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 I really need you now (ft. Oz)

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Neven M. McGuire
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MessageSujet: I really need you now (ft. Oz)   I really need you now (ft. Oz) EmptyJeu 16 Jan - 9:51


I really need you now


Terrible, cette sensation d'être constamment dans le coton, complètement ailleurs, comme si le monde continuait de tourner sans nous alors que nous sommes bel et bien présent, à le regarder comme un acteur extérieur tout en y ayant un rôle à jouer. Comme si plus rien ne nous concernait, que plus rien ne valait la peine que nous soyons vraiment . Six jours déjà que mon horloge interne s'est mise en veille et que le temps au dehors semble s'être accéléré. Trois jours que les souvenirs de toute une vie ont été ensevelis sous la terre. Tu es né poussière et tu redeviendras poussière. Et moi, maman, qu'est-ce que je suis maintenant que tu n'es plus ?

Une question à laquelle je n'ai pas la moindre foutue réponse. Du vide, du rien, une simple masse de peine et de remords qui n'arrive pas à gérer le point final d'une histoire pourtant écrite d'avance. Ce moment avait été inévitable, prévisible dès l'instant où tu avais plongé dans les méandres de la drogue, définie précisément lorsque j'avais fini derrière les barreaux, incapable de continuer à te venir en aide, témoin de l'acte final de ta déchéance avec une impuissance qui avait fini par me ronger moi aussi. Sans doute aurait-ce dû me servir de leçon, sans doute aurais-je dû m'éloigner de toutes ces intoxications afin d'écrire une histoire différente de la tienne, mais il est trop tard pour revenir sur mes pas. Trop tard pour te préserver toi, trop tard pour m'éviter la même chute. La machine s'est mise en marche pour de bon, le point de non retour dépassé, mais la culpabilité qui gronde en moi est telle que je ne peux percevoir le grincement des rouages de ce mécanisme qui me mène doucement à ma propre destruction.

Installé à la table de ce restaurant, regard aux pupilles encore un brin dilatées par ma consommation récente perdu dans le vide, je fais distraitement tourner le paquet de clope entre mes doigts. Comme le jeudi deux semaines auparavant, j'attends Ozcar dans cette petite enseigne assez typique de la région. Une sorte de ''tradition'' que nous avions mise en place afin d'être certains de trouver le temps pour nous voir, certain aussi que je ne redisparaîtrais pas comme la fois d'avant, du moins pas de mon plein gré, alors toutes les deux semaines, nous nous retrouvions ici. Malgré les longs mois de silence que je lui avais fait subir durant mon incarcération puis ma sortie, nous étions rapidement redevenus proches et il représentait ce grand-frère protecteur qui pouvait désormais tout entendre. Plus de filtre, plus de non-dit, simplement moi et toutes ces imperfections qui me rendaient instables. Il était au courant de tout. Que je n'avais pas arrêté la drogue après ma sortie de taule, que K et moi étions désormais ensemble, que ma mère était internée.

Tout ou presque, parce-que je ne lui avais pas encore parlé de son décès. L'enterrement aurait peut-être été plus supportable si j'avais eu une personne sur qui m'appuyer, mais au fond les faits restaient les mêmes : elle n'était plus et rien ne la ramènerait, rien ne m'accorderai la chance de me racheter et changer la donne, alors à quoi bon. Sûr que j'intériorisais beaucoup trop et que mon humeur était encore plus instable que d'habitude. Pour autant, je ne cherchais pas à le cacher à mon aîné et profiterait de cette soirée pour lui faire part de la nouvelle. Il y avait de ces choses qui devenaient trop insignifiantes à être dites à distance, et si je devais craquer en en parlant, autant m'assurer qu'il soit là pour contenir les conséquences plutôt que de me retrouver seul avec moi-même.

