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 Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton

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Arianell M. Jenkins
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DATE D'INSCRIPTION : 29/04/2019 MESSAGES : 693 POINTS : 2758 AVATAR + CRÉDITS : Maisie Williams by Valtersen LIEU D'HABITATION : Appartement, Old Town EMPLOI/ÉTUDES : Infirmière en service de pédiatrie
MessageSujet: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyLun 23 Déc - 17:32


Arianell Jenkins ft.  @Alexander W. Norton

Life's a climb but the view is great

Arianell s'était précipitée chez elle à la fin de son service, anxieuse en voyant l'heure passée. Elle avait fini en retard, et avait dû prendre le bus suivant. Heureusement qu'elle avait prévu un peu large en donnant à Alexander l'horaire auquel ils devaient se rejoindre... Elle ne pensait pas pour autant être aussi en retard sur son propre programme !

Une fois arrivée chez elle, elle s'occupa des litières avant de sauter sous la douche - hors de question d'être toute suante et pleine de bactéries alors que son tout nouveau petit ami allait passer la chercher. Il allait certainement finir par la voir en fin de service, mais si elle pouvait repousser un peu ce moment, ça lui allait.

Une fois la douche prise, son regard tomba de nouveau sur l'heure, et elle jura de nouveau. Le temps passait trop vite, pour une fois qu'elle aurait aimé mettre pause ! Elle se retrouva à sautiller dans sa chambre, essayant de s'habiller tout en finissant son sac de randonnée. Elle dut ressortir plusieurs fois Perry du sac, comme s'il avait compris qu'elle partait et qu'il lui signifiait vouloir venir avec lui. Phoebe, elle, avait pris d'assaut le sac de couchage, essayant de le défaire et d'y mettre ses odeurs.

« Piper, merci d'être sage » soupira Arianell en voyant la petite minette s'étirer sur son arbre à chats.

Elle déposa son sac dans l'entrée, avant de remettre les niveaux d'eau et de nourriture dans les différentes gamelles. Sam lui avait assuré qu'il pouvait passer s'occuper des chats, mais elle n'avait pas eu envie de le déranger - lui aussi avait des jours de repos, alors autant qu'il en profite pour se reposer lui aussi.

La jeune femme tourna sur elle-même, essayant de vérifier un peu l'appartement pour s'assurer qu'elle n'avait rien oublié. Les chats avaient ce qu'il fallait, ses affaires étaient prêtes, la maison était plus ou moins rangées. Perdue dans ses pensées, elle grattouilla machinalement le crâne de Piper, qui venait réclamer quelques câlins, sentant que quelque chose se préparait.

La sonnette la tira de ses pensées, faisant râler la petite siamoise. Arianell s'empressa d'aller ouvrir, souriant en entendant la voix d'Alexander. Elle entrouvrit la porte d'entrée, attendant qu'il ne débouche des escaliers pour l'ouvrir plus - Phoebe commençait déjà à vouloir explorer le palier.

Une fois qu'il fut arrivé, elle se blottit contre lui, se mettant sur la pointe des pieds pour l'embrasser tendrement. Un baiser rapide, moins langoureux que ceux qu'ils avaient échangés quelques jours plus tôt, au matin du dimanche. Mais le but n'était pas de profiter toute la soirée, puisqu'ils étaient sensés partir pour Glasgow.

« J'enferme Perry loin des filles et on pourra y aller ! » dit-elle ensuite, un sourire aux lèvres.

Phoebe commençait déjà à renifler le nouveau venu, alors qu'Arianell attrapait Perry, qui se blottit contre elle dans l'espoir d'un câlin. Elle le grattouilla un peu, lui marmonnant des mots sans queue, ni tête qui le firent ronronner. Elle le déposa ensuite sur le lit avant de sortir en refermant bien la porte derrière elle. Si les trois chats arrivaient à peu près à s'entendre en journée, quand elle était présente, elle savait que c'était encore la guerre quand elle était absente. Elle préférait donc les séparer, en attendant que les choses ne s'apaisent enfin.

« On peut y aller ! »

Elle revint près d'Alexander, enfilant veste chaude et chaussures de marche, avant d'attraper son sac, prête à quitter l'appartement.


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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyMar 24 Déc - 11:51



Life's a climb but the view is great

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◊ ◊ ◊

Comme je l'avais redouté, les jours qui nous avaient séparé s'étaient écoulés avec une lenteur affligeante. Les minutes s'étaient transformées en longues heures et les heures en jour. Je n'avais pourtant pas manqué de choses à faire entre les cours, la librairie et mon livre mais tout me semblait étrangement insipide. J'avais aussi passé pas mal de temps à préparer notre programme du weekend, hésitant jusqu'au dernier moment entre Glasgow et les Highlands. Les deux avaient leurs avantages et les deux la tentaient. Il y avait néanmoins la petit auberge à Glasgow, un endroit sûr qui nous permettrait deux nuits au chaud et au sec. Il y aurait sûrement de quoi faire sur la West Highland Way à cette époque de l'année mais il mieux valait jouer la carte de la sécurité, je ne voulais pas la décevoir.

La nuit qui précéda notre départ, j'étais trop nerveux pour dormir correctement. Je tournais dans mon lit en me demandant comment ça allait se passer. Qu'est ce que je pouvais lui dire, qu'est ce que nous pourrions faire... En général j'allais là bas tout seul pour écrire ou en compagnie de Sam ou de Gaby qui parlaient assez pour deux. Il m'arrivait aussi d'emporter Aristote qui avait l'habitude de marcher avec un harnais. Dans tous les cas, je parlais peu et rêvais beaucoup. Ce n'était peut-être pas une bonne idée en fait, elle allait sûrement être déçue... Je n'étais pas aussi intéressant qu'elle le pensait et je ne voulais pas non plus passer le weekend sous la couette. Enfin ça ne me dérangerais pas tant que ça mais ce n'était pas ce que j'envisageais si tôt. Je voulais apprendre à la connaître, lui faire découvrir qui j'étais...

Puis il était trop tard pour annuler. Puis j'avais trop envie de la voir de toute façon. J'avais passé la journée à errer comme un lion en cage pour m'assurer que tout était prêt. J'avais emprunté le matelas de ma sœur (en échange d'aveux complets bien entendu), j'avais préparé la tente, mon duvet, mes affaires... J'avais aussi prévu de quoi faire à manger sur place au cas où nous ayons envie de grignoter dans la nature, de quoi boire... J'avais aussi pris quelque chose de bien différent que j'avais caché dans un coin, conscient que je ne pourrais pas y résister bien longtemps, surtout qu'elle ne semblait pas avoir très envie d'y résister non plus. J'avais un peu honte quand même, me trouvant légèrement présomptueux même si elle avait été claire... Quel boulet ! Enfin, au moins c'était dans mes affaires et je ne les regretterais pas s'ils venaient à être utiles.

Bref, j'étais prêt, abominablement nerveux mais parfaitement prêt et il était l'heure de partir. Le cœur à la fois serré et sur le point d'exploser, je rajustais ma veste avant de sonner à son interphone. J'étais à l'heure pile, ayant un peu attendu dans ma voiture pour ne pas être trop en avance au risque de la déranger dans ses préparatifs. La pauvre devait être épuisée après une journée de travail et je me sentais presque coupable d'avoir décidé de partir maintenant... Mais nous aurions une soirée tranquille dans une chambre confortable ainsi que le temps de faire une grasse matinée au besoin. Ce mot ne faisait pas vraiment partie de mon vocabulaire mais il fallait bien admettre que l'idée de passer ma matinée à somnoler à ses côtés était plus qu'agréable. Tout comme l'idée de m'endormir dans ses bras même si ça sous-entendait aussi une dose de contrôle dont je ne nous pensais pas vraiment capable. Enfin, nous aurions le temps d'y songer, d'abord la route et le repas, la suite viendrait quand elle viendrait.

« Prend ton temps, nous ne sommes pas à la minute. » Souriais-je après avoir légèrement prolongé le baiser qu'elle m'avait offert en guise de salut. « Ta journée s'est bien passée ? » Demandais-je après avoir récupéré son sac pendant qu'elle fermait la porte. « Si la circulation n'est pas trop pénible, nous devrions être arrivé d'ici à peine un peu plus d'une heure. » Expliquais-je alors que nous arrivions presque dans la rue. Une fois devant ma voiture, je fis une petite moue désolée. « Bon, ce n'est sans doute pas le carrosse de tes rêves mais il fait bien son office et c'est confortable. »

Souriais-je face à ma vieille Citroën DS bleue qui me faisait paraître encore plus gigantesque. C'était une voiture de collection que j'étais entrain de faire restaurer, une belle voiture un peu bruyante mais qui avait beaucoup de charme à mes yeux. Je ne conduisais pas beaucoup en ville alors j'avais opté pour un modèle que je trouvais beau plutôt que pour un modèle réellement pratique... Mais elle roulait bien et les rassemblements de vieilles voitures étaient des moments vraiment sympathiques. Une partie de moi qu'elle ignorait sûrement même si Sam s'était sans doute plaint de ma voiture au moins une fois depuis qu'ils se connaissaient. Je chargeais son sac à l'arrière avec mes affaires puis lui ouvrais la portière avant de lui tendre une boite de chocolat que j'avais caché dans mon dos après avoir l'avoir prise sur mon sac.

