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 Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins

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Jamie E. O'Connell
Jamie E. O'Connell
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Je m'appelle Henri
DATE D'INSCRIPTION : 23/01/2019 MESSAGES : 299 POINTS : 1897 AVATAR + CRÉDITS : Chris Pratt by Cinderella LIEU D'HABITATION : Un appartement dans la New Town au dessus de son cabinet EMPLOI/ÉTUDES : Vétérinaire de l'ombre
MessageSujet: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptySam 1 Juin - 5:35

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life.
@Arianell M. Jenkins ✧ Jamie O'Connell
Quoi que je puisse en dire, mon état était tout de même nettement moins catastrophique que quelques mois au paravant et il n'était en rien comparable à celui d'y a quelques années. Depuis l'incident, j'avais l'impression d'être dans des montagnes russes, mon mon moral n'ayant de cesse d'osciller entre léger soulagement et malheur profond. Peut-être devrais-je pendre ces fichus médicaments que tous les psy avaient tenté de me refiler ? Il n'y avait peut-être pas d'autre solution pour moi que de finir comme un légume, imperméable à tout, épuisé de tout... Et pourtant, depuis quelques mois, j'avais bon espoir de m'en sortir autrement. Un espoir vain sans doute en vue de l'imminence de notre séparation.

J'avais l'horrible impression d'avoir fait un deal avec le diable, de lui avoir vendu mon âme en échange de ces quelques instants de plaisir que j'allais perdre aussi soudainement que je les avais gagné. Qu'avais-je à lui offrir de toute façon ? Même si j'allais mieux, même si je devenais de plus en plus souvent un nouveau moi bien plus sympathique que les deux précédents, je n'en restais pas moins une loque, une victime constante de mes crises d'angoisse et de mes cauchemars. Je n'irais jamais réellement mieux de toute évidence. Je ne serais jamais apte à reprendre une vie tout à faire normale même s'il m'arrivait de l'espérer, naïvement.

    « Tu es sûr que tu ne veux pas venir ? C'est un gros match ! »

Avait lancé un de mes compagnon d'infortune. Comme à notre habitude, nous étions passé prendre un verre après notre "cercle des anciens combattants" mais, ce soir, personne ne restait car il y avait un match de football important... Je n'aimais pas le football, pas plus que je n'aimais ce genre de soirée. Je n'aimais plus vraiment la fête en fait, terriblement incapable d'en profiter pleinement, toujours pétrifié à l'idée d'entendre un son trop fort, de voir quelque chose qui pourrait me faire replonger... Je les voyais toujours, ces vieux démons, leurs mains sur mon épaule, leur sourire malsain brillant dans la pénombre... Un simple sourire et un non de la tête suffirent à les convaincre, ils étaient trop heureux de ce qui les attendait pour se soucier de moi et ils avaient l'habitude du spectacle.

Malgré l'arrivée d'Elisabeth dans ma vie, le départ de Rudy m'avait foutu un coup. Il avait eu le courage de se sortir les doigts du c*l, il avait rencontré une femme et ils étaient parti s'installer en Amérique. Était-ce de la jalousie ? Un sentiment d'abandon ? Dur à dire, mais j'avais clairement perdu mon enthousiasme vis-à-vis du groupe et je prenais plus autant de plaisir à jouter avec la psychiatre. Elle s'était d'ailleurs inquiétée pour moi, consciente que mon calme n'annonçait rien de bon. À elle comme au autre représentant de son ordre, j'avais refusé de parlé, incapable de réellement mettre des mots sur mon malaise de toute façon, comme toujours. Un boulet lesté par son propre poids. Pourquoi ne pouvais-je pas simplement enfin sortir la tête de l'eau ?

Le regard perdu dans le liquide ambré, je soupirais en repensant à tout cela. C'était une belle erreur, je n'aurais pas dû céder... Comment avais-je pu croire une seule seconde que c'était une bonne idée ? Sa présence me manquait, son sourire aussi... Et pourtant, elle allait disparaître de ma vie et j'allais repartir à la dérive, emporté par cette tempête trop violente pour moi. Mon entourage allait souffrir de ce nouveau naufrage, je ne pouvais pas leur faire ça, il fallait que je prenne les devants ou, au moins, que je m'y prépare. Et que meilleur potion que celle qui avait coulé dans mon verre pour le seconde fois déjà ? L'alcool n'était-il pas un excellent anesthésiant à sentiments ? N'était-ce pas un bon moyen d'oublier un peu, de prendre du recul ? Je souris dans un soupir à ma propre pensée, secouant légèrement la tête avant de finir le contenu de mon verre d'une traite et d'en commander un autre.

Pour l'instant, le bar était calme, il était encore tôt et c'est à ce moment là que j'aimais le plus être ici. La musique n'était pas trop forte, il n'y avait pas trop de monde et donc peu de chance que je fasse une crise malgré mon taux d'alcoolémie. Je savais pourtant que c'était risqué, que la boisson me faisait aussi perdre le peu de compétence que j'avais pour les anticiper mais... Au moins je ne pensais pas trop au reste. Je ne pensais pas non plus à Ellie qui était au fin fond de l'Afrique, au boulot que ça nous laissait, à Vincenzo qui allait toujours mal et que je n'arrivais pas vraiment à aider... Je me sentais inutile, trop pour méritait grand chose de plus que la vilaine migraine qui me narguait déjà. Ce ne serait pas la première fois. Mon troisième verre arriva enfin, me poussant à lever enfin les yeux du comptoir pour voir du coin de l'œil un visage familier.

Enfin, familier était peut-être un bien grand mot. J'aurais d'ailleurs peut-être du avoir un peu honte d'être là, déjà un verre d'alcool à la main, ce n'était pas très professionnel... Quoi que j'avais le droit de boire un peu non ? Et je n'étais pas saoul, il m'en fallait bien plus que cela pour ne serait-ce que tituber, j'avais trop peu de sang dans l'alcool depuis l'accident et ce même si je buvais tout de même moins depuis quelque temps. Sans réellement m'en rendre compte, je lui avais lancé un petit sourire digne de l'ancien Jamie. Pas un sourire charmeur vraiment mais un sourire au moins amical que le nouveau moi n'aurait sans doute pas osé. Il faut sociabiliser ! m'avait dit un des innombrable spécialiste. Quelle farce... Pour leur dire quoi ? Pour risquer de faire une crise sous leurs yeux ? Pour leur faire peur ? Mais mon sourire avait fonctionné visiblement puisqu'elle s'était approchée de moi. Nous nous étions vu deux fois déjà, la belle affaire.

    «  Bonsoir. Mademoiselle Jenkins c'est ça ? »

Dis-je en lui tendant la main comme je l'avais fait au cabinet. Même si j'avais du mal avec les deux pattes, j'avais une bonne mémoire des prénoms en général. Enfin, je me souvenais surtout avec exactitude des animaux qu'elle m'avait apporté et du pourquoi mais je pense que je ne m'étais pas trop trompé quand même. Toujours est-il que, en vue de son jeune âge, elle aurait sûrement mieux à faire que de me parler alors je ne prenais pas trop de risques en la saluant... Ellie avait insisté, il fallait que je sois sociable avec nos patients, que je sois plus avenant pour les rassurer et les encourager à revenir. Beaucoup plus simple à dire qu'à faire mais n'était-ce pas une occasion pour moi de lui obéir ?

    « Comment vont les boules de poils ? »



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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptySam 1 Juin - 9:30


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

La journée avait été dure. La semaine même. Autant la plupart du temps, elle adorait son boulot et allait travailler avec le sourire, là, elle avait juste envie de vacances au soleil, loin de Edimbourg et de sa pluie.

La plupart de ses petits patients repartaient sur leurs deux jambes, souriant et leur laissant des dessins colorés. Elle voyait encore leurs visages mais oubliait leurs prénoms, simplement heureuse de savoir qu'ils étaient chez eux en bonne santé. Mais certains...

Certains restaient parmi eux ou revenaient souvent, avec des cancers qu'elle ne souhaitait à personne et qu'ils étaient bien trop jeunes pour combattre ! Elle entrait dans leurs chambres comme elle entrerait dans une arène, souriante, avec sa bouteille de bulles de savon, pour les distraire pendant les soins, pour éponger les larmes des parents avec son optimisme. Ça ne marchait pas toujours.

Et cette semaine, ils avaient perdus plusieurs de leurs petits combattants. Partis en paix vers un lieu de repos éternel. Mais bien trop jeunes pour ça ! Et tenir leurs petites mains tremblantes alors qu'ils bégayaient quelques mots était un véritable crève-cœur.

Alors en sortant du travail, elle avait pris un bain chaud, essayant de savourer la sensation de l'eau chaude glissant sur son corps et de la mousse pétillant contre sa peau, ses deux minettes allant et venant dans la pièce, un peu impressionnées qu'on puisse choisir volontairement de s'immerger dans une bassine d'eau.

Elle avait choisi une jolie robe rouge mettant son petit corps en valeur, des escarpins noirs pour se grandir un peu. Elle avait abandonné la coiffure, se contentant de brosser ses cheveux indisciplinés, et avait opté pour un maquillage simple - celui qui la faisait paraître comme une fée, selon un de ses petits patients adorés et adorables.

Plutôt que de rester enfermée chez elle à déprimer et à pleurer pour ses combattants qu'elle avait soutenue jusqu'au bout, elle avait choisi de vivre et de profiter, en leur mémoire. Un hommage comme un autre, n'est-ce pas ? Elle avait caché ses larmes et ses cernes sous son font de teint, et opté pour du waterproof en cas de pleurs non prévus.

Une dernière caresse aux minettes et elle était partie arpenter New Town, avant de jeter son dévolu sur un des rares bars à ne pas diffuser le match de foot du soir - elle ne vivait plus chez ses parents, ce n'était pas pour supporter encore un match, maintenant qu'elle pouvait choisir de les éviter. Elle s'approcha du comptoir pour commander un verre de rhum, avant de jeter un œil autour d'elle. Plusieurs jeunes femmes désœuvrées - pas le meilleur soir pour attirer un homme dans leur filet - mais quelques hommes quand même, choses assez surprenantes. Peut-être les Ecossais étaient-ils moins amateurs de football que leurs cousins gallois.

Elle reconnut d'ailleurs son vétérinaire, un verre au liquide ambré entre ses mains, et alors qu'elle allait le laisser se détendre seul, leurs regards se croisèrent et il lui adressa un sourire amical quelque peu craquant. Bien qu'il ne soit pas son style, elle devait reconnaître que l'homme était charmant, et elle aimait son professionnalisme et sa passion pour son métier. Elle fit signe au barman qu'elle changeait de place et alla s'asseoir près du vétérinaire, se disant qu'une conversation légère pourrait l'aider à se distraire. Et, chose surprenante, il se souvenait même de son nom de famille - elle aurait pourtant été prête à parier qu'il se souviendrait plus du noms des chattes que du sien !

« Bonne mémoire, docteur O'Donnell ! » le salua-t-elle tout en serrant la main qu'il lui tendait.

Un peu froid pour une rencontre impromptue dans un bar, mais ça allait parfaitement avec l'image un peu rude et brute qu'elle avait de l'homme. Plus à l'aise avec les poilus qu'on lui amenait que leurs maîtres trop bavards.

« Elles vont bien. Un peu tristes de me voir ressortir, mais la pâtée que j'ai posée avant de partir a semblé détourner assez rapidement leur attention. »

Elle n'était que peu de choses face à la nourriture, avec ses deux gourmandes. Mais elle le vivait bien, trouvant assez drôle comment une gamelle de pâtée - une seule, parce qu'elles préféraient manger ensemble - pouvait détourner aussi facilement leur attention, alors qu'elles étaient d'habitude à épier chacun de ses gestes.

Le barman lui amena alors son verre, et elle le fit tournoyer un peu entre ses mains avant de boire une gorgée chaude et revigorante. Un léger soupir s'échappa de ses lèvres tandis que la morsure de l'alcool descendait dans son œsophage, réchauffant son corps.

« Et comment va... Fluffy ? » lui demanda-t-elle en essayant de se souvenir du nom du chien du vétérinaire.

Quand elle était allée vacciner ses minettes, il s'était précipité pour obtenir des caresse et renifler les nouvelles venues, tout heureux de voir du monde. Elle avait aperçu son chat aussi, mais il était peut-être plus timide et ne s'était pas approché.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyDim 2 Juin - 8:15

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life.
@Arianell M. Jenkins ✧ Jamie O'Connell
Ellie aurait été tellement fière de moi ! Non seulement j'avais souris mais, en plus, j'avais retenu le nom de la jeune femme. Je n'avais pas réellement de mérite concernant la seconde partie, j'avais toujours eu une bonne mémoire des prénoms et j'étais assez physionomiste en général... Mais le combo méritait d'être noté, dommage qu'elle ne soit pas là pour voir ça, elle ne me croira jamais. Peut-être faudra-t-il que je demande à mademoiselle Jenkins de passer au cabinet pour témoigner en ma faveur quand Ellie sera de retour ? Elle me prendrait pour un fou mais je devais déjà lui paraître un peu étrange alors je n'étais pas à ça près finalement. Et je n'étais pas réellement du genre à me soucier de l'avis des gens, je ne l'avais jamais été.

    «  Soulagé de voir que je ne suis pas le seul à subir cette étrange malédiction qui me fait disparaître complètement face à de la nourriture... »

Souriais-je à sa réponse. Hector et Fluffy avait la même tendance, oubliant totalement ma présence dès qu'ils sentaient quelque chose de comestible dans les parages. Ç'en était presque vexant parfois, surtout en vue de l'odeur de certains produits adapté aux problèmes de santé de Fluffy... Mais bon, ils me rendaient tout de même bien mon amour le reste du temps. Et je préférais quand même qu'ils n'envisagent pas de me manger en fait.

    « Et comment s'entendent-elles avec le petit nouveau ? Les Siamoises sont assez possessives en général... »

J'avais en effet rencontré la jeune femme deux fois, une première fois pour une visite de routine de ces minettes officielles et une seconde pour un chat égaré qu'elle avait retrouvé. Comme l'animal était en forme, elle était repartie avec et je n'avais plus eu de nouvelles depuis. De ce que j'avais vu, la petite minette noire aura sûrement été heureuse d'avoir un compagnon de jeu mais Piper aura sans doute était moins enthousiaste, Siamoise et âge oblige. C'était Octavia qui s'occupait de ce genre de suivi en principe, elle avait probablement appelé Arianell quelques jours après la visite pour savoir comment allait le petit bout... Et Ellie n'étant pas là, je n'avais pas réellement parlé de son refuge, ne souhaitant pas lui imposer "inutilement" des pensionnaires alors qu'ils étaient déjà dans une belle famille. Mais ma question n'en était pas moins sincère, j'aimais savoir où en était mes petits protégés.

    « Bonne mémoire aussi dites donc ! Si vous saviez comme il est frustrant de toujours se faire voler la vedette... Enfin, Fluffy est... Et bien, égal à lui-même je dirais.  »

Les gens avaient en effet tendance à se rappeler de lui mieux que de moi... Il faut dire que j'étais peu bavard, peu avenant même parfois, tout l'opposé de mon adorable Carlin qui se jetait toujours sur les nouveaux venus avec enthousiasme. Légèrement inconscient le plus souvent, trop heureux de voir du monde pour s'inquiéter de la taille de certains... Il avait eu quelques mauvaises surprises avec des chiens plus gros que lui mais n'en avait jamais été traumatisé. Ce qui ne pouvait que me rappelait à quel point j'aurais voulu être un animal et ne pas autant me prendre la tête avec la vie. Rien ne semblait avoir d'importance pour eux, Fluffy était simplement heureux de vivre et Hector... Hector était si prétentieux qu'il ne considérait absolument pas les gens, tous semblant donc lui passer royalement au dessus de la tête.

    « Et qu'est ce que j'aimerai être à sa place parfois ! La vie semble tellement plus simple du haut de ses quatre petites pattes ! »

Ajoutais avec un soupir amusé tout en haussant les épaules. J'aimais parler des animaux, ils me faisaient oublier un peu la douleur et la réalité de mon monde. Mon travail n'était pas une passion, c'était devenu ma raison de vivre. Sans eux, je serais encore au fond du trou, sans ce travail, je serais encore cloîtré chez mes parents à redouter les crises. Ils me redonnaient même une langue, la preuve en image alors que je parlais sans trop de difficultés avec la jeune femme. Une jeune femme que l'ancien moi aurait sûrement dragué d'ailleurs, l'âge n'ayant jamais été un frein pour lui. Le nouveau moi avait plus de retenue et il était plus conscient de cette même différence d'âge ainsi que de mon état lamentable. Elle ne méritait pas plus qu'Élisabeth de subir un homme comme moi, mieux ou pas. Par chance, là n'était pas la question.



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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyDim 2 Juin - 12:31


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

Arianell sourit en entendant le vétérinaire lui compter ses misères à tenir la comparaison face à la nourriture. Apparemment, ils avaient tous le même problème, peu importe l'espèce ou l'âge de leurs bestioles. Et en même temps, leurs animaux ne mangeait que si leurs maîtres étaient décidés à les nourrir, aussi Arianell comprenait-elle l'excitation de ses deux minettes chaque fois qu'elle les nourrissait - elles étaient incapables de savoir quand serait leur prochaine ration, même si elle était assez régulière sur les horaires de remplissage des gamelles.

