Jared T. Maxwell | Theo James

Âge :30 ans  Surnom(s) : Aucun, il n’est pas du genre à aimer les surnoms Date et lieu de naissance : 14 mai 1988 à Glasgow Nationalité/Origines : Écossaise par son père, sa mère a néanmoins des origines hispaniques Orientation sexuelle : hétérosexuelle Statut civil : En couple avec Emily A. Barton (union libre) Type de logement : Un Appartement de taille tout à fait respectable dans la nouvelle ville Vit avec : Son chien, un berger allemand. Depuis quelques mois il partage son temps avec sa copine, Emily. Ils passent leur vie l'un chez l'autre. Profession/Éudes : lieutenant de police À Édimbourg depuis : Un peu plus de 15 ans Signes particuliers : Une cicatrice sur l’épaule, marque des sévices infligés par son père biologiquePetits secrets inavoués  : 1) Dans son enfance, lorsqu’il vivait encore chez ses parents biologiques à Glasgow, il chapardait dans les magasins, des bonbons, rien de grave, mais ça colle moyennement avec son image de flic sérieux d’aujourd’hui. 2) Il ne s’est pas complètement débarrassé de l’emprise psychologique qu’avait son père sur lui, il s’est d’ailleurs construit dans l’opposition à son paternel. Jared a toujours fait systématiquement les choix inverses de ceux qu’auraient fait son père (comme le fait de devenir policier par exemple), signe que cette emprise le poursuit encore. Il n’en a pas encore terminé avec ce traumatisme arriver dans son dos en lui posant une main sur l’épaule peut encore aujourd’hui provoquer une violente réaction de défense. Il refusera de l'avouer mais en vérité il a peur d'être de nouveau confronté à son père. Groupe : Heroes – Jared est un homme profondément droit et intègre, il est entré dans la police par vocation. S’il aspire à évoluer et à devenir un jour capitaine, c’est qu’il adore son job. Pour lui protéger et servir est une véritable motivation. Dans son boulot comme dans la vie de tous les jours, Jared a besoin de se sentir utile et d’aider les autres. Il s’intéresse sincèrement aux gens autour de lui et est toujours prêt à donner un coup de main à qui en a besoin. Protecteur et altruiste, le jeune homme n’hésitera pas à se mettre en danger pour assurer la sécurité des citoyens.

Arrivé comme à son habitude, tôt dans la matinée, le docteur Steven Hawkins s’installa à son bureau, une tasse de café fumant à main. Sa journée allait être longue, c'était la période d'évaluation psychologique annuelle des policiers formant les différentes brigades du département de police d’Édimbourg, et comme d'habitude, il allait avoir du pain sur la planche. Les agents ne s'y pliaient pas de bonne grâce, personne n'aimait parler de soi et encore moins les flics. Pour autant personne n'y coupait. Sans perdre davantage de temps, il ouvrit son premier dossier de la journée : Jared Tyler Maxwell, lieutenant de police, né à Glasgow le 14 mai 1988. La photo montrait un homme brun, le regard sombre, une mâchoire volontaire. On devinait rien qu’à la partie supérieure de ses épaules qu’il s’agissait d’un solide gaillard. Avalant une gorgée de café et replaçant ses lunettes sur son nez, Hawkins se plongea dans la lecture de son passé, entamant un véritable travail d’enquête pour retracer le profil psychologique de son « patient ».