« J'aurais bien ajouté un bouquet de fleurs mais je me suis dit que ce ne serait pas très pratique pour notre périple. » Souriais-je avant de l'embrasser à nouveau. Je m'installais ensuite à la place conducteur. « Je ne sais pas si elle te laissera vraiment dormir mais n'hésite pas. Sinon, tu peux jouer les DJs. »

Ajoutais-je en lui tendant mon iPod branché sur une petite baffle accrochée sur le tableau de bord. J'avais préféré laissé la voiture aussi authentique que possible et n'avait donc qu'un vieux lecteur de cassettes audio... J'en avais quelques unes sous mon sièges mais seulement des vieux trucs de mon père. Des musiques que j'aimais bien mais qui ne seraient sans doute pas à son goût. Puis c'était plus simple sur un iPod même s'il ne datait pas d'hier lui non plus. Au pire, elle pourrait brancher son téléphone. Personnellement, j'aimais tous les genres de musique et je lui faisais une confiance absolue. Du peu que je savais, elle semblait avoir de bons goûts en art et j'étais presque curieux d'entendre ce qu'elle avait à me proposer. Même si j'étais aussi prêt à la laisser dormir. C'était un petit trajet, je survivrai sans musique.

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyDim 29 Déc - 4:35


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Life's a climb but the view is great

Alexander était toujours si galant et adorable. Bien trop parfait pour elle, somme toute. Et pourtant, elle avait la chance de l'avoir pour elle, prêt à se plier à toutes ses exigences. Elle n'avait pas envie d'en abuser, mais elle se sentait terriblement heureuse qu'il ait choisi de lui faire confiance. Son regard quand elle lui ouvrit la porte ne trompait pas.

Il prolongea son baiser de bienvenue, avant qu'elle ne se précipite pour mettre en place les dernières petites choses et notamment enfermé Perry dans sa chambre, à l'écart des filles. Elle avait cependant bien rattrapé son retard avant qu'il n'arrive, et elle se retrouva vite sur le seuil, son sac sur le dos, libre pour quelques jours de randonnée à deux.

« La journée était longue... Et la petite pause en pleine nature va faire du bien à mes poumons ! » avoua-t-elle alors qu'ils redescendaient les escaliers. « Et toi ? Tu as bien profité de ton repos ? »

Arianell n'avait qu'un petit week-end, mais elle se souvenait qu'Alexander avait un jour de plus, le chanceux ! Elle aurait d'ailleurs préféré le passer avec lui plutôt que coincer à l'hôpital, mais l'hiver et son lot de microbes l'empêchaient de pouvoir poser des jours de repos quand elle le voulait, et surtout pas au dernier moment.

« Juste une heure ? Ça devrait aller pour moi. »

Elle allait devoir se forcer un peu pour rester éveillée, mais rien de dramatique. Alexander la conduisait déjà en mini-vacances, elle allait éviter de s'endormir et de le laisser faire la route seul. Surtout qu'assise dans la voiture, elle allait gagner un torticolis douloureux.

« C'est une voiture ancienne, non ? » demanda-t-elle devant la voiture d'Alexander. « C'est toi qui la retapes ? »

La jeune fille n'y connaissait rien en voiture, mais elle avait deux grands frères. Elle avait suffisamment entendu de conversations de mécanique pour pouvoir au moins dater un modèle de voiture selon ses lignes. Elle était par contre trop ignare pour savoir si la restauration du véhicule était bien faite ou non.

Elle laissa Alexander mettre son sac dans le coffre et sans qu'elle n'eut le temps de le voir bouger, il était déjà là pour lui ouvrir la portière. Elle le remercia d'un sourire, et allait se tortiller pour mettre sa ceinture quand il lui tendit une boîte de chocolats assortie d'adorables paroles.

« J'avoue que le bouquet nous aurait encombré ou aurait été abîmé par les chats. Merci pour les chocolats » dit-elle doucement avant de succomber à un doux baiser.

Alexander restait tendre, juste assez pour lui donner envie de plus sans qu'elle ne soit trop frustrée pour autant. Il lui plaisait, elle avait envie de lui, mais elle savait aussi qu'il voulait faire les choses à son rythme. Sam lui avait juste dit qu'elle le perturbait dans le bon sens, une phrase qui ne valait certainement pas que pour le côté sexuel de leur relation. Mais elle, elle voulait garder Alexander comme il était, aimant ses manières de gentleman et le respect qu'il avait pour elle.

Elle attrapa un chocolat et en proposa un à Alexander, avant de poser la boîte, bien calée, sur les sièges arrières. Elle bidouilla ensuite sur l'ipod du jeune homme, cherchant une musique douce qui puisse faire son d'ambiance - histoire qu'ils puissent discuter sans trop être coupés par des bruits trop forts.

« On va commencer avec ça, et si je m'endors, tu changeras » proposa-t-elle. « Et je viens d'une grande famille, ta musique risque pas de me réveiller ! »

Alexander était encore un peu un mystère pour Arianell, mais il était définitivement du genre à couper toute musique pour laisser les gens dormir. C'était sous-estimer les capacités d'adaptation de la jeune femme, élevée avec des frères et sœur adolescents puis leurs enfants. Elle avait développée un certain talent pour dormir aussi bien en silence et dans le noir qu'en pleine lumière et dans le bruit.

« QU'est-ce qui t'a fait choisir Glasgow ? » demanda-t-elle.

La petite voiture d'Alexander arrivait à la sortie d'Edimbourg et s'engageait sur la route menant à Glasgow. Un trajet tranquille, d'autant plus qu'ils partaient au milieu de la semaine, lorsque la plupart des gens n'étaient pas en week-end. C'était agréable de ne voir personne autour d'eux. Ça donnait un petit air de road-trip de fin du monde à leur voyage, un côté qu'Arianell aimait beaucoup.

Elle ne savait pas pourquoi elle faisait déjà tant confiance au jeune homme. Il était ami avec Sam, qu'elle adorait taquiner mais à qui elle pourrait confier sa vie, il avait écrit un roman qu'il adorait, il aimait les chats... Etait-elle folle pour prendre tous ces petits signes comme des preuves qu'il était un homme bien ?

Elle n'était sans doute plus très objective face à lui. Et là, avec la luminosité baissante, elle le trouvait magnifique. Elle se mordilla les lèvres, consciente qu'elle ne pouvait pas lui sauter dessus alors qu'il conduisait. Mais elle n'était pas sûre de résister longtemps une fois qu'ils seraient arrivés à destination...


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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyLun 30 Déc - 12:47



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◊ ◊ ◊

Être accueilli par un tel baiser valait tout l’or du monde. Le genre de baiser qui vous donne envie de revenir plus souvent presque plus qu’il ne vous donne envie de rester. Quoi que je resterais bien éternellement dans ses bras, à crouler sous ces signes d’affections qu’elle savait rendre si tendres. Je tenais déjà bien trop à elle sans doute… Mais qu’elle importance ? Il paraît que le cœur à des raisons que la raison ignore et j’avais, pour une fois, décidé d’accepter que ma raison soit silencieuse. Un grand changement pour moi, bénéfique sans aucun doute même si, pour l’instant, je m’en sentais un peu déstabilisé. C’était nouveau pour moi, un peu inquiétant quand je me laissais y réfléchir de trop. Plus du trac remarque, cette forme de peur liée d’impatience. D’étranges sentiments donc mais forts et beaux. Je n’allais pas lutter.

« J’attendais ce soir avec trop d’impatience alors elle m’a semblé interminable malgré tous mes efforts pour l’occuper correctement. »

Souriais-je bien que mes paroles soient sincères. J’avais brassé beaucoup d’air aujourd’hui, en ébullition constante, inquiet à l’idée d’oublier quelque chose ou d’avoir mal organisé nos minis vacances. Je voulais tant que tout soit parfait que je n’étais pas arrivé à penser calmement et que j’avais donc perdu beaucoup de temps faute d’organisation. Ce qui n’était clairement pas mon genre… Enfin, j’avais quand même réussi à être prêt à l’heure ce qui était le principal. Avec tout de prêt normalement. Pourvu que tout soit bien prêt ! Trop tard pour y penser de toute façon, advienne que pourra, une fois encore. Ça aussi c’était nouveau pour moi, cette volonté de suivre le Carpe Diem… Moi qui prévoyais tout, qui calculais tout… Mais cette liberté était agréable, d’autant plus que c’était avec elle. Je n’avais pas peur, j’étais heureux.

« Peut-être un peu plus mais à peine. » Souriais-je concernant notre durée de trajet. L’avantage de l’Écosse était que tout était relativement proche en fait. Et tout était magnifique. En toute objectivité bien sûr. « Oui, celle-ci date de 1970 mais le modèle a été créé en 1959. » Expliquais-je, retenant ma passion une fois de plus. Elle n’aidait pas. « Je l’ai retapé avec un ami mécanicien et beaucoup avec mon père aussi. Je ne suis pas assez spécialisé pour le faire seul malheureusement. »

Répondis-je ensuite, toujours avec un sourire. J’aimais la mécanique mais n’étais loin d’en comprendre toutes les subtilités. Mon père était plus doué que moi et un de mes amis d’enfance tenait un garage. Nous bricolions souvent tous les trois quand mon père montait me voir, c’étaient de bons moments. Je descendais aussi à Londres avec parfois, mon père l’adorait. Pas assez pour s’en acheter une mais assez pour me payer une grande partie des aménagements et de l’essence. Il me disait toujours qu’il aurait l’impression d’être un vieux beau là dedans, n’importe quoi ! Mais mon père avait toujours eu d’étrange lubies, un défaut vraisemblablement génétique.