« Avec le petit nouveau, c'est... Compliqué » répondit-elle en soupirant.

Avant de partir, elle avait enfermé le nouveau dans sa chambre - heureusement qu'il n'avait ni puce, ni autre bestiole - tandis que ses minettes étaient restées dans le salon, avec tous leurs jouets et matériels. Elle espérait simplement qu'en rentrant, elle ne trouverait pas de grosses traces de griffes sur les portes séparant les deux pièces ! Son appartement était déjà un peu petit pour trois chats, mais quand en plus, il n'y avait pas d'entente entre eux...

« Piper est assez impassible et ne s'en préoccupe pas, mais c'est déjà comme ça qu'elle a réagi quand on... Quand j'ai ramené Phoebe. »

Contrairement à la plupart des siamois, Piper était plutôt bonne pâte, une fois sa longue période d'observation passée. Quand Arianell l'avait eue, elle était couverte de griffures à force d'être attaquée par les autres membres de sa portée. Elle avait toujours gardé un fond de méfiance en elle, mais elle se bornait à repousser les inconnus d'un coup de patte - griffes rétractées -, jusqu'à ce qu'elle finisse par les accepter. A ce jour, elle était très proche de Phoebe, acceptant que la petite rescapée se colle à elle en toutes circonstances. Arianell les retrouvait souvent lovées l'une contre l'autre, ronronnant en harmonie.

« C'est plutôt Phoeba qui pose problème... Elle refuse que le nouveau touche à ses jouets ou sa gamelle, et la dernière fois qu'il a voulu sentir Piper, elle l'a coursé jusque sous un meuble ! »

Elle avait dû intervenir avant que le petit nouveau ne soit blessé, et avait décidé de les séparer physiquement, un peu dépassé. Elle savait que Phoebe était territorialiste, mais elle n'imaginait pas que la petite chatte serait aussi agressive.

« Je pense que demain, je vais chercher un refuge pour lui. Il mérite un peu de tranquillité ! »

Ou demander à Liam MacAulay de l'aider à trouver une petite maisonnette avec jardin, pour que les trois animaux aient la place de jouer ou de s'éviter sans se battre jusqu'au sang dans un salon trop petit pour eux. Mais elle ne se sentait pas encore prête à investir dans cette ville où elle était depuis peu et où elle ne connaissait pas grand monde.

Ils arrêtèrent de parler de ses chats pour passer aux animaux du vétérinaire, et elle sourit devant l'indifférence qu'il dépeint.

« On ne peut que se souvenir de Fluffy ! Il nous accueille tellement bien ! » sourit-elle.

Le petit carlin semblait toujours sourire, avec ses bajoues bien remplies, et il arrivait toujours vers elle en bougeant la queue, heureux comme si elle revenait d'une long voyage. Elle n'avait pas contre pas retenu le nom du chat, trop occupé à les ignorer, lui rappelant un peu sa Piper hautaine.

« J'avoue que la vie de chats a pas l'air trop mal » répondit-elle quand Jamie lui avoua vouloir la place de son chien.« Enfin, mes minettes ont l'air plus qu'heureuses, et c'est presque fatigant de partir au travail alors qu'elles ronflent tranquillement dans leur panier ! »

Une vision qui l'accompagnait chaque matin. Phoebe avait beau participer à son petit déjeuner, essayant de lui voler un peu de nourriture, elle repartait vite se coucher quand Arianell finissait de se préparer. Elle aurait aimé pouvoir rester avec elle sans se soucier du loyer ou des factures - ou de l'état de santé de ses petits patients. Heureusement, quand elle rentrait, les deux demoiselles étaient levées et l'accueillaient avec force gémissements de joie.

« Qu'est-ce qui vous a poussé à devenir vétérinaire ? » demanda-t-elle, sincèrement curieuse.

Elle avait choisi la clinique vétérinaire un peu au hasard, parce qu'elle n'était pas trop loin de chez elle et que les avis google étaient plutôt bons, et elle avait été impressionnée du savoir-faire de l'homme. Il avait même réussi à manipuler Piper sans trop énervée sa princesse, qui était habituellement mordeuse quand un inconnu la touchait. C'est pour ça qu'elle y était retournée avec le petit nouveau, ayant totalement confiance en le travail de l'homme.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyLun 3 Juin - 10:21

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life.
@Arianell M. Jenkins ✧ Jamie O'Connell
Depuis mon retour d'Afghanistan, les animaux avaient été mes héros et je les comprenais à présent bien mieux que je ne comprenais les humains. Sans doute parce qu'une part de mon humanité était morte ce jour là, dans l'explosion, avec mes hommes... J'étais revenu à moitié humain, à moitié mort et j'avais trouvé en eux un échappatoire que je n'aurais jamais soupçonné. J'avais pourtant toujours apprécié leur compagnie, passant beaucoup de temps à faire de l'équitation ou à travailler avec les animaux de l'armée quand c'était possible. Mais je n'aurais clairement jamais cru leur être ci redevable un jour, pas plus que je n'aurais pensé être capable de les comprendre aussi bien. Ce qui ne m'empêchais pas d'être un peu offusqué de disparaître si facilement de leurs pensées dès le moment où j'ouvrais quelque chose de comestible... Mais bon, disons que je les comprenais, surtout que j'étais loin d'être le deux pattes le plus intéressant de la terre, même pour eux.

À la réponse de la jeune femme, mes sourcils se froncèrent légèrement et je me retournais un peu pour mieux lui faire face, curieux d'entendre la suite. Il n'était jamais simple d'intégrer un autre chat dans un foyer, il y avait toujours des étapes à respecter et, même là, ils avaient tous une façon bien à eux d'y réagir. Les philosophes qui tentaient de vendre que les animaux n'avaient ni âme ni personnalité ne méritait pas de vivre selon moi, ils étaient comme nous, juste plus malin finalement et souvent bien plus civilisé aussi. Quoi qu'il en soit, je fus assez surpris d'apprendre que Piper était la plus raisonnable, les Siamois avait en général un caractère de cochon, nouvelle preuve que rien n'était fixé d'avance avec eux, ce n'était pas pour me déplaire. Silencieux et attentif, j'écoutais sagement la suite, cherchant déjà des solutions à lui proposer. Pas facile sans les voir mais j'avais la chance de connaître un peu les trois bestioles, c'était un début.

    « Mmm... C'est surprenant, j'aurais réellement parié sur Piper malgré tout. Mais c'est logique finalement, Phoebe est la dernière arrivée et vous n'êtes pas là depuis longtemps... Il lui a sans doute fallut un peu de temps pour assurer son territoire dans votre ancien logement et auprès de vous, maintenant elle se retrouve à devoir affirmer un autre territoire avec un étranger en plus. »

Avais-je dit, un peu plus comme une pensée à voix haute que comme une réelle réponse. Ellie voulait que je me lance dans le comportementalisme animalier, félin surtout d'ailleurs, elle trouvait que j'avais un don avec ces animaux et je ne pouvais pas réellement le nier. Mon regard se replongea enfin dans celui de la jeune femme quand elle m'annonça vouloir le placer dans un refuge. Réaction parfaitement logique et louable aussi, le petit bonhomme avait en effet besoin de tranquillité, tout comme les deux minettes qui devaient déjà doucement s'adapter à leur nouvelle vie. Il fallait juste trouver un bon refuge, un comme celui d'Ellie en fait mais je n'étais pas sûr de pouvoir le lui proposer sans l'aval de la propriétaire... Remarque, elle m'avait confié le navire et me faisait confiance.

    « C'est une sage décision en effet, jamais facile à prendre mais louable. Si vous ne trouvez pas, mon associée est entrain d'en monter un chez elle. Pour le moment elle n'est pas à Edimbourg mais n'hésitez pas à me recontacter au besoin. Sinon, je peux passer chez vous pour trouver des solutions alternatives ? Parfois il ne suffit que de quelques aménagements et de nouveaux rituels pour calmer un peu le jeu... Mais je comprendrais que vous n'ayez pas le temps, ça peut être très chronophage de comprendre ces bestioles, surtout qu'il n'y a pas de réelle solution miracle. » Expliquais-je avec un sourire rassurant quand même. Ce n'était pas du tout des reproches et j'espérais qu'elle le sente malgré mon air toujours trop distant. Le contact humain n'était plus aussi facile pour moi, je me sentais toujours en décalage et souvent à raison. « En tous cas vous avez beaucoup de mérite d'avoir essayer. »

Ajoutais-je, toujours pour la rassurer avant que la conversation ne dévie doucement vers une autre boule de poil, bien moins méritante parfois. Et la réponse de la jeune femme me fit rire dans un soupir. Sous-entendait-elle que je n'accueillais pas bien mes patients ? Elle n'aurait pas tort remarque, j'étais loin d'être capable de montrer un tel enthousiasme, même avec la meilleure volonté du monde. Mais j'étais tout de même un peu plus présent qu'au début, serrant un peu plus volontiers les mains et me montrant un peu moins froid quand il fallait parler aux propriétaires. Je redevenais humain, doucement mais sûrement, laissant parfois l'ancien moi reprendre le devant de la scène ou offrant un subtile mélange de ces deux personnalités aux plus chanceux. Rares ceci dit, mais excitants.

    « Disons qu'il a la chance de pouvoir accueillir les gens en remuant la queue ce qui serait bien moins bien vu de ma part. »

Plaisantais-je avec un sourire en coin, un peu osé certes, mais digne de l'ancien Jamie qui refaisait parfois surface, surtout dans ce genre de moment, surtout avec un peu d'alcool. Les blagues vaseuses, l'humour douteux, la drague un peu lourde... L'ancien moi me manquait parfois, il n'avait peur de rien et ça plaisait aux femmes. Il ne se posait pas de question, séduisant et amical, simplement heureux d'exister. Un peu trop parfois mais personne ne s'en était jamais plains, à part mes sœurs bien sûr, mais elles n'étaient sûrement pas objectives... Toujours est-il qu'il était très loin de ressembler au nouveau Jamie, celui que la jeune femme avait rencontré au cabinet à deux reprises, celui qui parlait peu et se concentrait essentiellement sur les animaux. Bien certes, mais pas très... Commerçant comme disait Ellie. Nous n'étions pas un restaurant non plus, le but n'était pas de revoir les gens rapidement ou trop souvent... Mais mon associée avait raison, il fallait tout de même gagner leur confiance et je devais donc faire des efforts.

    « Mais promis, je tenterais de prendre un peu exemple quand même. » Continuais-je sans perdre mon sourire, en y ajoutant quand même un petit air faussement désespéré, comme si je rendais les armes que je n'avais jamais eu à prendre. Toujours est-il que j'étais de son avis concernant la vie de chat... Passer sa journée à manger, dormir et se laver n'était pas désagréable. C'était même le rêve en réalité. « C'est vrai que ça doit être sympathique aussi... Je mettrais ça dans ma liste de souhaits pour ma réincarnation. J'espère juste le mériter ! Je me demande ce qu'il faut faire pour atteindre ce niveau, ça doit pas être donné quand même... »

Plaisantais-je, soudain songeur. Que devions nous offrir en échange d'une vie pareille ? Je n'étais sûrement pas assez méritant et ce malgré ma carrière et ma jolie médaille offerte par l'armée. Vaste fumisterie soit dit en passant... Récompenser un homme de ne pas être mort, c'était réellement un drôle de concept. Et ça m'avait presque autant surpris que sa question d'ailleurs. Peu de gens s'intéressaient à moi depuis mon accident, il faut dire que je n'étais en général pas assez avenant pour les encourager à agir autrement. Mais la jeune femme ne semblait pas effrayée par l'ours mal léché qu'elle avait vu au cabinet ou par l'homme étrange de ce soir, sa curiosité semblant sincère et ça me faisait sourire un peu plus franchement encore. Avais-je réellement fait assez de progrès pour ne pas craindre de lui répondre avec franchise ? Visiblement oui.

    « J'imagine que vous attendez un peu plus qu'un simple j'ai vu de la lumière et je suis entré ? » Plaisantais-je d'abord avant d'hausser les épaules presque joyeusement. Parler de mon épisode à l'armée me semblait encore impossible mais rien ne m'y obligeait. « C'est assez compliqué en réalité, j'ai d'abord était médecin urgentiste puis j'ai du me reconvertir alors je suis retourné à ma vieille passion. J'ai toujours trouvé les animaux fascinants et je ne pouvais plus travailler avec les humains, ils m'ont un peu sauvé la vie alors je leur rend la pareille finalement. » Vague mais sincère. Bon, je n'étais pas urgentiste mais médecin pour l'armée de l'air, accrédité pour opérer en vol était assez proche des urgence finalement non ? Je ne voulais pas paraître mystérieux mais je ne voulais pas non plus lui faire pitié. Les gens ne pouvaient s'empêcher de se sentir étranges quand je parlais de l'Afghanistan, même sans en connaître les détails, l'aspect ancien combattant les faisaient rapidement changer d'attitude et ça m'horripilait. Tout comme le fait de parler de moi me gênait encore un peu d'ailleurs, je n'y étais pas si prêt que ça finalement. « Et vous ? À part esclave pour chat ? »




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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyLun 3 Juin - 14:01


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

Arianell était heureuse d'être tombée sur Jamie O'Connell dans ce petit bar chaleureux. L'homme était un excellent vétérinaire et elle avait beau ne l'avoir vu que quelque fois, elle avait parfaitement confiance en son professionnalisme. Il avait très bien su gérer ses minettes au sale caractère, et elle espérait qu'il pourrait l'aider avec ce nouveau matou.

« Piper a toujours été une blasée de la vie... Tous les chats que j'ai connu avant elle étaient territoriaux ou possessifs avec leur maître, mais elle, tant qu'elle peut se la couler douce, elle est prête à accepter n'importe qui dans sa vie ! Elle a toujours été une grosse mémère aimant ses petits habitudes » expliqua-t-elle à Jamie quand il lui dit être surpris de l'attitude de sa siamoise.

Piper était celle qui copiait le plus son attitude sur Arianell - si la jeune femme ne disait rien, alors la chatte restait calme. L'infirmière s'en était rendu compte à Cardiff, quand elle vivait avec son ex-petit-ami - Piper s'attaquait à lui, chose qu'elle n'avait jamais faite auparavant, dès que les deux jeunes gens se disputaient.

« Le problème, c'est aussi que mon appartement n'est pas très grand » avoua-t-elle à Jamie quand ce dernier la rassura sur l'idée d'un refuge. « Je n'ai pas beaucoup de places pour leur laisser le temps de s'habituer aux odeurs et à la présence de l'un ou de l'autre. Et puis... Mon travail est assez chronophage, et j'avoue que quand je rentre, j'ai pas envie de régler la guerre des chats. »

Elle culpabilisait un peu, se disant que le nouveau venu valait mieux que ça. Il avait un doux caractère et était plutôt compliant. Il avait presque plus la fidélité d'un chien que la solitude d'un chat, la suivant partout dès qu'il en avait l'occasion. Mais devoir gérer le conflit lui prenait la temps et teintait son retour à la maison d'angoisse... Elle préférait trouver une nouvelle maison au chat, et surtout, des maîtres qui auraient du temps à lui consacrer, parce qu'il était terriblement en manque d'attention.

Heureusement, Jamie était parti sur le sujet de l'accueil à la clinique, et sa blague la fit doucement rigoler, lui ôtant ses tristes pensées. Elle imaginait assez bien le bel homme accueillit ainsi ses petits patients et leurs maîtres !

« Vous pouvez toujours essayer, mais je pense que certains auraient quelque chose à en redire ! Certainement de la jalousie » nuança-t-elle avec un clin d'œil pas très subtile, préférant plaisanter avec l'homme plutôt que de le draguer.

Il était certes mignon, mais si les choses se passaient mal entre eux, elle privait Piper et Phoebe d'un très bon vétérinaire ! Et puis, elle n'aurait plus l'occasion d'écouter ses blagues, et elle commençait à bien les aimer - mais elle avait toujours été bon public.

« Je suis sûre que Fluffy sera ravi de vous apprendre tout ce qu'il faut pour être le plus mignon pépère de l'accueil » sourit-elle, se retenant de le gratouiller sur le sommet du crâne - ils ne se connaissaient pas assez pour ça. « Après, être un animal n'est pas le tout ! Faut voir sur qui on tombe. Phoebe était battue avant que je la récupère. »

La chatte avait mis des mois à accepter de se laisser toucher - elles avaient aussi commencé leur colocation par de violents bains à base d'anti-puces - et pouvait encore sursauter quand un bruit fort se faisait entendre ou que Arianell levait les bras trop vite. Tous ses traumatismes étaient loin d'être partis, même si beaucoup s'étaient arrangés depuis que la jeune fille l'avait recueillie.

« Je ne vous imaginai pas assez patient avec les humains pour être urgentiste » murmura-t-elle, pensant à tous les patients venant consulter aux urgences pour tout et pour rien, bloquant inutilement de la place et le temps des professionnels quand certains étaient aux portes de la mort dans le box d'à côté.