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MessageSujet: Re: I really need you now (ft. Oz)   I really need you now (ft. Oz) EmptyDim 19 Jan - 22:06

— I really need you now —

Neven & Ozcar


Sur le chemin pour rejoindre Neven comme à notre habitude toute les deux semaines, les mains dans les poches, je marchais d'un pas régulier. Celui ci se fit plus lent seulement quand je sentis mon portable vibrer. Comme à chaque fois j'avais un petit espoir de voir le nom de la rousse apparaître sur mon écran. Briséis. Cette jeune femme qui était sortis de ma vie avant même d'avoir fini d'y rentrer. Qui pourtant avait commencé à franchir cette barrière de l'intimité, du sentiment. Des baisers, on en avait échangé. Les sentiments ils commençaient à vraiment se développer. Je m'étais attaché d'une façon toute particulière à elle. Je pouvais presque dire que j'étais sur le chemin pour tomber amoureux. Et pourtant. Pourtant. Voilà qu'elle s'était envolée. Plus aucune nouvelle, disparus. A la fois inquiétant et douloureux. Elle s'était juste barrée, sans donner aucune raison, aucune explication. Rien qui ne puisse apaiser. Clive, puis elle. Les deux avaient fait le même coup. Si bien que je commençais à me demander si c'était pas moi le problème. Probablement que si. Les gens ne fuyaient pas sans rien dire, pas plusieurs à la suite. Est ce que je faisais peur ? Parce que si je savais qu'il y avait un problème je ne savais pas lequel. Je remettais mon portable dans ma poche. Ça n'était pas elle, je devrais arrêter d'espérer encore. Fallait que je me fasse à l'idée qu'elle ne voulait pas de moi, ou plus, j'en savais rien. Enfin bref, la finalité était la même. Neven aussi m'avait laissé sans nouvelles, mais par chance on s'était retrouvé. On avait énormément échangé, notre relation était revenue à la normale. Peut-être même s'était elle encore plus renforcée. Nev c'était un petit frère pour moi. La seule famille qu'il me restait au final. Et j'étais vraiment content de l'avoir. Ravis aussi de savoir qu'il avait trouvé l'amour, ça me rendait vraiment heureux pour lui. Parce qu'il le méritait. Arrivé sur notre lieu de rendez-vous je le repérais, déjà présent et installé, de dos. Tout sourire je m'avançais vers lui et posais mes mains devant ses yeux "Devine qui c'est !" D'accord, peut-être un peu enfantin et sans aucun mystère mais allez savoir pourquoi ça m'avait pris comme ça. Juste par amusement ! Loin de me douter qu'il n'était probablement pas d'humeur joviale.

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MessageSujet: Re: I really need you now (ft. Oz)   I really need you now (ft. Oz) EmptyDim 2 Fév - 15:51


I really need you now


Prunelles claires fixées dans le vide, j'avais toujours cette impression d'être dans un entre-deux étrange, comme si j'étais là sans vraiment l'être. Physiquement présent mais spirituellement complètement ailleurs, dans un autre monde, un univers plein de rien, un gros néant où se jouaient tantôt un calme inquiétant, tantôt des tempêtes dévastatrices. Mieux valait ne pas être là lorsque de telles poussées d'agressivité survenaient, parce-qu'elles étaient inévitables. Déjà trop instable, trop impulsif, les coups de pression étaient d'autant plus violents lorsque je ne parvenais plus à les contenir. Et je n'avais aucune envie qu'Ozcar en soit témoin même s'il faisait indéniablement partie des personnes qui sauraient le mieux me gérer dans ces cas, m'ayant déjà connu au plus bas à l'époque. À croire qu'il avait été écrit d'avance que je n'en sortirai jamais vraiment, la perte de ma mère étant la goutte d'eau qui avait définitivement signé ma fin lente et douloureuse. Égoïste pour mon entourage, je le savais pertinemment, mais il y avait de ces situations qui étaient bien trop ingérable pour parvenir à rester altruiste, pour supporter la réalité.