« Ce n’est pas grand chose. »

L’assurais-je concernant ce petit cadeau. Un humble présent pour la remercier de m’accepter, pour la remercier d’être là. Un cadeau comestible beaucoup plus pratique qu’un bouquet de fleurs bien qu’il soit tout aussi périssable finalement. J’acceptais volontiers de l’aider à le faire périr d’ailleurs, attrapant un chocolat avant de mettre le contact. Le moteur ronronna bruyamment, me poussant à oser un peu la voix pour lui proposer de jouer les DJs sur le trajet. Mon iPod n’était pas tout récent lui non plus mais il avait l’avantage de pouvoir contenir beaucoup de chansons d’un peu tous les genres. J’aimais la musique. Toutes les musiques. Il y avait des musiques de films, du classique, du métal, du Rock, du blues, du jazz, de la pop et même un peu de RAP et de musique plus « techno ». Elle trouvera sûrement son bonheur là dedans et je ne pu qu’apprécier son choix.

« C’est sûr que tu n’as pas choisi le morceau le plus violent. » Riais-je face à sa remarque. « Et n’oublie pas que je suis voué à devenir professeur de littérature, ne doute pas de mes verrues soporifiques. » Plaisantais-je ensuite avant de démarrer. Je n’avais pas eu la chance de grandir dans une grande famille mais j’avais aussi l’étrange capacité de dormir un peu n’importe où. Peu mais bien et vite. « Je me suis dit que tu avais eu une semaine fatigante alors je suis allé au plus calme. Là, nous avons la petite auberge confortable pour ce soir et pour le soir de notre départ et un seul endroit où planter la tente plutôt que plusieurs endroits avec beaucoup de marche entre chaque. J’ai pensé qu’il serait moins pénible de faire un circuit en étoile avec retour au centre, surtout pour si peu de jours. »

Il y avait aussi que c’était mon endroit préféré mais ce n’était pas l’élément qui avait réellement fait pencher la balance. Je voulais vraiment que ce soit agréable pour elle, qu’elle puisse quand même un peu se reposer malgré tout. Son travail était épuisant, je ne pouvais pas lui imposer un weekend tout aussi épuisant, surtout pour un premier séjour en amoureux. Au moins nous serions tranquilles, nous pourrions discuter, apprendre à nous connaître sans nous crever à marcher des heures. Puis c’était magnifique aussi, idéal donc. Le fait que je connaisse presque le moindre arbre par cœur n’entrait pas en ligne de compte même si ça me rassurait un peu aussi : moins d’imprévu, moins de risque. J’étais un peu plus sûr que tout se passe bien dans ma zone de confort.

« Tu as souvent fait du camping ? »

Demandais-je, réalisant à peine que je ne connaissais pas vraiment la réponse. Elle avait dit avoir un duvet mais certaines personnes en avait simplement pour aller dormir chez des amis ou parce que c’était fort pratique. Et le fait qu’elle ait grandit dans une grande fratrie ne sous-entendait pas nécessairement qu’ils aient souvent campé même si c’était souvent ce que les familles nombreuses préféraient car c’était moins cher… Quelle que soit sa réponse, j’étais heureux d’y aller avec elle. Après tout, que ce soit pour la faire découvrir ce loisir ou pour lui remémorer, ça ne changeait rien. J’étais sûr que nous passerions un bon moment car nous serions ensemble et c’est tout ce qui comptait à mes yeux. J’étais bien trop heureux… Trop pour m’inquiéter de toute ces futilités.

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyVen 3 Jan - 5:16


Arianell Jenkins ft.  @Alexander W. Norton

Life's a climb but the view is great

Arianell esquissa un sourire devant la confidence d'Alexander. Elle lui avait manqué et il avait eu hâte de la revoir... Des mots qui la firent sourire, apaisant immédiatement sa fatigue et son ras-le-bol. Elle avait eu hâte, elle aussi, d'échapper à son quotidien pour partir en randonnée et profiter des paysages écossais.

Elle savait par Sam que Alexander aimait tout prévoir et organiser en avance. Un souci du détail qui énervait leur ami commun, bien plus habitué à tout faire au dernier moment, selon son inspiration. Qu'elle soit capable de le déconcentrer au point qu'il ait du mal à tout organiser était donc plutôt une grande victoire aux yeux d'Arianell. Elle était plutôt fière d'être capable de bouleverser ses habitudes, même si elle espérait aussi qu'il reprenne vite ses repères !

Enfin, leurs affaires à tous deux étaient prêtes, les chats avaient ce qu'il fallait pour le week-end, et elle put donc le suivre hors de son appartement, jusqu'à la voiture qu'il possédait. Une vieille voiture plutôt bien rénovée, du peu qu'elle pouvait en dire. Elle était loin d'être une spécialiste, mais il lui semblait que c'était le genre de véhicules que ses frères auraient adoré - si elle se souvenait bien des photos affichées dans leurs chambres quand elle était enfant.

« Est-ce qu'il y a un seul sujet qui te ne passionne pas ? » demanda-t-elle en remarquant combien il semblait retenir ses paroles. « C'est déjà pas mal d'avoir voulu la retaper. Je suis pas spécialiste du tout, mais je trouve que vous avez fait un travail magnifique ! »

La carrosserie était belle et brillante, et le siège sur lequel elle se laissa presque tomber était très confortable. Parfait pour passer un bon trajet et ne pas finir pleine de courbatures, même si elle finissait par s'endormir comme une masse, bercée par la conduite du jeune homme. Elle espérait pourtant rester éveillée, sachant qu'elle se sentirait coupable au réveil de l'avoir laissé faire la route seul.

Arianell grignota un des chocolats de la boîte qu'il venait de lui offrir, avant de poser le reste sur le siège arrière - elle était bien capable d'engloutir le tout durant le trajet, mais ça n'avait rien de raisonnable. Et elle n'avait pas envie de finir avec une crise de foie, incapable de profiter des paysages et de la présence d'Alexander.

Le jeune homme démarra la voiture, marquant le début de leurs mini-vacances, la laissant gérer la musique. Elle n'était pas très douée pour ça, se contentant généralement de mettre des playlists spotify au hasard quand elle avait besoin d'un fond musical. Elle essaya de se repérer aux pochettes d'albums mais la plupart des titres ne lui disaient rien. Jusqu'à ce qu'elle tombe sur des morceaux qui seraient parfaits en fond sonore discret, ce qui leur permettrait de parler sans être dérangés.

« Je pense que ton pouvoir soporifique ne fonctionne pas sur moi » releva-t-elle en souriant. « Je risque de finir comme les étudiantes d'Indiana Jones, à barbouiller des déclarations sur mes paupières pour attirer ton attention ! »

Quoique vu comment les choses avaient démarrées entre eux, Arianell ne risquait pas d'avoir besoin de se casser la tête pour écrire un "i love you" au crayon sur ses paupières ! Un soulagement, vu ses piètres talents en maquillage et le peu de matériel qu'elle possédait.

« Ton programme me va parfaitement ! On pourra voir pour de plus grandes randonnées quand on aura plus de temps. »

Ils partaient à peine trois jours, et ils auraient effectivement eu du mal à couvrir une grosse zone. Même si Arianell avait la nuit pour reposer ses jambes épuisées par le piétinement incessant, elle n'était physiquement pas prête à parcourir la moitié des Highlands à pied pour autant ! Pouvoir gérer leurs marches selon sa fatigue, sans avoir à se préoccuper d'être à telle ou telle étape dans le temps imparti serait un vrai soulagement pour elle.

Et peu importe si sa phrase promettait d'autres vacances à deux. Ce n'était officiellement que leur deuxième rendez-vous, mais Arianell avait assez peu de doute sur le fait qu'ils allaient bien avancer ensemble. Les choses étaient déjà tellement fluides... Comme s'ils se connaissaient depuis toujours. C'était tellement agréable de se sentir si comprise et respectée !

« Mes parents n'avaient pas beaucoup de moyens, alors on campaient tous les étés. On a visitement quasiment tout le Pays de Galles comme ça, avec quelques incursions en Angleterre ou en Irlande » répondit-elle doucement, ses yeux voguant sur le paysage qui les entourait. « Je n'ai récupéré que mon sac de couchage, et je leur ai laissé la tente familiale ! »

Une tente lourde et finalement assez peu pratique pour elle seule. Elle aurait dû investir dans un peu plus de matériel, mais elle venait d'arriver en Ecosse et avait fait sa seule randonnée de l'année en septembre sous un temps plutôt clément. Elle n'avait eu aucun mal à dormir à la belle étoile, son sac de couchage étalé sur une couverture épaisse et des hautes herbes.

« Et toi ? J'imagine que ta famille doit en avoir l'habitude vu que tu as emprunté du matériel à ta sœur » reprit-elle.

Arianell était plutôt amusée de savoir qu'ils avaient tous les deux pratiqués le camping dans leur enfance ou adolescence. Peut-être même s'étaient-ils croisés dans un lieu de randonnée, sans le savoir - un charmant hasard qui serait très drôle à raconter.

« Je sais que tu as été en vacances une grande partie de la semaine, mais tes cours se passent bien ? Pas trop de partiels ? » s'enquit-elle doucement.