Jamie lui semblait plus le genre d'homme à aller à l'essentiel et à laisser sur le côté le superflu, à sortir à coups de pieds aux fesses un patient venant pour de la "bobologie". Enfin, ce n'était que des stéréotypes !

« Je suis esclave des bébés ! Infirmière en pédiatrie, surtout en oncologie et en néonatalogie » se présenta-t-elle avec un sourire.

Certes, son métier la conduisait ce soir-là à regretter certains de ses petits patients partis trop tôt, mais ça n'empêchait qu'elle l'aimait, ce job qui la mettait en contact avec de petits anges plein de sagesse ! Ils lui apprenait bien plus qu'elle ne l'aurait cru à leurs côtés.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyMer 5 Juin - 2:00

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life.
@Arianell M. Jenkins ✧ Jamie O'Connell
Piper semblait être la preuve vivante que les chats ne sont pas tous pareil, que les animaux ne sont pas que des races, qu'ils ont leur caractère propre et leur façon de réagir par rapport à nous. Je n'en avais jamais douté remarque mais j'étais toujours heureux de rencontrer des phénomènes tels qu'elle pour pouvoir les balancer à la face des sceptiques. Ils n'ont pas d'âme... Mais bien sûr, et ta sœur ! Je ris dans un soupir, amusé à l'idée d'imaginer la minette entrain de se la couler douce pendant que les deux autres menait une guerre à peine froide... Hector n'était pas trop mal dans son genre, toujours blasé, toujours avec cet air hautain... Il s'entendrait sûrement bien avec Piper pour le coup !

    « Comme je la comprend ! »

Dis-je simplement, toujours avec un sourire amusé. La jeune femme avait beaucoup de chance car Phoebe et Piper étaient aussi jolies qu'attachantes de ce que j'avais vu. Sans compter qu'elle se montrait très bienveillante envers elles, le genre de maîtresse impliquée et attentive que j'aimais rencontrer et à qui les animaux le rendait bien. Pour moi, le réel secret pour vivre sereinement avec les animaux était simplement de leur accorder autant d'amour qu'ils en avaient besoin. Tout en sachant que chacun avait besoin de quantité différente et qu'il était à nous de le comprendre bien sûr. Ne serait-ce pas trop simple sinon ? Quoi qu'il en soit, elle semblait avoir cerné les deux louloutes et se trouvait donc fort désemparée de ne pas pouvoir faire la même chose avec le petit nouveau. Légitime mais, surtout, digne d'admiration selon moi.

    « Vous n'avez pas à vous en vouloir, c'est parfaitement légitime. Sans compter que la taille de l'appartement peut en effet ajouter une belle difficulté alors, vraiment, ne culpabilisez pas. N'hésitez juste pas à m'appeler si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous savez que le cabinet est ouvert tous les jours et que nous sommes quand même joignables le Mardi en cas de. »

Serais-je entrain de faire de la publicité pour le cabinet ? Décidément, Ellie serait réellement fière de moi ce soir ! Ça mériterait presque un FaceTime demain pour que je puisse venter mes progrès et lui montrer à quel point je m'en sors bien en son absence ! Même moi je n'en revenais pas, peut-être que le sourire et l'aisance de la demoiselle était communicatif en fait ? C'était sûrement ça, c'était la seule explication logique et aussi la seule raison qui pouvait expliquer la petite remarque très "ancien Jamiesque" qui m'avait échappé... Par chance, elle fut très bien réceptionnée par mon interlocutrice qui y répondit par un petit rire amusé, jouant même le jeu pour mon plus grand plaisir.

    « À n'en pas douter ! D'ailleurs j'ai surtout peur des mouvements de foule à vrai dire... »

Continuais-je sur notre lancée en lui rendant son clin d'œil, toujours avec ce petit sourire plein de malice mais sans la moindre arrière pensée toujours. Bon, je dois bien admettre que l'ancien moi n'avait jamais été très humble à ce niveau là même si je pense qu'il avait de bonnes raisons de ne pas l'être quand même. J'avais été un grand séducteur, un de ceux autour duquel les femmes gravitaient, surtout qu'elles savaient que je ne rechignais jamais... Séducteur mais honnête car elles savaient toutes que j'étais sans attaches et que je donnais de ma personne sans jamais rien attendre en retour, encore moins du sérieux. Ce n'était plus le cas aujourd'hui mais ça ne m'empêchais pas d'en plaisanter les rares fois où le nouveau Jamie laissait un peu de place à l'ancien sur le devant de la scène.

    « J'espère ! J'adore me faire gargouiller le sommet du crâne et je ne sais pas comment leur faire comprendre... En tous cas, j'ai clairement trouvé mon maître. » Plaisantais-je entre deux éclats de rire. Je m'imaginais bien sautiller sur les gens ou leur lécher la main tient... Je n'aurais pas l'air fou du tout ! Quoi que je l'étais déjà un peu d'une certaine manière alors, je n'étais sans doute par à ça près. Et ça ferait peut-être moins peur au gens qu'un lunatique ? « Oh mais j'ai déjà pensé à tout ! Mon associée est plus jeune que moi alors je vais voir pour me réincarner chez elle directement ! Quoi qu'on a l'air pas trop mal chez vous non plus... Il faudra juste que je séduise Phoebe mais... J'aime bien le challenge ! »

Répondis-je toujours sur le même ton et avec le même sourire amusé. Elle avait malheureusement raison et j'en savais quelque chose avec tous les cas que nous pouvions voir chaque jour. Ces cas qui me donnaient des envies de meurtre d'ailleurs... Mais le pire était de voir les maîtres calmement debout auprès de leur victimes à s'inquiéter faussement de leur état de santé... J'avais eu des réactions très vives à mes débuts dans le métier, un peu trop vive même, violentes parfois, je ne supportais tellement pas... J'étais un peu plus subtile aujourd'hui quand même, je ne frappais plus tout de suite. Heureusement qu'Ellie était là quand même, c'est elle qui gérait ces cas là car elle savait que je perdais encore trop facilement mon sang froid et que ça ne menait jamais à rien de bon.

    « Je ne l'étais pas vraiment. » Avouais-je sans réelle gêne en haussant légèrement les épaules. Nous n'avions pas réellement le temps d'être patient à l'armée à vrai dire... Et je l'étais tout de même bien plus à l'époque, presque un peu trop cool même, toujours trop détaché mais abominablement efficace malgré tout et je les faisais sourire au moins. « Mais certains patients ont besoin d'un petit coup de pied aux fesses en prime alors ce n'était pas trop problématique. »

Et ce n'était surtout pas ça le problème, ce n'était pas l'explication de ma reconversion brutale vers un tout autre domaine... La réponse de la jeune femme me rappelant d'ailleurs vivement le pourquoi de tout cela, me poussant instinctivement à resserrer les doigts sur mon verre, serrant la mâchoire alors qu'un voile noir était brièvement passé sur mes yeux. J'arrivais à parler des enfants en principe, un peu plus maintenant qu'à l'époque, mais le combo mon passé plus ça était assez... Explosif. Un léger flash me retourna le cœur. Ses yeux, les yeux de cet enfant emplit de terreur et d'excuse, son petit corps si frêle, le bruit de la déflagration... Mes oreilles s'étaient mise à siffler ce qui n'annonçait en général rien de bon. Un peu brutalement, je terminais mon verre d'une traite, tentant de rester concentrer sur la lumière, sur le regard de la jeune femme, sur le présent.

    « Je... Pardon c'est juste... »
M'excusais-je avant de me retourner vers le comptoir pour y appuyer mes deux coudes, les yeux clos. Secouer la tête, respirer un bon coup, se sortir les images de la tête... Penser à mes petites fées plutôt, me concentrer sur la légère musique de fond. Je me sentais si idiot... Et tellement mal surtout. Ces fichues crises ne me quittaient pas et elles arrivaient toujours plus ou moins aléatoirement. Plus souvent par des bruits que par des faits mais là... Mes mains, qui tenaient à présent toutes les deux mon verre, s'étaient mise à trembler et je sentais mon corps se pétrifier doucement. La pauvre allait sûrement se demander ce qui se passait et je m'en voulais de lui infliger ça. Elle parlait de bébé bon sang ! L'enfant qui était mort ce jour là n'était plus un bébé... Trop jeune, trop violent, trop horrible... J'aurais du mourir dans l'explosion moi aussi, partir avec eux plutôt que de rester dans cet enfer terrestre à vivre l'évènement en boucle...


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyMer 5 Juin - 13:41


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

Arianell sourit face à Jamie, avant d'attraper son verre, sirotant quelques gorgées. La situation lui pesait... Gérer trois chats était compliqué, mais en même temps, elle avait un peu peur de ce qui pourrait arriver au petit nouveau si elle le confiait à un refuge. Elle ne voulait pas qu'il reste dans une cage pour de nombreux mois, alors qu'il avait juste besoin d'une famille aimante et entourante pour s'épanouir.

Et Jamie soulevait un point intéressant par rapport à la taille de l'appartement. Elle qui venait d'une maison, certes pleine d'animaux, mais surtout grande et disposant d'un jardin donnant sur la campagne galloise, elle trouvait déjà que son appartement était un peu juste pour deux animaux, surtout sans accès à l'extérieur.

« Je vais essayer de trouver des refuges, mais je garde votre adresse sous le coude ! » plaisanta-t-elle.

Comme si elle allait oublier le cabinet vétérinaire qui s'était si bien occupé de ses minettes ! Et son charmant vétérinaire, qui n'hésitait pas à prodiguer des conseils en dehors de ses heures de travail. Pour un peu, elle lui aurait demandé s'il ne voulait pas adopter le chat, mais elle doutait que Hector apprécie un nouveau venu dans la petite famille !

La conversation se poursuivait fluidement entre eux, à mesure que leurs verres descendaient. C'était agréable de pouvoir partager un moment amical avec quelqu'un, et ça détendait la jeune infirmière après la journée terrible - et la semaine horrible - qu'elle venait de passer.

« Ne me dites pas ça, c'est beaucoup trop tentant maintenant ! » répliqua-t-elle tout en exagérant sa posture dramatique.
« J'aime beaucoup trop papouiller les cheveux des gens et assis, vous êtes parfaitement à ma hauteur ! »

Heureusement qu'elle travaillait avec des enfants, car la plupart appréciait grandement qu'on leur caresse les cheveux pour les rassurer ou les aider à s'endormir. Elle doutait sincèrement que le vétérinaire apprécie qu'elle lui caresse les cheveux aussi facilement.

« Phoebe est une diablesse, mais elle a eu l'air de bien vous aimer pendant la consultation. Peut-être que votre version animale serait bien accueillie ! »

Phoebe restait un mystère à ses yeux, mais elle n'allait pas s'en plaindre. Après tout, elle aimait la charmante demoiselle comme elle était, s'adaptant à son caractère changeant. Elle en était régulièrement remerciée par de longs câlins et des ronronnements intenses.

Mais alors qu'ils plaisantaient doucement l'un avec l'autre, Jamie se figea soudainement et si elle ne le remarqua pas tout de suite, elle finit cependant par s'en inquiéter. L'homme était raide, le regard fou et perdu, ses mains crispées autour de son verre. Elle identifia assez rapidement une crise de panique, et jeta un œil autour d'eux histoire de s'assurer que personne ne s'approche et n'agrave les choses.

Doucement, elle se rapprocha de Jamie, murmurant des paroles sans queue, ni tête d'une voix douce et égale. Le but n'était pas qu'il l'écoute attentivement mais juste qu'il entende sa voix, à la fois pour le faire sortir de ses pensées et pour l'avertir qu'elle était à ses côtés.

Elle s'assura qu'il est bien compris qu'il n'était pas seul avant d'oser le toucher, posant sa main sur son pectoral, ne l'appuyant que légèrement.

« Jamie ? » l'appela-t-elle doucement pour ne pas l'effrayer.
« Inspirez doucement. Prenez une pause avec d'expirer lentement. »

Elle lui redonna plusieurs fois la consigne, attendant qu'il se cale sur le rythme qu'elle lui donnait pour se calmer et reprendre contact avec la réalité. Elle l'observait, tâchant de cacher son inquiétude derrière un sourire rassurant. Elle ne savait pas ce qui avait provoqué son attaque de panique, mais elle espérait pouvoir l'aider à en sortir.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyVen 7 Juin - 9:29

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life.
@Arianell M. Jenkins ✧ Jamie O'Connell
J'avais trop de fois rencontré de mauvais maîtres pour pouvoir reconnaitre les bons les yeux fermés. Assez pour savoir que la jeune femme faisait clairement partie des bons, impliquée et attentive, douce et calme, tout ce dont les chats avaient besoin, surtout ceux ayant un passé délicat comme c'était le cas pour la pauvre Phoebe. Son inquiétude vis-à-vis du petit dernier de la lignée était touchante mais ne sa culpabilité n'était pas justifiée pour autant. Elle faisait de son mieux, c'était indéniable et elle devait reconnaître que c'était déjà énorme. Toujours avec un sourire rassurant, je répondis à sa plaisanterie avec un mouvement de tête enthousiaste. De rien Ellie, je viens de nous sécuriser une cliente ! Deux chats de plus à notre palmarès, peut-être même trois selon ce que l'avenir réserve au petit dernier.

Quoi qu'il en soit, la conversation entre nous était naturelle et la jeune femme répondait à mon humour sans se braquer. Au contraire même, elle entrait joyeusement dans le jeu et je passais une agréable soirée. Peut-être que mon taux d'alcool aidait un peu, que sa fatigue jouait en ma faveur mais qu'importe, c'était confortable, bien plus que je ne l'avais crains. Assez même pour que je ris de bon cœur à sa réplique, baissant malicieusement la tête comme pour la narguer. Je n'aimais pas particulièrement qu'on m'ébouriffe les cheveux et je détestais même Ellie d'être assez grande pour le faire parfois... Mais la jeune femme avait pris une posture dramatique touchante, j'entrais moi aussi dans le jeu.

    « Si jamais je venais à me changer en chien plutôt qu'en chat, autant que je m'habitue ! » Dis-je d'un ton rieur avant de relever la tête bien haut, bombant le torse comme soudain empli d'une fierté exagérée. « Sachez que j'ai l'intention d'être un chat très séduisant ! Sans doute un angora plein de panache... Elle ne me résistera pas, je serai le Dom Juan des chats ! »

Plaisantais-je, tentant tant bien que mal de prendre l'allure altière qu'avais Hector quatre-vingt dix neuf pourtant du temps. Ce regard à la fois fier et plein de mépris, les épaules en arrière... Malheureusement, je ne pu tenir la pause bien longtemps, riant de ma propre bêtises avant de prendre une nouvelle gorgée de mon verre tout en l'écoutant. Malheureusement encore, la situation prit un nouveau tournant que je n'aimais guère... Ces fichues crises, ces moments de perte complète de contrôle... Je l'avais senti venir, comme toujours, mais je n'avais pas pu l'éviter, comme trop souvent. Mon corps totalement pétrifié, les coudes sur le comptoir et les doigts crispés sur mon verre, je n'entendais plus que le sifflement atroce dans mes oreilles, mes yeux diffusant des images de l'accident sans que mes clignements ne les dissipent...

Soudain, dans le brouhaha étrange qui s'était installé dans mon esprit, j'entendis la douce voix de la jeune femme. Je ne comprenais pas ses mots mais je sentais sa présence. Elle avait eu la présence d'esprit de ne pas me toucher et je lui en étais reconnaissant. Nouveaux clignements, plus forts, plus long, les tremblements se calmaient déjà un peu et le sifflement se faisait moins perçant. Revenir à la réalité, lutter contre les flash, ne pas couler... J'avais déjà connu bien pire, mon contrôle sur ces moments était un peu meilleur maintenant. Il était temps remarque, près de six ans déjà... Je pris une grande inspiration, les yeux clos, autorisation silencieuse qu'elle comprit sans peine, posant doucement une main sur mon torse. Sa voix devint plus claire mais il me fallut un moment pour y obéir. Respirer, juste respirer. J'avais été en apnée pendant quelques secondes, comme toujours. Mon organisme incapable de réagir face à cet état de terreur profonde.

Encore une fois, il m'était impossible de savoir combien de temps j'étais resté dans cette étrange transe. Trop longtemps sans doute, mais mes muscles se détendaient doucement alors que la voix de ma sauveuse résonnait de plus en plus clairement dans ma tête. Inspirez doucement. Prenez une pause avec d'expirer lentement. J'obéissais sans broncher, de plus en plus facilement et régulièrement, les yeux toujours clos, les images de moins en moins claires. Juste un cauchemar, un de plus, juste une illusion... Quelque instants de plus, un peu de courage, un peu plus de calme aussi. J'ouvrais finalement les yeux, tentant un sourire bien qu'il reste peu crédible. Ces crises m'épuisaient toujours autant, pourquoi ne pouvais-je pas m'en défaire ? Comment pouvaient-elles encore me harceler après tout ce temps ? J'avais souvent envie d'en finir, ne luttant que pour ma famille et ceux que j'aime. Il serait égoïste d'arriver à cet extrême, mieux valait souffrir que les faire souffrir et j'avais donné ma parole...