Happé par mes pensées, je sursautais en voyant des mains se caler devant mes yeux, relevant pas automatisme de défense une main pour agripper l'un des poignets. Ce n'est qu'en entendant la voix de mon aîné que je desserrais les doigts, me sentant presque coupable de cette nouvelle marque d'agressivité. « Désolé » soufflais-je en tournant la tête vers le concerné, mes excuses perceptibles dans mon regard pourtant bien trop vide. Éteint. Inspirant, je secouais la tête, forçant un rire comme pour essayer de noyer le poisson. « J'étais ailleurs, tu sais que je réagi mal aux surprises. » Piètre excuse pour justifier de ma mâchoire encore crispée. Inutile pour définir les cernes qui cerclaient mon regard.

Lui laissant le temps de s'installer en face de moi tout en le suivant des yeux, je repensais une nouvelle fois à tous ces mois qui étaient passés. Il était presque douloureux de me remémorer la pseudo facilité avec laquelle j'avais tiré un trait sur notre amitié lors de mon incarcération, ne le prévenant même pas, comme si le laisser derrière moi était moins difficile à supporter que de voir la déception marquer ses traits. Je n'y avais pourtant pas échappé quand nous nous étions retrouvés, douce ironie. Comment lui dire, là, que ma mère avait mis fin à ses jours sans lui laisser entrevoir que mes propres démons prenaient déjà le pas sur ma volonté de sortir la tête de l'eau ? Impossible. Pas encore. « Comment tu vas depuis la dernière fois ? Quoi de neuf ? » demandais-je le plus naturellement possible, lui adressant un nouveau sourire assez faible en priant intérieurement pour que le serveur arrive rapidement. Comme si l'alcool pourrait m'aider à encaisser l'annonce qui viendrait. Si seulement.

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MessageSujet: Re: I really need you now (ft. Oz)   I really need you now (ft. Oz) EmptyLun 10 Fév - 17:21

— I really need you now —

Neven & Ozcar


qu'il choppe fermement l'un de ses poignets le surprend quelque peu. Mais il le desserre vite. Il a dû lui faire peur, il devait être dans ses pensées. C'était un peu le risque quand on arrivait comme ça par derrière. « Désolé » le plus vieux secoue la tête histoire de faire comprendre que ça n'est rien de grave. Aucun risque qu'il lui en veuille pour ça, c'était un simple automatisme « J'étais ailleurs, tu sais que je réagi mal aux surprises. » et il semble fatiguer aussi. Ça ne doit pas non plus aider soyons franc "Ouais, excuse, j'éviterai la prochaine fois, j'voulais pas te faire peur" un petit sourire étire ses lèvres et il se pose en face de lui. Quand le serveur s'approche il commande la même chose qu'à chacun de leurs petits rendez-vous. Il y a quelque chose qu'il apprécie dans ce schéma répétitif. Ça le rend serein. Ils avaient bien fait de ce fixer cette petite tradition. On savait comment ça se passait sinon. Trop souvent on se disait qu'on devait se voir sans réellement fixer de dates et on ne faisait que repousser. Alors qu'en soit on pouvait toujours tous se trouver un peu de temps pour aller boire un verre avec un ami. Oz a plutôt mal vécu l'éloignement qu'il y a eu entre eux et il ne veut pas que ça se reproduise. Il ne veut plus. Il tien à être la pour lui. Il sait également que Nev sera présent s'il a besoin.

« Comment tu vas depuis la dernière fois ? Quoi de neuf ? » "Heum" il se masse machinalement la nuque en se tordant un peu les lèvres. D'une certaines façon il n'a pas vraiment envie de l'embêter avec ça parce que ça n'avait été, ma fois, rien de sérieux et Neven avait l'air assez crevé.. Mais d'un autre côté il n'a pas envie de lui cacher quelque chose qui pour lui a tout de même son importance "Tu sais Briséis.. ?" il lui en a déjà parlé, du fait qu'ils ce sont embrassés, rapprochés, du fait qu'il se sentait de plus en plus attiré par elle, au point même qu'il pensait avoir des sentiments plus fort qu'une amitié qui se développaient. "Elle me répond plus, je pense qu'elle veut plus me voir" ses lèvres se tordaient nerveusement et il haussait les épaules "J'ai peut-être fait quelque chose de mal" il le savait, il pouvait être maladroit parfois donc il n'était à l'abris de rien. Il soupire l’égyptien. Parce que quelque part ça lui fait quelque chose tout de même. Mais il ne veut pas que se concentrer sur lui même, certainement pas, alors il sourit en reposant ses prunelles sur son ami "Et toi avec K au fait ? Ça se passe toujours bien ?" Il est tellement heureux qu'ils se soient trouvés ces deux la. Nev mérite d'avoir quelqu'un pour l'aimer de cette manière. Il mérite beaucoup en fait, c'est une belle personne. "Et toi tu vas bien ?" la question lui brûle les lèvres. Il ne veut pas se faire des idées sur sa petite mine mais il a besoin de savoir.