Elle savait qu'avant Noël, les rares jours de repos étaient généralement passés à réviser pour les examens. Mais elle s'était arrêtée à la licence. Peut-être était-ce différent au niveau d'études d'Alexander - il avait en tout cas le temps de l'emmener randonner. Mais il n'était sans doute pas représentatif de l'étudiant moyen, puisqu'il lui semblait avoir un millier de connaissances sur tous les sujets possibles, le genre à ne pas avoir besoin de tellement réviser !


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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptySam 4 Jan - 12:07



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Il était peut-être un peu risqué de lui avouer aussi facilement qu'elle m'avait manqué même si je n'avais pas utilisé ces mots exactement. Elle n'était pas sotte, elle comprendrait parfaitement le message... Mais pourquoi lui mentir ? Pourquoi nier que j'avais en effet attendu notre petit séjour avec impatience ? Si c'était aussi son cas, elle serait heureuse d'apprendre que c'était réciproque et sinon... Sinon elle saurait à quoi s'en tenir et pourrait me fuir. Sa réaction fut donc d'un grand soulagement même si elle manquait un peu de mots à mon goûts. J'aimais les choses claires, les choses dites. J'avais toujours peur de me faire des films -et je m'en faisais trop souvent- ou de mal interpréter les choses. Quoi que son sourire parlait pour elle, tout comme son enthousiasme à me rejoindre à la porte, prête à partir. J'étais réellement heureux et sincèrement impatient de quitter le monde réel pour me réfugier dans mon petit paradis à ses côtés. Et le paradis commençait dans cette petite voiture emplies de souvenirs avec mon père. Pas grand chose, pas bien grande non plus mais symbolique et agréable, aussi bien à conduire qu'à regarder.

« Peut-être la vie sexuelle des Schtroumpfs même si je dois avouer que leur structure sociale me perturbe. » Plaisantais-je en haussant les épaules, amusé par sa question. « Merci. Il reste encore quelques bricoles à faire mais elles ne sont que d'ordre mécanique et secondaires. »

Précisais-je, rougissant un peu de son compliment. Même si elle n'était pas une spécialiste, j'étais touché par ses dires, heureux que la voiture lui plaise et qu'elle apprécie notre travail, nous y avions mis du temps et du cœur. J'étais aussi heureux que mon pouvoir soporifique ne marche pas sur elle, j'aimais trop voir son regard s'illuminer, attraper son sourire voire même entendre son rire. Elle me fascinait, me subjuguait même, j'étais sous le charme. Je l'avais toujours été en fait mais maintenant je ne m'en cachais plus, je l'admettais volontiers et me laissais guider. J'aimais d'ailleurs beaucoup notre étrange rythme de croisière, les folies qu'elle me faisait faire. Enfin, ce n'était pas extravagant non plus mais ça l'était pour moi et pour mes étranges lubies. Moi le gentleman aux règles strictes, le romantique sérieux... Me voilà à partir en weekend pour un deuxième rendez-vous après avoir commencé le premier sur un baiser. Du grand n'importe quoi qui me plaisait beaucoup, je me sentais rebelle ou je n'étais qu'amoureux. Inutile de le nier là aussi même si, pour le coup, il était hors de question que je lui avoue cela si vite. Un peu de tenue quand même, je ne voulais pas lui faire peur, je me faisais déjà bien assez peur à moi-même comme ça ! Car c'était nouveau pour moi, je m'en rendais compte maintenant, je réalisais que je n'avais jamais vraiment aimé le dragon, pas comme ça en tous cas.

« Je suis bien moins extraordinaire qu'Indiana Jones mais je serais touché par l'effort. »

Répondis-je avec un sourire un peu taquin. Sacré Indiana Jones, il était l'une des raisons pour lesquelles je m'étais passionné pour l'histoire dans ma jeunesse. Curiosité remplacée par les langues et la littérature entre temps mais qui restait ancré dans un coin de ma tête malgré tout. J'aurai tant aimé être aussi courageux que lui, vivre toutes ces aventures ! Mes petites randonnées Écossaises n'étaient que de piètre tentative d'extraordinaire dont je me contentais pourtant largement, conscient que je n'étais pas le plus courageux des hommes. Il faut toujours reconnaître ses limites, savoir ses défauts. Je n'étais pas un couard pour autant mais il était peu probable que je parvienne à survivre au tiers du quart de la moitié de ses aventures sans faire une crise cardiaque ou, au moins, mouiller mon pantalon. Yuck. Je tu d'ailleurs ce détail, heureux qu'elle m'interroge sur mon choix de programme pour pouvoir changer le sujet. Surtout que la réponse était assez facile et sa réaction rassurante : elle appréciait le programme et ça valait tout l'or du monde à mes yeux. Je ne m'étais pas trop foulé remarque, optant pour un lieu que je connaissais bien et un programme que je faisais finalement assez souvent, surtout quand je n'étais pas seul. Mais elle aimait et rien d'autre n'avait d'importance.

« C'est ce que j'ai pensé. » Confirmais-je avec un sourire. La simple idée qu'elle projette d'autres séjours me ravissait totalement et mon sourire devait le trahir. Une chance que je doive me concentrer sur la route et qu'elle m'offre une opportunité de changer à nouveau le sujet. « Je connais mal le Pays de Galles, peut-être qu'on pourra y faire une balade un jour ? Je serai heureux que tu me fasses visiter. » Lui confiais-je avec un sourire sincère, mon regard dévorant brièvement son doux visage dès qu'une ligne droite me l'autorisait. C'était honnête, ça l'était toujours. « Mes parents étaient de grands aventuriers étant jeunes et ils ont tenté de nous le transmettre. Puis ils aimaient improviser alors le camping était le plus pratique. On partait souvent sur un coup de tête, juste parce qu'il faisait beau ou parce que l'un d'eux avait passé une mauvaise journée. Il nous arrivais même de camper dans le jardin avec ma sœur parfois, juste pour le plaisir. Ça donne l'impression d'être en vacance, dans un autre monde, dans une folle aventure. Nous avons de la chance que le camping sauvage soit accepter chez nous, ça nous donne réellement l'impression d'être libre. » Répondis-je, peinant à cacher mon amour pour la chose. Elle devait s'y être habituée depuis, c'était dans ma nature... Toujours un peu trop enthousiaste, démarrant toujours au quart de tour sur les sujets que j'aimais trop. « Je n'ai plus vraiment de partiels à mon niveau mais pas mal de compte à rendre disons. Il y a quelques épreuves bien sûr mais le plus décisif reste le mémoire que je dois présenter en fin d'année et pour lequel je dois souvent voir mon tuteur. J'ai de la chance d'en avoir un très enthousiaste mais du coup il m'en demande beaucoup. Enfin, ça se passe plutôt bien même si, comme tu t'en doute, j'ai un peu de mal à focaliser mes recherches sur un seul sujet. » Avouais-je, haussant une nouvelle fois les épaules. « J'ai d'ailleurs profité de ces pseudos vacances pour avancer là dessus et pour travailler sur quelques idées pour les cours de self-défense de l'année prochaine. » Ajoutais-je. « Et toi ? Comment ça se passe à l'hôpital ? Que fais-tu exactement ? Oh, j'ai failli passer te voir Mardi soir car j'ai dû mener une de mes élèves aux urgences mais je ne voulais pas te déranger... »

Peut-être allait-elle s'inquiéter pour mon élève mais j'étais trop concentré sur elle pour m'en rendre compte. Puis Brenna s'en était bien tirée finalement, plus de peur que de mal. C'était sans doute moi qui avait le plus souffert de ce mal entendu qu'elle de ses blessures en fait. Preuve parfaite que je me faisais trop de films et que j'interprétais souvent mal les choses... Un boulet parfois, un vrai !

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyMar 7 Jan - 14:05


Arianell Jenkins ft.  @Alexander W. Norton

Life's a climb but the view is great

Plus Arianell apprenait à connaître Alexander et plus il l'impressionnait. Il écrivait des livres, aimait la randonnée, s'y connaissait en sociologie et savait réparer des voitures. Tant d'informations, tant de centres d'intérêt... Elle avait l'impression d'être une gamine ennuyeuse à côté de lui, et se demandait ce qui pouvait l'attirer chez elle !

« Leur structure sociale ? Le fait que ce soit un village constitué uniquement d'hommes ? Et que la seule femme qui y soit introduit soit née d'un acte magique ? » releva-t-elle, haussant un sourcil.

Elle ne s'attendait clairement pas à ce qu'il évoque les Schtroumpfs, mais elle avait quelques notions, dues à ses souvenirs d'enfance et aux quelques épisodes glanés quand elle gardait ses neveux et nièces à Cardiff. Elle ne s'était jamais douté qu'elle en parlerait un jour avec son tout nouveau petit-ami, sur le trajet pour leur première randonnée en amoureux.

« Bricoles mécaniques me semble un terme un brin inquiétant, mais on va dire que je te fais confiance » ajouta-t-elle ensuite alors qu'ils s'installaient dans la voiture.

Alexander avait l'air de savoir ce qu'il faisait, et ça ne devait vraiment être que des bricoles. Le fait que ce soit mécanique, pourtant, l'alertait un peu. Elle n'y connaissait rien en voiture, mais il ne la promènerait pas dans une voiture prête à s'effondrer, n'est-ce pas ? Surtout que maintenant qu'il avait démarré, elle se rendait compte que la voiture était un peu plus bruyante que ce à quoi elle était habituée, mais ça pouvait aisément être expliqué par l'ancienneté du véhicule.

