Morrigan McCullough | Jennifer Morrison

Âge : 34 ans Surnom(s) : Mouette Date et lieu de naissance : le 29 juin 1984, Aberdeen, Ecosse Nationalité/Origines : Américaine origines irlandaises et écossaises. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Statut civil : Célibataire Type de logement : maison familiale pour le moment Vit avec : Sa tante Margareth et ses enfants. Profession/Éudes : Ecrivain/Chanteuse amatrice À Édimbourg depuis : quelques mois Signes particuliers : Tatouage . Un "f" stylisé avec des motifs celtes, juste au niveau du sacrum, un peu au dessus des fesses. Une cicatrice due à une opération au niveau du genou gauche, à cause d'un accident de moto en tant que passager . Petits secrets inavoués  : Elle a une fille qui a probablement grandit en Irlande ou en Ecosse, qu'elle a abandonné à la naissance, étant trop jeune et immature pour l'élever. Ses parents et une ancienne amie sont au courant, pas le père. Elle a été virée de la bibliothèque où elle travaillait, surprise à s'adonner en plein ébat avec son petit ami du moment. Même si c'était en dehors des heures d'ouverture, son patron qui lui tournait autour n'a pas goûté la plaisanterie. Une excuse toute trouvée pour la virer puisqu'elle ne cédait pas à son harcèlement et divers chantages pour la mettre dans son lit. Elle est du genre à butiner souvent, mais ça ce n'est un secret pour personne. Même à Edimbourgh. Elle a un petit casier judiciaire à New-York pour atteinte à la pudeur et état d'ébriété qui lui ont valu quelques gardes à vues, mais pas encore de casier ici.Groupe :Dreamers. Sa vie, elle la mène comme elle l'entend, et faire quelques petites conneries en fait partie. Si ça ne plaît pas aux gens, c'est elle que sa regarde. Elle assume les responsabilités de ses actes. Mais elle ne se considère pas comme une rebelle pour autant. Elle ne se laisse pas abattre et essaie toujours de s'améliorer toujours plus, de se dépasser.

Et si on se baladait dans la petite tête de Morrigan. Elle bûche sur une autobiographie, mais elle n'est pas sûre qu'elle la sortira un jour. Elle essaie de lister les points les plus importants de sa vie. Au pire, même si elle ne publie pas, elle se dit que ça lui fera toujours une trace écrite pour quand elle deviendra vieille et sénile.

-Née d'une mère écossaise, chanteuse de rock celtique et de père barman irlandais, la petite blondinette naquit à Aberdeen en 1984, dans une famille catholique. Ils y vécurent les premiers mois de sa vie pour s'installer dans un autre petit village d'Écosse, jusqu'à ses sept ans. Comme elle a suivit sa mère, connue à l'époque en Grande-Bretagne et en Europe, pendant ses tournées, son éducation lui a été dispensé par un précepteur, un peu baba cool et elle n'a finalement connu de l'Ecosse que ses les arbres dans lesquels elle a parfois grimpé. Son père, resté au pays pour faire tourner sa boutique, les retrouvaient à chacun de leurs retours, dans leurs petits nids douillets.

La carrière de la maman déclinant en Europe, il fut décidé de déménager en Amérique où ils connurent tous trois la grande vie à New-York. Et c'est là que commencèrent les ennuis avec Morrigan. Même si elle était loin d'être une enfant terrible, il restait inscrit dans ses gênes un gros besoin de bouger et de faire les 400 coups. De menues bêtises ont été réalisées avec la complicité de ses amis Ben et Jerry, depuis ses quelques premiers mois d'inscription, alors qu'elle n'avait que huit ans. Entre eux, c'était à la vie, à la mort.

Il a fallu canaliser cette énergie en lui faisant pratiquer du sport, et la demoiselle en vint très vite à exercer le patinage artistique depuis son plus jeune âge.