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MessageSujet: Re: I really need you now (ft. Oz)   I really need you now (ft. Oz) EmptyMer 4 Mar - 7:58


I really need you now

Adressant un sourire à mon aîné comme pour le rassurer et lui signifier que je ne lui tenais pas rigueur de sa petite blague, sourire qui devait royalement contrasté avec mon air las et mon regard bien trop vide, j'attendais qu'il se soit installé pour me caler un peu plus confortablement dans ma chaise. Du moins aussi confortablement que le permettait mon corps trop tendu et douloureux. Hormis la drogue qui filait quasi constamment dans mes veines, les hématomes qui parsemaient ma peau étaient nombreux. Trop déchaîné à la salle. Des limites devenues bien trop vague. Un moyen de canaliser ma colère bien plus officiel que de me lancer dans des combats de rue qui pourraient me ramener droit derrière les barreaux. Parce-que ç'avait été l'origine de tout, pas vrai ? De la déchéance de ma mère, la conduisant jusqu'à la mort. Tiré de mes pensées par l'arrivée du serveur, je m'amusais silencieusement de voir Oz commander la même chose que d'habitude, prenant pour ma part une bière et un burger, avant de prendre des nouvelles de mon ami. Me focaliser sur lui plutôt que sur ce que je traversais, juste le temps de repousser un peu le moment où il faudrait mettre des mots dessus.

Briséis. Hochant la tête à ce nom pour confirmer que je me rappelais, je fronçais les sourcils lorsqu'il expliquait qu'elle ne répondait plus. Silence radio. Assez déplacé alors qu'ils s'étaient rapprochés de la sorte. Et qu'y avait-il à dire dans ces cas là ? « Je suis désolé... Je sais comme tu tiens à elle, c'est vraiment pas cool » commençais-je en secouant la tête avant de reprendre alors qu'il supposais avoir fait quelque chose de mal. « Eh Oz, personne n'est irréprochable, on peut tous faire des erreurs, ça ne légitime pas le fait qu'elle te ghost comme ça. » Mon ton était calme, compatissant, mes yeux lui laissant silencieusement entendre que je comprenais. D'autant plus parce-que je lui avais d'une certaine manière fait la même chose plus d'un an auparavant, ne donnant plus aucun signe de vie en arrivant en taule. Et ça n'avait pas été lui le problème, tout comme ma réaction n'avait pas été acceptable. Mais dire tout ceci l'inquiéterait peut-être plus que de raison quant à ce qui avait pu arriver à Briséis alors...

La question sur Ciaràn me ramène à nouveau à l'instant et, cette fois, un sourire un brin plus franc étire mes lèvres. Rapide mais bien présent. « Très bien. J'ai encore du mal parfois à réaliser que c'est réel après tant d'années à essayer de faire taire mes sentiments, mais tout va pour le mieux. » Avec le temps, j'avais appris à ne plus trop tourner autour du pot avec Oz, dire les choses telles qu'elles étaient sans trop de filtre, du moins pour des sujets aussi positifs que l'était ma relation avec le blondinet. La suite serait nettement moins évidente à aborder. Tu vas bien ? Bloquant à l'interrogation, lèvres entrouvertes, sourire définitivement envolé, je déglutis. Moment que choisit le serveur pour nous déposer nos boissons et, sans tarder, je prends une gorgée de l'ambrée comme si elle aiderait à rendre les choses moins compliquées. « Non. » Une réponse bien trop brève, balancée comme si je devais au moins répondre cela avant de changer d'avis et de baratiner une simple fatigue due au boulot.

