Winter L. Monroe | Manu Rios

Âge : 22 ansSurnom(s) : Aucun, en même temps, c'est assez dur de trouver un surnom acceptable avec un prénom comme ça. Et ne tentez pas le Marilyn. C'est pas drôle. Seuls les vilains font ça. Date et lieu de naissance : Le 29 février 1996 à Edimbourg, et non, il ne fête pas son anniversaire tous les quatre ans.Nationalité/Origines : D'un père écossais, et d'une mère russe, Winter possède la double nationalité.Orientation sexuelle : Panromantique, homosexuel, il pourrait tomber amoureux de n'importe qui, mais ne pourrait jamais coucher avec une personne de sexe féminin. Statut civil : Célibataire à la fâcheuse tendance à être polyamoureux, un peu trop fleur bleue.Type de logement : Dans un appartement, il a décidé de quitter la maison familiale et de prendre son indépendance. Vit avec : Son chat, Duchesse. Petite précision : C'est un mâle, et ses colocataires, pour payer son loyer moins cher. Profession/Éudes : étudiant en arts mais il est aussi photographe à ses heures perdues. Même s'il peut toujours compter sur ses parents en cas de besoin, il travaille également comme serveur dans un restaurant le week end.À Édimbourg depuis : 2 ans. Il a passé toute son enfance ici avant de partir, à ses 16 ans, en Russie pour ses études, il n'est revenu qu'en 2016, complètement changé, sans que l'on ne comprenne la raison. Signes particuliers : Quelques tatouages, des lèvres pulpeuses, des sourcils toujours bien dessinés. Petits secrets inavoués  : Son plus grand secret, quelque chose qu'il ne révélerait à personne, serait la période où il a du se prostituer. C'est un moment de sa vie qu'il préfère taire, un instant auquel il ne veut plus penser. Egalement, il évite de parler de sa sexualité à sa famille, n'ayant pas encore trouvé la bonne manière de l'annoncer. Groupe :Dreamers, Winter, il passe sa vie à rêver, rêver d'aller mieux, rêver d'être talentueux, rêver à la parfaite histoire d'amour. Il est parfois tellement perdu dans ses rêves qu'il en oublie la réalité.  

Tout commençait dans cette maison aux allures paisibles, aux ambiances chaleureuses, où la bonne humeur était maître de la vie de chaque personne qui y résidait. Il y avait les parents, un couple charmant, modeste, et heureux, et leurs deux enfants, deux garçons, l'un allait avoir huit ans, l'autre, lui, était plus jeune de deux années. Aucune ombre ne venait noircir ce tableau, jusqu'à ce funeste soir pluvieux. Dans les escaliers de cette demeure du bonheur, on entendait un bruit sourd, et quelqu'un venait de chuter. Curieux, mais aussi inquiets, les deux enfants ouvraient les portes de leur chambre pour pouvoir regarder. Le père, totalement affolé, supplia le plus grand d'appeler les urgences, et ordonnait au plus jeune de retourner se coucher. Le 29 février 2004 à une heure du matin, Madame Monroe était déclarée décédée.

Alors, rapidement, la maison, auparavant si joyeuse, sombrait, perdait ses couleurs et tout son bonheur. Il n'y avait plus qu'un mari et deux jeunes garçons, perdus, aveugles, incapables de voir les choses autrement. Cependant, éternel optimiste qu'il était, petit Winter essayait de remettre de la vie dans cet endroit, et, chaque jour, il fleurissait un peu plus chaque coin de sa villa. Au fil du temps, la douleur se dissipait, et la vie, tranquillement, continuait. On ressentait toujours un manque, mais de nouveau, les enfants riaient.

Winter était un garçon très intelligent pour son âge. Il appréciait les matières scientifiques et les mathématiques. On était relativement fier de lui. On le changeait plusieurs fois d'école, cependant, car certains enfants n'avaient pas un bon fond, et on voulait qu'il soit bien et souriant. Il n'avait aucune difficulté à se lier d'amitié avec les autres, toujours de bon cœur, il aidait même certains de ses camarades qui avaient quelques difficultés. Il aimait l'art, aussi, lorsque le professeur ne regardait pas, il dessinait dans un coin de son cahier. Il avait toujours eu du mal à rester entièrement concentré.

Lorsqu'il eut seize ans, il décidait de partir étudier dans un autre pays, la Russie, c'était de là-bas que venait sa mère, et il voulait nouer des liens avec ses origines. Son frère, lui, ne voulait pas qu'il le laisse seul, mais le jeune Winter n'écoutait que ses envies, et, sans aucun regret, il s'en allait, il avait tout bien préparé.

Mais tout ne se passait pas vraiment comme prévu. Si la première année, la vie semblait lui sourire, il fallait croire que le destin en avait décidé autrement pour la suite à venir. En Russie, il n'y avait pas son père pour le surveiller, et, petit à petit, l'adolescent s'était mis à déraper, à enchaîner les fêtes, les soirées, à boire et à fumer. Il n'était qu'un jeune, et c'était de son âge, mais il ne savait jamais comment s'arrêter. Les années suivantes, il entamait une descente aux enfers, devant de plus en plus accro, de plus en plus dépendant. On le voyait de moins en moins sur les bancs de l'école, lui qui, autrefois était si assidu, c'était comme s'il était devenu une autre personne.
Mais tout aussi rapidement que ce changement, l'argent venait à manquer, et si au début, il acceptait quelques jobs, plus ou moins légaux, il se fit rapidement embarqué dans quelque chose de plus sombre. Il s'était entouré des mauvaises personnes.
Lorsqu'enfin, le jeune ne put plus supporter cette vie, ces mauvais traitements, et son reflet dans le miroir, il décidait, avec une énorme lâcheté, de fuir, de s'envoler, de retourner à Édimbourg, dans cette maison qu'il adorait.
L'accueil qu'on lui réservait ne fut pas des plus chaleureux. Son père lui en voulait de ne pas lui avoir donné suffisamment de nouvelles en quatre ans, son frère lui reprochait de l'avoir abandonné si longtemps. Lui, totalement détruit, se renfermait, passait des heures, des jours, dans sa chambre, à pleurer. Il eut plusieurs fois envie de quitter cette vie, de s'en aller, pour de vrai, mais un voyage à l'hôpital l'en avait finalement dissuadé.

Peu à peu, Winter parvenait à se reconstruire, et la rancœur des siens s'effaçait lentement. Il décidait de reprendre sa vie en main. Il voulait tout changer, tout oublier. Il commençait des études en arts, et, en parallèle, avait trouvé un travail. Il ne lui fallut au final que quelques mois pour prendre son indépendance, et recommencer sa vie à zéro. Il n'avait pourtant pas pensé que son passé le hanterait, probablement à tout jamais.