Enfant précoce, les premières amourettes vinrent à naître assez rapidement entre la blondinette et d'autres garçons, mais cela ne l'a jamais séparé de ses deux meilleurs amis qui sont devenus au fil des ans ses frères de cœur. Le diable au corps, les garçons lui courant après, elle le leur rendait bien, depuis l'âge de ses 11 ans. Même si cela n'était jamais allé plus loin que des bisous innocents d'enfants.

S'ensuit une période d'accalmie la passion des livres, des balades au grand air, et du patin à glace prenant le dessus sur les hormones. Les parents ont pu souffler alors jusqu'à ses 14 ans, où elle tomba enceinte de son premier petit ami, par accident qu'elle pensait avoir résolu par la pilule du lendemain, comme bien des enfants de son âge. Mais quand elle s'en aperçut, il était beaucoup trop tard, et sans situation, sans diplôme en poche, il était hors de question qu'elle le garde. Elle n'était pas assez mature pour faire face à la situation et surtout, elle en était à son huitième mois de grossesse et de déni, puisqu'elle avait toujours eu bon appétit et des cycles aléatoires, quand l'enfant vint au monde au domicile familiale après qu'elle se soit plaint auprès de sa mère de douleurs abdominales.  
Les parents se sentant un peu trahis par le fait qu'ils pensaient que leur fille ne leur avait pas ouvert son cœur, firent le voyage jusqu'en Grande-Bretagne et placèrent l'enfant dans orphelinat, au lieu de le garder, sans dire à leur fille où exactement. Il fut hors de question de prévenir le père, bien-entendu. Ils laissèrent Morrigan en Irlande, où elle fut inscrite en pensionnat religieux catholique pour y poursuivre des études, et comme forme de punition. Chaque acte a ses conséquences, et il était temps qu'elle apprenne le sens des responsabilités. Après avoir éreinté deux ou trois pensionnats dans la même année, autant dire que les parents préfèrent la garder sous leur propre autorité et la firent rentrer à New-York pour lui faire reprendre une scolarité publique

Morrigan ne s'est pas assagie pour autant, et privée de liberté, elle se mit à chercher de plus en plus les limites, à sans cesse les repousser. C'est ainsi qu'à dix-sept ans, alors qu'on allait lui proposer d'intégrer une école de patinage artistique dans le but de passer professionnel, elle décida d'aller fêter ça avec un autre petit ami du moment qu'elle voyait plus ou moins en cachette. Quand ils rentrèrent, il faisait nuit, la pluie avait rendu la chaussée glissante, et en faisant une embardée pour esquiver un chat, alors qu'ils roulaient bien trop vite à moto, son conducteur et furent rapidement déséquilibrés. Si l'homme s'en était sorti avec un léger traumatisme crânien, la moto et son poids avaient eu raison de l'articulation du genou de l'intrépide adolescente. Il a fallu opérer et le verdict fut sans appel. Elle pouvait dire adieu à ses rêves de glissades à Holliday On Ice

C'est ce qui motiva la poursuite de ses études dans une voix plus littéraire dans une faculté assez coté, qui l'éloigna un temps du cocon familial pour une vie plus posée et studieuse en apparence, alors que pour gagner sa croûte, elle fit quelques petits jobs dits "faciles" ou peu "recommandables" histoire de poursuivre ses études et continuer à faire la fête comme elle l'entendait. Elle obtint des années plus tard un bon poste dans une bibliothèque au Texas, loin de ses parents où elle pourrait vivre comme elle l'entendait. Elle s'engagea dans son temps libre dans diverses activités lui tenant à cœur, et rencontra un homme dont elle tomba éperdument amoureuse. Elle développa auprès de lui des talents en chant bien cachés, et un plus grand goût encore dans les galipettes en milieu interdis ou inconnus. Si en d'autres temps, elle aurait pu succomber aux avances de son patron plutôt beau garçon, elle lui refusa son corps, surtout par amour envers l'homme qu'elle aimait pour lui rester fidèle. Quand il les surprit en plein ébats sur une table d'étude, entre deux rangées de livres, il trouva une excuse toute trouvée pour la renvoyer, vidéo de surveillance à l'appui.

