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 Something between us // Liam & petra

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Petra Johannessen
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MessageSujet: Something between us // Liam & petra   Something between us // Liam & petra EmptyJeu 20 Fév - 9:05

Something between us
Liam & Petra
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-Un mois plus tard-

Plus que deux mois de souffrance avant, d’enfin mettre au monde cet enfant ! La vie de Petra était d’un ennui sans nom, alternant entre le canapé et son lit ! Liam et Jimmy commençaient à devenir des habitués de sa grande villa. Le blondinet, n’avait pas eu de problème d’adaptation, profitant de l’espace pour courir partout et jouer avec la femme de ménage.

De loin, ils ressemblaient à une famille heureuse, mais il ne fallait pas creuser beaucoup, avant de se rendre compte que c’était bien loin d’être le cas… La cohabitation entre Petra et Liam, avaient surement été la pire idée au monde. Si les premiers jours avaient ressemblé à un conte de fée, tout avait fini par se dégrader au fil du temps et ça, à cause du caractère insupportable de la blonde.

En cette matinée nuageuse, Petra avait eu un rendez-vous pour un examen de contrôle. Au milieu d’une conversation, quelques semaines plus tôt, elle avait abordé le sujet avec Liam, sans pour autant penser que celui-ci avait retenu la date. En effet, Liam commençait un peu à lui taper sur le système, à force de la surprotégé constamment, elle ne l’avait donc pas invité à s’y rendre avec elle. Non, il s’y était invité seul ! La prévenant que le matin même, qu’il avait posé sa journée ! Depuis quand était-il devenu aussi fourbe ? Après avoir posé Jimmy à l’école, Liam avait accompagné Petra jusqu’à l’hôpital. La colère n’avait pas quitté la blonde qui resta bien trop silencieuse pendant tout le trajet et l’examen.

Bonne nouvelle, le bébé se portait toujours à merveille et le placenta semblait être remonté légèrement. Il fallait donc continuer dans cette voie là et tout se passerais sans accroche !

De retour à la maison, Liam se précipita vers la future maman lorsqu’elle descendit de la voiture. Ce fut surement la goutte de trop qui fit déborder le vase, Petra explosa de rage ! Vive les hormones de grossesse !

« Arrête Liam ! Tu m’étouffes ! Je suis enceinte pas malade ! Quoi que je fasse, ou que j’aille, tu es là ! Je tourne la tête et je vois qui, Liam ! Je vais aux toilettes et qui m’attend derrière la porte, Liam ! Je me réveille et qui est dans le salon en train de me préparer des pancakes, ENCORE Liam ! Tu me suis comme mon ombre et ça deviens vraiment insupportable !»
Essoufflé par ce monologue, Petra fit une courte pause et en profita pour attraper les clés de sa maison dans son sac, avant de reprendre de plus belle ses reproches.

« Je ne voulais pas en arrivé à là, mais j’ai l’impression qu’il est tant de mettre les choses au clair tous les deux ! Toi et moi, nous ne sommes pas en couple ! Tu n’es mon mari qu’aux yeux des médecins, donc tu n’as pas besoin de te comporter comme tel. Tu n’as aucune obligation envers cet enfant ! Tu te rappelle de notre accord de base ? Trois nuits par semaine SEULEMENT ! J’ai accepté que tu restes la première semaine complète car t’étais totalement tétanisé et la deuxième car ma femme de ménage était malade, mais je ne pense pas t’avoir invité à emménager quasiment six jours sur sept ! »

Elle ouvrit la porte, ne laissant toujours pas le temps à Liam de s’exprimer. Elle avait besoin d’extériorisé !

« C’est trop, beaucoup trop, j’ai l’impression de me noyer, puis ne pas bouger de là, c’est… Horrible ! Cette prison dorée ! » Toujours en train de parler, elle enlevait son manteau et ses chaussures sans laisser Liam en placé une. «  J’en peux plus et ne parlons pas de ta mère et de ses appels toujours au moment de passer à table ! Et toi qui n’y vois que du feu ! Elle le fait exprès, ta mère est maléfique et elle n’aime clairement pas l’idée que tu vives chez moi ! »

Elle parlait avec les gestes tel une euphorique. Une fois sa remontrance finie, elle se dirigea vers la cuisine, ouvrit le frigo pour attraper le pot de cornichon quasiment vide.  « Et Nadia qui a oublié les cornichons ! » Railla-t-elle une dernière fois, avant de se taire pour laisser la parole à Liam. Les hormones à vif, à fleur de peau, cette discussion ressemblait vraiment à une dispute de couple, sans même qu’elle ne s’en rende compte !


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by Wiise


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MessageSujet: Re: Something between us // Liam & petra   Something between us // Liam & petra EmptyJeu 20 Fév - 15:28

Something Between Us
× ft. @Petra Johannessen & Liam MacAulay
    « Ben, d'où tu le sors lui ? »

Jimmy marchait à côté de moi sur le chemin de l'école, un petit dinosaure de la main. Depuis un mois maintenant, nous baladions entre notre maison et celle de Petra où notre fils s'était immédiatement senti chez lui. Son école était à deux pas ce qui nous permettait d'y aller à pieds et il s'était bien vite entiché du personnel de sa mère. Contrairement à son géniteur, le blondinet était un grand séducteur qui attirait facilement la gentillesse. Un bon gamin, qui n'avait pas vraiment questionné ce changement et qui était plus que ravi de pouvoir passer du temps avec Petra. Il interagissait d'ailleurs avec elle comme si de rien n'était. De loin, elle semblait ne jamais avoir disparut pendant cinq ans et nous ressemblions à une famille parfaite. Si on oubli mes nerfs à vif et ma gêne constante... Et les hormones de la blonde qui avait des sautes d'humeur à faire pâlir un mort. Dur à vivre mais je tenais bon, j'avais promis.

    « C'est Nadia qui me l'a offert. »

Expliqua fièrement le garçonnet, m'arrachant un soupir. Trop gâté ce petit mais il le méritait. D'autre aurait posé plus de question sans doute... Lui se laissait vivre et profitait joyeusement de la situation. De mon côté, je jonglais péniblement entre Gaïa et Petra, mon cœur déchiré et mon esprit loin d'être serein. Le fait que le bébé soit en danger me rendait fou et j'avais vraiment du mal à composer avec cette étrange bazar... La proximité avec Jane faisait trop souvent remonter de vieux souvenirs même si nous avions progressé. Il faut dire que je devais lui taper sur les nerfs à force d'être ultra protecteur mais c'était plus fort que moi et elle n'aidait pas à avoir des vers aux fesses ! Il fallait toujours qu'elle s'agite... Et moi je ne savais plus quoi faire. Jimmy, lui, n'y voyait que du feu.

    « J'espère que tu as pensé à la remercier ! » « Oui mais c'était pour me remercier de l'avoir aidé alors c'est pas vraiment pareil. » Précisa-t-il toujours plus fièrement alors que nous arrivions devant l'école. « J'espère que ma petite sœur va bien. »

Me dit-il avant son bisou d'au revoir. Pour lui s'était acquis même si j'ignorais encore comment nous allions réellement nous dépatouiller de cette histoire... Allais-je lui reparler de l'adoption ? Allais-je réellement avoir un rôle dans leur vie une fois la petite venue au monde ? Difficile à dire et aucune réponse ne me satisfaisait pleinement. Je me sentais minable et atrocement perdu. Heureusement que Gaïa m'avait à nouveau accepté dans sa vie même si nous n'arrivions pas beaucoup à nous voir ces derniers temps... Quel idiot vraiment ! Un masochiste de premier ordre doublé d'un crétin finit, je méritais la solitude, l'isolation dans un monastère ou un bon vieux saut dans un gouffre... Mais je ne pouvais pas abandonner Jimmy. Quoi que le retour de sa mère dans sa vie me rendait presque invisible.

    « Ne t'en fais pas Monkey, nous veillons bien sur votre maman et les docteurs aussi, tout ira bien. Bonne journée ! »

Rassuré, il me répondit par un oui de la tête convaincu puis embrassa ma joue avant de rejoindre ses camarades en courant. Rêveur, les mains dans les poches, je trainais sur le chemin du retour, le cœur serré. C'était une bien étrange situation et effectivement une piètre idée. Comme par le passé, notre cohabitation était tendue et sa grossesse n'arrangeait rien. C'était étrange quand même, nous avions toujours été un couple du genre "je t'aime moi non plus"... Sauf qu'avant nous savions exactement comme nous réconcilier et ce n'était plus le cas. Maintenant nous n'avions que les disputes et la frustration de garder tout ça pour nous afin de ne pas exploser devant Jimmy. Un beau bordel, vraiment.

Et aujourd'hui n'annonçait rien de brillant, je le savais d'avance. Petra m'avait parlé de son rendez-vous quelques semaines plus tôt et, naturellement, j'avais posé ma journée pour pouvoir l'y accompagner. Il fallait qu'elle limite ses mouvements et elle ne pouvait pas conduire alors i m'avait semblé évident que je devais l'emmener. Si évident que je n'avais pas pensé à la prévenir de mon congé, tête en l'air oblige. En vue de la tête qu'elle avait fait quand je lui avais annoncé ma présence et de la tension qui avait électrifié la voiture pendant le trajet, j'avais prétexté avoir deux courses à faire pour ne pas participer au rendez-vous. La sage-femme avait eu l'air outrée mais je préférais la choquer elle que gonfler Jane, ma survie en dépendait.

Deux courses très brèves puisque j'étais déjà de retour dans la salle d'attente avant que Jane ne sorte de sa consultation. Tout allait bien et la sage femme nous félicita de l'attention que nous portions au bon déroulement de la grossesse. J'étais resté humble et quasi muet pour ne pas m'attirer les foudres de ma fausse épouse que je sentais sur le point d'exploser... Nerveusement, nous avions regagné la voiture puis sa maison sans échanger un mot. Je rêvais de disparaître dans le fauteuil, d'être assez malin pour réagir correctement. Mais non, j'étais un boulet. Toujours aussi nerveusement, j'avais quitté mon siège d'un bond pour lui ouvrir la portière, déclenchant malgré moi la troisième guerre mondiale... Une soufflante que je n'avais qu'à moitié attendu. Quel con !

    « Je... »

Bafouillais-je alors qu'elle reprenait enfin sa respiration. Un grand monologue qui m'était arrivé dessus comme un ras de marée. Une déferlante douloureuse à laquelle je ne savais que répondre. Trop présent oui, elle n'avait pas tort... C'était du moi tout craché, il fallait toujours que j'en fasse trop... Mais peut-être y avait-il d'autre moyen de le dire ? Je déglutis péniblement, prêt à reprendre avant de me faire enchainer. Tout en ouvrant sa maison, elle frappait allègrement un homme à terre. Elle avait raison là encore, je n'avais pas ma place dans sa vie, elle m'en avait expulsé il y a cinq ans même si ça n'avait pas été totalement de son plein gré. J'abusais de son accueil, de sa patience, de sa générosité, je n'étais qu'un idiot... Une fois de plus, j'allais répondre mais elle ne m'en laissa pas le temps, reprenant joyeusement ses remontrance. Mon cœur avait cessé de battre et mes oreilles sifflaient. Elle avait tellement raison, j'étais tellement con !

Sans un mot, j'ôtais aussi ma veste et mes chaussures, la suivant dans la cuisine comme MacFluff l'aurait fait après une bétise. Les oreilles baissées et... La queue entre les jambes, un vrai bon toutou. Je me sentais mal, ridicule, idiot mais, surtout, pris au piège moi aussi. Il était impossible que je l'abandonne tout comme il était impossible que nous continuions ainsi. J'en faisais trop, j'étais trop là, trop inquiet, trop faible. Un con. Ma mère aussi en avait prit pour son grade au passage mais c'était tout de même mérité : elle était intenable depuis qu'elle avait apprit pour notre idée. Elle avait pourtant adoré Jane au départ mais le vent avait tourné dès les premières ruptures... Aujourd'hui c'était la guerre.

    « Je... J'en ai acheté. »

Dis-je simplement. Véridique, j'avais vu qu'il n'y en avait plus et j'avais profité de sa visite pour passer au Tesco en racheter. Elle avait vraiment des envies de femme enceinte ces derniers temps et je faisais de mon mieux pour anticiper. Plus facile à dire qu'à faire mais je m'en étais plutôt bien sorti jusqu'à présent : elle avait eu de tout. J'étais même passé au Tesco à minuit pour lui acheter je ne sais plus quoi... J'étais au petit soin mais ce n'était pas mon rôle, je n'étais personne pour elle, plus maintenant. Debout à l'embrasure de la porte, je n'en menais pas large, ne sachant plus ou me mettre ni même quoi lui dire.