Arianell s'efforça de repousser cette information dans un coin de sa tête, se concentrant sur la route et la voix de son conducteur. Le trajet était sensé être court, et elle ne voulait pas s'écrouler. Ce serait plus agréable pour lui d'avoir une passagère réveillée, et elle se promit donc de lutter contre la fatigue qui l'envahissait maintenant qu'elle ne bougeait plus.

« Je ne veux rien retirer à Harrison Ford, mais je te trouve plus extraordinaire que Indiana Jones » lui assura-t-elle. « Quoi que je manque sans doute d'objectivité ! Mais tant pis pour lui et tant mieux pour toi. »

Elle sourit, ses joues rosissant un peu. Elle n'y pouvait rien, si elle était déjà tant sensible à son charme... Elle avait pourtant fait de son mieux pour y résister, ces derniers mois. Mais il était désormais rien qu'à elle, et elle ne pouvait que se laisser aller devant lui, maintenant qu'il sortait avec elle. Certes, la méchante reine lui en voulait, mais elles n'étaient pas si amies que ça, et Arianell était presque contente de pouvoir la barrer de ses amis.

De toute façon, elle ne demandait pas à visiter des temples bardés de pièges à l'autre bout du monde. Juste passer quelques jours tranquilles et apprendre à le connaître un peu plus lui paraissait être un programme parfait. Et puis, si Indiana Jones n'était qu'un aventurier, Alexander lui laissait voir tant de facettes différentes... Avec ses intérêts dans un millier de sujets !

« Sam ne t'a jamais convaincu de faire un détour à Cardiff ? » demanda Arianell, un peu surprise. « Je serai ravie de te faire visiter mon pays ! Mais il nous faudra plus d'un week-end, parce que j'ai un millier de choses à te faire voir ! »

Elle avait grandi au Pays de Galles, et les rares vacances que prenaient ses parents étaient toujours du camping dans un coin ou l'autre de leur région. Arianell connaissait donc plutôt bien ses racines, et elle serait effectivement très fière de les faire découvrir à Alexander. Même si elle devrait certainement passer chez ses grands-mères, pour qu'il ait un aperçu de galloises traditionnelles. Elle devrait tâter le terrain avant qu'ils n'y aillent, pour être sûre qu'il était prêt à rencontrer sa famille - et le prévenir, qu'il ne soit pas trop étonné des liens parfois très froids qu'ils pouvaient entretenir les uns avec les autres, tout en pouvant être très présents les uns pour les autres.

« Mes parents étaient moins impulsifs. Ils sont plus dans la préparation quelques semaines avant. Sans doute parce qu'on est un petit paquet, quand tu rajoutes mes neveux et nièces » réfléchit-elle, son regard plongé sur le paysage qui roulait sous sa fenêtre. « Mais j'adore camper dans le jardin ! On le faisait avec mes cousins, quand on était chez ma grand-mère. Y avait pas assez de places dans la maison, mais l'été, on se battait pour pouvoir aller sous la grande tente ! »

Un jeu pour les cousins, faits de disputes engagées et de stratégies plus ou moins définies. La préférée d'Arianell était de laisser les autres négocier et d'aller juste s'installer sur un des lits - une technique qui avait fonctionné pendant très longtemps, avant que certains de ses cousins ne finissent pas la copier. Des souvenirs d'enfance qui lui semblaient maintenant bien longtemps. Sans doute parce qu'elle n'était pas revenue sur les terres galloises depuis son déménagement, en début d'année.

Mais elle n'avait pas envie d'aborder ce sujet un peu triste à ses yeux. Après tout, Alexander lui avait proposé ce week-end pour qu'ils se détendent et se changent les idées, pas pour qu'elle parle de choses trop tristes. Elle changea donc de sujet, demandant où il en était de ses examens. Pour qu'il lui parle de mémoire, la poussant à grimacer de sympathie. Celui qu'elle avait eu à écrire pour obtenir sa licence était sans doute beaucoup moins dense que ce qui était demandé au jeune homme, mais elle se souvenait de l'horreur que ça avait été à écrire.

« Tu n'aurais sans doute pas le temps d'écrire un mémoire complet sur tous les sujets qui t'intéressent, d'ici juin » observa-t-elle en souriant. « Mais j'imagine que pour toi, ça doit être compliqué de te tenir à un seul thème ! Mais d'ici quelques mois, tu seras libre de faire ce qu'il te plaît » l'encouragea-t-elle gentiment.

Elle n'y connaissait pas grand chose en littérature, mais elle imaginait aisément le directeur de thèses s'arrachant les cheveux devant un Alexander partant de tous les côtés. Si ça rendait leurs conversations très intéressantes, parce qu'ils se voyaient dans un cadre tout sauf scolaire, Arianell imaginait la même chose en entretien et ne pouvait que plaindre la personne chargée d'aider Alexander.

Après avoir parlé de ses études, il l'interrogea sur son travail à elle, la faisant rougir. Elle était assez peu habituée aux questions. Les membres de sa famille avaient du mal à imaginer qu'elle travaille dans la maladie et la souffrance, et détestaient entendre ses récits. Elle avait donc fini par ne plus en parler, consciente que ce n'était pas forcément facile de comprendre quand on était pas du milieu du soin. Elle choisit donc ses mots précautionneusement pour répondre au jeune homme.

« Je travaille en pédiatrie. Je suis encore nouvelle, du coup je tourne entre différents services, selon les besoins. Je fais surtout l'oncologie et la néonat » expliqua-t-elle rapidement. « Là j'étais avec les mini-bébés et l'un d'entre eux était un peu instable ces derniers jours. Il semblait allé mieux quand je suis partie, et j'espère que le week-end lui fera du bien ! »

Deux services très techniques, avec des problématiques très particulières - d'un côté, les enfants se battant contre un cancer, de l'autre des bébés nés trop tôt et essayant de survivre hors du ventre maternel. Et dans les deux, des parents horriblement anxieux et maîtrisant plus ou moins les choses, se montrant parfois agressif face aux soignants.

« Tu enseignes à des enfants ? » demanda-t-elle. « J'espère que ton élève n'avait rien de grave. »

Les cours de self-défense pouvaient être assez blessants, il suffisait de mal bloquer l'adversaire ou de ne pas réussir à se réceptionner après un geste défensif. C'était le problème des sports de combat : il était si facile de se faire mal ! Alexander semblait d'ailleurs encore un peu stressé à l'idée de se remémorer l'épisode, et elle tapota doucement son épaule en se rendant compte qu'il culpabilisait un peu. Il n'y était sans doute pour rien, mais il prenait les choses à cœur, elle avait pu s'en rendre compte.


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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyVen 10 Jan - 17:51



Life's a climb but the view is great

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◊ ◊ ◊

Comme je l'avais déjà avoué, j'aimais plein de choses sans être spécialiste de rien. Je touchais à tout sans me focaliser nulle part, connaissais plein de petits bouts de tout et beaucoup de bouts de rien. Étranges passions sans doute mais j'avais toujours été comme ça, curieux de tout, de trop de choses. J'avais constamment le cerveau en ébullition, trop d'idées, trop d'envies. Il m'arrivait souvent de m'auto gonfler d'ailleurs, je m'épuisais. Mais que pouvais-je y changer ? Je n'allais pas me lobotomiser pour espérer être moins prolifique !

« Je vois que madame est connaisseuse. »

Souriais-je en lui lançant un petit clin d'œil amusé. Un de mes amis avait fait son mémoire là dessus, véridique. J'en savais donc un peu plus sur leur fonctionnement même si ça ne me permettait pas de le comprendre vraiment. Les joies du fantastique finalement, ces possibilités infinies de faire n'importe quoi sans que personne ne se questionne vraiment sous prétexte que c'était un autre monde où la magie existait. À croire que l'existence de cette dite magie pardonnait tout ! Mais je n'allais pas m'en plaindre, ça m'avait permis quelque facilités scénaristiques dans certaines de mes histoires.

« Tu peux, elle est parfaitement fonctionnelle ! Les seuls bricoles sont que ce ne sont pas des pièces d'origines et que mon père aimerait la retaper le plus fidèlement possible. »

Expliquais-je avec calme et sans perdre mon sourire. Véridique là aussi, cette voiture fonctionnait parfaitement bien, mieux qu'elle ne l'aurait fait à l'époque de sa création en fait et ça gênait un peu mon père qui était maniaque du détail. Enfin, nous n'avions pas vraiment le choix pour les rassemblements et les concours, il fallait faire au plus près... Mais nous nous en sortions tout de même assez bien malgré tout, nous pouvions être fiers. Nous l'étions d'ailleurs, mon père comme moi. Bien que je ne sois pas assez fier pour assumer son nouveau compliment : Harrison Ford quand même !

« Plus extraordinaire qu'Indiana Jones ? Ce n'est plus un manque d'objectivité je crois... » Répondis-je, rougissais légèrement et heureux de devoir rester concentrer sur la route pour ne pas trop le montrer. « Mais je ne vais pas m'en plaindre et je vais tenter de maintenir l'illusion encore un peu. »

Promis-je en haussant les épaules une fois de plus. Bien plus facile à dire qu'à faire ! Indiana Jones quand même, ce n'était pas n'importe qui ! Elle mettait la barre haute mais j'étais prêt à tenter de la franchir pour elle. J'étais prêt à tant pour la mériter. Trop sans doute, nous n'étions qu'au début de notre relation... Mais le cœur et ses raisons ne s'expliquent pas, pas pour moi en tous cas, une des nombreuses choses que je n'avais pas assez étudié pour vraiment les comprendre. Il faut dire aussi que je n'avais pas eu trop de chance jusqu'à maintenant, ni trop d'envie d'explorer le sujet. Il était tellement plus simple de se laisser voguer, de subir. Plus maintenant. Maintenant je voulais lutter, faire de mon mieux, je changeais.

