Kara I. Maxwell | Emeraude Toubia

Âge : J'ai soufflé mes 28 bougies il y a quelques semaines Surnom(s) : Il faudrait être sacrément feignant pour vouloir réduire un prénom de 2 syllabes mais certains de mes amis m'appellent K' Date et lieu de naissance : J'ai vu le jour le 12 janvier 1992 dans une banlieue de Glasgow Nationalité/Origines : Je suis écossaise malgré des origines hispaniques du côté maternel. Orientation sexuelle : J'aime les hommes, rien que les hommes. Statut civil : Célibataire qui n'accorde pas facilement sa confiance Type de logement : Un modeste duplex dans la nouvelle ville avec un petit jardinVit avec : Ruby, une jeune berger australien marron et blanc d'à peine deux mois qu'un ami m'a offert à mon anniversaire, je l'ai récupérée il y a une semaine et elle a déjà détruit mon appartement... Profession/Études : J'ai fait des études d'esthétisme et je travaille aujourd'hui dans un Boots mais j'aspire a autre chose, j'aspire à une autre voie, il ne me reste plus qu'à trouver laquelle... À Édimbourg depuis : Depuis environ 18 ans Signes particuliers : Je porte en permanence deux bracelets : un que mes parents adoptifs m'ont offert lorsque je suis arrivée chez eux, l'autre offert par Jared, mon frère il y a de cela plusieurs années. Je ne les quitte même pas pour dormir ou me doucher. Ils font pour ainsi dire partie de moi. Petits secrets inavoués  : Une partie de moi aimerait savoir ce qu'est devenue ma mère biologique, si elle a réussit à se sortir de l'emprise de ce mari abusif et violent, si elle aimerait nous revoir, me revoir, sa fille... Sans que Jared le sache, j'ai commencé à faire des recherches sur cette femme que nous avons quitté il y a bien des années. Pour le moment, je ne sais pas si j'ai envie de poursuivre dans ces investigations ou pas...  Groupe : Dreamers car malgré une vie plutôt stable et rangée, je sais que j'aspire à autre chose. Peut-être un autre métier, peut-être une autre ville mais dans tous les cas, je sais que ce que je fais aujourd'hui ne me convient pas entièrement et que je rêve d'aller plus loin...

La journée avait été longue. Levée à 6h du matin, j’avais fait l’ouverture du magasin dans lequel je travaillais, ce qui signifiait que dès 9h du matin, j’avais dû faire face à des clientes toujours plus exigeantes et pressées, pensant connaitre ce qu’elles voulaient et se retrouvant totalement perdues devant les rayons. Le côté positif de ce démarrage très matinal était l’heure de fin de mon service, 14h. Après cela, je pourrais tranquillement rentrer chez moi et me poser devant l’ordinateur pour finir de préparer l’arrivée de ma petite Ruby qui me rejoindrait dans quelques jours. Ruby avait beau être un très beau cadeau offert par mon meilleur ami quelques semaines plus tôt, je n’étais pas convaincue d’être à la hauteur pour élever cette petite boule de poil qui déborderait sûrement d’énergie. Après tout la jeune berger australien n’avait que deux mois et l’éleveuse m’avait prévenu que la petite chienne était déjà très joueuse et qu’elle avait son petit caractère. Depuis la nouvelle de son arrivée, je balançais donc entre une excitation profonde et une peur bleue de ne pas arriver à gérer.

Mais pour l’heure, il fallait encore que je réponde aux questions de cette maman qui voulait acheter des produits de soin pour sa petite princesse de 8 ans. Un pincement au cœur me pris. Cela me faisait toujours cela quand je me retrouvais face à des petites filles choyées et gâtées qui ne prenaient pas la mesure de la chance qu’elles avaient d’évoluer dans ce monde dans d’aussi bonnes conditions. Mon enfance n’avait pas été la plus simple qui soit et malgré des parents adoptifs adorables qui m’avait toujours fait me sentir à ma place, aimée et libre de faire mes propres choix, je ne pouvais ignorer le fait qu’à 8 ans, personne ne se renseignait pour m’offrir quoique ce soit si ce n’est une baffe pour avoir désobéi à une règle que je ne comprenais même pas… Je pris sur moi, comme à chaque fois et sourit à la dame avant de l’aiguiller vers le rayon adéquat et l’aider dans ses choix.

Le passé n’était pas quelque chose dont je parlais, que ce soit avec mes amis ou même avec ma famille, très peu connaissait mon histoire. A vrai dire, hormis Jared qui avait toujours été là, personne ne connaissait tous les tenants et aboutissants qui avait conduit à notre arrivée à Edimbourg. La plupart du temps, lorsqu’on me demandait de raconter ma vie, je commençais au jour où nous étions arrivés chez les Maxwell, prétextant ne pas me souvenir du reste alors que certains souvenirs me hantaient encore la nuit. Que les gens ne sachent pas était plus simple pour moi, plus simple à gérer, plus simple à vivre, personne ne me regardait avec pitié, personne ne cherchait à me faire voir un psy, personne ne brisait cette carapace que j’avais formé autour de mon cœur…