    « Tu as raison, j'en fais trop pardon. Je... Je ne sais pas quoi faire ni même qui je suis vraiment dans tout ça. Je veux faire de mon mieux pour t'aider, pour te rendre cette prison dorée moins pénible mais je fais tout le contraire, désolé. » Avouais-je, contrit. « C'était tellement plus simple avant, quand je savais ce que j'étais pour toi mais là... Là je suis perdu et ça empire les choses. J'en fais trop par peur de ne pas en faire assez, je fais mal de peur d'en faire trop et c'est un cercle vicieux. Peut-être... Peut-être qu'il vaut mieux qu'on s'en aille. Je suis sûr qu'on peut trouver quelqu'un pour veiller sur toi sans te faire autant de mal. » Je n'osais pas la regarder, pas plus que je n'osais m'avancer ou partir prendre le sac de courses dans le coffre. « Si tu savais comme je suis désolé d'avoir encore tout foiré. »

Je n'étais sûrement pas le seul responsable mais je ne lui en voulais pas le moins du monde. Je comprenais l'inquiétude qui la rongeait, la pression, la peur... Sans compter notre relation toujours aussi étrange et toujours aussi tendue qui n'arrangeait rien. M'énerver n'avait jamais été mon genre mais, cette fois, je sentais une petite boule d'amertume me ronger les entrailles. La peur sans doute, le surmenage... J'avais aussi les nerfs à vif et ma peur de perdre Gaïa en faisant un faux pas me rendait les choses encore plus pénibles. J'étais sur le fil du rasoir, un beau con.
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MessageSujet: Re: Something between us // Liam & petra   Something between us // Liam & petra EmptyJeu 20 Fév - 17:11

Something between us
Liam & Petra
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Un bouillonnement d’émotions contradictoire traversait le corps de la future maman, sans qu’elle ne puisse rien contrôlé du tout. La rage, la colère, l’amour, la tristesse, la frustration, tout cela c’était mélangé pour donner place à une femme, qui n’était ni Jane, ni Petra, mais une sorte de tempête violente qui venait détruire tout ce qu’il y avait sur son passage. La blonde devenait complètement tarée, l’isolement n’arrangeant rien à tout ça.

Petra ne pouvait nier que la présence de Liam dans son foyer l’aidait énormément, sans lui, il y a bien longtemps que son personnel de maison aurait démissionné. Elle était infame et pas qu’avec le brun, avec la terre entière, pas étonnant qu’elle se retrouvait seule. Personne ne l’appréciait, elle utilisait sa culpabilité comme excuse de sa colère, mais la réalité était qu’elle était juste méchante. Liam était bien trop gentil, trop attentionné, pour cette femme qui n’était décidément pas à sa hauteur.

Encore une fois, le brun se rabaissait, se dévalorisait, alors qu’il n’avait aucune raison valable. Il donnait tout pour cette femme, tout pour la rendre heureuse et en récompense ? Il ne recevait que haine et blasphème. Petra c’était tue, se rendant surement compte, qu’une fois de plus, elle en avait trop dit.

« Tu en as toujours fait trop et je t’aimais pour ça ! Mais tu ne peux plus agir comme ça, plus maintenant ! Tu n’as pas le droit ! Je te remercie pour toute tes petites attentions pour moi, pour le pot de cornichon que Nadia à oublier et pour toute ses choses que tu m’offres pour soulager ma grossesse, mais ce n’est pas ton rôle ! C’était à John de faire ça et il est mort, comme la plupart des hommes avec qui je suis sortie. » Elle se laissa tombé sur le canapé, oubliant presque son envie de cornichon. Bizarrement, son envie de zigouiller Liam sur place venait de s’envoler, aussi rapidement qu’elle était apparue.

« C’était surement la pire idée que j’ai eu de t’inviter à venir vivre chez moi ! J’aurais dû savoir que ça n’allait pas fonctionner, que tout allait foirée. Nous n’arrivions déjà pas à vivre ensemble à l’époque sans se disputer et encore nous avions le sexe. Comment ai-je pu croire, rien qu’un instant que cette fois-ci serait différente ? Jimmy est le seul à être heureux de cette situation ! »

Encore une fois, ils avaient laissé leur amour l’un pour l’autre guider leurs décisions. « Je n’aurais jamais dû revenir. Tout ça, est de ma faute, tu souffres par ma faute. Tu aurais pu être heureux avec ta nouvelle copine mais non… Il a fallu que je revienne pour tout gâcher. Le seul problème dans ta vie depuis le début c’est moi ! Tu ne m’aurais jamais connu, tu serais surement marié aujourd’hui ! Avec tout plein d’enfant et une situation stable ! »

Qu’est ce qu’ils allaient faire maintenant ? Au vu de la situation, ils ne pourraient pas cohabiter encore trop longtemps, auquel cas un meurtre se produirait avant la fin de la grossesse de Petra. Les scènes de ménage commençaient souvent pour des raisons similaires.

« Nous sommes toxiques l’un pour l’autre et ça l’a toujours été ! Je suis le diable en personne et toi, t’es l’homme le plus amoureux de la planète. Qu’est ce qu’il faut que je fasse pour que tu arrêtes de m’aimer ! Pourquoi tu m’aimes hein !? POURQUOI !? » Recommençait-elle a crier, entre la colère et les pleurs. Elle se releva s’approcha de lui, se retenant d’être violente, elle avait envie de frapper, de se défouler, de balancer toute sa frustration par terre et de l’écraser une bonne fois pour toute.

« Arrête de résister  ! Si t’as un minimum de dignité, arrête de résister ! Réponds-moi ! Frappe-moi, mais arrête de faire ta victime ! Tu vaux bien mieux que ça, tu mérites tellement mieux que moi ! Réveil toi merde ! » Petra l’attrapa par la chemise d’une manière qui se voulu violente mais qui foira. Elle griffa légèrement la peau de Liam en dessous du tee-shirt. Ils n’avaient pas été aussi proche depuis leur dernière accolade à l’hôpital.
« Défoule toi, je suis sur que tu en as envie ! J’en ai marre de te voir au petit soin. L’ancien Liam ne ce laissait pas rabaisser aussi facilement, il se battait ! C’est moi qui t’ai rendu comme ça ? Une raison de plus pour que tu me déteste, je ruine ta vie depuis des années. » Elle se servait désormais de Liam, plus pour tenir debout qu’autre chose.

« Pense à cette autre femme, Gaia. C’est pour elle que tu dois te battre, que tu dois être au petit soin, pas pour moi ! » La blonde prononça volontairement le prénom de cette femme. Elle avait mené sa petite enquête, sans rien dire à Liam, elle avait même à vrai dire rencontré cette jeune inconnue. Est-ce que Liam était au courant ? Ça, Petra n’en avait pas la moindre idée ! Et elle espérait même au fond d’elle que ça l’énerve de l’apprendre. Elle voulait qu’il se rende compte que la femme qu’il avait devant lui, n’étais plus la Jane d’autrefois qu’il vènerait, mais bien Petra Johannessen, une femme froide, fourbe et maléfique.

« Reporte tout ton amour sur elle ! Tu ne peux aimer qu’une seule personne, pas deux ! » Petra ce perdait un peu dans ses arguments. Essayant elle-même de comprendre d’où venait tout cet attachement qu’elle éprouvait pour le brun. Il avait toujours été l’homme de sa vie, surement la personne qu’elle avait le plus aimé parmi toute ses conquêtes, pourtant elle c’était persuadé de l’arrêter de l’aimer.
Si l’amour se ressentait encore entre eux, c’est qu’il était réciproque pas vrai ?

« Je te laisse jusqu’à la fin de la semaine pour réfléchir. Je ne te force pas à partir, mais pense à ce qui serait mieux pour toi et toi seul ! Moi je trouverais toujours une solution. Le bébé va bien, je te tiendrais au courant régulièrement. Je pense qu’on a besoin de s’éloigner l’un de l’autre. Notre collocation était beaucoup trop précipitée et non réfléchie. Si tu veux poursuivre cette conversation, ça sera dans ma chambre, j’ai besoin de m’allonger là. » Continua-t-elle se détachant de lui. En réalité ce n’était pas vraiment une proposition, mais plus une obligation. Ils devaient absolument poursuivre cette conversation, dire ce qu’ils avaient sur le cœur, une bonne fois pour toute, à leurs risques et périls.



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MessageSujet: Re: Something between us // Liam & petra   Something between us // Liam & petra EmptyVen 21 Fév - 7:43

Something Between Us
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Ce n'était plus une soufflante, c'était une tempête, un océan déchaîné, des vagues scélérates. Et moi j'étais le pauvre rescapé qui buvait la tasse... Que pouvais-je dire ? Comment pouvais-je me défendre face à toutes ces hormones et toutes ces vérités ? Comme toujours j'avais trop fait, j'avais merdé en voulant bien faire, j'étais pathétique. Et je l'étais plus encore maintenant que je me retrouvais muet face à elle, incapable de ressentir la moindre colère ou la moindre haine envers cette femme qui avait pourtant maintes fois piétiné mon cœur. Cette femme que je ne pouvais cesser d'aimer malgré tout. J''étais condamné depuis le jour où j'avais posé mon regard sur elle et rien ne pourrait me libérer, même pas mon amour pour Gaïa qui était pourtant très fort lui aussi. Docteur Jekyll et Mister Hyde, j'étais coupé en deux, détruit, à terre. À terre alors qu'elle continuait à me battre joyeusement et je n'étais pas au bout de mes peines. Sans surprise remarque, je savais que ma faiblesse avait toujours eu tendance à l'agacer mais j'avais toujours été trop gentil, trop pacifique... Sa remarque sur ses défuntes conquêtes fut un nouveau coup de poignard.

    « Moi je ne suis pas mort et c'est bien pour ça que je ne peux pas me résoudre à t'abandonner. »

Dis-je, soudain un peu plus confiant même si j'était encore loin du compte. Ce n'était pas mon rôle, certes, mais ça ne voulait pas dire que je devais la laisser se débrouiller toute seule, surtout en sachant ce qu'elle avait traversé... Quoi que non en fait, je ne savais rien. J'ignorais tout de John, venant presque pour la première fois d'entendre la vraie raison de son absence. Mort. Petra était donc mille fois plus forte que je ne l'avais imaginé. Encore debout malgré tout, portant toujours leur enfant avec courage. Elle était admirable et ce n'était pas une illusion de mes sentiments pour elle ou de mon manque d'objectivité. Je me gardais bien de le dire néanmoins, conscient que ça ne ferait qu'aggraver mon cas... Au lieu de ça, je la suivais vers le salon, restant debout alors qu'elle s'était avachis sur le canapé. Un peu trop brutalement à mon goût mais, là encore, je gardais ça pour moi pour éviter qu'elle ne m'étripe sur place... J'étais trop inquiet, trop au petit soin, c'était plus fort que moi. Tout comme il était plus fort que moi d'attendre la suite de ma sentence sans broncher, mes yeux hésitant à se poser sur elle. Je me sentais comme face à Méduse, effrayé qu'elle me change en pierre si j'osais la regarder dans les yeux... Mon cœur, lui, était déjà pétrifié, j'étais un cas désespéré. Et plus encore en sentant cet horrible frisson me traverser alors qu'elle mentionnait notre passé. La belle époque. Comment avions nous pu nous déchirer à ce point ? Que nous était-il arrivé ?

    « Tu n'es pas la seule à blâmer, c'était mon idée au départ je... J'ai été aussi stupide que toi. »

Avouais-je. C'était vrai après tout, c'est moi qui avait lancé l'idée en lui proposant de venir chez nous. Belle connerie... C'est vrai que nous nous étions toujours beaucoup disputés pour rien à l'époque. Peut-être pour mieux nous retrouver au fond ? Une bonne excuse pour nous sauter dessus avec une certaine sauvagerie pour nous réconcilier... Là nous n'avions plus ce recours même si j'avais la chance de pouvoir retrouver Gaïa de temps en temps. Jane n'avait pas d'exutoire en plus d'une interdiction formelle de l'envisager... Et je me sentais coupable de pouvoir fuir de la sorte. Coupable de ne pas arriver à bien faire les choses, coupable de ne pas la connaître assez pour éviter ça. Moi qui pensais la connaître par cœur... Mais le temps et les hormones avaient fait leur œuvre et je ne connaissais pas Petra, je connaissais Jane. Deux femmes bien différentes et aucune d'elle n'était en face de moi en ce moment. C'était une autre, un étrange hybride presque effrayant que je ne maîtrisais pas le moins du monde. J'étais fait comme un rat.