« Oh si, plus d'une fois ! J'ai refusé catégoriquement juste pour l'embêter... » Avouais-je à nouveau, haussant encore les épaules avec un petit sourire en coin. Qu'est ce qu'on pouvait se chamailler avec Sam, de vrais gamins. « Alors je prendrai un milieu de weekends ou je te kidnapperai plus longtemps. »

Affirmais-je avec enthousiasme. J'étais terriblement impatient de passer plus de temps avec elle... Des weekends, des vacances mais aussi juste ces petites sorties que nous avions planifiés sans vraiment le faire lors de notre premier rendez-vous. Des idées lancées à la volée que je gardais pourtant scellées dans un coin de mon esprit, prêt à les ressortir à la première occasion. Juste me balader main dans la main avec elle, voir des spectacles, des films, errer dans la bibliothèque ou dans le parc. Juste être avec elle en fait, tout à elle. Je me permis d'ailleurs d'être arrivé sur l'autoroute pour libérer ma main et attraper la sienne, les posant jointes sur ma cuisse. C'était agréable, simple et terriblement naturel. Je l'écoutais ensuite avec attention, curieux d'en apprendre toujours plus sur elle qui allait devenir mon sujet favori.

« C'est vrai que c'est plus simple quand il n'y a que quatre personne dans le lot. » Confirmais-je sans perdre une once de mon sourire. « Ça devait être une sacrée aventure ! Tu as de la chance d'avoir une grande famille, je n'ai pas de cousins ou de cousines directs alors nos moments en famille étaient moins agités. »

Confiais-je même si je n'avais pas réellement de regrets. J'aimais mon enfance tranquille, le fait d'avoir été proche de mes parents et de mes grands parents, le fait de n'avoir qu'une demi-sœur que j'aimais sincèrement. De bons souvenirs en fait, moins fous sans doutes, plus tranquilles, mais excellents quand même. Bien meilleurs que les souvenirs qu'allaient me laisser l'écriture ardue de mon mémoire... Ce qui n'était pas bien difficile remarque. Quelle corvée ! Heureusement que je me passionnais vite mais ces contraintes étaient pesantes pour moi qui peinais à me focaliser sur un seul sujet... Excellent exercice de discipline néanmoins, il me fallait bien ça.

« Tu me connais déjà bien. » Souriais-je avec franchise. « C'est vrai que c'est un exercice complexe mais je pense que ça me fait du bien. Il faut que j'apprenne à être un peu plus concis et surtout plus discipliné. J'ai trop tendance à m'éparpiller en général. » Sauf pour mes romans, mes histoires étaient toujours étrangement précises dans mon esprit, comme instinctives. Mon père appelait ça du talent, j'appelais ça de la chance. « Quoi qu'il en soit j'attends en effet Juin avec impatience ! » Affirmais-je avant de reporter le sujet sur elle. Je n'étais pas passionnant, je ne faisais rien d'extraordinaire, je ne sauvais pas des vies. « Ça doit être interessant de pouvoir toucher un peu à tout, ça t'aidera à faire un choix plus sage au moment de te poser. » Remarquais-je, l'écoutant toujours avec passion. « Ce n'est pas trop difficile de travailler avec des nouveaux nés ? Je vous admire vraiment tu sais, ça doit demander beaucoup de courage d'être confronté à tant de tristesse et de représenter autant d'espoir. Nous ne serions rien sans vous, j'espère que tu le sais. » Lui confiais-je, passant brièvement mon regard vers elle comme pour insister sur mes mots. J'étais sincère, vraiment. Je n'aurais pas le courage de faire son travail et mon admiration était plus que réelle. « Je suis sûr que tes bons soins lui auront fait du bien. » La rassurais-je avant d'évoquer brièvement mon passage aux urgences. « Oh non ! Enfin j'ai un groupe de plus jeunes mais ils sont adolescents. C'était pendant le cous de self défense, une élève s'était blessée chez elle et le cours à réveiller ses douleurs alors j'ai préféré jouer la sécurité. Plus de peur que de mal ne t'en fais pas. »

Expliquais-je, me sentant un peu idiot d'avoir laisser planer le doute. Quel boulet ! Il fallait vraiment que je me concentre plus... Mais ce n'était pas simple avec sa main dans la mienne et la proximité de ce weekend magique. Nous quittons d'ailleurs bientôt la grande route et je récupérais ma main pour jouer avec les vitesse. Une conduite rapide mais souple que je devais faire prudente avec une voiture qui avait tendance à chasser. Je connaissais la bête aussi bien que la route, je n'étais pas inquiet. Et nous étions d'ailleurs déjà presque arrivé, la circulation ayant été bien plus clémente que je ne l'avais crains. Nous avions eu de la chance et surtout une bonne idée de partir ce soir, nous avions évité la vague des départs.

« Je crois que tu portes chance, nous sommes déjà presque arrivés ! Il est rare de croiser si peu de monde sur cette route. »

Souriais-je, lui lançant un nouveau petit regard complice et amoureux. L'axe principal était souvent fréquenté même si ce n'était jamais catastrophique. Un des avantage de notre pays : il était assez vaste pour tout le monde, surtout les jeudis soir visiblement. Quelle chance ! Et j'aimais l'idée qu'elle puisse vraiment être mon porte bonheur, c'était sûrement un peu vrai...

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyDim 12 Jan - 16:32


Arianell Jenkins ft.  @Alexander W. Norton

Life's a climb but the view is great

« Je suis une super tata ! Je connais les bases quand même » expliqua Arianell en souriant.

Même si le dessin animé était vieux, et que les films commençaient un peu à dater. Mais elle les avait regardés avec ses neveux et nièces, préférant largement les petits bonhommes bleus plein de malice à Peppa et sa famille de cochons. Question de génération sans doute... Et ce n'était pas comme si elle leur faisait regarder beaucoup de télé quand elle avait la chance de passer du temps avec eux. Mais elle essayait tout de même de leur transmettre un peu de ses références.

Elle s'installa un peu plus confortablement dans la voiture, essayant d'écouter les explications d'Alexander sur les réparations mécaniques de l'antique véhicule. Grandir avec deux grands frères ne l'avait pas aidée en mécanique - même si elle savait changer une roue et vérifier les niveaux de sa voiture. Elle se dit juste que si elle avait le courage de le suivre jusqu'à Glasgow, elle pouvait bien croire ses compétences en matière de voiture.

Qu'il parle de voitures ou d'autres choses, et même si elle n'y connaissait rien, Arianell adorait l'écouter parler. Elle se laissait bercer par sa voix douce et essayait de se forcer un peu à retenir ce qu'il disait, même si la plupart du temps, elle profitait juste de ses paroles. Comme une amoureuse non objective, finalement... Il avait déjà pris tant d'importance pour elle en quelques jours. Comme si elle essayait de rattraper le retard, tous ces mois où elle avait essayé d'ignorer ce qu'elle ressentait pour lui, parce qu'il avait une copine et qu'elle ne voulait pas briser ça.

« Tu n'as pas besoin de grand chose pour maintenir l'illusion » lui confia-t-elle. « Juste de me parler du sujet de ton choix. Et je serai toute ouïe, à t'écouter. »

Elle savait par Sam qu'il était difficile de l'arrêter quand il était lancé sur un sujet. C'était d'ailleurs plus une mise en garde qu'une information dans la bouche de leur ami commun. Mais elle n'y avait jamais vu le moindre inconvénient, toujours fascinée des milliers de sujets qu'Alexander semblait maîtriser.

Cet homme trop parfait qui l'emmenait en week-end randonnée et demandait à visiter Cardiff avec elle... Arianell était ravie qu'il veuille découvrir sa ville natale. Même si elle en était partie, et même si elle s'était toujours senti un peu en retrait par rapport à sa famille, le Pays de Galles restait son berceau. Et elle y avait aussi des tas de souvenirs joyeux, à faire découvrir à Alexander.

« On pourra voir ça pour nos prochaines vacances » approuva-t-elle.

Elle commençait déjà à planifier tout ça, sans savoir quand ils pourraient le faire. D'ici l'été prochain, Alexander aurait uniquement les vacances scolaires, des dates qu'Arianell évitait de prendre parce qu'elle se savait non prioritaire - elle n'avait pas d'enfants, et elle doutait que mentionner son copain étudiant fonctionne.

Elle le laissa prendre sa main, et la poser sur sa cuisse, se retenant de ne pas monter plus haut. Ils étaient sur l'autoroute et ce serait tout sauf raisonnable. Et elle s'était déjà promis d'aller au rythme d'Alexander, et d'explorer lentement cette nouvelle relation - même si elle avait hâte qu'ils soient arrivés pour pouvoir l'embrasser de nouveau.

Ils évoquèrent chacun leurs souvenirs de randonnées familiales. Des souvenirs très différents puisque la configuration de leurs familles étaient à l'opposée. Alexander n'avait qu'une demi-sœur alors qu'Arianell était la quatrième et avait assez peu d'écart avec les plus grands de ses neveux.