    « Heureusement qu'il y avait une infirmière dans la salle... » Murmurais-je, mon corps se détendant un peu alors que mon esprit reprenais doucement sa place. « J'espère ne pas récupérer ça dans mon autre vie. »

Ajoutais-je, espérant qu'un peu d'humour détourne son attention. Je n'aimais pas parler de ses crises et c'est bien pour cette raison que je détestais les faire en public. Les gens changeaient immédiatement d'attitude, surtout quand elles étaient plus violentes, et c'était pire une fois qu'ils savaient que c'était un de mes souvenir d'Afghanistan. Il n'en fallait pas plus, aucun détail (que j'étais de toute façon bien incapable de donner) pour qu'ils me prennent en pitié et je détestais vraiment cela du plus profond de mon âme. Je n'étais plus moi, je le savais très bien, pas besoin de me le faire comprendre. Un peu malgré moi, je secouais la tête, espérant éjecter les derniers flash et reprendre un semblant de consistance.

    « Merci de ne pas avoir fuis. »

Soupirais-je, le regard réellement plein de reconnaissance. D'autres auraient pu changer de siège ou réagit de façon bien moins adroite. J'avais eu de la chance qu'elle soit là, assez douce et patiente pour me tirer des filets du diable avant que les choses n'empirent. Je n'étais tout de même pas totalement remis, mon sourire restant tendu et mon corps encore incapable de bouger plus que cela. Les sifflement persistaient aussi un peu, empêchant mon rythme cardiaque de revenir à la normale... Mais mon souffle était à peu près régulier, sa main chauffant toujours agréablement mon pectoral, aidant sans doute mes poumons à garder leur calme. Avec douceur, j'avais d'ailleurs posé ma main sur la sienne comme pour l'intimer de rester encore un peu. Un contact avec le monde réel, une bouée de sauvetage.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyVen 7 Juin - 13:31


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

Arianell rit aux plaisanteries de Jamie, essayant d'imaginer le séduisant vétérinaire en chat, alors que ses boucles couleur châtaigne passaient devant elle, la narguant. Heureusement, elle avait assez de self-control pour ne pas glisser ses mains dedans, même si elle imaginait assez bien leur texture douce et soyeuse.

« Je vous vois bien en angora » approuva-t-elle, observant l'homme face à elle. « Réservé et méfiant au premier abord, mais rapidement câlin et charmeur quand on le met en confiance. »

Elle espérait ne pas blesser l'homme en le décrivant ainsi, mais c'était ce qu'elle ressentait depuis qu'elle l'avait rencontré. Elle ne s'était pas sentie attaquée par sa méfiance, ayant elle aussi tendance à observer les gens avant de se dévoiler. En réalité, elle était même plus en confiance avec les gens agissant ainsi que ceux qui étaient trop vite sûrs d'eux !

Il suffit pourtant de quelques minutes pour que l'atmosphère entre eux change du tout au tour, sans que Arianell ne comprenne quel était le problème avec ce qu'elle avait dit - même si elle sentait au fond d'elle que c'était une de ses paroles qui avaient provoqué l'attaque de panique de Jamie.

A son grand déplaisir, elle qui n'était pas voir les gens souffrir, elle avait déjà été confrontée plusieurs fois à des crises d'angoisse de ce genre et savait comment agir, le tout sans ameuter tout le reste du bar autour d'eux - une foule autour de lui et Jamie pourrait se sentir encore plus mal !

L'homme mit quelques minutes à réussir à se concentrer sur sa respiration, mais le peu de temps qu'il mit à éloigner les flashes indiquèrent à l'infirmière que ce n'était pas la première fois qu'il était sujet à une telle panique. Elle se sentit mal pour lui, trouvant dommage qu'un homme si gentil et attachant ait tant à souffrir, mais elle cacha sa pitié mal placée derrière une inquiétude sincère, concentrée sur la respiration de Jamie et les mots d'encouragement qu'elle lui prodiguait à mi-voix.

Et même si maintenant, il lui souriait, elle percevait dans sa posture rigide et ses yeux tristes la honte et la tristesse de devoir subir ça. Elle ne savait pas ce qui l'avait amené à subir un choc post-traumatique, ni lequel de ses mots avait réveillé les mauvais souvenirs, mais elle savait reconnaître une victime quand elle en voyait une. Doucement, pour ne pas le faire fuir, elle leva la main vers son visage et la glissa dans les cheveux de l'homme. Elle les caressa lentement, voulant lui montrer physiquement qu'il n'était pas seul, sans le forcer à s'ouvrir à elle. Ils ne se connaissaient pas, et il n'avait aucunement des comptes à lui rendre.

« Vous êtes débrouillards. Je suis sûre que vous vous trouverez une place chez une gentille petite mamie gaga des chats, qui vous couvrira de friandises et de câlins » approuva-t-elle d'un sourire.

Et après tout, qui ne craquait pas devant le pelage duveteux et le minois fin des angoras ? Elle-même n'étant pas un bon exemple, vu qu'elle craquait devant tout ce qui avait des poils et quatre pattes. Phoebe avait le poil terni et sec, et elle lui avait ouvert la porte de chez elle sans une once d'hésitation !

Quand Jamie secoua la tête pour chasser les dernières traces de ses flashes, elle retira sa main, le laissant recomposer un visage plus apaisé maintenant que la crise était passée. Elle marchait sur des œufs, ignorant comment se comporter. L'homme voudrait-il en parler ou au contraire préférait-il qu'ils passent à autre chose ? Allait-il la fuir maintenant qu'elle l'avait vu aussi mal ? Peu d'hommes aimaient se sentir vulnérables face à une femme, surtout plus jeune, peu importe ce qu'il y avait entre eux à ce moment-là.

Elle sourit quand la main de Jamie se posa sur la sienne, lui demandant implicitement de rester. Elle n'allait pas se faire prier, trop inquiète de le laisser seul alors qu'il avait encore des symptômes de sa crise. Elle héla le barman pour qu'il leur apporte des verres d'eau, se disant que ce serait plus facile à boire, et plus indiqué, que de l'alcool.

« Je reste là. Je vous préviens, je suis encore plus difficile à décrocher qu'une tique sur le dos d'un chien » menaça-t-elle gentiment en usant de la première métaphore animalière qui lui vint à l'esprit.

De son pouce, elle caressait la paume de sa main. Il avait besoin d'un ancrage discret dans la réalité, et elle ne pouvait lui refuser ça. Son autre main était toujours sur le pectoral - musclé - de Jamie, sentant le corps se détendre sous elle tandis que sa respiration se régulait lentement mais sûrement. Leur position étant discrète, elle décida de ne pas bouger, laissant Jamie décider du moment où il ne voudrait plus de contact physique.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyLun 10 Juin - 2:23

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life.
@Arianell M. Jenkins ✧ Jamie O'Connell
Malgré ma vile tentative pour l'inciter à me passer une main dans les cheveux, la jeune femme résista vaillamment. Attitude qui me fit sourire alors que je relevais déjà la tête, prétendant cette fois à une fierté toute féline. C'était assez bien imité même si je ne pourrais clairement jamais atteindre le niveau de mon maître en la matière : Hector. Ce chat était le flegme incarné, la classe absolue. Il vous regardait toujours avec ce mélange de prestance et de dédain, vous faisant clairement comprendre que votre juste place était en dessous de sa patte royale, à le servir humblement car il tolérait généreusement votre présence. Je n'étais qu'une pâle copie ce soir mais pas peu fier de l'espoir que mettais la jeune femme en mon avenir de chat.

    « J'en suis honoré. »

Avouais-je en inclinant légèrement la tête pour amplifier la sincérité de mes dires. Elle avait fait une belle description de moi en fait... Méfiant d'abord puis plus charmeur même si j'étais encore bien loin de pouvoir me considérer comme normal. J'étais encore ce mélange incertain de deux moi, cet homme profondément triste qui peinait à revenir dans le monde réel de peur de s'y perdre à nouveau. Il m'arrivait de plus en plus de me laisser aller, de laisser l'ancien Jamie prendre le devant de la scène mais j'avais toujours une crainte de replonger, de perdre le semblant de contrôle que j'avais finit par regagner au fil des années. Ce soir ne fit pas exception et j'eu bien vite la confirmation que je ne devais justement pas me laisser aller, que je n'avais pas encore accès à une vie normale, à l'insouciance.

Plusieurs minutes s'écoulèrent sans doute pendant que j'étais pétrifié dans mon étrange transe, incapable de reprendre le dessus. La voix de la jeune femme se fit néanmoins de plus en plus claire, finissant par devenir intelligible malgré les sifflements qui me perçaient les tympans. Je n'avais pas sentit sa main tout de suite ce qui ne l'empêcha pas de me sembler immédiatement rassurante. À la fois chaude et douce, frêle certes, mais mon seul lien avec le monde réel pour le moment. Doucement, elle me permit de revenir à la surface. Ce ne fut pas instantané mais j'étais déjà un peu plus conscient, assez pour tenter un sourire et prononcer quelques mots. J'étais épuisé mais pas mécontent de ne pas être seul.

    « Une petite jeune ça m'irait bien aussi. »

Répondis-je, espérant qu'elle verrait la tentative d'humour. Dans ces moments là, j'étais impatient d'entamer ma vie de chat, de quitter ce monde que je ne comprenais ni ne contrôlais plus. Pas toute de suite, j'étais un homme de parole. Et la chaleur de sa main sous la mienne m'aidait bien plus qu'elle ne pouvait s'en rendre compte. Un subtile rappel que le monde pouvait être doux comme sa peau, que je n'étais pas seul. Il me restait peut-être un brin d'espoir finalement, quelques petites choses auxquelles me raccrocher. Sa réponse me fit rire dans un soupir, faisant doucement revenir mes neurones à la vie. Elle n'avait pas fuis, elle n'avait pas ce regard plein de pitié que j'avais trop souvent vu chez les autres. Peut-être qu'elle me comprenait comme Octavia ? Peut-être savait-elle ce que c'était ? Ou avait-elle simplement trop vu de gens comme moi ? Je n'en savais rien mais la reconnaissance qu'elle pouvait lire dans mon regard était sincère.

    « Je dois avoir une pince exprès pour ça... » Répondis-je, mon sourire redevenant un peu plus franc. « Mais j'ai une dette envers vous maintenant. »

Ajoutais-je, serrant doucement sa main dans la mienne avant de la relâcher. Je ne voulais pas qu'elle se sente mal à l'aise, elle avait déjà fait beaucoup pour moi ce soir, bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer en réalité. Le serveur arriva juste à ce moment là avec les verres d'eau, nous offrant une belle distraction pour éviter tout potentiel malaise. J'en pris une gorgée, un peu déçu que ce ne soit pas de l'alcool mais heureux quand même d'avoir de quoi m'hydrater. Les crises me séchaient toujours la gorge, me donnant souvent la migraine et me vidant de mon énergie. J'avais eu de la chance qu'elle soit brève cette fois, il m'arrivait de ne plus tenir debout parfois et je n'en étais pas rendu là pour le moment. Mais il me fallait quelque chose à grignoter pour reprendre un semblant de force.

    « Que diriez vous d'un autre verre et de quelque chose à manger ? »

Proposais-je, tentant me détendant de plus en plus et cherchant à ne pas laisser paraître l'énorme coup de barre que je sentais déjà poindre. Mais je ne voulais pas partir, pas tout de suite. J'étais curieux et j'appréciais déjà la jeune femme, je ne voulais pas la quitter si tôt, enfin, si elle voulait encore un peu de moi malgré tout bien sûr.



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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyLun 10 Juin - 7:55


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

Une main sur le torse du jeune homme pour surveiller sa respiration et l'autre dans les doux cheveux pour l'aider à s'apaiser, Arianell surveillait le comportement de Jamie. Elle voulait qu'il revienne dans le présent et laisse le flash de la panique s'éloigner, et être là pour lui s'il n'arrivait pas à revenir seul.

Mais si elle en croyait ses tentatives de blagues, il se battait pour rester à ses côtés, et elle le trouvait impressionnant pour ça. Soit il avait ses flashes depuis assez longtemps pour avoir trouvé des techniques l'aidant à revenir dans le présent, soit il n'écoutait pas son corps et s'accrochait à la réalité au risque de se blesser encore plus profondément...

« Une petite jeune hein ? J'ai le droit de vérifier que vous êtes bien conservé avant ? » sourit-elle, lui adressant un clin d'œil pour accentuer sa plaisanterie.

Elle ne voulait pas le blesser, juste que plaisanter semblait l'aider et elle allait juste dans son sens. C'était à Jamie de lui montrer ce qui fonctionnait sur lui, parce que chaque personne sujette à des attaques de panique était différente et avait des déclics différents pour retourner à la réalité. Elle se laissait guider, surveillant tout de même les réactions de l'homme en face d'elle pour ne pas luio faire d'avantage mal.

« Une dette ? » s'étonna-t-elle. « C'est tous les gens qui ne vous aident pas qui ont une dette envers vous. On devrait tous avoir pour but d'aider et d'adoucir la vie de notre entourage. »

Et elle était honnête en lui disant ça. La vie serait bien plus belle si chacun souhaitait le meilleur pour ses voisins... Et bien qu'on puisse ne pas savoir réagir face à quelqu'un faisant une crise de panique, c'était un minimum que de s'assurer que tout allait bien ou de trouver quelqu'un sachant gérer ! Qu'elle ait connu Jamie ou non avant cette soirée, elle aurait été incapable de le laisser paniquer seul et se blesser encore plus !

Jamie lui proposa de continuer la soirée ensemble, autour d'un verre et d'un bon repas. Et si elle était réticente pour le verre, craignant que l'alcool ne soit mauvais pour ses nerfs mis à rude épreuve, elle comprit assez vite que l'homme avait l'habitude d'oublier ses soucis avec une boisson forte. Elle-même avait très envie de continuer à discuter avec lui - discuter plutôt que de parler toute seule dans l'unique but de lui offrir un son auquel se raccrocher d'ailleurs - et son instinct lui soufflait d'être là si la fatigue prenait le contrôle et le faisait s'écrouler.

« Je vous suis avec plaisir ! Un restaurant en particulier qui apaiserait votre faim intense, cher docteur ? » lui sourit-elle.

Elle se serait bien fendue d'une plaisanterie sur la galanterie et le fait que les hommes devaient payer la note au restaurant, mais il serait bien capable de la prendre au sérieux ! Et ils n'y allaient qu'en tant qu'amis - connaissances ? -, elle comptait bien payer sa part ! Surtout vu tout ce qu'elle mangeait... Petit gabarit mais grand appétit, à la surprise de la plupart des gens qui ne la connaissaient que peu.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyJeu 13 Juin - 4:32

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life.
@Arianell M. Jenkins ✧ Jamie O'Connell
En toute franchise, je n'étais pas très frais malgré mes tentatives d'humour. Je sentais que ma tête tourner et mes jambes semblaient en coton. Bouger serait sans doute risqué pour le moment et ce même si, pour une fois, je paraissais déjà un peu plus conscient. Et j'aimerais pouvoir dire que c'était la force de l'habitude mais il n'en était rien. Mes réactions étaient toujours aussi aléatoires, allant de la presque perte de conscience à la simple sensation de vertige. Tout dépendait de mon état de fatigue, de ce qui avait déclenché la crise, des réactions autour de moi... Trop de facteurs, pas assez de contrôle et ça me désespérait. Mais ça n'avait pas fait fuir la jeune femme et ce simple détail illuminait un peu ma soirée. Ce n'était pas tous les jours que j'avais la chance d'être tiré de mon malheur par une jolie jeune femme après tout. Chose à laquelle l'ancien Jamie semblait s'accrocher, m'aidant à me sortir de ma panique avec son humour un peu lourd... Une solution comme une autre, et elle jouait le jeu.

    « Vous avez le droit d'abuser de mon état pour vérifier oui. »

Répondis-je sur le même ton, haussant doucement les épaules. Ce n'était pas une invitation, pas vraiment du moins. Je n'aurais rien à lui offrir dans mon état... Ni dans un autre d'ailleurs. J'étais bien trop âgé pour elle et clairement pas apte à assumer un rôle de petit ami ou même d'amant dans mon état général. À mon grand désespoir mais je n'y pouvais rien. J'étais sans doute voué à être seul et ce n'était sans doute pas plus mal pour tout le monde. Je ne pouvais que blesser les gens autour de moi, les inquiéter constamment... Il fallait que je me fasse à l'idée que ce que je partageais avec Élisabeth n'était qu'une douce illusion qui devait prendre fin, aussi douloureux que cela puisse être. Par chance, je n'étais plus à ça près aujourd'hui. Mon cœur pourrait bien encaisser un coup supplémentaire, surtout si je m'y prenais dès à présent... Heureusement, la jeune femme m'offrait une distraction non négligeable pour ce soir, éloignant avec talent tous les démons qui semblaient prêts à m'assaillir. P*tain de faiblesse... Il me fut d'ailleurs impossible de lui répondre même si j'étais touché par ses paroles. Si tous les gens pouvaient penser comme elle ! Je me contentais donc d'un sourire et d'un léger oui de la tête avant de lui proposer de migrer dans un autre endroit où je pourrais aussi remplir mon estomac. Je n'avais pourtant pas faim mais je savais que c'était une solution pour reprendre des forces.