Ma jambe qui se met à battre nerveusement la mesure sous la table, mes doigts crispés autour du verre, mon regard redevenu lourd de cette culpabilisé et ce vide. Je baisse les yeux, peut-être pour masquer ces émotions, sûrement aussi pour ne pas qu'il voit combien je meurs d'envie de m'intoxiquer, là, pour oublier le temps de quelques heures. « Ma mère est décédée il y a une semaine. On l'a enterrée lundi. » Sûr que toute la lourdeur de la situation devait être perceptible dans mon ton que je tâchais de garder pourtant relativement neutre, comme pour essayer de ne pas me laisser atteindre. « J'aurais dû te le dire avant mais je... » Un haussement d'épaule. Inutile de chercher des excuses, aucune ne serait vraiment bonne. « Elle... elle s'est suicidée. » Une information importante pour justifier de l'état des choses, lui laisser entendre aussi que rien n'était anodin. Ozcar avait connaissance de toute ma culpabilité quant à l'internement de ma mère, il savait que j'avais replongé dans la drogue à ma sortie de prison à cause de ça, il l'avait vue, elle, là-bas. Il savait. Et affronter son regard était d'autant plus difficile qu'il pourrait probablement se douter que ma manière de gérer ce nouveau poids, là, ne serait pas plus glorieux qu'auparavant.

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Ozcar M. Gayet
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MessageSujet: Re: I really need you now (ft. Oz)   I really need you now (ft. Oz) EmptyJeu 19 Mar - 11:30

— I really need you now —

Neven & Ozcar


Il déballe tout, il a en pris l'habitude maintenant avec Nev. Et ses inquiétudes, ses doutes et ses déceptions il les matérialise devant lui. Au même titre qu'il partage ses joies mais il a besoin d'en parler. Besoin que ça sorte. Le rejet soudain de la rousse ça lui fait de la peine et il ne comprend pas. Parce que des explications elle ne lui en a donné aucune. Et ce genre de situation c'est toujours compliqué. Il ne peut pas en vouloir aux gens de ne plus vouloir le voir c'est comme ça mais une simple explication lui permettrait au moins de comprendre et de pouvoir tourner la page. Laisser ça derrière soit et passer à autre chose. La il n'était que dans un suspend sans réponse, encore une fois. Une relation qui n'est plus mais qui ne s'est terminée. Rien pour marquer une fin si ce n'est une absence, de mot et de corps. Le pire selon lui. Mais il s'y fera, comme il a déjà dû s'y faire à plusieurs reprise. Il lui faut juste du temps. Du temps pour marquer dans son esprit une rupture qui n'a pas eu lieu. « Je suis désolé... Je sais comme tu tiens à elle, c'est vraiment pas cool » oui c'est vrai il le sait. Il lui en a parlé à plusieurs reprises, parfois même comme un gamin avec des étoiles dans les yeux parce que tranquillement il tombait amoureux « Eh Oz, personne n'est irréprochable, on peut tous faire des erreurs, ça ne légitime pas le fait qu'elle te ghost comme ça. » on peut tous faire des erreurs. Cette phrase il l'a dite à tellement de personne, même à Neven d'ailleurs. Donc il ne peut qu'approuver. Un léger sourire étire ses lèvres. Il est si adorable son ami quand il le réconforte "Je lui en veux pas" parce qu'il ne sait pas tout, parce qu'il n'a pas les réponses et peut-être qu'elle a de bonnes raisons. Qui sait ? Ça n'est pas parce qu'il ne les connait pas qu'elles n'existent pas ? Et puis, de toute façon, il a bien du mal à en vouloir réellement à des gens. En tout cas pas quand ils lui font du mal à lui. Il est un peu plus enclin à leur en vouloir de faire du mal aux autres. Lui ben... il s'en remettra. Lui, c'est pas grave.