« Oui, ça faisait pas mal de monde... J'étais pas toujours très contente, parce que je me retrouvais un peu seule dans ma tranche d'âge. Mes frères et sœur sont bien plus vieux que moi, et leurs enfants un peu plus jeunes. Alors ado j'avais un peu de mal à les suivre tout le temps. »

Arianell n'avait pas été une adolescente très difficile, mais elle était assez solitaire, et moins famille que la plupart de ses proches. Sans doute parce qu'elle avait grandi un peu seule, tiraillée entre le statut d'enfant unique à la maison alors qu'elle avait quand même des aînés trop protecteurs et limite inquisiteurs. Un équilibre qui n'était pas toujours facile à trouver somme toute.Heureusement qu'elle avait quelques cousins de son âge qu'elle voyait chez ses grands-parents !

Elle s'intéressa ensuite aux études du jeune homme, s'amusant de ses difficultés à ne se concentrer que sur un seul sujet. Elle n'avait pu que se rendre compte du fait que chaque nouveauté lui donnait envie de se former et de s'informer, et elle ne pouvait qu'imaginer la difficulté pour lui à rester toute une année concentré que sur un seul sujet. Surtout qu'écrire un mémoire n'était pas une tâche si aisée que ça, elle en savait quelque chose - pour beaucoup moins de pages, certes.

« C'est compliqué de retenir les spécificités de tous les services, surtout quand on débute. Mais oui, c'est riche et formateur de voir un peu de tout » lui répondit-elle quand il s'intéressa à son travail.

Arianell ne pouvait pas dire qu'elle s'ennuyait. Il y avait toujours quelque chose à apprendre ou à voir, de quoi intégrer un peu plus d'expérience. Et puis, il avait raison, tout ça l'aidait à affiner son choix, autant au niveau du travail que de l'équipe avec laquelle elle préférait travailler.

« Après, que ce soit en pédiatrie ou en adulte, c'est un travail difficile » réfléchit-elle. « Les avantages et les inconvénients sont différents, mais ça reste compliqué. Je préfère la relation qu'on peut avoir avec des enfants ou des bébés, mais c'est un ressenti très personnel. »

Elle avait été habituée aux bébés depuis toujours, avec les enfants de sa fratrie. Elle ne craignait pas de les mobiliser ou de leur parler, aussi petits aient-ils été. Ce qui l'aidait énormément depuis qu'elle avait pris son poste.

Elle resta muette devant les compliments d'Alexander. Elle savait que son métier n'était pas des plus faciles, mais elle n'avait pas pour autant l'impression de mériter tous ces gentils mots. Sans doute ne se rendait-elle plus compte de la violence de ce qu'ils pouvaient voir, et des difficultés qu'ils devaient surmonter. C'était son travail quotidien, ni plus ni moins. Elle se contenta donc d'un sourire gêné, sur des joues rouges, espérant qu'il ne la taquine pas trop.

Elle le laissa se reconcentrer sur la route une fois qu'il l'eut rassuré sur l'état de son élève blessé, ses yeux balayant le paysage. Elle n'était pas souvent venue à Glasgow, mais elle aimait la ville, et encore plus les randonnées qu'on pouvait y faire en s'éloignant de quelques kilomètres. Elle était plus que ravie de pouvoir y suivre Alexander et de partager tout ça avec quelqu'un, pour une fois. Peu de ses nouveaux amis Ecossais aimaient marcher en pleine nature...

« J'ai la faculté de faire paraître les trajets moins longs ! » plaisanta-t-elle.

Arianell avait hâte de sortir de la voiture et de pouvoir se dégourdir les jambes. Par miracle, elle n'avait pas encore piqué du nez, malgré l'assise très confortable, mais elle sentait que la fatigue n'était pas loin...

« Et puis un jeudi soir, on ne pouvait que être tranquille » rappela-t-elle.

Après tout, la plupart des gens travaillaient encore le lendemain, les laissant donc un peu seuls sur la route. Pas qu'elle s'en plaigne, puisque le trajet avait pu se faire rapidement et sans qu'Alexander n'ait trop à se concentrer sur le trafic.

Elle le laissa se garer, observant la petite auberge qu'elle ne connaissait pas, avant de sortir de la voiture pour s'étirer. Elle pensa à sortir sa boîte de chocolat, son charmant cadeau, puis elle l'aida à retirer les affaires du coffre, glissant une lanière de son sac sur son épaule.

Alexander alla se présenter à l'accueil et récupéra la clé de leur chambre. Arianell n'écouta que d'une oreille les explications de la propriétaire pour trouver la pièce. Elle suivit juste son compagnon dans les couloirs, avant de poser son sac au pied du lit.

« Tu as prévu quoi pour notre dîner, monsieur l'organisateur ? » demanda-t-elle en souriant.

Elle n'avait pas encore très faim, et elle choisit donc de venir se blottir contre lui pour joindre leurs lèvres. Un baiser doux mais tellement agréable après leur heure de route...


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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyDim 19 Jan - 7:31



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◊ ◊ ◊

« Je n'en doute pas une seule seconde. »

Souriais-je avec sincérité face à sa remarque. Arianell aimait visiblement les enfants ce qui était une chance en vue de son travail et de sa famille qui semblait assez nombreuse de ce que j'en avais compris. Un détail qui m'inquiétait un peu d'ailleurs même si je n'étais pas encore à devoir les rencontrer pour me présenter... Mais, si j'avais la chance d'arriver jusque là, il allait falloir que je m'accroche, surtout avec deux grands frères sans doute aussi protecteurs que moi envers leur cadette... Heureusement, il me restait un peu de temps avant de passer à la casserole et je comptais en profiter au possible, à commencer par ce joli weekend que j'avais attendu avec impatience.

« Pourvu que ça dure alors ! »

Répondis-je, toujours aussi heureux de devoir fixer la route pour lui cacher un peu mes joues rougissantes. Je n'avais pas l'habitude des compliments et ne savais jamais comment y réagir, surtout quand il venait d'elle... Elle qui avait prit tant d'importance dans ma vie en si peu de temps... C'était étrange d'ailleurs, comme si mes sentiments avaient explosé après des mois de lutte. Une explosion merveilleuse mais brutale qui faisait se déverser en moi des mois d'amour retenu. Une façon comme une autre de rattraper le temps perdu, je n'allais pas m'en plaindre, j'étais sur un petit nuage sans la moindre envie d'en redescendre.

« Volontiers ! »

Répondis-je avec enthousiasme, déjà impatient de pouvoir partir à nouveau en vacances avec elle. Le Pays de Galles ou la Lune, qu'importe ! Tendrement, j'avais pris sa main, profitant de l'autoroute pour m'offrir cette petite liberté. Rien de plus, juste un contact, presque une façon de m'assurer qu'elle soit bien réelle, bien installée à côté de moi et pas simplement une invention de mon esprit trop créatif. Et quel soulagement de la sentir serrer doucement mes doigts ! Elle était bien là, bien présente à mes côtés et ce jusqu'à la fin de notre séjour perdu dans la nature. C'était beaucoup trop parfait pour être vrai mais j'avais décidé d'être naïf et d'y croire pour une fois. J'avais bien cru à l'amour du dragon, je pouvais bien croire en notre relation naissante non ? Surtout qu'elle semblait bien plus concrète et bien plus magnifique... Parfaite.

« C'est vrai que ça n'a pas dû être facile... J'ignore comment j'aurais survécu à ta place, moi qui suis parfois un peu asocial ! »

Plaisantais-je en haussant les épaules. Même aujourd'hui, quand l'inspiration me prenait, c'était comme une tempête, un besoin vital... Dans ces moments là, il fallait que je m'isole pour écrire ou pour rêvasser et approfondir mes idées. Si j'avais dû vivre avec plein de gens autour de moi en quasi permanence ? Je serais devenu fou sans doute... Ou encore plus asocial car constamment enfermé dans un coin en quête de calme... Déjà que j'étais un drôle de personnage ! Une étrangeté que j'assumais parfaitement d'ailleurs, je l'avais toujours assumée même si ça m'avait valut beaucoup de moqueries dans ma jeunesse... Une période pas toujours rose dont je parlais finalement très peu et que je préférais oublier. Et je préférais aussi parler d'elle même s'il était plaisant de lui expliquer un peu mes études.

« Et tu as déjà une préférence ou c'est encore flou ? Quand vas-tu devoir arrêter un choix ? »

Je n'y connaissais rien et ne n'avait jamais eu de réelles raisons de m'y intéresser. Néanmoins, l'intérêt que j'y portais en ce moment était tout aussi sincère que toutes mes paroles : je la trouvais fascinante et voulais tout savoir d'elle, ce n'était pas pour faire semblant ou pour m'attirer ses bonnes grâces. Surtout que je semblais déjà en avoir quelques unes... Quel chanceux j'étais ! Je me sentais si heureux que je m'en trouvais presque idiot ! Ce qui ne m'empêcha pas de continuer à l'écouter avec attention, incapable de perdre mon sourire. Un sourire admiratif cette fois, pour elle comme pour son travail.