    « Arrête dire ça. » Dis-je entre mes dents, sentant cette étrange colère brûler mon âme. Je détestais qu'elle se flagelle de la sorte. J'étais le seul à pouvoir le faire. Le seul à le mériter. « Tu m'as offert les plus belles années de ma vie et Jimmy. Tu as le droit d'être dans nos vies, ma souffrance n'a pas la moindre importance. »

Affirmais-je avec un aplomb qui contrastait grandement avec ma situation précédente. C'était une certitude, un fait, il n'y avait pas à tergiverser. Mes sentiments n'avaient pas la moindre importance et ne dépendaient que de moi. Jimmy était heureux et c'était le principal pour moi. Elle avait le droit d'être là, le devoir même, elle était sa mère après tout. C'était à moi de gérer mon cœur même si j'en étais bien incapable. Petra n'avait pas à s'en vouloir pour mon incompétence. Pas plus qu'elle n'avait à s'en vouloir pour mon idée de merde qui finissait par nous faire souffrir tous les deux. Pas un pour sauver l'autre, comme toujours. Nous avions toujours été de vrais amants maudits, atrocement incompatibles mais toujours terriblement attiré l'un vers l'autre.

Toxique, elle avait lâché le mot comme une bombe. La terrible vérité. Toxique l'un pour l'autre sans espoir de guérison. Toxiques mais drogués. Nous avions toujours eu besoin l'un de l'autre même en connaissance de cause, même avec la douleur, même si nous savions ce qui allait se passer ensuite. Incapable de vivre l'un sans l'autre malgré tout. Et ce n'était pas faute d'avoir vainement essayé. De nouveau dans une phase d'hystérie, la future maman s'était levée avant de dangereusement s'approcher de moi... Je restais impassible, détruit mais droit. Elle ne me laissa pas le temps de répondre et ce n'était pas plus mal car je n'avais pas de réponse. J'ignorais pourquoi je l'aimais encore avec une pareille force, pourquoi je ne pouvais pas changer ça. Un frisson me transperça quand elle attrapa mon col alors que je posais instinctivement mes mains sur ses hanches pour l'empêcher de tomber. Elle était hors d'elle mais épuisée. La proximité était douloureuse surtout que nous l'avions savamment évité depuis près d'un mois. Déconcentré, je l'écoutais sans l'entendre alors qu'elle reprenait de plus belle.

    « Petra calmes toi... »

Murmurais-je alors que mes doigts se serraient davantage sur ses hanches maintenant que je la sentais plus appuyée contre moi que réellement en position de force. Elle voulait que je m'énerve, que je réagisse. Je n'avais jamais été capable de le faire même si j'avais effectivement été un peu moins passif à une époque. Quoi que, c'était plus à l'époque des réconciliations sur l'oreiller quand je savais quel endroit toucher ou embrasser pour la calmer et pour me faire pardonner... Je ne pouvais plus faire ça, même sans Gaïa je n'aurais pas pu, c'était trop dangereux. En désespoir de cause, la jeune femme évoqua d'ailleurs celle avec qui elle partageait mon cœur. Un pincement se fit ressentir dans ma poitrine, mélange de culpabilité et de colère. J'avais tellement de chance que Gaïa supporte cet étrange manège, qu'elle m'aime malgré tout. Et je l'aimais aussi, d'une autre manière mais de façon tout aussi forte. Petra voulait me mettre en colère sûrement, ou me faire mal peut-être, ou les deux. Hors je savais qu'elle n'était plus vraiment elle-même, que ses paroles dépassaient ses pensées. Je pris une grande inspiration en pinçant mes lèvres et en fermant brièvement les yeux. Je ne répondais qu'après qu'elle m'ait demandé de reporter mon amour sur ma nouvelle compagne, inconsciente de cette terrible possibilité d'aimer deux personnes. Ou, en tous cas, ça n'était pas impossible pour moi. Malheureusement.

    « Tu ne sais pas à quel point je suis entrain de me battre pour elle en ce moment même. »

Avouais-je toujours avec cette étrange confiance. C'était vrai, j'étais entrain de me battre pour Gaïa et pour Jimmy comme un dingue et elle ne pouvait même pas l'imaginer. Il ne me restait que quelques centimètre à franchir pour gagner ses lèvres et je pouvais sentir sa peau sous mes doigts car son pull s'était légèrement relevé quand elle m'avait saisit par le col. Une proximité et un contact qui avait fait ressurgir ces vieux souvenirs qui me trottaient dangereusement dans la tête à chaque instant. Même si j'aimais Gaïa, je ne pouvais m'empêcher de penser à la vie que nous aurions eu si les choses avaient été différentes. Nous serions une famille aujourd'hui et l'enfant qui grandissait en elle serait le mien au lieu d'être celui d'un illustre inconnu. Si elle n'avait pas eu à nous quitter nous lutterions ensemble contre cette envie brûlante de jeter nos vêtements au sol pour nous réconcilier comme à l'époque malgré l'interdiction formelle des médecins... Hors j'étais sûrement le seul à me battre. Le seul de nous deux assez con pour ne pas arriver à oublier et à pleinement tourner la page. Alors oui, je me battais en ce moment, plus fort que jamais.

Épuisée pour de bon, Jane me posa un semblant d'ultimatum : j'avais jusqu'à la fin de la semaine pour réfléchir et pour éventuellement quitter les lieux. C'était sûrement la meilleure chose à faire même si j'allais être vert d'inquiétude et que Jimmy allait être déçu. Il était hors de question que je le laisse ici avec sa mère dans cet état, c'était trop dangereux. Nous pourrions toujours passer bien sûr, quelques heures par semaine pour lui tenir compagnie et pour m'assurer qu'elle ne manque de rien. Alors que j'étais déjà plongé dans mes réflexion, la jeune femme se détacha doucement de moi puis s'éloigna pour gagner sa chambre. Je la connaissais tout de même encore assez pour savoir que ce n'était pas une proposition mais une sorte d'ordre. Il fallait qu'on parle, qu'elle lâche enfin tout ce qu'elle avait sur le cœur. Pour ma part je n'avais rien à dire car je ne comprenais rien à mes sentiments qui étaient en totale inadéquation avec mon cerveau. Peut-être valait-il mieux que je parte oui... Que je parte avant de le regretter et de perdre définitivement Gaïa... Quoi qu'elle méritait mieux que moi. Quel merdier vraiment !

Je restais un moment immobile là où elle m'avait laissé, le regard vague et le cœur compressé. Un soupir, mes mains qui frottent mon visage comme si j'espérais sortir de ce cauchemar. En vain. Le problème que j'avais été tous les "si" qui me hantaient. Tout l'amour que nous avions partagé et qui aurait pu finir si différemment si les choses... Si, si, si... Et comme je ne savais pas, comme je ne savais pas quoi penser, quoi faire, c'était horrible. Ça m'empêchait de tourner la page et d'être cohérent. J'avais peur de tout foirer, de rater ma vie. Car ce n'est pas Jane qui avait gâché ma vie mais bien moi-même. J'étais le seul responsable. Le seul a avoir constamment prit les mauvaises décisions. Hors je ne regrettais pas Jimmy, ni Gaïa, ni même Jane à ce moment précis. Un vrai masochiste insauvable. Et, pour e rajouter une couche, je finis par la rejoindre dans sa chambre, frappant discrètement à sa porte sans oser m'avancer plus loin.

    « Je... Je peux entrer ? » Demandais-je à demi-mot comme si elle pouvait déjà s'être endormie. « Il faut vraiment qu'on mette les choses au clair plus calmement... »

Tentais-je même si je n'en avais pas la moindre envie. J'ignorais par où commencer et craignait là où ça allait nous mener. Je ne voulais pas la perdre ou mettre l'enfant en danger en lui mettant trop de pression d'un coup. C'était un putain de cercle vicieux et je me sentais pris au piège, bourreau et victime à la fois. Nous étions effectivement toxique l'un pour l'autre hors je ne pouvais pas vivre sans elle non plus... Condamné, vraiment, et presque fier de l'être.
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Petra Johannessen
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MessageSujet: Re: Something between us // Liam & petra   Something between us // Liam & petra EmptyMer 11 Mar - 18:17

Something between us
Liam & Petra
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Liam n’était pas mort, il était là et l’avait toujours été, malgré les quelques hommes qui avaient pu passer après lui dans la vie de la blonde. Il était évident que c’était réciproque, Petra avait toujours été une déesse dans les yeux du brun. Le problème était d’ailleurs bien là et c’est ça qui l’énervait tant ! L’énergie que perdait Liam à lui trouver constamment des excuses, la rendait complètement dingue ! Si ça avait été sexy à une époque, c’était devenue insupportable avec le temps ! Elle ne demandait qu’une chose ! Qu’il ouvre enfin les yeux et ce rende compte du monstre qu’elle était !

« Je n’ai pas hésitez une seule seconde à t’abandonner moi ! Pourquoi je mériterais ton attention ? Hein, pourquoi ? » Continuait elle, n’arrivant pas à se calmer. « Ce bébé, je ne le voulais même pas au début ! J’ai pensé à avorter ! » Enchaina Petra en posant la main sur son ventre ! «  Même Jimmy, je n’en voulais pas ! Je savais que j’allais être la pire mère de l’univers, je voulais éviter cette souffrance à ma progéniture. » Il faut avoué que tout n’étais pas vrai, elle voulait Jimmy, c’est son père qui avait tenté de la pousser à avorté, chose qu’elle avait refusé. Sa volonté de se faire détester par Liam, la poussait à dire des atrocités. « Comment peux-tu continué à me vénérer après ça ! C’est impossible, tu n’as pas le droit ! »

Elle c’était relever toujours en colère, déchargeant sa rage dans un flot de parole qui s’entremêlaient et se perdaient. Petra était faible, épuisé par sa grossesse qui ne tarderais à laisser place à un nourrisson, un nourrisson dont elle ne se sentait toujours pas capable de s’occuper.

« Oui t’es stupide de croire en moi, stupide de continuer à vivre dans le passé ! Stupide de m’aimer ! »

Liam avait beau tenter de la calmer, rien ne fonctionnait… Enfin jusqu’au moment ou il posa ses mains sur ses hanches pour la maintenir debout. Le « Petra calme toi » resonna dans sa tête, tel un tourbillon sans fin. Ils étaient encore une fois beaucoup trop proche, Petra pouvait sentir le souffle du brun dans son cou, les mains de celui-ci sur ses hanches, la poussant presque instinctivement a rapprocher le corp de Liam du sien.  Se sentant perdre le contrôle, elle se hâta pour lui proposer cet ultimatum : Vivre ensemble était désormais bien trop dangereux.

« Bat toi encore plus ! Bats-toi pour les choses qui valent vraiment la peine » avait -elle fini par dire en trouvant enfin le courage de se détacher de Liam pour rejoindre la chambre, lui faisant bien comprendre que la conversation n’était pas finie.

Prendre de la distance lui fit du bien pendant quelques instants. En pénétrant dans sa chambre, elle prit une profonde respiration avant de s’assoir sur le bord de son lit, c’est à ce moment, que Liam toqua à la porte. Il était enfin temps d’éclairer la situation, de donner du sens à leur histoire qui n’en avait plus depuis maintenant plusieurs années.

« Entre » avait-elle simplement dit, d’une voix la plus neutre possible. Elle resta silencieuse, lui faisant signe de s’assoir à côté d’elle, en tapotant la place libre à sa droite. Par où commencer ? Il y avait tellement de chose à dire, tellement de chose que Liam devait savoir. Le silence était plutôt apaisant à vrai dire, elle n’osait pas le brisé, pourtant il le fallait.

« Quand je t’ai ramené Jimmy ce soir-là. J’aurais pu rester. On aurait pu recommencer notre vie tous les trois. Seulement, j’avais bien trop peur d’assumer, d’assumer pleinement mon amour pour toi. Je n’avais jamais ressenti ça pour quelqu’un et pour la première fois de ma vie, les choses se concrétisait et devenait bien trop réelle. La protection des témoins dans lequel j’ai été mêler, c’était l’excuse parfaite pour prendre la fuite, une fois de plus !! Toute ses années, j’ai essayé de me convaincre que je n’avais pas choisi tout ça, que la vie ne m’avait pas gâté, mais la vérité, c’est qu’on a toujours le choix. Tu peux me trouver toutes les excuses possible et inimaginable, mais tu ne pourras jamais nier que je suis à l’origine de tout ça, de ton cœur brisé un millier de fois. C’est moi qui t’ai abandonné, moi qui t’ai laissé Jimmy, moi qui ai décidé de revenir la bouche en fleur, 6 ans après !! Je sais que me détester est difficile pour toi, mais au moins essaye, rien qu’un peu ! Que tu le veuille ou non, je suis à l’origine d’une grande partie de tes peines et surtout de ton manque de confiance en toi concernant ta vie sentimentale. » Monologue prononcer par la blonde en fixant la commode qui se trouvait devant elle. Ça serait bien trop douloureux de regarder Liam à ce moment précis.