    « Je ne suis pas certain que mes jambes me portent très loin pour l'instant... Que diriez vous de commander un plat de nachos à partager ici histoire que vous n'ayez pas à me porter ? Après, il y a un restaurant Indien très sympa dans les parages si ça vous botte et si vous me supportez encore. »

Souriais-je, à la fois reconnaissant et désolé. J'aimerai lui proposer un endroit plus sympathique que ce bar mais je ne suis pas sûr d'avoir la force d'en sortir et je ne veux pas lui imposer davantage. Elle avait déjà eu la patience de rester et la gentillesse de rentrer dans mon jeu idiot, je n'allais pas en plus lui demander de me porter jusqu'au restaurant le plus proche ! Surtout que j'étais tout de même légèrement plus massif qu'elle... Mais j'étais sûr qu'une petite assiette de Nachos et un autre verre pourrait me redonner un peu de courage et la force nécessaire à trainer ma carcasse jusqu'au restaurant. Je n'en étais pas à mon coup d'essai après tout... J'ajoutais un « Inutile de préciser que c'est moi qui invite... » avais-je murmuré, lui lançant un regard se voulant plein d'une sorte d'autorité peu convaincante. Mais j'y tenais, toujours persuadé que j'avais une dette envers elle malgré ses paroles pleines de sagesse.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyJeu 13 Juin - 8:45


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

Arianell observait toujours son interlocuteur, observant ses réactions. Elle espérait qu'il allait vite se reprendre, parce qu'elle n'était pas sûre, vu leurs différences de gabarit, de pouvoir le retenir s'il tombait inconscient. Au mieux, elle adoucissait sa chute en lui servant de matelas, au pire elle le laissait tomber au sol - en essayant au possible d'éviter qu'il ne se cogne la tête.

Il semblait pourtant se battre pour rester avec elle, plaisantant doucement, malgré la fatigue visible. Aussi, malgré toute son inquiétude, elle se décida à jouer le jeu, se disant que s'il était à l'aise avec elle, ce serait plus simple de le raccompagner quand ils arriveraient à la fin de leur soirée. Parce qu'il était hors de question qu'elle le laisse partir seul dans cet état.

« Ne me tentez pas trop, ça fait longtemps que je n'ai pas examiné un humain adulte » le menaça-t-elle en riant.

Elle arrêta doucement de le toucher, laissant pourtant sa main proche de celle de Jamie, sachant que le contact n'était pas son truc, mais s'arrangea quand même pour être physiquement proche de lui, rapprochant un peu son siège pour lui montrer qu'elle était toujours là, à le soutenir. Leurs épaules se frôlaient doucement, et elle sentait la chaleur de son corps et son parfum musqué l'envelopper agréablement.

« Des nachos ? Ça fait tellement longtemps que j'en ai pas mangé ! Mais si vous recommandez ceux d'ici, je ne refuserai pas » répondit-elle, passant sous silence la faiblesse qu'il lui avouait.

Elle la comprenait, mais ne voulant pas insister dessus, se doutant que l'homme devait être du genre à vouloir rester fort et ne pas montrer ses faiblesses ou défaut à une femme, et encore plus quand celle-ci était une inconnue. Et elle aimait vraiment les nachos. Honnêtement, elle aimait toute sorte de nourriture, et aurait accepté n'importe quelle solution permettant à Jamie de se reposer et de reprendre des forces, s'il en avait besoin.

« Mais si l'indien n'est pas possible ce soir, je compte sur vous pour m'y amener à un autre moment ! J'en ai testé un le mois dernier, mais j'en ai été déçue... »

Elle lui laissait la décision finale, puisqu'il était celui d'entre eux qui récupérait comme il pouvait d'une crise de panique. Elle n'allait pas le fuir quand elle irait mieux, elle allait juste s'adapter à ce qui lui ferait du bien et l'aiderait à récupérer et se détendre avant de se retrouver seul dans son lit qui lui paraîtrait certainement trop vide et trop froid. Elle n'était peut-être pas sujette aux attaques de panique, mais son avortement lui avait laissé un syndrome post-traumatique et elle savait ce que c'était que de supporter les flashes-back pile au moment où le corps se détendait enfin, gâchant toute une nuit...

« Et je ne laisse que mes conquêtes me payer le repas » conlut Arianell, un léger air de défi sur le visagemais un sourire amusé sur les lèvres.

Elle se demandait comment Jamie allait réagir à cette petite pique. Elle savait qu'elle ne l'intéressait pas - elle était trop jeune, et lui trop prit par ses problèmes - mais elle ne savait pas s'il continuerait à lui faire la cour pour gagner le droit de payer son repas ou s'il la laisserait payer sans lui faire plus de remarques.

Selon sa réaction, elle verrait pour lui demander les éléments susceptibles de déclencher une attaque de panique. Elle avait besoin qu'il soit le plus détendu possible, son but n'étant pas de redéclencher son anxiété mais au contraire d'avoir les bons éléments en main pour ne plus être la cause de sa panique à l'avenir.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyVen 14 Juin - 13:33

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@Arianell M. Jenkins ✧ Jamie O'Connell
Je ne pouvais pas nier être agréablement surpris par la jeune femme. Son calme et sa gentillesse n'était pas de ceux que l'on croise à tous les coins de rues et c'était des plus agréable. J'avais réellement eu de la chance de tomber sur elle ce soir même si elle avait aussi déclenché la crise sans le savoir. Je ne lui en voulais pas d'ailleurs, elle ne pouvait pas savoir. Puis je ne pouvais en vouloir qu'à moi de ne pas encore être capable de réagir à ces stimuli négatifs de façon plus efficace. C'était insupportable mais, le pire, est que ça semblait réellement incurable... Sauf par traitement médical peut-être, chose que je me refuserais éternellement à prendre. Plutôt mourir que de m'empoisonner de la sorte ! Et si je devais mourir ce soir, j'étais heureux que ce soit en charmante compagnie. Surtout qu'elle était assez gentille pour jouer le jeu, me laissant croire que j'aurais la moindre chance si nous étions réellement dans un jeu de séduction. J'étais épuisé mais pas dupe, à mon âge, on ne séduit plus des femmes aussi jeunes, encore moins dans mon état.

    « Vous seriez déçue, mieux vaut prendre un modèle un peu plus jeune quand même. »

Souriais-je en haussant les épaules. Je n'étais pas si mal conservé quand même. Il faut dire que je m'entretenais beaucoup, mais je n'en restais pas moins un homme de presque quarante ans où elle devait en avoir à peine vingt. Certains ne trouveraient sans doute pas la chose gênante, mon ancien moi le premier, mais le nouveau Jamie peinait à s'y résoudre. Quelques années d'écart passe encore mais presque vingt ans ? Un bel exploit pour mon ancien tableau de chasse poussiéreux mais je n'étais plus ce genre d'homme et c'était sans doute mieux ainsi. Surtout que ce n'était qu'un jeu, son petit sourire valant plus que mille mots. Elle sentait que j'avais besoin de plaisanter, d'alléger un peu l'atmosphère, de rire. J'étais à bout de force mais ça m'aidait à lutter, tout comme la proximité qu'elle maintenait malgré tout. Une aide précieuse donc, sans doute bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. Et j'étais d'ailleurs soulagé qu'elle accepte les Nachos avec autant de facilité, ne pouvant même pas retenir un soupir de soulagement mêlé d'un léger rire soupiré. Peut-être que son enthousiasme était un peu exagéré mais elle semblait sincère et j'étais trop à bout de force pour chercher plus loin. Elle avait aussi eu la courtoisie de ne pas noter mon aveux de faiblesse, un véritable amour !

    « Si vous aimez vraiment les Nachos, il faut tester ceux de la Fiesta Mexicana mais ceux d'ici se défendent plutôt pas mal quand même. » Répondis-je, toujours avec un sourire avant de faire un signe au serveur. Je lui demandais donc un plat de Nachos et de nous remettre une tournée de ce que nous avions pris avant le verre d'eau. Il s'exécuta rapidement, lui laissant le temps de reprendre sur l'Indien, me poussant à rire de nouveau dans un soupir. Elle était décidément pleine de ressource et j'appréciais réellement sa façon d'être. Une jeune femme franche, sûre d'elle et amusante. J'avais réellement de la chance, assez pour presque regretter mes vingt ans de trop. « Méfiez vous, je risquerais de ne pas y aller ce soir juste pour avoir une excuse afin vous inviter à diner quand je serais plus présentable ! » Souriais-je, toujours avec la même malice. Un drôle de jeu mais j'y prenais goût et elle ne semblait pas choquée puisqu'elle en rajouta une couche sans se faire prier. « Si ça ne tient qu'à ça, je peux me sacrifier mais je ne pense pas que vous soyez gagnante... »

Rétorquais-je sur le même ton de défi amusé. Je ne savais pas trop où nous allions comme ça, pas très loin sans doute, juste à une bonne soirée voire à une belle amitié. Je me doutais que ce n'était qu'une petite plaisanterie, un moyen délicat de m'aider à refaire surface. C'était plutôt efficace d'ailleurs, les sifflements avec presque disparut et j'avais pu lâcher mon verre d'eau vide facilement malgré que mes phalanges soient encore blanches. Le serveur arriva d'ailleurs avec nos boissons et une belle assiette de Nachos qu'il avait bien chargé. Il faut dire que j'étais un habitué de la maison même si je leur faisais quelques infidélités depuis que je traînais au bar d'Élisabeth... Mais ils n'étaient pas rancuniers et je restais un bon client. Trop bon pour mon propre bien sans doute et ce n'était sûrement pas prêt de s'améliorer mais il était préférable que je n'y pense pas trop pour ne pas tomber dans une toute autre forme de crise... Une de celle que je m'étais épargné pendant des années et dans laquelle j'allais retomber comme un idiot visiblement... Remarque, je n'était clairement plus à ça près maintenant !

    « Et bien... Au premier rancard foiré ? »

Proposais-je, mon verre levé vers elle. Pas très inspiré, certes, mais j'étais tout de même pas trop mal en point malgré tout et j'étais fier. Était-ce mon taux d'alcoolémie ou la présence rassurante de ma voisine qui me faisait cet effet ? Aucune idée mais je comptais en profiter tant que ça dure ! Puis elle semblait me supporter pour le moment alors, autant profiter de ça aussi. L'ancien Jamie serait tellement fier de moi...

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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyVen 14 Juin - 17:19


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

Jamie semblait continuer sur la voie du flirt amical, et elle n'allait pas s'y refuser. Il restait poli et respectueux, n'avait pas essayé de la toucher sans son consentement et ça restait assez flatteur qu'un homme aussi charmant la complimente. Même si elle savait que ça n'irait nulle part, ça faisait du bien à son ego, malmené par un certain voisin visiblement amoureux d'une autre.

« Certains modèles plus jeunes ne sont pas aussi gentlemen » confia-t-elle avec un faux air déçu à Jamie.

Enfin, "faux air"... Effectivement, la plupart des rencontres qu'elle faisait dans ces bars étaient loin d'être aussi adorables et séduisants que l'homme qu'elle avait présentément en face d'elle ! Et au bout d'un verre, elle avait déjà droit aux sous-entendus sexuels et aux caresses non désirées... Jamie était certes plus âgé, mais un bien meilleur parti selon ses critères à elle !

Elle sentait l'homme pencher un peu vers elle, comme cherchant sa présence et son soutien, et elle se pencha vers lui, laissant leurs épaules se toucher. Elle l'écoutait parler, ravie que sa voix devienne plus assurée et plus calme. Son débit de parole se ralentissait aussi, signe que la crise d'angoisse prenait du recul.

Ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas occupée de grands enfants ou d'adultes, et elle était rassurée que ses réflexes lui reviennent aussi facilement. Peut-être que c'était instinctif pour elle de prendre soin des autres. Au détriment d'elle-même la plupart du temps...

« Fiesta Mexicana... » répéta-t-elle pour se souvenir du nom plus tard. « Si je leur dis que je viens de votre part, je vais avoir droit à une promotion ou à une ex vindicative ? » le taquina-t-elle gentiment.

Même si ce ne serait pas étonnant, Jamie était un bel homme avec de l'expérience et qui vivait à Edimbourg depuis longtemps. Il avait forcément des ex-conquêtes dans les alentours ! Même si lesdites ex la prendraient peut-être plus pour la fille de Jamie que pour une potentielle rivale, vu l'écart d'âge entre l'homme et elle.

« Vous n'êtes pas obligé de garder l'indien de côté pour un autre soir. Je suis sûre que vous connaissez plein de restaurants dans lesquels m'emmener pour un soir plus présentable » demanda-t-elle tout en battant des paupières.

Son sourire amusé montrait que Arianell se savait parfaitement ridicule dans ce rôle de séductrice provoquante, mais le but était de détendre Jamie, pas de finir dans son lit, aussi n'avait-elle pas peur du ridicule ! Il était plutôt réceptif à son humour et son rentre-dedans assumé, aussi n'hésitait-elle pas à répondre à ses propositions.

« Je pense que je serai gagnante avec un homme d'expérience tel que vous ! » le rassura-t-elle d'un sourire.

Certes, Jamie jouait sur l'humour, mais elle sentait derrière son rire et son sourire le manque de confiance en lui qu'il ressentait. Elle ne savait pas si c'était une cause ou une conséquence des crises d'angoisse, mais Jamie était loin d'être l'homme brut de décoffrage et sûr de lui qu'il se forçait à être.

Arianell était pourtant honnête sur sa réponse. Et elle espérait qu'il l'entende et que ça flatte un peu son ego. D'ailleurs, le serveur, qui leur jetait depuis tout à l'heure des œillades et écoutait de façon peu discrète leur conversation, semblait de plus en plus jaloux de leur rapprochement physique, apparement plus persuadés qu'eux qu'ils allaient finir la nuit ensemble.

Le barman arriva avec la commande de Jamie, et ses yeux bloquèrent sur l'impressionnant plat de nachos. Elle était presque sûre que le bar entier avait entendu le bruit sourd de son estomac devant le fumet appétissant qu'elle respirait.

« En espérant qu'on foire notre deuxième rencard aussi bien » renchérit Arianell en riant.

Tout rencard se terminant par de la nourriture était un rencard réussi, foi de galloise ! Celui-ci était donc un immense succès à ses yeux, vu qu'elle avait de la nourriture, la presque promesse d'un rendez-vous au restaurant indien et une adresse de nachos ! Elle avait bien fait de sortir malgré la fatigue et la déprime, puisqu'en plus, elle gagnait un ami, certes brisé par la vie, mais ne manquant pas d'humour.

Elle attendit qu'ils aient tous les deux avalés une partie du plat, surveillant discrètement le visage de l'homme, à la recherche de trace de nausées ou de malaise. Le repas semblait juste lui redonner quelques couleurs et l'aider à éloigner la crise d'angoisse, ce qui était plutôt une bonne chose.

Elle garda leurs épaules collées, ne cherchant pas à prendre sa main pour ne pas le faire se tendre. Gardant une voix douce, elle prit soin de choisir ses mots pour qu'ils soient le plus neutre possible.

« Comme vous m'avez promis un deuxième rencard, j'ai besoin de quelques informations en plus sur vous » commença-t-elle.

Le serveur passa derrière eux à ce moment, et elle le vit détourner rapidement le regard, semblant se demander quelles questions sexuelles elle allait demander à son séduisant interlocuteur. Le pauvre allait être bien déçu !

« Est-ce que vous pourriez me faire une liste des sujets à éviter ? Pas que je n'aime pas être votre infirmière personnelle » ajouta Arianell avec une pointe de séduction dans la voix, « mais je préfère donner du plaisir que de la douleur. Je ne suis pas du genre à mélanger les deux. »


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptySam 15 Juin - 20:22

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life.
@Arianell M. Jenkins ✧ Jamie O'Connell
Doucement mais sûrement, je voyais le bout du tunnel et la jeune femme semblait être la lumière au fond de celui-ci. Bon, je ne devrais peut-être pas la suivre du coup mais elle était douce et rassurante et moi je n'avais rien à perdre. Puis elle jouait mon jeu étrange, s'amusant même de mes remarques et relançant habilement mes perches. Il y a longtemps que je n'avais pas eu un tel échange avec quelqu'un, que je ne m'étais pas senti si naturel finalement. Pas de gêne, pas de questions... Peut-être que c'était à cause de l'épuisement causé par ma crise ou simplement les quelques verres que j'avais pris avant ça mais je restais tout de même persuadé que la nature de la jeune femme y était pour beaucoup.

    « C'est juste une question de dressage, il faut simplement les voir comme des gros matous à remettre sur le droit chemin. En général, si vous grattez au bon endroit ils sont assez dociles... »

Souriais-je même si c'était exactement ce que je pensais. Les hommes n'étaient pas aussi difficile à comprendre que les femmes, il suffisait souvent de nous caresser dans le sens du poil et de nous donner à manger pour nous convertir à n'importe quelle cause. Et c'était encore plus simple si la jeune femme était charmante et agréable... Ce qui était le cas de mademoiselle Jenkins ici présente. Et sa nouvelle remarque me fit rire doucement. Une ex vindicative ? Je n'en avais plus en stock depuis bien longtemps et je n'étais même pas certain d'en avoir eu un jour... Il aurait fallut que j'ai une vraie relation pour ça et je n'avais jamais eu cette... Malchance ?