Né dans une famille modeste, père garagiste à mi temps et trafiquant de drogue pour le reste, mère vendeuse dans une quincaillerie, le petit Jared avait vécu jusqu’à ses 13 ans avec ses parents et sa sœur cadette dans en banlieue de Glasgow. En creusant un peu, il n’est pas bien difficile de reconstituer leur histoire : les photos prises à l’occasion de l’évaluation médicale d'entrée à l’académie de police font apparaître une cicatrice sur l’épaule du futur policier, le rapport médical lui indique qu’il s’agit de la trace d’une épaule fracturée, aujourd’hui parfaitement ressoudée, qui a dû être opérée chirurgicalement il y de cela des années. Les factures de l’hôpital indiquent une admission d’un certain Jared Maxwell en février 2001 alors que le père est convoqué à la police au même moment suspecté de coups et blessures sur sa femme et ses enfants mais est relâché faute de preuves. Jared et sa sœur disparaissent quelques jours plus tard, tentant probablement de fuir ce père tyrannique. Pendant trois mois, ils passent de foyers en foyers, de familles d’accueil en familles d’accueil et finissent immanquablement par s’enfuir pour ne pas prendre le risque qu’on retrouve leur trace. Ils quittent Glasgow pour Édimbourg grâce à l’aide de l’association d'aide à l'enfance qui les suit et sont recueillis par une famille d’accueil qu’ils ne quitteront plus jamais : deux parents aimants qui leur offrent pour la première fois un vrai foyer. Le garçon et sa sœur sont alors de nouveaux inscrits à l’école et poursuivent leur scolarité normalement. Ils semblent profiter enfin de stabilité et d’un foyer chaleureux au sein duquel ils peuvent grandir à l’abri du besoin et en sécurité. 

Hawkins nota que Maxwell s’étant lancé après son diplôme du lycée dans des études d’histoire de l’art. Le jeune homme avait un goût naturel pour le patrimoine et la culture sous toutes ses formes et son diplôme décroché brillamment après trois ans d’études serait un atout pour la suite de sa carrière. Les débouchés étant réduits dans ce domaine, le jeune homme décida d’intégrer l’académie de police poussé par un besoin d'action et l'envie d'agir concrètement pour la sécurité des citoyens. Il officia quelques temps au département de lutte contre le trafic de stupéfiants le temps de faire ses preuves puis fut intégré à la brigade de lutte contre le grand banditisme et se spécialise sur les affaires de trafic des biens culturels. Bien qu’il ne soit pas exclusivement chargé d’enquête de recel de biens culturels et qu’il soit aussi mis sur des affaires de trafic d’arme ou de règlements de compte entre groupes armés locaux (des vols d’œuvres d’art il n’y en a pas tous les jours non plus), il reste le seul spécialiste en matière de biens culturels  de la police Édimbourg et c’est à lui qu’on fait appel sur des affaires de vols et de recel pour protéger le patrimoine local, qu’il soit public ou privé.

Depuis quelque temps, Hawkins voyait bien que le policier était préoccupé par quelque chose, les bruits de couloir disaient qu'une voleuse particulièrement habile lui avait échappé lors d'une tentative de cambriolage dans un musée. Ca n'était pas dans l'habitude du policier de lâcher l'affaire et il risquait de prendre personnellement cet affront, ne serait-ce que pour faire taire certains collègues qui jubilaient à l'idée que le spécialiste imbattable des vols d'oeuvre tard se fassent coiffer au poteau par une blondinette qui s'est payée le luxe de le narguer d'un signe de la main. Eh oui, Jared Maxwell avait son orgueil.

Steven Hawkins referma le dossier, s’adossa bien au fond de son fauteuil et bureau et se pinça l’arête du nez, signe chez lui qu’il était en proie à d’intenses réflexions. Cet homme avait connu une enfance emprunte de violence, ce qui par expérience, n’en faisait pas les cas psychologique les plus stables. Malgré cela, son dossier insistait sur sa loyauté, son sens du devoir et son intégrité morale.  Il bénéficiait d’une situation stable et aimait son job qu’il effectuait avec beaucoup de rigueur et de sérieux. Sa hiérarchie était dithyrambique sur lui et ses résultats étaient excellents et il avait fait part à plusieurs occasion de son ambition de monter dans la hiérarchie. Pour autant, la réalité était rarement aussi simple et Maxwell gardait forcément des stigmates de son enfance. Il se devait de réserver son jugement, l'entretien qu’il allait avoir avec le lieutenant Maxwell serait peut être plus éclairant. 

Trois coups sur la porte vinrent le tirer de ses réflexions. Son assistant ouvrit la porte une fois qu’il y fut invité. « Docteur Hawkins, le lieutenant Maxwell est arrivé pour l’entretien. », annonça le jeune homme. « Bien, faites-le entrer. »  Hawkins se redressa sur son siège, prêt à entrer dans sa bataille à lui. Inutile de se torturer l’esprit, il trouverait les réponses à ses questions bien assez tôt.