« Tu ne devrais pas avoir à choisir entre Gaia et moi, ça devrais être évident. Tu sais très bien quel est le choix le plus raisonnable à prendre, on le sait tous les deux. Seulement, tu ne pourras jamais te consacrer totalement à elle, tant que je serai dans les environs. » Elle se stoppa net, craignant clairement ce qu’il allait suivre. Ces quelques semaines passé ensemble, lui avait ouvert les yeux sur quelque chose : Liam ne l’avait jamais laissé partir car il avait toujours eu l’espoir qu’elle revienne, l’espoir que leur histoire à deux ne soit pas terminée. Ils n’avaient jamais rompu officiellement, même si cela semblait évident.

« Je dois partir Liam, mais cette fois-ci, je veux faire les choses bien, pour Jimmy, pour toi, pour que tu puisses avancer. » C’était plus qu’évident et pourtant, elle avait mis du temps à le comprendre. Elle devait le laisser, le débraser de son emprise, le libéré, revenir n’avait pas été une mauvaise chose, tout les avait conduits à ce moment précis. Clarifier la situation pour qu’il puisse libérer son cœur à une autre femme.

« Nous devons avancer séparément. Agir comme nous le faisons actuellement, va nous mener à notre perte, à tous les deux. Nous n’avons pas le droit de fantasmer sur une vie dont nous avions rêvez à l’époque ou nous étions ensemble, car aussi dure que ça puisse être, nous ne sommes plus ensemble. »

Une longue inspiration, elle tourna la tête pour enfin faire face à la réaction de Liam, suite à ce débordement d’information qu’elle venait une fois de plus lui balancer à la figure. Comment son cerveau pouvait-il dire de tel chose, alors que son cœur lui en criait tout autre.





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by Wiise


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MessageSujet: Re: Something between us // Liam & petra   Something between us // Liam & petra EmptySam 14 Mar - 12:07

Something Between Us
× ft. @Petra Johannessen & Liam MacAulay
Notre relation n'avait jamais été facile. Aussi loin que je me souvienne il y avait toujours eu quelque chose d'étrange entre nous, des complications, des choses folles. Ne serait-ce que le nombre incalculable de ruptures ou de disputes idiotes qui avaient pu nous séparé à l'époque. Jane m'avait rendu complètement fou et c'était encore le cas malgré mes nombreuse tentatives pour l'oublier ou pour me convaincre de la détester. Nous étions réellement deux aimants inversés, inlassablement attirés l'un vers l'autres mais incapable de resté collé pour autant. Incompatibles mais irrésistiblement amoureux l'un de l'autre.

Quoi qu'il en soit, je la connaissais assez pour reconnaître ses mensonges à présent. Assez pour savoir que les mots qui sortaient actuellement de sa bouche n'étaient que des inepties visant sûrement à me faire la détester. Vainement bien sûr, j'était un cas désespéré et elle le savait. Elle avait néanmoins raison sur un point : je n'avais pas le droit de m'imposer à elle, je n'avais pas le droit de lui faire subir mes sentiments idiots dans son état. En voulant être une béquille, j'étais devenu un poids et je m'en voulais atrocement. C'était inévitable pourtant, ma maladresse et ma stupidité ne pouvaient me permettre de faire autrement.

Un imbécile qui se trouvait accablé et incapable d'en rajouter, les yeux baissés comme un chien battu, attendant sagement la fin de la tempête qui ne semblait jamais arriver. Petra était en colère, elle fulminait et déblatérait des atrocités que j'aurais dû contre-dire mais à quoi bon ? Elle n'était pas en état d'entendre mes arguments, cela ne ferait que la rendre plus énervée encore... J'aurais pourtant eu envie de lui dire que je savais qu'elle mentait, qu'elle n'était pas la pire des mère de l'univers, que Jimmy l'aimait lui aussi et que nous étions chanceux de l'avoir dans nos vies quoi qu'elle ne pense. Peut-être que ce n'était pas objectif mais c'était sincère.

    « Je... »

Bafouillais-je avant de me raviser. Je n'avais pas de contre-argument pour le coup, rien de plus à dire là dessus : j'avais été stupide et je l'étais encore. Un bel exemple de connerie humaine, il fallait l'avouer et l'assumer. Il m'était également impossible de nier mon amour pour elle même s'il n'était plus le même aujourd'hui. Un amour plus proche du douloureux souvenir que du sentiment qui vous met des papillons dans le ventre... Un sentiment fort pourtant, vital même, aussi pénible soit-il. Face à cette situation, je ne pu que soupirer en secouant doucement la tête. J'étais à court de mots, d'arguments, de courage. Tout cela me rendait malade et me faisait me sentir impuissant. L'horreur.

Une horreur que je pensais déjà poussée à son paroxysme mais qui empira pourtant quand elle fut près de moi. Presque instinctivement, j'avais posé mes mains sur ses hanches pour la soutenir, sentant son corps s'appuyer contre le mien comme par désespoir. Une attaque presque subie, l'épuisement de cette bataille mentale... Son souffle se mêlait au mien en me rappelant soudain que mes sentiments n'étaient effectivement pas morts ni même réellement changés. Il existait toujours quelque chose entre nous, cette envie viscérale de l'autre... Cette attirance toxique que nous ne pouvions combattre. Je me pinçais les lèvres en sentant mon cœur sur le point d'explosé, heureux qu'elle me rappelle Gaïa pour sauver mon âme.

Je me retins de lui dire qu'elle en valait aussi la peine, me contentant de plonger mon regard dans le sien un instant avant de sentir mes jambes se fragiliser sous mon poids. Une semaine pour réfléchir, pour partir... Était-ce vraiment ce qu'elle voulait ? Était-ce ce que je devais vouloir moi aussi ? Et Gaïa dans tout ça ? Mes sentiments pour elle était plus que sincères aussi. Différents mais brûlants... J'étais perdu, si bien que je fus incapable de réagir, la laissant partir et restant planté là comme un con. Que faire, que dire, quoi penser ? Mon cœur était en sharpie, mon âme aussi, c'était l'enfer sur terre, je me sentais mort à l'intérieur.

Après je ne sais combien de temps, je retrouvais enfin mes facultés mentale ou au moins motrice. Il fallait mettre les choses au clair, crever l'abcès. Nous ne pouvions pas continuer ainsi, c'était trop douloureux, trop compliqué, trop nocif. L'enfant allait naître et nous ne pouvions pas lui offrir un pareil environnement. Pas plus que nous ne pouvions laisser Jimmy là dedans. Même s'il était jeune et encore émerveillé d'avoir retrouvé sa mère, il allait s'en rendre compte, il allait se perdre lui aussi et ce n'était pas envisageable. Je devais au moins me battre pour lui à défaut d'être encore capable de me battre pour mon cœur.

Cœur qui se brisa à nouveau à son aveu. Je m'en étais un peu douté remarque. La protection de témoin était une belle excuse mais elle aurait pu décidé de m'y inclure, elle aurait pu se battre pour que j'en fasse partie... Surtout qu'elle n'aurait eu qu'à me le demander, j'aurais retourné des montagnes pour elle à l'époque et encore aujourd'hui. Doucement, je m'avançais vers elle alors que son monologue prenait fin puis je m'installais en silence sur le lit. C'était bien que son regard n'ait pas eu le courage de croiser le mien, ça aurait été beaucoup trop difficile... Encore un de ces moments où j'aurais voulu disparaître six pieds sous terre ou avoir une putain de machine à voyager dans le temps...

    « Je m'en doutais. » Dis-je dans un soupir qui n'avait rien d'agressif. Plus un constat, presque un soulagement de ne plus avoir de doute. « Que tu le veuilles ou non je te connais Jane, je sais à quel point tout cela te faisait peur. Tu avais refusé ma demande en mariage, un enfant est un engagement encore plus important alors... Alors je me doutais que cette histoire de protection de témoin avait pris une allure de bonne excuse. Et tu me connais aussi, tu savais que je t'aurais suivi au bout du monde. Je comprends que mon abnégation ait pu te faire peur, elle me faisait peur à moi aussi à vrai dire. Je n'avais jamais ressenti ça pour personne moi non plus, c'était nouveau pour moi. Maintenant je me dis que nous étions trop jeunes pour tout ça, pour des sentiments aussi forts, pour un amour aussi... Étrange finalement. Peut-être que nous nous sommes simplement rencontrés trop tôt. » J'étais assis à côté d'elle à présent, regardant aussi cette armoire, proche d'elle mais sans la toucher et en me sentant dans une sorte de bulle inconfortable. « Quoi qu'il en soit ce n'est pas à toi que je dois ce manque de confiance et tu le sais. C'est un défaut acquis bien avant toi que tu m'avais justement fait un peu oublié. Grâce à toi je me suis senti important pendant des années, je me suis senti aimé malgré les moments difficiles. J'ai su que je pouvais espérer avoir une femme merveilleuse dans ma vie. Ce n'est pas par manque de confiance que je suis resté seul si longtemps après ton départ. Il y avait Jimmy à qui je ne voulais pas imposer n'importe qui et... Et j'espérais ton retour. »

Avouais-je même si elle le savait sûrement. Les photos d'elle à la maison, le fait que Jimmy la connaisse aussi bien malgré son absence... C'étaient autant de preuves non ? Si Gaïa n'avait pas détruit la barrière autour de mon cœur à coup de masse, personne n'aurait pu le faire. Sans même le vouloir j'attendais qu'elle revienne, j'attendais la seule propriétaire de mon palpitant... Hors elle était deux maintenant et moi je me sentais comme un écartelé prêt à mourir en place publique. Quel merdier vraiment... Elle dû entendre mes pensées puis qu'elle évoqua de nouveau Gaïa. Une fois de plus avec raison : je ne devrais pas avoir à réfléchir, ça devrait être évident... Seulement ce n'était pas le cas et ça ne pouvait pas l'être, Jane avait trop compté dans ma vie quoi qu'il en soit.

    « Ce n'est plus à nous qu'il faut penser à présent mais à Jimmy. Je te l'ai déjà dit, ma souffrance n'a pas d'importance tant qu'il est heureux et ça sera toujours le cas. Peut-être que je ne devrais pas penser comme ça mais je n'ai pas été un homme pendant cinq ans, je n'ai été qu'un père et ça ne pourra plus changer, je passerais toujours après lui ce qui me va parfaitement bien. »

Une justification comme une autre et sincère en plus. Même si sa présence me brûlait je ne pouvais pas me résoudre à la laisser partir car je ne pouvais pas l'ôter à Jimmy qui la retrouvait à peine. Le blondinet aimait sa mère, il était heureux de pouvoir passer du temps avec elle et attendait le bébé avec impatience. Pour lui, je ne devais pas penser à moi. Déjà cinq ans que je vivais ainsi, je n'étais plus à vingt ans près... Visiblement je n'étais pas convainquant et la suite vint me frapper comme un nouveau coup de couteau en plein cœur. Je baissais les yeux, mes mains posées de part et d'autre de mes cuisses, l'une d'elle dangereusement proche d'elle sans que je m'en sois rendu compte.

Faire les choses bien... Ce n'était plus possible à présent. Ce serait monstrueux et pas uniquement pour moi. Mais je ne pouvais pas la retenir finalement. C'était sa conscience, son bonheur. Une fois de plus je passais après tout ça. Ma juste place. Il me fut impossible de trouver la force de répondre avant qu'elle ne reprenne la parole, assénant un nouveau coup mortel à mon âme déjà meurtrie. Avancer séparément, plus facile à dire qu'à faire alors que j'avais passé plus de dix ans à l'aimé et quand notre fils était la preuve vivante de notre amour passé. Et lui dans tout ça ? Pouvait-il la perdre une seconde fois ? Avions nous le droit de lui infliger ça pour nous épargner mutuellement ? Je n'étais pas convaincu mais c'était sûrement égoïste au fond... Je ne voulais pas la perdre non plus, un vrai masochiste.