    « Oh alors là pas d'inquiétude, ma dernière vraie ex remonte à la préhistoire alors elle est sûrement fossilisée quelque part... Mais vous pouvez tenter la promotion, surtout sur les cocktails je pense. »

Avouais-je. Oui, je bois beaucoup et partout où c'est possible mais je le vis plutôt bien. Ça m'aide à me sociabiliser un peu, ça me permet de ne pas trop penser au reste. Puis qui pourrait me le reprocher à part Hector peut-être ? Mais il me reprochait le simple fait de respirer alors j'étais habitué ! Puis je ne rentrait jamais complètement saoul non plus, j'étais désespéré mais pas irresponsable. Je savais aussi que mon taux d'alcoolémie pouvait déclencher une crise alors je ne jouais pas avec le feu, je jouais les funambule sur la lame du rasoir, rien de plus. Seulement je n'étais pas le seul à jouer à ce jeu là visiblement, la proposition de la jeune femme n'en étant qu'une preuve de plus.

    « Je connais essentiellement les endroits où ils vendent de l'alcool mais ils font souvent à manger aussi alors j'aurais en effet quelques sorties à proposer... Si vous ne craignez pas d'être vu au bras d'un homme beaucoup trop vieux pour vous bien sûr. Et si vous me supporter encore après ce soir évidement. Ce qui serait un bel exploit, je vous l'accorde ! »

J'avais vu ses battement de cils exagérés et je ne les avais pas trouvé ridicules mais amusants. Elle était pétillante, drôle et je dois avouer que ça me faisait réellement un bien fou tout en boostant un peu mon égo de mâle. Comme l'ancien moi aurait été fier de jouer à ce jeu avec elle ! Et comme l'ancien moi aurait tenté de le mettre dans son lit ! Un homme que je n'étais plus, heureusement pour elle d'ailleurs... C'était bien aussi d'avoir des amie femmes sans forcément envisager de les voir nues. Ne pas avoir cette étrange pression liée à la tension sexuelle constante... Puis, contrairement à ce qu'elle pensait, j'étais atrocement rouillé dans ce domaine, manque de pratique oblige... Heureusement que l'ancien moi avait pris de l'avance pour le millénaire à venir mais quand même, j'étais loin d'être une bonne affaire.

    « Je manque malheureusement de pratique mais j'imagine que je pourrais faire un petit effort histoire de ne pas être trop décevant. » Répondis-je donc, toujours avec la même fausse malice, levant bien vite mon verre à notre premier rencard étrange. Sa réponse me fit sourire davantage, me rassurant presque. Ce n'était pourtant pas un rencard mais j'étais heureux qu'elle ne soit pas partie en courant et qu'elle passe un bon moment malgré tout. Elle semblait réellement être une jeune femme adorable qui méritait sûrement mieux qu'une soirée avec un vieux lourdingue comme moi... Et pourtant j'aimais sa présence, son sourire et son humour. On semblait sur la même longueur d'onde finalement. « J'avoue que ce serait un moindre mal ! »

Confirmais-je, buvant une gorgée de mon verre avant de pousser l'assiette vers elle pour lui offrir la première bouchée. Comme dans mes souvenirs, les Nachos étaient délicieux. Pas aussi bons que ceux de l'autre restaurant mais parfaitement respectables et très efficaces par rapport à mon état de santé. Je n'avais pourtant pas réellement faim mais un peu de chaleur dans mon estomac m'aidait toujours à reprendre une certaine consistance même si j'étais plutôt fier de ma prestation jusqu'à présent. Arianell avait été très efficace et elle était un remède tout aussi agréable. Presque aussi agréable que l'idée d'avoir un deuxième rendez-vous avec elle tout en faisant rougir de jalousie le pauvre serveur qui semblait fort déçu que je lui pique la place. Il faudrait peut-être que je lui dise de nettoyer un peu la bave autour de sa bouche ? Ou simplement prévenir la jeune femme qu'un meilleur prétendant n'attendait que mon départ ? Elle ne m'en laissa pas le temps.

    « Dommage, vous êtes pourtant terriblement efficace ! Mais je ne suis pas trop pour le masochisme moi non plus alors j'imagine que je vous dois bien ça... » Dis-je, haussant les épaules, faussement contrit. Si seulement je pourrai lui offrir une vraie réponse ! « J'aimerai vous donner une liste précise mais les choses ne sont malheureusement pas aussi simples et les crises frappent de façon assez aléatoire... Je ne peux que les sentir venir et tenter de m'assoir avant la chute. En général, elles arrivent à cause de bruits sourds, de lumière trop vive, d'évocation de petits humains ou de gestes brusques mais ce n'est qu'une liste exhaustive je le crains. » Expliquais-je, affichant un sourire tout aussi désolé que sincère. Je ne pouvais pas en dire plus, pas par manque d'envie mais par réelle ignorance. « C'est... C'est un souvenir de mes années dans l'armée. »

Avouais-je finalement, espérant lui donner une petite idée un peu plus précise de la source de mon mal. Je ne voulais pas la traumatiser avec toute l'histoire en sachant que le fait de la raconter risquait de me replonger dans une crise et que... Bien que personne ne savait tout de cet évènement, même pas les nombreux spécialistes qui avaient eu l'honneur de me suivre. Je préférais me terrer dans le silence, ne pas offrir cette image aux autres et, surtout, ne pas trop déclencher leur pitié. Qu'ils me pensent mystérieux ne me déranger pas mais je ne voulais surtout pas qu'ils aient de la peine pour moi, ça devait déjà être le cas de toute façon, ça l'était toujours quand ils voyaient mes crises. Ma malédiction...



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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyDim 16 Juin - 6:40


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

Arianell écoutait Jamie parler, jouant avec son verre, faisant tourner le liquide entre les parois. Elle aimait la façon de voir de l'homme, même si elle n'était pas tout à fait d'accord avec lui.

« Et comment on les dresse pour qu'ils comprennent le non ? » lui demanda-t-elle en souriant. « Parce que même mes minettes, aussi têtues qu'elles soient, le comprennent mieux qu'eux ! »

Parce qu'entre ceux qui ne l'écoutaient pas, ceux qui étaient persuadés que ses non étaient des oui et ceux qui étaient excités par ses refus... Comme si étant une femme - une jeune femme -, elle ne savait pas ce qu'elle voulait et qu'il fallait que des hommes lui apprennent la vie ! Elle aimait s'amuser et elle rentrait parfois avec certains d'entre eux pour finir ses nuits, mais ça ne voulait pas dire qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait, ou qu'elle en oubliait les principes de base de protection ou de consentement.

Enfin, elle n'allait pas s'étaler en complaintes au milieu du bar, surtout devant Jamie qui paraissait charmant et respectueux, et n'avait pas mérité de l'entendre râler. Quoi qu'il ne semble pas si réticent devant le caractère parfois enflammé et passionné d'Arianell, ce qui était plutôt un bon point pour lui !

« Une ex fossilisée ? » releva-t-elle avec une grimace de peur sur-accentuée. « Vous êtes jeune, si elle est déjà en état de décomposition, je vais prendre peur et refuser de descendre dans votre cave ! »

Elle se doutait que Jamie ne devait pas avoir eu beaucoup de relations depuis l'incident qui lui donnait ses flash-backs et ses attaques de panique. Mais il restait un homme charmant et séduisant, et il devait forcément avoir quelques femmes cherchant à attirer son attention. Au risque, peut-être, qu'il ne les remarque pas, aussi voyantes et peu subtiles soient-elles.

« Je vous laisse me faire découvrir vos bars préférés ! De l'alcool et de la nourriture rassemblés en un seul lieu, c'est presque le paradis ! Et puis, ce sera drôle de les entendre marmonner que je suis avec vous pour l'argent alors qu'on sait tous les deux que c'est avec la nourriture que vous m'appâtez. »

Une jeune fille avec un homme du double de son âge ? Forcément une playmate cherchant de l'argent facile ! Mais Arianell gagnait seule ce qu'elle avait besoin pour vivre et ne cherchait pas spécialement à avoir besoin de plus - elle avait grandi dans une famille assez pauvre et savait se contenter du minimum. Et quand elle disait que Jamie la couvrait de nourriture, ce n'était pas tout à fait faux...

« Je ne pense pas que vous ayez oublié comment les choses se pratiquent au lit » le rassura Arianell, s'amusant de la moue horrifiée du serveur qui passait près d'eux au moment où elle prononçait ces quelques mots. « Mais vous avez de la chance, je suis assez souple et tout à fait disponible pour vous aider à vous remettre en action ! »

Elle s'était approchée de lui, sa main sur son épaule, à la limite de son pectoral, faisant une moue séductrice. Son air suave et charmeur était sans doute cassée par ses joues rouges d'amusement et ses yeux rieurs, mais ça ne l'embêtait même pas. Elle était contente de plaisanter gentiment avec le vétérinaire, sans se prendre la tête, sans jongler entre les sous-entendus pour savoir s'il la traiterait bien une fois qu'elle aurait accepté d'entrer dans son lit. C'était clair pour eux deux que ça n'irait pas plus loin que de l'amitié, et c'était assez agréable de flirter avec la séduction sans se prendre au sérieux.

Elle mangea ses nachos avec appétit, savourant vraiment le plat. Ce n'étaient pas les meilleurs nachos de sa vie, mais elle n'en avait pas mangé depuis longtemps et le plat lui semblait tout à fait correct pour un bar dont la restauration n'était pas la spécialité. Si Jamie connaissait vraiment un restaurant faisant de meilleurs nachos, il allait falloir qu'elle le fasse signer pour plus d'un rendez-vous ! Elle voulait ses bonnes adresses pour bien manger !

Elle finit quand même par arrêter sa dégustation pour l'écouter parler. Il semblait se battre avec les mots, à la fois mal à l'aise d'évoquer les causes de ses attaques de panique et en même temps peu sûr de vraiment toutes les savoir. Ça lui faisait mal au cœur de l'imaginer se battre avec ces attaques psychiques, pas toujours certain de savoir pourquoi il se sentait au bord du gouffre à cause des mots de son interlocuteur.

Elle se sentait aussi un peu coupable quand il évoqua les "petits humains". Mauvaise idée que de parler d'enfants devant lui ! Et même si elle n'en savait rien au début de leur conversation... Elle était celle qui lui avait donné ses angoisses du soir !

« On va essayer de ne pas évoquer ces sujets alors ! » lui sourit Arianell tout en caressant doucement son épaule pour le remercier d'avoir trouvé le courage de se confier. « Pas de gestes brusques, pas de bruits sourds... Vous me rappelez Phoebe quand je l'ai recueilli. Quoi que j'ai fini par l'attendrir avec de la nourriture, alors que là, c'est vous qui me faites découvrir les bons plats des restaurants d'Edimbourg ! »

Elle plaisantait, voulant éloigner de lui le spectre d'une autre crise. Elle avait aimé l'aider à combattre la première, mais elle se doutait qu'une deuxième crise, aussi rapprochée, allait le briser complètement, au moins pour la soirée. Et elle voulait qu'il se sente bien, pas qu'il combatte sa panique.

« Sachez que je suis toujours dispo pour vous aider en cas de crises, ok ? » dit-elle en le regardant sérieusement. « Et si vous avez besoin de parler, pas de soucis non plus. Je vous ferai même une bonne potée galloise pour vous remplir l'estomac et vous aidez à vous sentir au chaud et en sécurité ! »

Peut-être que ça ne marcherait pas sur Jamie, qui était un pur écossais, mais les potées galloises avaient dans la tête d'Arianell ce parfum de maison et de sécurité qui l'aidait à se sentir chez elle, même au cœur de la froide Ecosse. Et puis, les pommes de terre tenaient assez au corps pour l'engourdir et l'aider à se détendre.

« Et puis, si vous avez besoin que quelqu'un vous réchauffe plus en profondeur, je suis là aussi » finit-elle avec un clin d'œil qui ne laissait aucun doute sur ses sous-entendus.

Pourquoi fallait-il que le serveur passe toujours au moment où elle lançait des phrases si crues à Jamie ? Si le jeune homme ne faisait pas une syncope d'ici la fin de son service, elle pourrait être fier d'elle ! Parce que là, il faisait maintenant le tour de leur table les joues rouges, évitant de croiser son regard ou celui de Jamie. Et si c'était assez mignon, elle se sentait quand même un peu coupable de le rendre si mal-à-l'aise - même si elle n'y pouvait pas grand chose...


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyMar 18 Juin - 12:34

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life.
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J'étais malheureusement conscient des problèmes que subissaient les jeunes femmes. J'avais des sœurs pour qui je m'étais battu plus d'une fois et j'avais aussi été un peu lourd jadis... Quoi que, j'avais toujours compris qu'un non était un non ! Même si j'en avais rarement reçu... Mais c'était il y a fort longtemps dans un royaume fort lointain, un autre monde qui me semblait pourtant étrangement proche ce soir. Je me sentais à l'aise avec Arianell, sans doute un peu trop en fait, seulement je ne pouvais pas lutter et je n'en avais pas envie. Comme trop souvent ces derniers temps d'ailleurs...

    « En général ils n'aiment pas trop qu'on leur tire la queue... Mais il faut faire attention de bien donner un coup sec sinon certains pourraient se méprendre. »

Plaisantais-je en haussant les épaules. Oui, tout était une question de dosage mais s'en prendre à cette partie de l'anatomie masculine était en général assez clair... Et atrocement douloureux, j'en avais quelques fois fait l'expérience. Jamais de la part d'une femme remarque mais je doute que ça m'aurait plu davantage. Sans compter le coup à l'égo que ça aurait fait au passage... Clairement pas quelque chose que je souhaite tenter et encore moins maintenant que ça pouvait déclencher une crise en prime ! Par chance, je ne semblais pas être en danger vis-à-vis de la jeune femme qui répondait toujours à mes plaisanterie avec malice, même quand c'était profondément idiot.

    « Mince, il va falloir que je trouve un autre endroit alors... »

Souriais-je, faussement désespéré. Si seulement elle savait que j'exagéré à peine ! Ma dernière véritable ex -et par ex j'entend une relation de plus d'un mois- datait de mes débuts en lycée... Ma première et unique petite amie à proprement parlé. L'expérience n'avait pourtant pas été désagréable... J'avais juste rapidement compris qu'il était moins compliqué de ne pas avoir d'attache et d'apprendre de chacune d'entre elle. Né pour répondre au désir de toutes ces femmes... Il y avait pire comme rôle sur terre non ? Je m'y étais attelé avec fougue jusqu'à mon retour précipité d'Afghanistan... Depuis, j'avais légèrement changé de vocation et ce n'était pas tout à fait par choix.

    « Je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme la vague impression que je suis entrain de me faire arnaquer en fait... Serais-je en tort de penser que vous allez me coûter plus cher en alcool et en nourriture que si je vous n'étiez réellement là que pour l'argent ? »

Dis-je, une petite moue sceptique assombrissant faussement mon visage. Je ne pouvais tout de même pas nier que l'idée était séduisante... Voir les gens se retourner sur notre passage, les entendre faire des messes basses en s'imaginant les pires horreurs à notre sujet... Mais je ne voulais pas entacher sa réputation, pas plus que je ne voulais inquiéter les potentiels clients du cabinet. Quoi que, qu'est ce qu'ils pouvaient bien en avoir à faire ? Sans compter qu'ils me voyaient peu finalement, j'étais souvent derrière, opérant dans l'ombre de la belle Ellie qui sauvait les apparences. Je me demande bien ce qu'elle penserait de tout ça d'ailleurs... Elle aurait été fière que je lui parle mais elle aurait sûrement déjà levé les yeux au ciel plus d'une fois à présent ! Et elle ne serait pas plus au bout de ses surprises que moi !

    « Mm... J'ai déjà testé une contorsionniste et c'est beaucoup plus effrayant que ça en à l'air ! » Répondis-je, songeur. Le pire ? Ce n'était pas un mensonge ! Mais ça remontait à il y a fort longtemps... « Mais je garde votre proposition dans un coin au cas où. Ça vous laisse un peu de temps pour changer d'avis ! » Ajoutais-je, reposant un regard rieur dans le sien sans rompre la proximité qu'elle avait créé. Le pauvre serveur venait encore de passer au moment le plus inopportun, sans doute à deux doigts de l'attaque cardiaque... « Vous avez d'ailleurs un autre candidat qui n'attend que ça je pense... »

Lançais-je en donnant un petit coup de menton discret en direction du jeune homme. Il était difficile de savoir si elle l'avait remarqué ou non car elle n'y prêtait pas la moindre attention ! Il faut dire que j'avais pas mal monopoliser le devant de la scène jusqu'à maintenant... Mais il n'était visiblement pas à son goût et ça me rassurait presque, pour beaucoup trop de raisons. Je pu donc reprendre un peu mon sérieux pour lui faire les aveux qu'elle méritait, pas mécontent qu'elle enchaîne avec la même agilité que celle dont elle faisait preuve depuis notre rencontre. Sa main sur mon épaule était tout aussi rassurante et me redonna immédiatement le sourire. Plus de crise pour l'instant et j'étais certain qu'elle ferait attention désormais. Une chic fille, vraiment.