Mais passons à une note plus gai. Comme son couple à lui « Très bien. J'ai encore du mal parfois à réaliser que c'est réel après tant d'années à essayer de faire taire mes sentiments, mais tout va pour le mieux. » son sourire s'étire. Il est réellement heureux pour lui. Il mérite ce bonheur, il mérite l'amour et Oz ne peut être que ravis qu'il l'ai trouvé "Comme quoi ça sert à rien d'étouffer ses sentiments" à moins qu'ils aient été rejeté et qu'il ne restaient plus qu'à les éteindre. Mais quand l'autre n'est pas au courant autant s'exprimer. Parfois ça donne de très belle chose. Comme la entre les deux garçons ! Mais quand il lui demande si lui il va bien... Le sourire qui disparaît. Le voile qui assombris ses yeux. Le verre dont il se saisit précipitamment pour y noyer sa gorge le temps d'une gorgée. La réponse n'est pas celle qu'il espérait. Non. « Non. » Lui aussi il a perdu son sourire en voyant l'expression du plus jeune. Il attend. Sans rien dire. Attend qu'il lui donne la raison. Il sait qu'il n'a pas besoin de lui demander, et il ne veut le précipiter alors qu'il le voit lui même devenir nerveux sans ça. « Ma mère est décédée il y a une semaine. On l'a enterrée lundi. » et la sentence tombe. Et le cœur d'Oz s'alourdis d'un coup. Il ne se rend même pas compte qu'il a arrêté de respirer. Sa mère. Cette dame qu'il n'a connu que brièvement mais pour qui il avait le plus grand des respect. Il se sent mal, mal pour son ami, surtout connaissant leur situation. Lui qui a également perdu sa mère il se doute de ce qu'il est en train de traverser et ça lui tord le cœur de douleur. « J'aurais dû te le dire avant mais je... » il secoue vivement la tête l'égyptiens "Non, arrête, c'est rien ça" il ne veut pas qu'en plus il se mette à culpabiliser pour ça. Quoi de plus normal que d'avoir du mal à parler de ça ? « Elle... elle s'est suicidée. » en plus... Oz avait peur pour lui la. Peur qu'il en prenne toute la responsabilité et qu'au fond du gouffre il se laisse tomber. Il ne sait comment réagir face à sa détresse. Il se contente de faire ce qui lui vient instinctivement. C'est pour ça qu'il se lève et que sur les jambes de son ami il vient s'asseoir, de côté, pour le prendre dans ses bras. Il l'enlace, fort. Ce fiche bien du regard des autres à ce moment, tout comme de leur position bizarre. Rien d'ambiguë il ne cherche qu'à apporter du soutient à un homme qu'il apprécie énormément. S'il le fait maladroitement il s'en fiche, Nev sait déjà comment il est. Au moins il essaye. Sa joue calée contre le haut de sa tête il le câline comme le ferait un père avec son enfant. Une main posée contre l'arrière de sa tête. Il n'a aucun mot qui pourraient apaiser la peine de son cœur. Aucun qui pourrait l'aider à mieux accepter la situation sur le moment. Il n'y a pas de remède miracle, ça sera à lui de faire son deuil à son rythme mais il compatis, réellement. Avec toute la sincérité qui l'habite. "Je suis la" c'est tout ce qu'il peut faire non ? Être la pour lui. "Si tu veux tu peux venir dormir chez moi ce soir si tu veux pas rester seul" mais en finissant sa phrase il se rend compte de la débilité "Ah mais je suis con, tu as K" il sourit légèrement malgré tout. Normal qu'il préfère allez se blottir dans les bras de son mec. Ses bras l'enlace toujours "Enfin, tu sais que tu peux, si jamais" il caresse affectueusement sa nuque "Tu veux en parler ?" il peut. S'il veut parler d'elle pendant des heures alors Oz restera l'écouter pendant des heures. S'il ne veut pas parler d'elle alors il respectera son choix.

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