    « Je sais... » Soupirais-je à nouveau, cette fois clairement désespéré. J'étais au fond du gouffre. « Je sais que ce que nous faisons actuellement n'est pas bien ni pour toi ni pour moi et... Et même pour Jimmy ça doit être étrange d'avoir l'impression de... D'avoir une vraie famille. » Répondis-je, mon cœur se serrant un peu plus à chaque mots. Dure vérité. Je n'étais pas prêt. « Seulement je sais aussi que je ne peux pas vivre sans toi et que lui non plus. Nous avons essayé pendant cinq ans et regarde ce que je suis devenu... Puis on ne peut pas lui faire ça, on ne peut pas lui faire perdre sa mère une seconde fois. Nous ne sommes plus ensemble, c'est actée. Douloureux oui mais c'est mieux ainsi car nous savons tous les deux que... Que c'est trop étrange entre nous dans tous les cas. Une fois de plus, pour Jimmy, nous ne pouvons pas prendre le risque de lui offrir ce genre de vie. Il lui faut une situation claire et à nous aussi. » Pour la première fois depuis mon entrée dans la chambre, mon regard se posa dans le sien, presque surprit de le trouver aussi facilement. Elle me regardait aussi, le temps s'arrêta un instant. « Ce n'est pas une question de distance Jane. Mes sentiments pour toi y résistent et nous le savons tous les deux. Le temps, la distance, la douleur... Ils sont imperméables à tout ça et ce n'est pas prêt de changer. Je dois simplement vivre avec, me faire violence et te libérer autrement. Peut-être que Gaïa m'aidera ou peut-être pas. Je t'ai promis de me battre, je lui ai promis aussi et je tiendrais ma promesse. Tu sais que je suis un homme de parole, tu sais que je suis prêt à tout pour Jimmy et pour toi aussi. Si tu préfères que je parte, je le ferai sans broncher mais ne disparaît pas de la vie de Jimmy s'il te plait. Même si tu refuse de me voir moi tant pis. »

C'était presque une supplique, les derniers mots m'étranglant légèrement en franchissant mes lèvres. Je ne voulais pas qu'elle disparaisse de ma vie mais j'étais prêt à le subir s'il le fallait, si c'était le prix à payer pour qu'elle reste dans celle de notre fils. En réalité je n'avais presque pas entendu les mots que j'avais prononcé, mon cerveau était en roue libre car mon cœur ne l'irriguait plus correctement. Je me sentais défaillir, surchauffé, mourir à petit feu. J'avais l'impression de n plus être cohérent, de ne plus être maître de mes mots ou de mes gestes. Comme quand on est dans un cauchemar, à la fois conscient et inconscient... Comme j'aurais aimé me réveillé ! Comme j'aurais voulu que ce ne soit qu'un mauvais rêve ! Ce n'était pas le cas... C'était bien vrai et j'avais l'impression que j'allais en mourir... Quel con !
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MessageSujet: Re: Something between us // Liam & petra   Something between us // Liam & petra EmptySam 14 Mar - 20:28

Something between us
Liam & Petra
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Comme le feu et la glace. Deux opposées que l’univers cherchais pourtant à rassembler constamment. Créant ainsi des explosions que rien n’y personne n’aurait pu éviter. Comme Liam et Jane. Tel était leur destiné. Pourquoi la vie était-elle aussi cruelle ? Quelle leçon pouvait-on en tirer de tout ça ? Rencontrer son âme sœur ne garantissait pas le bonheur absolu, ils en étaient la preuve concrète. C’était même tout le contraire, si on pouvait en croire leur vécu et le mal-être dans lequel ils se trouvaient à chaque fois qu’ils se voyaient. L’amour impossible, la souffrance éternelle, c’était donc ça la grande convoitise de nombreuse personne de cette terre ? Fuyez !

Si seulement… Trop de regret, pas assez d’espoir. Il n’était pas recommandé de vivre dans le passé, le père de Petra ne cessait de lui répéter à l’époque, à croire qu’elle n’avait pas retenue la leçon. « Ce garçon ne mérite pas une femme comme toi », « Ouvre les yeux un peu » « Il y a tant d’homme bien plus intéressant que ce Liam » Tant de phrases prononcé par ses parents, des phrases certes complétement éroné mais qu’elle aurait dû prendre en compte, ça lui aurait évité tant de problème, des problèmes qui la conduisait aujourd’hui droit dans le mur.

Liam ne trouva pas de quoi répondre, de toute évidence que ça soit Jane ou Petra, elle avait toujours eu le dernier mot et ce n’était pas près de changer. Elle avait toujours eu des réflexions un peu plus poussé et réfléchie que le brun, bien que ça ne faisait pas de lui quelqu’un d’idiot, bien au contraire. Ça le rendait même un poil plus foufou que la blonde qui était de nature plus terre à terre !! Comment ces deux individus avaient pu tomber amoureux, alors que tant de choses les différenciaient ? Cela restait un mystère et le restera probablement jusqu’à la nuit des temps. Il y avait tant de chose que l’on ne pouvait pas expliquer dans ce bas monde.

Il avait compris… Compris qu’il ne fallait plus tenter de la vénérer, de lui dire à quel point il la trouvait merveilleuse, même s’il continuait à le penser un peu trop fort au gout de Petra.

La conversation sérieuse qu’elle convoitait depuis leur retrouvaille était enfin arrivé ! Plus de six mois plus tard ! Mieux valait tard que jamais, n’est-ce pas ? Elle prit la parole dévoilant un monologue qui s’enchaina avec une fluidité sans pareille, comme si elle avait mijoté ce discours pendant des mois, ce qui n’était d’ailleurs pas loin d’être la vérité.

« Jane », c’était douloureux pour elle, d’entendre ce prénom d’un passé qu’elle tentait à chaque instant d’enterré. Il était peut-être là le problème ? Tenter d’oublier une vie qui faisait partie intégrante de son identité. Une évocation de souvenir qui ne faisait naitre qu’une seule et unique question dans la tête de la blonde « Et si ». Question qu’elle devrait réellement bannir de son esprit. Les décisions avaient été prise, leur destin scellé et a part d’être magicien, rien ne pourrait les faires revenir en arrière.

« Encore une fois tu me trouves des excuses. J’ai juste été lâche, incapable de me rendre compte de la chance que j’avais de t’avoir dans ma vie. En refusant ta demande en mariage, j’ai fait la pire erreur de ma vie. Nous aurions du nous marié, fondez notre famille, élever Jimmy ensemble, mais au lieu de ça... Je vous ai abandonné tout les deux. J’ai fui comme je l’ai toujours fait, car c’est dans ma nature, comme tu l’as si bien dit, j’ai toujours été comme ça. » Elle avait toujours été la personne instable, celle qui ne savait jamais ce qu’elle voulait. Qui partait du jour au lendemain et revenait quatre jours après, avec le sourire ressautant dans les bras de son bien aimé. Comment Liam aurait pu tourner la page étant donné qu’elle était toujours revenue ?

« Si tu n’as jamais vraiment tourné la page, c’est parce que je n’ai jamais eu le courage de te dire en face que c’était fini entre nous. Surement parce qu’au fond, je n’en avais pas envie. Ta demande en mariage était vraiment inattendue, je ne pensais pas que tu allais la faire si tôt dans notre relation. Sur le coup, j’ai vraiment paniqué, ça me semblait fou, puis après réflexion... La vérité c’est que j’étais prête a changé d’avis… » Elle déglutit à l’idée de faire cet aveu, qu’elle c’était pourtant promis de ne jamais dévoiler « Tu te rappelles le soir ou j’ai débarqué en urgence chez toi, trois jours environ après ta demande en mariage ? Je venais te dire que c’était oui, que j’acceptais de devenir ta femme, que j’avais changé d’avis, que je t’aimais trop pour laisser la peur guider ma vie. Mais au moment où j’ai franchi la porte et que je t’ai embrassé, nous avons été coupés par un appel de mon père. J’ai dû repartir aussi vite que j’étais arrivé. C’est là que j’ai été mise au courant pour la protection des témoins. »
Ils avaient frôlé le bonheur, sans jamais réellement l’atteindre. Il avait raison sur le fait qu’il fallait penser à Jimmy, ne pas faire souffrir cet enfant qui n’avait rien demandé à tout ça.

« Je sais que tu veux le bonheur de Jimmy et je te respecte pour ça, mais que deviendra Jimmy si ses parents perdent la tête à cause de toute cette histoire sans queue ni tête. » Elle n’avait pas réellement d’arguments face au discours du brun. Tout ce qu’il disait était la pure réalité. Il lui était impossible d’abandonner son fils une fois de plus. Elle avait appris à le connaitre durant ses semaines passer auprès de lui et elle l’aimait du plus profond de son âme.

« Si on ne peut pas vivre ensemble et ni séparément, on fait comment ? On est fichu. » Le regard de Petra croisa celui de Liam et le temps ce stoppa un instant. La détresse de leurs regards rentra en fusion. Ils se comprenaient bien plus que la plupart des autres être humain de cette planète.
La blonde finie par tourner la tête et se laissa tomba doucement sur le dos. En position allongé sur le lit, elle posa une main sur son ventre, un air pensif affiché sur son visage.

« Je ne veux pas partir, mais qu’est ce qu’on pourrait faire d’autre sans que ça finisse mal ? Je… Je t’aime Liam et je sais que toi aussi. Ce n’est pas honnête de vivre avec une femme que tu aimes encore et qui t’aimes encore, tout en sortant avec une autre. »
Tout était beaucoup trop compliqué. Deux âmes totalement perdues en plein océan d’émotions et de tourment constant.

«  Je ne peux pas non plus te pousser à partir, même si tu serais capable de tout pour ton fils. Je dois m’éloigner de vos vies, mais rien ne m’empêche de vous appeler régulièrement et de passer à l’occasion. Si je ne prends pas mes distance un minimum… Je ne tiendrais probablement jamais. A chaque fois que je te vois, je meurs d’envie de te prendre dans mes bras comme avant, de te toucher… » Sa main effleura celle de Liam qui c’était posé pas loin de la sienne. Petra fixait le plafond, évitant un maximum de jeter des coups d’œil vers Liam. Ne pas craquer, ne pas craquer… Changement de conversation rapide pour empêcher le malaise naissant.

« Tu pourras également voir ma fille qui va naitre, mais ce n’est pas a toi de l’élever. Si tu veux bien être son parrain, juste au cas où il m’arriverait quelque chose. Tu es la seule personne présente, ici à Edimbourg, en qui j’ai entièrement confiance pour confier la vie de mes enfants. » Elle ne pourrait demander qu’a lui, c’était certain, il était le père que tous les enfants rêveraient d’avoir.



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MessageSujet: Re: Something between us // Liam & petra   Something between us // Liam & petra EmptyDim 15 Mar - 19:15

Something Between Us
× ft. @Petra Johannessen & Liam MacAulay
Je savais ce qui allait se passer si jamais nous décidions de nous remettre ensemble : Nous allions traverser une période de béatitude merveilleuse puis nous allions nous déchirer comme nous étions entrain de le faire. Comme s'il y avait soudain un surplus d'amour insupportable, un débordement de sentiments intolérable. Nous allions hausser le ton et elle allait fuir, comme toujours. Depuis le début nous avions fonctionné ainsi, oscillant inlassablement entre un bonheur absolu et des semaines de dépression profonde loin de l'autre. Pénible quand nous étions jeunes mais ça ne concernait que nous, nous arrivions à faire avec. Il me suffisait d'attendre patiemment son retour, d'attendre jusqu'à nous retrouvailles souvent sulfureuses. Mais là ? Comment pourrions nous expliquer ça à Jimmy ? Comment pourrait-il comprendre les allés et venus de sa mère, nos échauffourées ? Non, ce n'était pas raisonnable, nous n'étions plus seuls à présent, nous attentions même un autre témoin innocent. Enfin nous... Elle surtout, moi je n'étais rien là dedans. Et je n'étais rien en règle générale, toujours trop gentil, toujours à lui trouver des excuses et à subir en silence. Je m'y étais fait, je vivais avec, je ne m'en plaignais pas.

    « Ce n'est pas te trouver des excuses, c'est te faire réaliser que nous sommes tous les deux responsables au fond. J'aurais dû te le demander autrement, agir différemment. C'était trop abrupte, trop maladroit. Je te connaissais, j'aurais dû prévoir ta fuite, j'aurais dû savoir mais, surtout, j'aurais dû te retenir, faire plus pour te faire revenir. » Je pensais tout, c'était la triste vérité. « Je me suis reposé sur nos habitudes, j'ai attendu que tu reviennes comme un imbécile au lieu de te chercher, de te contacter. Peut-être aurais-tu réagit autrement si j'avais osé insister un peu. »

C'était souvent elle qui partait la première mais elle revenait toujours. Quelques jours, quelques semaines... Les premières fois j'avais appelé, j'avais écris, j'avais tenté de renouer le contact puis après ? Après j'attendais simplement, ne souhaitant pas l'étouffer. Ne rien faire voulait souvent dire un retour plus rapide. Nous étions réellement étranges... Incompatibles ? Je n'irais pas jusque là. Dans tous les cas je n'avais pas pu tourner la page et je savais que rien n'avait changé aujourd'hui. Nous étions liés d'une manière ou d'une autre, incapables de vivre l'un sans l'autre mais incapables de vivre ensemble. Maudits donc. Roméo et Juliette pouvaient se rhabiller. Quoi qu'il en soit, Petra ne put que confirmer mes dires : j'étais allé trop vite, j'avais mal fait ma demande... Quel idiot aussi, j'étais trop amoureux, trop jeune, trop enthousiaste... Ce que j'ignorais en revanche était l'aveu qui suivit, le fait qu'elle ait envisagé de changer d'avis avant d'apprendre pour la protection de témoin. Mon cœur se brisa en mille morceau alors que je sentais ma gorge se serrer d'un seul coup. Silencieux, j'écoutais la suite sans vraiment l'entendre tant mes oreilles sifflaient et tant l'explosion de mon palpitant résonnait encore dans tout mon être. Nous étions passé si près du bonheur que mes yeux s'embuèrent douloureusement. Et si ? Ce fichu et si qui pourrissait nos vies...