    « C'est un peu ce que vous faites finalement. M'obliger à vous inviter au restaurant dans l'espoir de corriger l'image que vous avez de moi tout ça... Et je suis sûr que vous saviez qu'une crise m'obligerait à manger, tout était prémédité ! » M'exclamais-je avec de grand yeux accusateur comme si je venais soudain de lever le voile sur une abominable machination. Une plaisanterie de plus bien sûr et j'étais certain qu'elle le comprendrait sans détours. « Je pense donc qu'une potée Galloise serait la moindre des choses... Ce serait en tous cas un excellent moyen de vous faire pardonner cette abominable fourberie... »

Ajoutais-je plus calmement, comme si c'était une évidence. Alors c'était ça la petite pointe d'accent fort charmante ? J'en prenais note pour lui ressortir à l'occasion mais pas maintenant. Pas avec cette belle perche qu'elle venait de me tendre juste au moment où mon rival passait près de nous. Pas maintenant que j'allais un peu mieux et qu'elle m'avait affirmer ne pas être intéressée par le jeune homme. Autant qu'il ne se fasse plus de film non ? Et puis pourquoi pas après tout ? Puis elle avait toujours sa main sur mon épaule, petite et délicate mais chaude. J'avais au moins le double de son âge, je n'oserais sûrement pas aller plus loin mais je pouvais au moins jouer le jeu un peu plus non ? Elle ne m'en voudrait pas, l'étincelle dans son regard brillait toujours. Un jeu, rien de plus, et il était au moins aussi sadique pour lui qu'amusant pour nous.

    « Et bien, si c'est si gentiment proposé... » J'avais doucement passé ma main dans son dos, la serrant délicatement contre moi, mes lèvres se posant tendrement dans son cou essentiellement pour être plus proche de son oreille. «. Peut-être pourrions nous aller ailleurs ? »

Avais-je murmuré avant de m'écarter juste assez pour la regarder dans les yeux. Ce n'était pas une réelle invitation, juste une envie de quitter les lieux maintenant que notre plat était presque vide et que j'avais assez de force pour l'emmener dans le fameux restaurant. Mais si nous pouvions le taquiner un peu au passage, pourquoi se priver ? C'était méchant, je sais, mais elle me donnait envie de pécher...


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyMar 18 Juin - 13:56


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

Les réponses lapidaires de Jamie en ce qui concernaient les homme trop insistants la firent rire - effectivement, ils n'aimaient pas qu'on frappe leurs parties intimes, et encore moins quand c'était une femme qui les attaquait ! Elle en avait souvent fait l'expérience. Surtout que personne ne se méfiait d'elle et de sa petite taille.

« Vous croiyez que m'entretenir était facile ? Je ne demande pas de robes de luxe, mais il faut me nourrir et m'hydrater régulièrement ! Comme une jolie plante ! »

Autre détail que les gens ignoraient en voyant son petit gabarit : elle mangeait beaucoup et tenait très bien l'alcool. Tout entrait dans son petit corps sans souci, et il était rare qu'elle finisse ivre ! Mais effectivement, Jamie allait regretter d'avoir offert de payer le repas. Enfin, de toute façon, elle comptait payer sa part, comme n'importe quel adulte travaillant et pouvant s'offrir des extras sans souci.

Et puis, la tête de Jamie en la voyant dévorer avec plaisir les nachos était assez drôle à voir ! Elle n'était pas du genre à commander une petite salade, au restaurant. Elle mangeait à sa faim, peu importe l'impression que ça pouvait donner à certains.

« Ok, je suis souple mais peut-être par au niveau d'une contorsionniste ! Ça vous ira toujours ? » répondit-elle.

Elle secoua doucement la tête quand Jamie lui pointa le jeune homme, arguant qu'il était un meilleur candidat que le vétérinaire. Le serveur était mignon, ce n'était pas le problème, mais vu comme il rougissait aux échanges de Jamie et d'Arianell, la jeune femme avait peur qu'il soit un peu trop fleur bleue pour elle. Elle trouvait plus agréable de plaisanter crûment avec Jamie que de retenir ses blagues et son vocabulaire pour quelqu'un qu'elle ne verrait sans doute que quelques semaines.

« Vous m'avez percée à jour... » grommela-t-elle en essayant de dissimuler son sourire. « Je suis effectivement prête à beaucoup pour de la nourriture ! Que voulez-vous, c'est mon péché mignon ! »

Elle reprit une part de nachos pour le lui prouver, souriant malgré tout. Jamie semblait bien plus détendu et parlait de ses crises sans honte ou tension, ce qui était plutôt un bon point pour elle. Elle était contente que les choses se soient bien passées, surtout qu'elle était celle qui avait - involontairement - déclenché la crise.

« Mais venez quand vous voulez pour une bonne potée ! J'espère que vous aimerez ce petit voyage au Pays de Galles » plaisanta-t-elle.

Elle voyait dans son regard qu'il appréciait autant qu'elle ce petit jeu entre eux. Elle ne pensait pas qu'ils iraient plus loin, mais c'était agréable de pouvoir compter Jamie dans ses amis.

Le serveur les regardait toujours, et alors que leur plat était presque fini et leurs verres vides, Jamie l'attira contre lui, une main fermement posée dans son dos et le visage de l'homme se glissant dans son cou. Elle n'esquissa même pas un geste de refus, totalement mise en confiance par l'homme et sentant qu'elle ne risquait rien avec lui.

Elle frissonna presque en sentant son souffle atteindre sa nuque et son oreille, mais réussit à se retenir. Elle savait que Jamie faisait ça pour embêter un peu plus leur serveur, et elle devait avouer que l'idée lui plaisait plutôt. Elle sourit, ses yeux pétillants de joie, avant de se pencher vers lui pour poser ses lèvres sur celles de l'homme dans un baiser bref mais intense.

« Vous aurez la suite du payement ailleurs alors » répondit-elle en entrant dans son jeu, sa voix portant juste assez pour qu'elle voit les joues et les oreilles du jeune homme devenir d'un beau rouge écarlate.

Elle sortit de son sac de quoi payer ses consommations et la moitié du plat, laissant tout de même un peu de pourboire pour le pauvre serveur visiblement à bout de tout ce que Jamie et elle avaient impliqués sur leur relation.

Elle se releva, glissant une main autour de la taille de Jamie, se contentant de ressembler à une femme énamourée, même si elle était prête à le retenir de son mieux s'il avait encore les jambes trop flageolantes.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyMer 19 Juin - 13:28

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    « J'avoue avoir misé sur votre jeune âge et sur les apparences... À croire qu'elles sont bien plus trompeuses qu'elles n'en ont l'air ! » Souriais-je, arquant un sourcil tout en la détaillant. Elle ne semblait en effet pas avoir beaucoup de place à réserver à la nourriture vu son gabarit... « Mais j'approuve la comparaison, vous êtes une fort jolie plante. »

Ajoutais-je avec un petit hochement de tête approbateur. Jolie oui, c'est le moins qu'on puisse dire. Son regard pétillant, son sourire charmeur et son visage de poupée. Elle semblait frêle mais sa personnalité prouvait aussi que ce n'était qu'une apparence. Fascinante donc, et j'étais heureux d'avoir la chance de passer un peu de temps en sa charmante compagnie. C'était très agréable de pouvoir plaisanter de la sorte, de ne pas réfléchir, de jouer au chat et à la souris sans rien attendre. Planer sans filet, se dire qu'il pouvait tout se passer finalement. Elle avait vu le pire de moi et semblait avoir miraculeusement invoqué l'ancien moi, le reste de la soirée était un mystère et le sera jusqu'au bout. J'aimais ça, vraiment.

    « Ma foi, je m'en contenterai ! »

Répondis-je en haussant les épaules, faussement blasé. En réalité, s'il devait se passer quoi que ce soit, je ne serais pas mécontent qu'elle ne soit pas contorsionniste ! J'avais déjà donné dans ma jeunesse et je ne pouvais clairement pas suivre, plus maintenant. Déjà que j'avais toujours été souple comme un bout de bois... Mais je préférais jouer la carte de l'indifférence plutôt que de lui avouer ce petit détail, ça lui ferait une surprise au pire des cas ! Puis il était plus amusant de la taquiner, elle répondait toujours avec agilité et j'étais bien plus pour le sport moral que sexuel ces derniers temps. Un nouveau hochement de tête plus calculateur répondit à sa nouvelle remarque.

    « Prête à beaucoup hein ? Intéressant... J'en prend bonne note ! »

Souriais-je, plissant légèrement les yeux comme si je préparais déjà un plan machiavélique. Ce n'était pas le cas bien sûr et l'ambiance générale lui permettrait de le savoir sans le moindre doute. Et il n'y avait pas non plus le moindre doute concernant cette fameuse potée que je comptais bien goûter ! J'étais gourmand de nature, aimant les bonnes bouffes et n'hésitant jamais à goûter les nouveautés. J'avais parfois regretté cette curiosité d'ailleurs... Comme la fois où je m'étais empoisonné en mangeant quelques millimètre de trop d'un scorpion lors d'une mission. Encore un petit détail que je ne lui révèlerai pas tout de suite, pas pendant ce délicieux pré-repas en tous cas ! Je voulais jouer, pas la dégoûter inutilement.

    « Alors c'est ça la petite pointe d'accent hein ? »

Dis-je simplement, un sourire en coin planant sur mes lèvres. J'avais rencontré des gens de tout horizon mais je peinais toujours à distinguer leur origine avec certitude. J'étais seulement capable de distinguer les Britanniques des Américains quand il s'agissait de l'Anglais. Enfin, je pouvais aussi repéré un non anglophone et devine à peu près ses origines mais sans plus. Il faut dire que je ne m'y étais jamais trop intéressé, trop bavard pour m'arrêter à ses détails à l'époque. Surtout que je parlais plusieurs langues alors je m'adaptais. L'important pour moi était d'éviter le silence. Et dire que maintenant il était mon meilleur ami... À croire qu'il est tout aussi faux de penser qu'on ne peut pas changer.

Ce qui fait que j'étais particulièrement surpris de mon débit de parole de ce soir, surtout avec aussi peu d'alcool dans le sang et après une crise... Le naturel serait-il entrain de revenir au galop ? Douce illusion sans doute, une de plus. Mais je comptais en profiter, jouant le jeu un peu plus alors que je glissais ma main dans son dos pour finalement déposer un baiser dans son cou. Sa peau était douce et chaude, presque sucrée sur mes lèvres. Je voulais embêter un peu plus le serveur, pour la bonne cause en fait : pour que nous puissions disparaître avant qu'il ne fasse une syncope. Un mal pour un bien comme qui dirait et je fus agréablement surpris par la réaction de ma camarade de jeu, profitant de son bref baiser avec gourmandise.

Je m'en voulais pourtant, pensant à Élisabeth et ce que nous partagions... Mais ça n'allait pas durer, j'allais bientôt prendre une énorme baffe alors autant me changer les idées dès maintenant. Et qui sait, ça me permettrait peut-être de relativiser ? De me rendre compte que mes sentiments pour elle ne sont que des illusions eux aussi ? Ainsi, je pourrais la garder un peu plus longtemps près de moi, je n'aurais pas à fuir... Même si la décision ne viendrait pas de moi de toute façon, elle viendrait d'elle, mon cœur était entre ses jolies mains et je ne pouvais rien y faire à part m'attendre au pire... Pas ce soir, ce soir je voulais oublier et je ne serais pas à plaindre si c'était dans les bras d'une jeune femme aussi parfaite qu'elle semblait l'être. Puis je n'aurais pas à culpabiliser, elle ne semblait pas chercher autre chose non plus, juste profiter, vivre.

    « Avec plaisir... »

Répondis-je malicieusement, payant ma part et un pourboire avant de passer mon bras autour de ses épaules pour la guider vers l'extérieur. Je tenais bien debout ce qui tenait presque du miracle. Pas mécontent quand même de sentir son bras autour de moi en cas de. Heureusement que mes jambes ne tremblaient pas trop, j'étais sûrement bien trop massif pour qu'elle puisse réellement me retenir sans se faire mal et je ne voulais pas lui faire mal, pas plus physiquement que moralement. Une fois dehors, je ne relâchais pas mon étreinte mais lâchais un petit rire presque satisfait. Un peu de sadisme ne faisait pas de mal non ? Puis je l'avais peut-être sauvée d'un rencard barbant en fait ? Qui sait ce que le serveur aurait pu faire si je n'avais pas été là.

    « J'aurai quand même été curieux de voir ce qu'il vous aurait réservé le pauvre... »

Avouais-je avec sincérité en lui jetant un petit regard en biais. Elle semblait toute petite à mon bras et pourtant je sentais sa poigne autour de ma taille. Un sacré petit bout de femme qui n'avait sans doute pas finit de me surprendre ! J'étais impatient de voir la suite d'ailleurs, réellement heureux de lui avoir lancé ce petit sourire à son arrivée. La vie nous réserve tant de surprise, il suffit juste de les accepter, de foncer. Une leçon que je commençais à peine à comprendre et que j'allais mettre du temps à enregistrer sans doute mais... Mieux vaut tard que jamais non ? Qui sait, je n'étais peut-être pas aussi désespéré que ça finalement ?

    « Vous avez encore un peu de place pour l'indien ou optons nous pour quelque chose de plus léger ? Personnellement je suis un peu moins efficace si je mange trop mais j'ai aussi une belle capacité d'adaptation... »

Expliquais-je, toujours sur le même ton que celui que nous employons depuis le début. Une vérité néanmoins, un homme dans toute sa splendeur malgré toutes mes casseroles... Ce qui était un peu moins vrai était ma capacité d'adaptation qui était bien moins efficace depuis mon retour d'Afghanistan... Quoi que je n'avais pas réellement eu l'occasion de la vérifier en réalité. Peut-être était-elle intacte ? Dans tous les cas, j'avais eu la chance de me dérouiller un peu ces derniers temps alors tout espoir n'était pas vain à ce niveau là. Enfin, s'il devait se passer quoi que ce soit bien sûr ! Les deux options ne me posant pas le moindre problème.

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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyMer 19 Juin - 18:10


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

Heureusement que l'alcool rendait déjà ses joues bien roses, sinon le compliment de Jamie l'aurait fait rougir comme une collégienne. Mais c'était toujours agréable de recevoir un joli mot d'un homme charmant, même si tout était platonique entre eux et qu'ils s'aventuraient plus vers une forte amitié qu'autre chose.

« Vous en contentez ? » demanda Arianell, faussement scandalisée. « Vous seriez étonné de ce que je peux faire... »

Elle laissa traîner sa voix sur la deuxième partie de la phrase, comme pour attiser son désir sur la suite des évènements. Plaisanter et flirter avec Jamie semblait presque naturel, comme s'ils se connaissaient depuis longtemps et se séduisaient comme seuls deux vieux amis peuvent le faire. Et pourtant, elle le connaissait peu, ne l'ayant vu que lors d'une consultation vétérinaire avant ce soir-là !

En tout cas, la moue machiavélique de Jamie à l'idée de la bonne nouriture galloise lui fit se demander si le vétérinaire allait regarder dans ses dossiers pour trouver son travail et arriver chez elle avec son assiette vide pour qu'elle lui donne de quoi se nourrir. Tiens, il faudrait qu'elle pense à lui faire un tupperware et à le déposer à la clinique, ça lui ferait certainement plaisir !

« Une pointe ? Vous êtes trop gentil. Mes collègues disent que mon accent est à couper au couteau ! » rit-elle.

Enfin, ça allait mieux puisque son oreille et sa langue avait fini par s'habituer un peu à la façon de parler des écossais, mais au début, son accent et son dialecte gallois ressortaient énormément, au point qu'elle avait parfois du mal à se faire comprendre, n'utilisant pas les mêmes mots que ses collègues et patients.

Enfin, ça ne semblait pas gêner Jamie, leur petit jeu les rapprochant toujours plus tandis que le serveur pâlissait à chaque fois qu'il regardait vers eux. Elle ne le vit pas après le baiser qu'elle donna à son cavalier de la soirée, mais elle imaginait assez bien sa moue déconfite.

Ils sortirent rapidement après leur dernière scène, collés l'un à l'autre, bras dessus bras dessous. Jamie ne s'appuyait qu'à peine sur elle, même si elle pouvait sentir qu'il forçait sur ses jambes un peu flageolentes. Arianell était plutôt fière de lui, contente de le voir rester si détendu et en forme après l'attaque de panique qu'il avait fait. Sa présence semblait faire du bien au vétérinaire, et elle était contente de pouvoir apaiser un peu son âme en souffrance.

« Ce qu'il m'aurait réservé ? Une drague assez plate, certainement, sans trop de sous-entendus. Sans doute en espérant que lui et moi soyons des âmes sœurs. Et il ne m'aurait pas embrassée avant le troisième rendez-vous. Une perte de temps ! » tenta-t-elle de deviner en souriant.

