Shaw Wallace | Dane DeHaan

Âge : 30 ans Surnom(s) : Aucun Date et lieu de naissance : le 3 mars, à Glasgow Nationalité/Origines : écossais, de père en fils depuis 30 ans... Orientation sexuelle : Bissexuel Statut civil : Célitoutseul Type de logement : C.H.E.D. ce qui signifie Centre d'hébergement pour ex-détenus Vit avec : d'anciens détenus? Profession : on lui a trouvé un travail dans un centre de stockage/distribution. Il remplit les camions qui seront envoyés dans les hyper-marchés. Est prêt à changer de boulot si besoin À Édimbourg depuis : 14 ans Signes particuliers : Fume comme un pompier. Possède un badge des A.A. qui indique "12 ans". Est un excellent dessinateur. Petits secrets inavoués : A tué une femme alors qu'il conduisait sous l'emprise de l'alcool. Doit aller voir un Psy, une fois tous les mois et doit se rendre deux fois par semaine dans un centre A.A., ce sont des conditii sine quo non pour sa remise en liberté. A toujours voulu être artiste-peintre Groupe : Misfits & Il vient tout juste de revenir dans le monde de la vie réelle. Les rumeurs et les on-dit ne l'intéressent pas. Il a déjà du mal à gérer sa vie, alors écouter les racontards des autres, ce n'est pas pour lui.

Son histoire commença de la plus belle manière qui soit. Les Wallace -dont le nom évoque un héros bien connu- eurent le privilège de voir apparaitre un beau bébé mâle, un fils unique qui leur apporterait joie et bonheur. Ils n'étaient pas un couple influent de Glasgow, ni les plus riches non plus, mais ils étaient des plus respectables. Ils élevèrent leur fils bien aimé avec amour, dans la joie et la bonne humeur, en effet. Le petit garçon, nommé Shaw, était ouvert, volontaire, désireux d'apprendre tout et n'importe quoi, curieux, il excellait à l'école, n'avait que des bonnes notes et les remarques positives des professeurs impressionnaient les parents. Il apprenait le violon, la peinture, l'aviron. Rien ne lui était refusé.

Néanmoins, comme tout enfant, il y eu la crise de l'adolescence. Les premières écoles buissonnières, mais ça encore, ce n'était pas si grave, car ses notes étaient toujours au top. Les premiers flirts, qui se firent avec des garçons de son âge. Et puis quand vint la remarque cinglante de son père peut-être un peu trop conservateur, il se rendit compte qu'avec les filles, c'était tout aussi bien. Les premières clopes, ça ce n'était pas bien, mais il faut bien un vice, et pour Shaw, ce fut la cigarette. Les premières conneries aussi. Le lendemain de ses 18 ans, alors qu'il fêtait son permis de conduire, ses premières vacances tout seul et son anniversaire, il commit le pire des crimes qui furent. Il prit la route, à bord de sa voiture, alors qu'il était alcoolisé.

Et encore... alcoolisé, c'est un terme pas du tout suffisant. Il avait bu, beaucoup, beaucoup trop. Il ne se rendit même pas compte qu'il était l'auteur d'un accident mortel. Retrouvé dans un coma éthilique, il fut amené à l'hôpital, puis quelques heures plus tard au poste, en cellule de dégrisement avant d'être transféré au tribunal en comparution immédiate. La sentence fut cinglante. 17 ans de prison ferme. Abattu, Shaw s'enferma dans un mutisme terrible. Envoyé à la prison d'Edimbourg, il se comporta comme un détenu modèle, travaillant au sein du centre de détention, ne faisant aucune vague, il était même volontaire pour participer au groupe de discussion dans l'établissement alors que la majorité des détenus refusent catégoriquement.

Le juge accepta sa remise en liberté, sous conditions. Il ne devait pas quitter la ville le temps de voir si tout était "normal", il n'avait plus le droit d'aller en Cornouailles où l'accident était arrivé, un suivi psychologique était obligatoire et surtout, il devait aller aux rendez-vous des Alcooliques Anonymes deux fois par semaine. Il accepta sans broncher toutes les conditions. Sa famille lui avait tourné le dos, complètement, si bien que lorsqu'il sortit de prison, il fut à la rue. Heureusement qu'il existait un centre de soutien pour les ex-taulards et c'est là qu'il vit désormais, avant de pouvoir trouver mieux. Mais pour trouver mieux, il faut de l'argent et pour avoir de l'argent, il faut travailler...