    « Tu... C'est... » Bafouillais-je, peinant à trouver mes mots tant mon cœur me faisait mal. « Tu l'as dit toi même, il ne faut pas vivre dans le passé ou sur des et si. Il faut... C'était... C'était surement un signe après tout, rien ne se fait par hasard. »

Je n'étais pas un fervent croyant de cette devise mais je n'avais pas le choix en ce moment. Ma santé mentale m'interdisait de penser autrement... Si elle n'avait pas eu l'occasion de revenir, ce n'était pas une coïncidence. Le destin n'avait pas voulu que nous soyons ensemble et il n'aurait pas pu nous le faire comprendre plus clairement. C'était mieux ainsi, il n'y avait pas un tant pis sans un tant mieux blablabla... Y croire était ma seule issue. Alors pourquoi mon cœur restait si douloureux ? Pourquoi mes yeux n'y voyaient plus clair ? Je les fermais un instant, prenant une grande inspiration dans l'espoir qu'elle calme la tempête intérieure. Vainement. Tout était vain, j'étais un cas désespéré et notre histoire l'était tout autant. Que nous restait-il au juste ? Qu'avions nous eu vraiment ? Jimmy. C'était lui notre point d'attache, notre bouée de secours, notre seule raison de nous battre. Il fallait le faire pour lui, nous n'avions pas d'importance, nous étions secondaires. Moi surtout. J'avais appris à l'être depuis la naissance. Merci papa. Au moins une chose qu'il avait bien faite finalement.

    « Je n'en sais rien... »

Soupirais-je, passant mon visage entre mes mains, mes coudes appuyés sur mes cuisses. C'était sans fin, un cercle vicieux dont nous ne pourrons pas sortir, pas indemne en tous cas. Moi surtout mais ce n'était pas grave. L'important était que Jimmy n'en souffre pas, que Jane soit épargnée et que Gaïa... Que Gaïa ne ressente pas le moindre souffle de cette tempête. La pauvre m'avait accepté dans sa vie, j'avais été égoïste de la laisser faire alors il fallait que je sois digne, que j'assume les conséquences. La protéger à tout prix, ne pas céder à mon envie de reprendre ma vie avec Jane comme si de rien n'était. C'était trop dangereux de toute façon, nous ne pouvions que nous déchirer, le destin avait parlé... Et on ne plaisante pas avec le destin n'est-ce pas ? Notre histoire est écrite dans le marbre, impossible à changer... Maudits. Je secouais la tête alors qu'elle reprenait la parole, annonçant une autre dure vérité dont je n'était que trop conscient.

    « Je n'en sais rien... »

Répétais-je dans un nouveau soupir à peine audible. Que faire oui... Je secouais de nouveau la tête avant que mon regard ne croise le sien. Une rencontre brève qui fit repartir mon cœur au quart de tour. J'avais fait tant de choses pour ses yeux, j'avais tant aimé ce regard, je m'étais senti si fort... Ce n'était plus le cas aujourd'hui. À présent il me faisait me sentir faible, perdu, misérable. Et pourtant j'avais encore envie de me battre pour eux, pour elle. Il le fallait. Elle était la mère de mon fils, mon premier amour, mon âme sœur. Le destin était contre nous mais nous n'étions que ses victimes, ce n'était pas de notre fait. Il fallait agir, bouger, trouver une solution, nous battre. Il y avait forcément une solution, un moyen de nous sortir de là en limitant un peu les dégâts. Juste un peu. Au moins un peu. Je le voulais tellement. Je me retins de ma laisser tomber moi aussi, restant les coudes appuyés sur mes jambes, le regard à nouveau plongé dans la contemplation de l'armoire.

    « On trouvera une solution. »

Dis-je simplement, l'air grave. Mes mains s'étaient jointes sous mon menton alors que je soupirais à nouveau, récupérant doucement mon cœur juste avant qu'elle n'y assène un nouveau coup mortel avec un je t'aime violent. Nous ne nous l'étions plus vraiment dit depuis nos retrouvailles, nous avions cherché à l'oublier, à le faire disparaître derrière de faux semblants. Il était pourtant bien là, bien réel. Trop. Et dire que j'avais espéré l'avoir vaincu... Mais non, il était bien vivant, ranimé d'un seul coup par ses paroles. Le fait de lui entendre prononcer ces deux petits mots me fit frissonner de terreur. Elle avait raison : je l'aimais et je me mentais à moi-même. Je l'aimais et je mentais à Gaïa même si je l'aimais elle aussi. Un monstre. Tout cela avait fait de moi un monstre horrible et parfaitement incapable de faire un véritable choix. Dire que c'était pour Jimmy était une belle excuse mais c'était sûrement loin d'être vrai. C'était plus simple ainsi. Ne pas reprendre Jane voulait dire ne plus la perdre. Et j'aimais vraiment Gaïa. Différemment sans doute mais sincèrement.

    « Je sais... »

Quoi au juste ? Je n'en savais rien. Enfin si, je savais qu'il n'était pas sain de vivre avec elle tout en étant avec Gaïa, qu'il n'était pas sain d'aimer autant deux femmes qui se ressemblaient si peu. J'aurais voulu avoir le don de me couper en deux pour avoir les deux, pour ne pas choisir. C'est là que l'argument Jimmy devenait utile et important. Il était plus sain pour lui que les choses soient claires entre sa mère et moi. Séparé mais en bons termes, pas de tempête, pas de bagarre, pas de haine. Il valait mieux qu'il voit un amour raisonnable, que nous lui cachions la douleur... N'est ce pas ? Je n'étais plus sûr de rien, je me sentais comme au bord d'un précipice mortel. J'avais l'impression que tous les choix que j'avaient été les mauvais. Quitter Gaïa sans me remettre avec Jane me condamnait à une tristesse sans nom, une mort sentimentale à laquelle je n'étais pas préparé. Rester avec Gaïa et quitter Jane condamnait Jimmy et moi avec et... Rester avec les deux dans cette situation n'était sûrement bon pour personne. Jimmy allait être perdu, Gaïa allait souffrir et Jane aussi. Quel merdier...

    « Mais je ne sais plus rien... »

Avouais-je à demi-mot, les yeux toujours clos pour éviter de laisser quelques larmes s'enfuir. Pourquoi n'étais-je pas capable de me décider ? Pourquoi fallait-il que j'en souffre autant ? Et pourquoi faisais-je tant souffrir les autre avec moi ? Une chance que Jimmy soit trop jeune pour le moment, il était un peu épargné... Mais pour combien de temps ? Il fallait faire quelque chose, prendre une vraie décision, moi surtout. Je me sentais comme la clef de voûte de tout ce merdier, seul à réellement pouvoir tout débloquer et pourtant... Pourtant je n'en étais pas capable. C'était horrible et je sentais ma voute plantaire me brûler alors que j'avais l'impression que l'enfer s'ouvrait doucement sous mes pieds pour m'avaler. Si seulement ! Ne serait-il pas plus simple que je sois celui qui disparaisse ? Jimmy sera heureux avec sa mère et Gaïa trouvera mieux que moi... C'était peut-être le plus simple et le plus sage après tout... Mais j'avais promis de rester là pour Jane, de protéger Jimmy... Quelle merde ! Heureusement, elle reprit la parole avant moi. Je ne savais pas quoi dire de toute façon, je n'étais plus rien, surtout maintenant que sa main effleurait la mienne en déclenchant un nouveau frisson douloureux.

    « Je... Moi aussi. »

Avouais-je péniblement, ne pouvant le nier alors que ma peau se couvrait déjà de chair de poule sous le contact de ses doigts frais. C'était plus fort que nous, plus fort que notre volonté, deux aimants. Sa peau me manquait, ses baisers, les souvenirs. Car ce n'étaient que des souvenirs... Des souvenirs passionnés et tourmentants. Une torture. Presque instinctivement, je reculais un peu ma main sans le moindre souvenir de l'avoir reposé par là. Je ne savais plus ce que je faisais, ce que je disais, ce que je pensais. J'étais complètement perdu dans un tourment sans nom et qui semblait sans issue. Que pouvais-je faire au juste ? Qu'est ce qui était le moins pire ? Mon cœur avait à nouveau cessé de battre et je me sentais mort à l'intérieur. Si bien que je ne pu rien ajouter, de nouveau à court de mot et à court de solution. Il nous fallait du temps, encore et toujours du temps. Mais pourquoi faire au juste ? Merde...

    « Son parrain ? » Le mot m'avait sorti de ma torpeur. Parrain ? Je m'étais renseigné quand j'avais demandé les papiers pour Jimmy mais c'était effectivement de la folie de demander plus, je n'avais pas le droit. « C'est... Oui... Oui je peux être son parrain si tu veux. » Le reste de ses paroles s'était à nouveau dissipé dans les méandres de mon esprits perdu. C'était mieux ainsi oui, son parrain... « Ja... Petra c'est... Je suis vraiment désolé pour tout ça c'était... C'était une très mauvaise idée. » Murmurais-je en secouant de nouveau la tête. « Tu as raison, on ne peut pas continuer comme ça. » Dis-je un peu plus fort, comme si je tentais de me convaincre moi-même. Je m'étais doucement retourné vers elle, osant à peine croiser son regard. « Je... Je vais rentrer à la maison avec Jimmy et... Et on viendra quand tu auras besoin, autant de fois que nécessaire. » Comme au départ finalement ? Chacun chez soi, Jimmy alternant de l'un à l'autre comme une famille divorcée normale ? « C'est mieux comme ça non ? Les autres parents y arrivent alors... Alors j'imagine que nous aussi ? Il nous manque quelques épisodes sans doute, les disputes et la haine tout ça... Mais ils ne sont pas tous comme ça et ils y arrivent. » Une fois de plus c'était plus pour me convaincre que pour elle. J'avais d'ailleurs reprit sa main comme pour y chercher du courage ce qui était une mauvaise idée mais tant pis. « Quand la petite sera là, quand tu auras pris le rythme, Jimmy pourra venir passer du temps ici et je pourrais la garder si tu as besoin de respirer. » Une garde alternée normale pour des adultes normaux... C'était beau d'espérer. Je serrais un peu plus sa main dans la mienne. « On peut y arriver. »

Promesse, question ? Je ne savais pas vraiment, je n'avais pas totalement récupéré mon cerveau et mon cœur restait aux abonnés absents. C'était trop dur de la perdre, trop dur de la garder... Il fallait penser à Jimmy et espérer que le temps nous aide, qu'il apaise tout ça. Prendre nos distances doucement sans que Jimmy n'en souffre. Lui ne devait y voir que du feu, pouvoir passer du temps avec sa mère quand il le voulait, quand elle le pouvait. Moi je le déposerais à la porte, ferai des passages rapides.Pas de contacts, pas trop. C'était le mieux à faire, la seule solution viable pour le moment. N'est ce pas ? Quoi de mieux de toute façon ?
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MessageSujet: Re: Something between us // Liam & petra   Something between us // Liam & petra EmptyMer 18 Mar - 16:50

Something between us
Liam & Petra
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L’être innocent qui grandissait en Petra méritait de vivre dans un cadre de vie stable avec un entourage fixe. C’est pour cela qu’il était important de clarifier la situation avant l’arrivée de ce nourrisson. Il n’était plus question de disparaitre sans raison, maintenant toutes les décisions seraient prises dans les règles de l’art, après avoir demandé l’avis à Liam. Ils étaient liés à jamais par la simple présence de Jimmy dans leurs vies. Si quelqu’un devait s’éloigné un moment, ils le décideraient ensemble et poserais leurs propres règles, ensemble. La distance lui avait permis de prendre en maturité sur certain point, de prendre conscience de ses plus grosses erreurs pour ne jamais plus les reproduire.

« Même si tu avais prévu ma fuite et tenté de m’en empêcher, je serais quand même partie, tu le sais bien. Rien n’aurait pu m’arrêter de fuir. J’étais un véritable électron libre à cette époque. Puis tu m’aurais difficilement retrouvé à cause de mon changement d’identité. Je pense qu’il est temps d’arrêter de remuer le passer, nous ne pourrons jamais le changer. »

A quoi bon se torturer à chercher un coupable finalement ? Ils avaient tous deux leur part de responsabilité et ce n’était pas ça qui ferait remonter le temps. Ils avaient fait des erreurs, le plus difficile maintenant était de trouver un moyen d’avancer en faisant le moins de victime possible. « Rien ne se faisait au hasard » avait dit Liam.  La blonde n’était pas du genre à croire au destin, mais il n’avait pas tort, peut- être qu’ils n’étaient pas faits pour être ensemble, peut être que tout cela avait eu lieu dans le simple et unique but de leur éviter une situation encore plus dramatique que celle qu’ils vivaient actuellement.