Elle avait cru aux âmes-sœurs et à l'amour éternelle. Dans une autre vie, là-bas, au Pays de Galles, là où toutes les fillettes rêvaient aux quêtes des Gwagged annwn. Mais tout était fini maintenant, et elle savait que tous les amours se terminaient un jour...

« Vous m'avez tellement bien venu l'indien que je serai frustrée de ne pas y aller ce soir ! Mais peut-être est-ce ce que vous cherchez ? » répondit Arianell, une pointe de séduction dans la voix.

Un couple les croisa à cet instant, la femme la dévisageant avec dégoût tandis que l'homme semblait presque jaloux de Jamie et de sa jeune et charmante compagnie. Arianell leur offrit un grand sourire tout en se collant un peu plus à Jamie. La perspective que ce couple parle d'eux dans leur dos l'intéressait peu, tant elle passait une bonne soirée avec ce petit jeu entre l'homme et elle.

« Je vote indien, mais j'accepte une autre destination, si vous me promettez l'indien pour une autre fois » accepta-t-elle avec un joli sourire.

Elle avait un estomac sans fond, mais Jamie était peut-être moins endurant, surtout que les nachos étaient plutôt consistants. Elle préférait le laisser choisir plutôt que de lui imposer de trop manger.

« Je laisse rarement les hommes prendre les choses en main » dit-elle en se léchant les lèvres, le regardant droit dans les yeux.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyJeu 27 Juin - 12:19

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life.
@Arianell M. Jenkins ✧ Jamie O'Connell
Nous allions donc de taquinerie en taquinerie, jonglant avec amusement d'un sous-entendu à l'autre en sachant pertinemment que ce n'était qu'un jeu. Un de ceux auquel j'adorais jouer étant jeune et que je retrouvais avec un plaisir non feint. Redevenir l'homme insouciant que j'étais pendant quelques instants, ne plus penser au reste, me perdre dans ses yeux pétillants et laisser mon cœur se réchauffer près de son sourire chaleureux. J'étais bien, la crise semblait derrière moi malgré une certaine fatigue physique qui m'assaillait par vague. Pas assez pour que je rende les armes néanmoins et je ne pus que prendre un air intrigué à sa réponse. En fait, je n'en doutais pas une seule seconde : je serais sûrement étonné car elle me semblait en effet pleine de ressources.

    « Mmmm... Je ne crois que ce que je vois. »

Souriais-je, toujours avec la même malice. Prendre un air peu convaincu n'était pas difficile, tout semblait même étrangement simple en ce moment. Flirter avec elle, plaisanter, ne pas penser à mes démons que je sentais pourtant toujours tapis dans l'ombre. Peut-être était-ce son accent Gallois qui ajoutait quelque chose à mes sentiments ? Parler de nourriture et d'amour aidait sûrement aussi, les deux sujets les plus intéressants de la planète avec une jolie jeune femme en plus, que pouvais-je demander de plus ? Je ris doucement à sa réponse, haussant les épaules au passage. Dire que son accent était à couper au couteau était un peu exagéré même s'il était en effet bien... Différent ? De l'accent Écossais auquel mon oreille s'était réhabitué depuis mon retour. Mais ça ajoutait à son charme, c'était indéniable.

    « Elles sont simplement jalouses du charme qu'il vous ajoute. »

Répondis-je avec un nouveau clin d'œil se voulant plein de charme. Sincère néanmoins, comme toujours en fait... Car c'était un jeu bien plus honnête qu'il n'en avait l'air et je pensais pratiquement tout ce que je lui disais. J'aurais eu vingt ans de moins -et un traumatisme de moins-, je l'aurais volontiers dragué dans l'optique d'avoir plus. Mais j'avais vingt ans de trop et des casseroles un peu trop bruyantes accrochées dans mon dos. Je me contenterais donc du jeu, c'était déjà énorme et bien plus agréable qu'elle ne pouvait l'imaginer. Se sentir vivant, ça n'avait pas de prix. Et quand l'air frais fut ajouté à ce sentiment, je me sentis renaître. Elle me d'ailleurs fit de nouveau rire de bon cœur en imaginant sa soirée si je ne l'avais pas tiré des patounes du serveur. Car non, il n'avait certainement pas de griffes... Le pauvre !

    « Parce qu'un vieillard qui ne tient plus debout n'est pas une perte de temps ? » Demandais-je, surpris. Là aussi, c'était assez sincère malgré mon regard toujours aussi pétillant. « Et vous êtes beaucoup trop jeune et jolie pour ne pas croire aux âmes sœurs ! Bon, vous avez clairement besoin d'un homme plus... Entreprenant mais ne soyez pas déjà si blasée, pas si tôt. »

Là aussi, c'était sincère malgré le sourire en coin qui ne lâchait pas mes lèvres. Elle avait sûrement ses casseroles elle aussi, nous en avions tous... Mais je trouvais réellement dommage qu'une jeune femme aussi mignonne et intelligente qu'elle puisse être déjà aussi dégoûtée de l'amour. Qui pourrait avoir envie de lui faire du mal ? Et qui y arriverait ? Car elle semblait solide comme un roc, courageuse et volontaire... Un monstre sans doute, un de ce à qui je mettait bien volontiers un poing dans la figure. Mais nous n'en étions pas là et je ne voulais pas retourner le couteau dans la plaie, préférant reparler de nourriture, sujet indolore et agréable.

    « Moi ? Moi chercher à vous frustrer ? Aux dernières nouvelles ce n'est pas moi qui vous ai embrassé bien trop brièvement ! Vile tentatrice... »

J'avais presque murmuré les derniers mots, usant la même pointe de séduction qu'elle avait utilisé. C'est à ce moment là qu'un jeune couple nous croisa, nous toisant étrangement. Je fus presque vexé du regard de la jeune femme mais étrangement fier face à celui de son compagnon. Je devais en effet passer pour un abominable vieux pervers... Et ça ne me faisait ni chaud ni froid ! Qui étaient-ils pour juger ? Que savaient-ils de nous ? Remarque, il était préférable qu'ils ne soit au courant de rien, notre jeu étrange pourrait les choquer bien plus que les étranges idées qu'ils devaient se faire à notre sujet ! J'avais néanmoins serré un peu plus la jeune femme contre moi, répondant à son geste.

    « Décidément nous faisons tourner des têtes ce soir ! » Lançais-je fièrement avec un petit soupir amusé. Et un nouveau rire m'échappa alors qu'elle m'offrait de prendre les choses en main. « Quel honneur ! Cela me laisse néanmoins une abominable pression... Si nous faisions un deal plutôt ? Indien ce soir à la condition qu'il y ait une autre fois ? »

J'avais arqué un sourcil, souriant toujours avec malice face à sa moue séductrice. Elle aurait pu m'avoir si facilement quelques années auparavant ! À cette époque où je n'étais qu'un homme volage avec un léger problème de circulation sanguine... Mais aujourd'hui mon cerveau était bien trop irrigué par rapport à mon dessous de ceinture et c'était presque handicapant parfois... Même s'il semblait que les choses soient moins dramatiques depuis quelques temps, comme si quelque chose s'était déclenché, comme si Élisabeth avait réussit à relancer la machine. Pas assez pour refaire de moi un coureur de jupons quand même mais... Il y avait une différence non négligeable que je ne pouvais qu'apprécier. Un petit pas vers la normale, un de ceux que je n'avais plus pris depuis trop longtemps. Ce soir en étant une belle preuve et peut-être même un pas de plus qui sait ?

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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptyJeu 27 Juin - 20:10


Arianell Jenkins ft. Jamie O'Connell

Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life

La conversation glissait toujours aussi bien entre Jamie et elle, nullement interrompue par le frais des nuits écossaisses. C'était agréable de trouver un tel compagnon de jeu. Peu importe ce qui se passerait à la fin de la soirée, Arianell restait ravie d'avoir trouvé quelqu'un répondant à ses taquineries du tac au tac, sans se permettre de gestes déplacés.

Gestes déplacés qu'elle n'aurait pas si mal accueillis que ça, mais elle n'allait pas non plus les réclamer. A voir si Jamie se sentait prêt à faire quoi que ce soit ou non - surtout qu'avec le contrecoup de son attaque de panique, il devait encore être bien fatigué.

« Du charme ? J'ai pas l'impression que mon côté gallois soit très envié par ici » répliqua-t-elle en riant.

Entre ceux qui critiquaient son accent et ceux qui le trouvaient exotiques, mais juste pour une nuit... Elle n'était pas prête de trouver chaussure à son pied en Ecosse ! Même si elle avait fini par se forcer pour faire disparaître un peu les ruguosités de son accent... Lassée de devoir répéter des dizaines de fois pour se faire comprendre, ou des taquineries sur les mots qu'elle prononçait trop différemment.

Au moins, Jamie n'en semblait pas gêné. Mais peut-être avait-il été habitué aux accents, en tant que médecin militaire, et il ne devait plus tellement les entendre, même replongé au cœur de l'Ecosse !

« Si tous les vieillards pouvaient être aussi bien conservés que vous, mes nuits écossaises ne seraient que des parties de plaisir » se moqua-t-elle, glissant subrepticement sa main sur les abdominaux encore bien dessinés de Jamie.

Elle avait un bon contrôle d'elle-même et pas assez d'alcool dans le sang pour se laisser complètement aller, mais nul doute que si ces deux conditions n'étaient pas remplies, elle se serait un peu plus accrochée à l'homme ! Gentil, taquin, légèrement séducteur et physiquement charmant, que demander de plus ?

« On ne m'avait pas dit qu'il fallait être vieille et moche pour avoir l'autorisation d'oublier les Princes Charmants et leurs coups de foudre à la noix On me prévient jamais de rien » se plaignit-elle en riant.

Parce que quoi qu'en dise Jamie, son cœur avait été brisé en plusieurs morceaux, et elle ne croirait jamais plus en l'amour aussi innocemment qu'avant. Son ex-petit-ami-presque-fiancé avait laissé des cicatrices qu'elle ne pourrait jamais oublier...

Enfin, Jamie était passé à autre chose, lui évitant de trop s'étendre sur ses mauvaises expériences... Ce qui était pour le mieux, vraiment. Surtout quand elle croisait le regard taquin et séducteur de son beau vétérinaire.

« Alors c'est ça le problème ? Je vous ai frustré avec mon court baiser ? Il fallait me le dire, j'aurai prolongé les choses avec plaisir ! Mais on aurait dû l'interrompre pour que je réanime notre charmant serveur ! »

Elle fit une moue indécise, se moquant autant de l'attitude du serveur devant leur "couple" qu'elle se demandait si elle devait vraiment embrasser de nouveau Jamie en laissant plus traîner les choses. Une perspective d'autant plus intéressante qu'un couple les dévisageait. Et Jamie les avait remarqué aussi.

Arianell attrapa doucement la chemise de Jamie, bénissant ses talons hauts lui évitant de devoir se mettre sur la pointe des pieds - l'inconvénient d'être petite dans un monde de grands. Elle amorça un baiser doux, avant de venir glisser sa langue dans la bouche de Jamie, rendant les choses plus épicées et donc plus excitantes. De loin, elle entendit l'exclamation presque jalouse de l'homme et les protestations peu ravies de sa compagne.

« Et j'accepte avec plaisir la promesse d'un deuxième rendez-vous gourmand » répondit-elle en le relâchant doucement, un joli sourire sur ses lèvres.

Elle espérait que Jamie était maintenant frustré d'une autre manière. Ce serait un bon compliment face à son baiser, s'il ne restait pas de glace ! Enfin, même s'il ne réagissait pas, elle avait quand même l'impression que cette petite soirée l'avait rendu plus... Vivant. La première fois qu'elle l'avait vu, à la clinique vétérinaire, il avait été professionnel et efficace, mais froid et peu à l'aise. Ce soir, malgré la crise de panique, il était joueur et attentionné, séducteur et taquin. Et ses yeux pétillaient agréablement quand il la regardait, ce qu'elle appréciait beaucoup.

« Je ne sais pas si je préfère que vous gardiez la surprise ou que vous me parliez dès maintenant du restaurant que vous allez me faire découvrir » se plaignit-elle, frustrée.

Elle aimait beaucoup trop manger, mais elle voulait autant savoir son choix que profiter de l'indien sans rêver à un autre restaurant ! Un dilemme cornélien, et elle laissait Jamie choisir ! Surtout qu'ils approchaient déjà du restaurant, et la bonne odeur d'épices la faisait déjà saliver d'envie.


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MessageSujet: Re: Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦ With Arianell M. Jenkins   Alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life ❦  With Arianell M. Jenkins EmptySam 29 Juin - 7:08

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@Arianell M. Jenkins ✧ Jamie O'Connell
Il n'y a pas que sa petite pointe d'accent qui jouait en sa faveur à mes yeux mais j'étais visiblement un des rares à me laisser séduire par cette touche d'exotisme. Tant pis pour eux, ils ne savaient pas ce qu'ils rataient ! En attendant, j'étais on ne peut plus heureux d'être entré dans le jeu, me sentant étrangement léger malgré la crise de panique qui m'avait quelque peu coupé les jambes.

    « Ils sont sûrement trop impressionnés. »

La rassurais-je toujours sur le même ton mais avec la même sincérité. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas mais ça ne voulait pas dire qu'elle devait se déprécier pour autant. Son accent était ce qu'il était, largement compensé par sa personnalité d'après moi mais ça ne pouvait pas être l'avis de tout le monde.

Et elle ne partageait visiblement pas mon avis me concernant, se moquant de ma réponse en tâtant discrètement mes abdos. Avec le temps que je passais dans ma petite salle de sport pour me changer les idées, j'étais en effet plutôt bien conservé pour mon âge... Un âge que j'assumais en fait pleinement mais que je trouvais drôle d'exagéré par rapport au sien.

    « Oh ça ? Des heures de travail, vous n'avez même pas idée ! » Lançais-je entre deux rires. Ce n'était qu'à peine exagéré, une chance que j'aime soulever de la fonte ! Surtout que le résultat était assez satisfaisant. « Vieille, moche ET aigrie ! Donc il vous reste quelques belles années avant de lâcher l'affaire. Et vous ne pouvez plus dire que vous n'étiez pas au courant. »

Rétorquais-je avec un sérieux presque bien joué. Je trouvais ça triste qu'elle soit déjà blasée de l'amour. À son âge, j'étais encore insouciant, papillonnant d'une femme à l'autre en espérant trouver la bonne un jour... Elle semblait avoir vécu quelque chose de bien trop sombre pour une aussi jolie jeune femme et je ne comptais pas m'aventurer sur ce terrain pour ne pas éveiller de mauvais souvenir. Non, mieux valait continuer notre petit jeu, ce qu'elle fit bien volontiers, m'arrachant un nouveau sourire.

    « J'avoue que ça m'a laissé sur ma faim. » Avouais-je avec une petite moue se voulant déçue. « Mais l'idée qu'il nous coupe dans notre élan... Non, vous avez eu raison, c'était un moindre mal. »

Concédais-je juste avant que le couple ne nous dévisage. Avais-je l'air donc si vieux ? Semblait-elle si jeune ? J'ignorais si je devais me sentir blesser ou plein d'orgueil ! Mais son geste me remit rapidement sur le droit chemin, celui de la fierté. Lui emboîtant le pas, j'avais posé mes mains sur ses hanches, les yeux clos et la tête légèrement penchée pour répondre comme il se doit à son baiser. Un peu plus fougueux, pas plus que ce qu'elle m'offrait néanmoins, je ne voulais pas franchir la frontière invisible que nous ne semblions pourtant pas avoir instauré.

    « Je me demande à quoi j'aurais eu droit si j'avais proposé autre chose... » Répondis-je avec malice, gardant un instant mes mains où elles étaient, un sourire comblé installé sur mes lèvres. L'ancien moi ce serait fichu de la rue pour en demander un peu plus et il faut bien admettre que le nouveau moi semblait étrangement hésitant. Serais-je entrain de retomber dans mes vieux travers ? Quelle douce illusion... « Il faudra être un peu plus convaincante pour me tirer les vers du nez très chère. »

Dis-je, toujours avec la même malice, la libérant enfin pour lui tendre mon bras. Pour l'instant, l'Indien que je lui avais promis, nous verrons pour les autres ensuite. Oui, les autres, pourquoi pas ? Même en amis après tout. Elle était agréable, drôle, intelligente... Pourquoi me priver ? Surtout qu'elle semblait apprécier notre petit jeu tout autant que moi. Qu'avions nous à perdre ? C'était mieux comme ça, pas de sentiments, vraiment pas, ce n'était pas pour moi.

    « Leur Biryani au bœuf est absolument délicieux et je vous conseille le Pehwari Nan, ils sont au moins aussi rares qu'extraordinaires. »

Proposais-je une fois que nous fûmes installés dans le petit restaurant. Il ne payait pas de mine de l'extérieur, lumière tamisée, décoration sobre mais odeur absolument envoutante. Même si j'étais mieux, m'assoir m'avait fait du bien et l'idée de manger à nouveau me réconfortait d'avance. Une belle soirée qui n'était pas prête de se terminer.

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