Elle sut rebondir en écrivant ses premiers livres qui eurent du succès et mit quelques économies de côtés, et son petit ami aussi, le délaissant à un tel point pour écrire, qu'il finit par retourner avec son ex. Cela lui brisa le cœur, et elle écrivit deux autres romans, d'amour, qu'elle espérait cathartiques.

Cependant, l'âge y étant pour quelque chose, puisqu'à l'aube de ses bientôt 35 ans l'envie de retrouver sa fille la titilla. La mort de son père, cette même année, accéléra le processus. Après l'enterrement, elle en profita pour fouiller chez ses parents, tandis que sa mère s'occupait des convives restés pour le repas. Elle retrouva des lettres dans une boîte en bois, dans son secrétaire, parlant du fameux enfant et de la localisation approximative où il se trouvait. C'était presque trop facile et le soir même, elle en parlait à sa mère, tant pis si cela lui ferait de la peine et si ce n'était pas le jour approprié pour cela. Elle apprit que son père avait toujours empêché sa femme de tout dévoiler, mais maintenant qu'il était parti en un lieu "meilleur", pour reprendre les mots de sa mère. La jeune femme, elle étant persuadée que s'il y avait un après, il devait être en train de finir en brochette pour Lucifer rien que pour avoir caché l'endroit où ils avaient placé son enfant.

Cela faisait déjà, maintenant quelques années qu'aller à la rencontre de ses origines lui trottait dans la tête et cette nouvelle fut un peu le catalyseur de son départ pour l'Écosse. Il ne fut pas très difficile de prétexter à sa tante Margareth, par téléphone interposé, qu'elle avait besoin d'un retour aux sources, où puiser une nouvelle inspiration de ses prochains livres afin de se lancer dans un nouveau genre. De même que de se faire inviter dans la maison familiale, - car la vie actuelle à Edimbourgh est assez chère où elle pourrait renouer avec ses cousins-cousines. Elle pourrait ainsi fouiner un peu plus et probablement retrouver la trace de son enfant, avant de songer à s'installer par elle-même par la suite. Tout ce qu'elle sait, c'est que le pays l'inspire, et qu'il fait bon vivre depuis ces quelques mois où elle a rejoint la terre de ses ancêtres..."

Mouais, bof, un peu trop solennel peut-être...

Stylo en bouche, elle conserva la feuille dans sa main pour l'observer. Ce qui devait être un catalogue de notes sur sa vie s'est finalement mue en un récit qu'elle trouve franchement décevant. Elle froisse alors la feuille, entre ses mains, insatisfaite, et la lança dans la corbeille à papier posée à gauche du bureau de sa chambre.

La porte s'ouvre en grand :

-Morrigan! Tu viens! On va aller se baigner dans un lac !, demande Sarah, 12 ans, enthousiaste, mais gênée d'être entrée ainsi, avec le recul.
-Pas aujourd'hui, désolée, je dois écrire... Et pensez à frapper av...
-Mais allez, Mouette!! S'il te plaît..., Joannie, la petite fille de sa cousine qui n'avait que 5 ans venait de faire son apparition, les pieds nus et l'air tout excité, puis avait usé du surnom qu'elle seule avait le droit de lui donner et qu'elle affectionnait tant. Une petite moue boudeuse, et elle venait de gagner la partie.

-Rah! D'accord Chipie!. Elle était son portrait craché à son âge, avec ses cheveux blonds un peu mal coiffés et la chemise débraillée d'avoir couru partout. Et ce caractère ! Comment ne pas céder face à ça ?

En deux temps, trois mouvements, Morrigan s'était levée, avant rangé ses affaires et pris de quoi se ressuyer pour quand elles sortiraient du lac toutes les trois. Voilà quel était devenu son quotidien depuis son arrivée. Difficile de se concentrer sur ses objectifs. Cela ne voulait pas dire que Morrigan les avait oubliés pour autant...
End.