« Dieu nous a sauvé » avait-elle dit d’un ton sarcastique et perplexe. Ce qui était assez comique venant d’elle, étant donné qu’elle était totalement athée et ne connaissait pas grand-chose niveau religion. Dieu, s’il existait vraiment, les avaient plutôt condamnés au malheur éternel.

Les questions s’enchainaient dans la tête de Petra, les posant à voix haute, alors qu’elle savait pertinemment que Liam n’aurait pas les réponses. Comment le pouvait-il ?  C’était bien beau de promettre de trouver des solutions dans un futur proche, mais pour en trouver fallait-il encore qu’ils y réfléchissent vraiment. Etrange situation, cette histoire avait beau les faire souffrir, c’était comme s’ils cherchaient a retardé l’échéance le plus longtemps possible, connaissant déjà la seule solution efficace à ce problème : La séparation. Or leur amour était encore bien trop prononcé pour accepter le fait de vivre loin de l’autre. Amour qui se confirma lorsque que Petra prononça ces deux petits mots qui pourrait paraitre si innocent d’un premier abord, mais en disait bien long.

Cette conversation stagnait, ils n’avançaient pas, car ils ne le voulaient pas ! Prendre une décision revenait à faire des sacrifices, qui dans tous les cas entrainerait de la souffrance ! Quand est ce que tout cela allait s’arrêter bordel ! Au moins l’avantage, c’est qu’avant même d’être envoyé en enfer, elle savait à quoi s’attendre car dans sa tête elle y était déjà. Son retour auprès de Liam était censé combler ce vide qui l’emplissait suite a la mort de John. Finalement, ça n’avait fait que l’agrandir encore un peu plus, un peu plus profondément. Il y a bien longtemps qu’elle n’était plus heureuse, sa vie se résumait à survivre, survivre pour le peu de personne qui l’appréciait encore sur cette planète. Survivre pour son fils, pour sa fille qui allait arriver. Pauvre enfant ! Ils n’étaient vraiment pas gâté avec une mère pareil ! En espérant qu’ils réussiraient mieux dans leurs vies amoureuses !

Petra se mit à chercher le contact du brun malgré elle, ce qui n’échappa pas à celui-ci au vu de sa réaction presque simultanée de reculer sa main. Soudainement et de manière inexpliqué la blonde demanda à Liam d’être le parrain de sa fille. En réalité, ce n’était pas si idiot que ça si on prenait en compte qu’ils avaient déjà un enfant ensemble, puis c’était plus une garantie en cas de problème, qu’autre chose. C’était ça le rôle d’une bonne mère, non ? Penser à l’avenir de son enfant en tout circonstance, même les pires ? Et qui de mieux que Liam pour assurer le rôle de papa en cas de besoin ? Elle savait au fond que Liam s’attendait à plus, qu’il souhaitait avoir un rôle plus important, pourtant s’il voulait être raisonnable il se devait de se contenter que de ça. Ils ne pourraient pas se changer du jour au lendemain, ils resteraient Liam et Petra l’ex couple tourmenté pendant encore un petit bout de temps, mais s’ils trouvaient la force de mettre des distances petit à petit, ils finiraient peut-être par s’en sortir.

» Tu n’as pas à être désolé, c’est une décision qu’on a prise tous les deux. Ça n’a pas marché, tant pis, nous essayerons autrement, jusqu’à trouver la solution qui nous conviendra. On finira bien par trouver un arrangement qui ira à tout le monde. Il doit bien exister un moyen de faire face à tout ça, en limitant la souffrance de chacun. » Elle n’y croyait pas des masses, mais l’importance c’était que Liam y croit, c’est lui qui possédait l’espoir, bien que le temps avait quelque peu changé ce trait de caractère chez lui.

« Oui c’est la meilleur chose à faire. Ne t’en fais pas pour le bébé, je ferais tout bien, pas de déplacement. Pour les courses, je demanderais aux filles de m’aider. Une chose est sûre tu vas leurs manqué et Jimmy aussi, elles s’amusaient tellement avec lui. »

C’était désormais au tour de Liam de craquer et d’attraper la main de la blonde. Il était là, l’autre problème majeur dans cette relation toxique, ce besoin viscéral de toucher l’autre. C’étaient quelques choses de profonds qu’ils ne pouvaient expliquer. « Comme un couple séparé lambda. Une semaine sur deux »

« Oui on y arrivera, il faut y croire ! » Petra se redressa et posa sa deuxième main par-dessus la main de Liam qui serrait déjà la sienne. « On doit y arriver. Pour Jimmy. » Elle dirigea la main du brun sur son ventre « Pour elle ». Comme si celle-ci avait compris qu’on parlait d’elle, le ventre de la blonde bougea un peu, suite a un petit coup de pied de l’habitante. « C’est sa manière à elle de te dire bonjour » avait dit Petra un peu gaga, la faisant monter un instant sur un petit nuage.

« Désolé pour m’être énervé tout a l’heure, mais comprend que ce n’est pas facile d’avoir toujours quelqu’un sur mon dos. Cet enfant prend toute mon énergie et m’empêche totalement de bouger. » Pour quelqu’un a tendance active, c’était de la pure torture, lui-même pouvait le comprendre, pas sûr qu’il puisse tenir plusieurs mois alité sur un canapé. Elle le revoyait les peu de fois où il avait été malade. Heureusement, que les hommes n’accouchaient pas ! Il aurait été très, très mal a sa place !!

« Je sais que tu aimerais surement être présent lors de l’accouchement. Je ne vais donc pas t’empêcher d’y participer. Surtout que la sage-femme nous pense marier donc ça serait plus crédible pour notre histoire ! Et aussi… Que je préfèrerais ne pas être seule à ce moment-là. J’ai besoin de toi à mes côtés. »  

Lors de son premier accouchement, elle se sentait bien seule, ses parents étaient là, bien sûr, mais c’était différent. Surtout, qu’il s’agissait à la base d’un accouchement sous X. Les premiers cries de Jimmy resteront à jamais gravé dans son esprit. Quand le petit nourrisson été sortie, Petra ne l’avait pas regardé, elle ne voulait pas le voir, pour ne pas craquer, ne pas regretter sa décision. Chose raté puisqu’elle détourna malgré elle le regard, découvrant la petite frimousse de son enfant, déjà bien poilu pour son si jeune âge. C’est là, que la question essentielle à la suite, avait vu le jour dans son esprit. Pourquoi Liam n’aurait-il pas le droit de rencontrer son enfant ? Au final, elle avait sauvé l’amour de Liam pour elle. Si elle avait décider de placer Jimmy a l’adoption et que Liam l’avait appris, pas sur qu’il lui pardonne ou continue à la voir comme une déesse.

« Par contre, ça ne change rien au fait que tu dois me laisser respirer jusqu’à la. Qu’on doit prendre nos distances, recommencer à vivre comme avant.  De toute façon, je ne suis pas sur qu’elle tarde beaucoup avant de montrer le bout de son nez, vu son activité là-dedans. Quelques choses me dit qu’elle arrivera avant la date prévue du médecin, tout comme Jimmy. »

Petra déplaça la main de Liam sur son ventre, afin de partager avec lui les sensations excitante de la grossesse, qui lui faisait presque oublier, un instant, les choses difficiles qu’ils vivaient. « Regarde, tu sens-là ? Je suis sûr que c’est son pied, elle donne beaucoup de coup. » Un sourire pur traversa le visage de la future maman, lorsque ses yeux rentrèrent une fois de plus en contact avec ceux de brun.

A quoi bon se torturer ? Profiter de ces cours instant de bonheur était déjà suffisant, n’est ce pas ?


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MessageSujet: Re: Something between us // Liam & petra   Something between us // Liam & petra EmptyMer 25 Mar - 11:09

Something Between Us
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Nous n'étions pas d'accord sur tout. Ça n'avait pas réellement toujours été le cas mais ça l'était ces derniers temps, essentiellement en ce qui concernait l'avenir du bébé qui grandissait dans son ventre et notre avenir à tous les deux. J'avais toujours eu tendance à être plus optimiste qu'elle mais, à présent, j'étais simplement le plus naïf. J'avais espoir que les choses s'arrangent, que tout s'efface et redevienne comme avant. Douce illusion. Ce qui allait se passer était sûrement plus proche de ce qu'elle imaginait et ce que je refusais encore de croire : une catastrophe. Nous ne pouvions pas continuer ainsi, il nous fallait tourner la page pour de bon, mettre nos sentiments de côtés et penser avec notre tête. Pas facile, Jane avait toujours eu la capacité d'éteindre mes neurones. Heureusement, aujourd'hui, je m'interdisais au moins d'allumer autre chose à la place, c'était déjà un beau progrès qui frôlait le miracle.

    « Sûrement oui... En tous cas il vaut effectivement mieux mettre tout ça de côté. Ce n'est plus de notre ressort et ça ne l'a jamais vraiment été de toute façon. »

Le destin. Belle connerie selon moi, juste une excuse pour se faire pardonner nos erreurs ou pour mettre en perspective les choses qu'on regrette. Dire que les choses devaient se passer ainsi, que nous n'avions pas le choix... C'était si simple. Tellement plus simple que d'assumer nos erreurs ou reconnaître nos torts... Je me dégoûtais intérieurement de ne pas avoir agit autrement à l'époque et je me haïssais encore plus de ne pas pouvoir faire autrement aujourd'hui. J'aurais tellement voulu pouvoir arranger les choses entre nous sans blesser Gaïa, pouvoir être meilleur, plus raisonnable et plus censé. Mais j'étais lâche et faible... Trop pour être capable de faire mieux. Quoi qu'il en soit, Jane semblait du même avis que moi puisque sa réponse sentait le sarcasme à plein nez. Je souris légèrement, haussant les épaules sans pouvoir dire mieux. Nous le savions, très bien, nous avions merdé tous les deux, il n'y en avait pas un pour sauver l'autre. Deux imbéciles.

Malgré mon actuel encéphalogramme plat, j'eu le réflexe d'éviter le contact qu'elle tentait de créer. Je savais l'effet qu'elle continuait à avoir sur moi malgré mon amour pour Gaïa... Accepter le contact venait à me tirer une balle dans le pied et il était hors de question que je fragilise le semblant de force que j'étais arrivé à rassembler pour la rejoignant dans sa chambre. Un lieu atrocement dangereux pour nous même si nous avions vaillamment résisté depuis ces nouveaux arrangements. Nous n'avions pas dérapé, pas un baiser, pas un geste déplacé, nous avions été courageux, forts même. Ce n'est pourtant pas l'envie qui avait manqué de mon côté ni même les moments gênants où les choses auraient pu dérailler. Trop de proximité, trop de contacts, trop de moments de faiblesses évité de justesse. C'était une véritable torture mais elle faisait plaisir à Jimmy et à ma conscience : Jane allait bien, elle était en sécurité et ne manquait de rien. Une promesse reste une promesse, aussi dure soit-elle à tenir. J'eu néanmoins un moment de faiblesse d'un autre ordre, m'excusant soudain pour tout. Tout et rien en réalité. J'avais tant à me reprocher, tant à lui dire...

    « Ça s'appelle un miracle. » Soupirais-je avec un léger rictus. Oui, c'était ça qu'il nous fallait : un putain de miracle. Malheureusement nous n'étions pas des anges ou des magiciens. Nous n'étions que deux pauvres humains voués à un destin étrange, que nous le croyons ou non. J'eu néanmoins une brève et douloureuse illumination, lui proposant de quitter sa maison au plus vite avec Jimmy. « Je resterai tout de même présent au besoin et Jimmy pourra te rendre visite les jours où tu ne seras pas trop fatiguée. Il est toujours très heureux de te voir et de voir les filles. »

Je me retins de lui dire qu'elle allait me manquer, que ça allait aussi être difficile pour nous... Elle n'était pas sotte, elle s'en doutait et je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie. Je ne pus néanmoins pas me retenir cette fois, attrapant doucement sa main dans l'espoir d'y puiser un peu de force. Un geste simple qui m'avait mainte fois redonné du courage mais qui aujourd'hui semblait l'absorber. Je perdais mes moyens quand elle était proche, je me sentais faible et idiot... Comme toujours remarque, sauf que c'était légèrement différent cette fois, bien moins agréable. Il y avait néanmoins de l'espoir dans tout ça, une garde alternée comme un couple divorcé normal, une relation plus cordiale et moins douloureuse. Les autres y arrivaient n'est-ce pas ? Pourquoi pas nous ? Pourquoi ne serions nous pas à la hauteur après tout ce que nous avions vécu. Je souris à ses encouragements même si mon regard était légèrement plus humide qu'il n'aurait dû l'être. Tout comme le rythme de mon cœur qui avait sursauté quand elle s'était redresser pour poser sa main sur la mienne. Contact, proximité, pas facile vraiment... Mais elle le dit elle même : nous devions y arriver pour Jimmy. Pour Jimmy et pour la crevette qui poussait dans son ventre.

    « Oui, on leur doit bien ça. »

Souriais-je bien que mon ton soit un peu moins optimiste que je ne l'aurais voulu. Il faut dire que ma main sur son ventre n'aidait pas, pas plus que les petits coups que je sentais sous ma paume. La petite puce était déjà bien éveillée et, comme sa mère, réagissait au quart de tour. Mon sourire se fit néanmoins un peu plus franc à ce contact alors que mon regard s'était dirigé instinctivement vers le ventre de la jeune femme. J'aurais voulu connaître ça avec Jimmy, être un vrai père de A à Z avec toutes les difficultés et les prises de becs que cela sous-entendait.

    « Déjà aussi délicate que sa mère à ce que je vois. »

La taquinais-je, reposant brièvement mon regard dans le sien. Jane était magnifique et les souvenirs que je pouvais revivre en la regardant étaient... Ils étaient très douloureux tout en étant atrocement agréables. Je l'avais tellement aimé, nous avions vécu tant de belles choses ensemble... Aussi fort que soit mon amour pour Gaïa, il était évident que Jane était la femme de ma vie. Celle de mon ancienne vie. Je ne pourrais jamais l'oublier, elle était ma malédiction. Rien que ça aurait dû me la faire détester mais en vain. J'étais vraiment masochiste, condamné et stupide. Tant pis. Disons que c'est pour Jimmy oui. Ça l'était aussi de toute façon.

    « C'est moi qui devrait m'excuser. Tu as été très claire quant à mon rôle dans cette histoire et... Et je me suis emballé. Je crois qu'au fond j'y ai vu une chance de vivre ce que j'avais manqué avec Jimmy alors que... Alors que ce n'était pas ma place. Tu as bien fait de me remettre dans le droit chemin. » Dis-je avec un sourire tendre, ma main toujours sur son ventre. J'étais sincère même s'il n'était pas facile de l'admettre. Elle anticipa d'ailleurs mes pensées, évoquant l'accouchement et la place que je pourrais y avoir. Son aveu me fit un pincement au cœur, une chance qu'il soit déjà mort car sans cela ça aurait pu être encore plus douloureux. « Je t'ai promis que je serais toujours là pour toi et je ne compte pas briser ça, jamais. » Répondis-je avec la même sincérité, posant ma main libre sur la sienne. Nous nous étions souvent amusé à ça jadis : celui qui aurait la main le plus au dessus... Nous étions idiots à l'époque et ce n'était plus un jeu cette fois. Ce qui ne m'empêcha pas de me réfugier une fois de plus derrière une pirouette humoristique foireuse car malheureusement très réaliste. « Je serai là si tu veux que j'y sois et je promets que je ferai de mon mieux pour ne pas tomber dans les pommes. » Je n'allais sûrement pas pouvoir tenir cette promesse puisque je craignais atrocement le sang et que j'avais une sainte horreur des hôpitaux... Mais elle saurait que ce n'était pas de ma faute et que j'aurais fait de mon mieux. C'était la moindre des choses, surtout que j'aurais voulu être là pour Jimmy. « Sans compter qu'il faut en effet rester crédibles. »

Ajoutais-je, toujours dans l'espoir que l'humour me fasse un peu oublier la douleur et les doutes. Nous nous étions mis dans de beaux draps avec cette histoire... Un acte manqué sans doute, une façon détournée de vivre par procuration ce que nous avions manqué jadis. Deux idiots vraiment, ça nous apprendra. Je sentis un nouveau petit coup sous ma main, souriant bêtement de cette étrange sensation. La petite était-elle entrain de me demander de partir où appréciait-elle au contraire ma présence ? Peut-être qu'elle me trouvait déjà idiot ? Elle n'avait pas tort, déjà un vrai petit génie si c'était le cas ! J'allais retomber dans ma contemplation quand la future maman me ramena une fois de plus sur terre, me rappelant que je devais garder mes distances en attendant le jour J. Plus facile à dire qu'à faire mais j'avais promis et je m'étais donc auto-piégé. Ce n'était pas plus mal pour nous deux, il fallait agir au lieu de nous embourber dans cette douloureuse mascarade. Prendre du temps et de la distance, c'était vital.

    « Une promesse est une promesse, tu peux compter sur moi. » Promis-je, libérant momentanément ma main pour la lever près de ma tête comme si je jurais sur son ventre. Ce n'était pas tout à fait faux en fait... Je promettais sur l'avenir de la crevette. « Au fait... Tu... Tu ne m'as jamais réellement parlé de... De Jimmy avant la naissance. »

Osais-je, soudain de nouveau un peu gêné. Je venais d'apprendre qu'il était arrivé avant la date annoncée et j'ignorais presque tout du reste. Elle y avait fait quelques allusions parfois mais rien de très explicite et je n'avais jusque là pas eu le courage d'en demander davantage. Pas vraiment par peur mais simplement pour ne pas remuer tout ça. Je ne pouvais qu'imaginer à quel point ça avait été difficile pour elle de traverser ça seule tout comme elle ne pouvait qu'imaginer à quel point ça avait été difficile pour moi de manquer ce passage de la vie de mon fils. J'avais tant que questions le concernant, concernant sa vie à l'époque, la façon dont s'était fait les choses... Ce n'était pas vraiment indiscret si ? Non, c'était mon fils après tout, j'avais le droit de savoir ce que j'avais manqué. Mais elle savait qu'elle n'était pas obligée d'en parler, je ne l'obligeais jamais à rien et ce n'était pas prêt de changer non plus.
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Petra Johannessen
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MessageSujet: Re: Something between us // Liam & petra   Something between us // Liam & petra EmptySam 4 Avr - 15:35

Something between us
Liam & Petra
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Personne ne pouvait être certain du déroulement de l’avenir. Pourtant, Petra avait la conviction qu’en continuant dans cette voie-là, ils fonceraient droit dans le mur. Le plus compliqué avait été de le faire comprendre à Liam, maintenant que celui-ci avait l’air d’avoir accepter l’idée, elle espérait que tout commence à changer. C’était un peu naïf, certes, car tant que leur amour l’un pour l’autre était si intense, le risque de finir par craquer un de ces jours, restaient inchangé. Encore une fois la meilleure solution serait de les séparer à jamais, mais cela était bien évidemment impossible.

« Oui bien sûr, même avant l’arrangement d’une semaine sur deux, Jimmy pourra venir quand il le souhaite. J’avais même pensé à lui aménager la chambre où il dort actuellement, comme sa propre chambre et où tu dors, ça sera celle de Tri… sa petite sœur. » Avait-elle dit, prononçant presque le prénom qu’elle avait choisi pour son enfant à venir. Prénom qu’elle souhaitait garder secret jusqu’au jour J.

L’excitation de la grossesse était bel et bien présente et ça, malgré toute les peines qui la traversait depuis son retour dans la vie du brun. Vivre cette étape seule, était, il faut l’avouer compliquer. Elle avait besoin de partager ses ressenties, partager son amour pour cet enfant qui montrait déjà bien sa présence. Partager ce moment avec Liam à ses côtés sembla normal sur le coup, même si le regard humide de celui-ci donnait une tout autre impression. « Une future boxeuse » Répondit-elle sourire aux lèvres, avant de le perdre presque immédiatement suite à leur conversation un peu plus sérieuse.

« Je te comprend, ça n’a pas dû être facile pour toi, de te retrouver papa du jour au lendemain, sans avoir pu te préparer mentalement. Tu n’as pas à t’en vouloir d’avoir essayer de rattraper ce que tu as manqué par mon égoïsme. » Petra comprenais son besoin viscérale de rattraper le temps perdu, il n’était en rien responsable de son instinct paternel. Elle avait eu de la chance, en y repensant, de tomber sur un père tel que Liam, beaucoup aurait renier cet enfant, l’aurait refusé dans leurs vies, ou bien l’aurait confié aux services sociaux. Jamais au grand jamais, elle pourrait trouver un papa meilleur que Liam, même John n’aurait jamais été à sa hauteur. C’était horrible de penser ça, mais elle le pensait réellement.

« Ne fait pas des promesses que tu n’es même pas sûr de pouvoir tenir » lui avait-elle dit avec un léger sourire moqueur, en relevant ses propos concernant le fait qu’il ne tomberait pas dans les pommes. « Je sais que tu seras toujours là pour moi. Contrairement à moi, tu ne m’as jamais abandonné. J’ai confiance en toi. » Continuât-t-elle, lui faisant comprendre qu’elle n’avait jamais douté de lui.

Les propos de Liam qui suivirent furent inattendue, mais toutefois logique. Après tout, c’était le père de Jimmy, il était normal qu’ils posent des questions sur ce qu’il avait manqué. Petra était prête à répondre à toutes les questions concernant cette période. Le moment était venu, de lui raconter l’histoire de la venue au monde de son fils.  Elle enleva délicatement la main de Liam de son ventre, baissant le regard pour poser ses deux mains à plat sur le lit afin d’avoir un élan suffisant pour se mettre debout sans basculer.

Sans dire un mot, la future maman se redressa, non sans difficulté, se leva et de se dirigea vers un placard à gauche de son lit. Elle ouvrit un tiroir situé sous les étagères à vêtement et sortie une pochette qui semblait être pleine à craquer, à en croire l’épaisseur de celle-ci et un petit sac en papier. Elle reprit place à coté de Liam sur le lit. « Effectivement tu as le droit de savoir. » Prononça-t-elle, avant d’ouvrir la fameuse pochette et de poser le sac à ses pieds. « Cette pochette contient tout ce qui concerne Jimmy, lors de ma grossesse et jusqu’à ce que je te le confie. Il y a toutes mes échographies, les comptes rendues des médecins ainsi que les papiers de l’abandon sous X, puis ceux de ma résiliation… » Expliqua Petra tout en sortant les premières échographie ou l’ont voyait Jimmy qui n’était pas plus gros qu’un kiwi. « Tiens regarde, celle-ci, c’est ma toute première échographie et celle-là, c’est celle qui m’a permis de savoir que c’était un garçon » Lui confia-t-elle tout en lui montrant ce que le médecin lui avait montré à l’époque. Elle avait tellement rêvé de ce moment, montrer l’echo de son fils a Liam, partager ce moment en tant réelle, voir l’excitation dans les yeux du brun, tout ces moments qu’ils avaient perdu par sa faute…

Elle avait cependant redouté la réaction de Liam, sans vraiment avoir de raison valable, pourtant tout semblait se déroulé à merveille. Bien que penser à cette période refaisait remonter des émotions peu agréables. La grossesse de Jimmy avait été bien plus nerveuse que celle qu’elle vivait actuellement. Il faut dire que pour sa deuxième grossesse, Liam était présent, il n’avait beau ne pas être le père de cet enfant, il en prenait soin, tout comme. Sa présence malgré la lourdeur que ça pouvait causer parfois, restait plaisante pour la blonde. Comment voulez-vous ne pas perdre la tête avec tant de sentiments controversés ?

En sortant les documents un part un, pour les donner à Liam, afin qu’il puisse mieux les observer, Petra tomba sur une photo de Jimmy nourrisson, son regard se figea sur ce cliché qu’elle avait tant regardé. La seule photo qu’elle avait en sa possession de Jimmy bébé. Elle la tendit à Liam commençant le récit de son accouchement. « J’étais en train de faire les courses. Depuis le matin, je ressentais des contractions, mais rien de bien alarmant, puis ça c’était intensifier dans le magasin. Si bien, qu’une caissière avait dû quitter son poste pour aller me chercher une chaise et appeler une ambulance en urgence. J’étais totalement paniquer car mon accouchement n’était pas du tout prévu à cette date-là. Jimmy a pointé le bout de son nez seulement 3 heures plus tard, ce qui en soit fut assez rapide. Il avait à peu près 1 semaine sur cette photo, il sortait de la couveuse, je venais de revenir sur ma décision de l’abandon sous X. » Avoua-t-elle, peu fière d’avoir failli l’abandonner.

Voulant cacher l’émotion de la remémoration de ses souvenirs, elle se pencha, avec un peu de difficulté pour attraper le sac qu’elle avait posé par terre quelques instant plus tôt. « Tiens j’ai pensé que peut-être tu voudrais l’avoir avec toi. C’est le pyjama et la couverture de Jimmy, ainsi que son bracelet de naissance, j’ai tout gardé… en souvenir. » La vérité c’était que le pyjama de Jimmy lui avait servie pendant longtemps de « doudou », ça lui avait permis de se calmer et de trouver le sommeil le soir. Assez étrange, mais ça marchait étrangement bien.

« Si tu as la moindre question concernant cette période, je te répondrais le plus précisément possible, c’est dans ton droit de savoir. Tu n’as même pas à être gêné de me demander ça, ça devrait être naturel, c’est ton fils après tout.



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by Wiise


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