« J'imagine oui... Quoi que non en fait, je n'ose même pas imaginer à quel point ça doit être difficile, je ne serais clairement pas assez fort pour tenir le coup. » Répondis-je toujours avec la même franchise. « Peut-être parce qu'ils sont plus innocents et moins facilement pessimistes ? »

Je n'étais pas un grand amateur d'enfant en réalité et ce même si j'avais adoré m'occuper de ma petite sœur quand elle était enfant. Mais c'était différent, tout comme il était sûrement différent d'avoir son propre enfant... Quoi qu'il en soit, pour le moment, je les préférais de loin et j'étais bien content que ma petite sœur soit trop jeune pour avoir une progéniture. Je n'étais pas prêt à avoir des petites crevettes autour de moi, pas si tôt, pas déjà. Je comprenais néanmoins le ressenti d'Arianell, conscient que les femmes avaient un instinct différent du notre face aux humains miniatures. Puis c'était son travail, sa passion, un lien bien différent que j'étais très loin de pouvoir imaginer sans pour autant ôter une once de mon admiration pour elle. Au contraire même, ça ne la rendait que plus miraculeuse à mes yeux. Un grand cœur, une belle âme, intelligente et... Et un physique tout aussi attrayant, carton plein. J'étais le plus chanceux de la terre !

« Je vais devoir t'emmener plus souvent dans ce cas ! » Répondis-je sur le même ton alors que nous étions déjà presque arrivés. Comme si j'avais besoin qu'elle ait des super-pouvoirs pour avoir envie de l'emmener partout avec moi ! J'étais déjà complètement accro, condamné... « C'est vrai que je n'ai pas mis ton pouvoir à trop rude épreuve... Il faudra le re-tester plusieurs fois je pense. »

Ajoutais-je avec une certaine malice. L'idée de passer plein de weekends avec elle me ravissait d'avance. Mais chaque chose en son temps, nous étions arrivés et nous avions donc ces quelques jours pour profiter. Pendant que nous sortions les affaires de la voitures, je lui volais un baiser rapide puis allais me présenter à l'accueil. Le gérant me salua chaleureusement, peinant à cacher sa surprise de ne pas me voir seul. Je n'étais en effet que très rarement venu ici avec Sam ou ma sœur avec qui nous campions directement en général. L'homme nous indiqua qu'il n'avait pas bloqué ma chambre habituelle qui, de toute façon, n'avait qu'un lit simple puis il nous demanda si nous préférions un lit double ou des lits jumeaux. Je laissais Arianell choisir après un haussement d'épaule souriant. Une fois le choix fait et nos affaires posées dans notre petit nid douillet, je me retournais vers elle avec un sourire, la réceptionnant bien volontiers dans mes bras.

« Et bien il y a un pub pas trop loin qui propose de bons plats traditionnels. On peut y aller à pied mais ils arrêtent le service assez tôt. Sinon on peut descendre sur Glasgow pour manger en ville, comme tu veux. »

Je n'étais pas fatigué mais elle devait l'être. Nous étions à une quinzaine de minutes de la ville, il faudrait reprendre la voiture, trouver une place de parking puis manger et revenir... Le pub était peut-être moins contraignant mais les deux m'allaient parfaitement. J'étais prêt à retourner des montagne pour elle alors je pouvais bien reprendre la voiture quelques minutes. Surtout que j'aimais conduire et j'aimais Glasgow où je connaissais quelques bonnes adresses. Mais, pour le moment, je prolongeais tendrement le baiser qu'elle m'offrait. Rien de trop passionnel pour le moment, je ne savais que trop bien que je ne pourrais pas résister...

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyLun 27 Jan - 18:24


Arianell Jenkins ft.  @Alexander W. Norton

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Arianell sourit, s'amusant des expressions gênées d'Alexander alors qu'elle le complimentait. Il semblait ne pas y être habitué, ce qui la rendait tout de même un peu triste. Après tout, elle n'était pas sa première copine, et si la précédente était une égoïste ne pensait qu'à elle, il aurait quand même dû en recevoir. Surtout qu'en toute objectivité, Alexander était quelqu'un de génial, racontant beaucoup de choses intéressantes.

Et suffisamment intéressé par Arianell pour vouloir de petites vacances dans le Pays de Galles. Cet homme était décidément parfait, et elle ne savait pas ce qu'elle avait bien pu faire pour mériter ça. Il était trop bien pour elle, elle en prenait chaque fois un peu plus conscience. Mais tant qu'il s'intéressait à elle, elle en profiterait, un peu trop heureuse pour son propre bien.

Après qu'ils aient parlé des projets d'Alexander, et de son mémoire, ce dernier lui posa des questions sur son travail. Elle en était encore passionnée et pouvait parler de ses patients adorés pendant des heures - elle pouvait aussi râler sur ceux avec qui les choses étaient difficiles pendant tout aussi longtemps. Mais effectivement, si les choses devenaient sérieuses, il allait devoir s'habituer à en entendre parler.

« C'est pas un métier que tu fais quand tu n'es pas à l'aise socialement, ouais » répondit-elle en souriant. « Ça demande de savoir beaucoup communiquer ! »

Que ce soit pour rassurer des parents inquiets ou pour faire un soin douloureux dans les meilleures conditions possibles, Arianell passait ses journées à parler. Mais elle aimait ça et ne s'en plaignait pas, finalement.

« J'aime bien la néonatalogie. La relation qu'on peut avoir avec les familles est très particulière. Si je le pouvais, je choisirais ce service là » expliqua-t-elle. « Quand à savoir quand je pourrais choisir... Ça dépend de quand une place se libérera en fait. »

Pour l'instant, elle se contentait d'amasser des connaissances dans différents domaines, notamment au niveau technique des soins. Mais à travailler dans ce domaine, elle en oubliait régulièrement combien les gens lambdas pouvaient être admiratifs du travail des infirmières. Comme Alexander le lui prouvait là, en la félicitant pour ce qu'elle faisait.

« C'est vrai que les enfants sont généralement plus optimistes. Ils n'ont pas vraiment conscience de la mort ou du danger, ce qui les aide à voir les choses du bon côté » reprit-elle, souriant tendrement.

Elle aimait les enfants, toujours capables d'espoirs et de se projeter dans le futur. Bien plus résilients que les adultes, parce que n'ayant pas conscience de l'inéluctabilité de la mort. Leurs conversations étaient généralement assez drôles - sauf quand les infirmières venaient pour des soins douloureux et qu'ils finissaient par s'en méfier.

Alexander commençait à ralentir, alors que le paysage devenait un peu plus habité. Ça restait la campagne, mais il y avait quelques habitations ici et là. Ils arrivaient, et Arianell avait hâte de pouvoir sortir et faire quelques pas. Son compagnon de route était très intéressant, mais elle avait sa journée de travail dans les jambes, et à rester assise sans rien faire, elle sentait la somnolence l'envahir.

« Je te suis où tu veux » répondit-elle, son regard sérieux posé sur le profil d'Alexander. « Et tu verras que mon pouvoir est très fort ! »

Le pire était qu'elle n'avait pas son permis et ne conduisait donc jamais - enfin, plus depuis qu'elle était partie de Cardiff. Là-bas, elle avait appris à conduire sur des tracteurs, en pleine campagne, mais leur vitesse était limitée, et elle s'était entraînée sur des chemins vides.

Mais si Alexander voulait la tester... Elle n'était pas contre ! C'était toujours agréable de passer ses week-ends à l'écart d'Edimbourg, à profiter de la présence de son tout nouveau petit-ami. Surtout en pleine nature, là où personne ne viendrait les déranger - et surtout pas Sam.

Une fois la voiture garée, ils prirent leurs sac et entrèrent dans l'auberge. Un endroit où Alexander semblait avoir ses habitudes, puisque le gérant l'accueillit presque comme un vieil ami. Il avait même une chambre habituelle, ce qui la fit sourire - il était un homme qui aimait avoir ses repères, et elle trouvait ça adorable.

« Lit double, s'il vous plaît » répondit-elle quand on lui demanda ce qu'elle préférait.

Ils finiraient par rapprocher les lits jumeaux, de toute façon, ce qui ne serait pas très agréable pour eux. Autant prendre directement un lit double, qui leur permettrait de dormir l'un contre l'autre - même s'il ne se passait rien de plus entre eux. A voir si Alexander voulait aller plus loin ou non - elle respecterait son choix.

Le gérant leur donna la clé, et Arianell suivit son compagnon, laissant tomber son sac dès qu'ils furent dans la chambre. Elle en profita pour venir l'embrasser, doucement, ses lèvres lui ayant manqué le temps du trajet. Elle avait autant envie de profiter de la randonnée que d'Alexander...

« Le pub me paraît bien ! Et il est juste à côté, ce qui est plus facile pour nous ce soir » choisit-elle.

Il se faisait tard pour elle qui avait été levée tôt. Si un restaurant avec Alexander lui paraissait être une bonne idée, elle n'avait pas non plus envie qu'ils aient trop de route... Le pub leur offrait donc une bonne alternative, surtout si, comme il le suggérait, ils auraient droit à de bons petits plats traditionnels.

« Je te suis au pub alors, à moins que tu aies d'autres idées ! » le tenta-t-elle avec une moue un peu suggestive.

Elle reprit bien vite un visage plus neutre et calme, souriant au jeune homme. Elle voulait juste plaisanter, sans le mettre mal à l'aise. Elle se détacha ensuite doucement de lui, glissant sa main dans celle d'Alexander avant de sortir de la chambre. Elle pouvait aller jusqu'à la porte de l'auberge, mais il faudrait ensuite que le jeune homme reprenne les règles pour la conduire jusqu'au pub.


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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyLun 17 Fév - 5:54



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◊ ◊ ◊

Je n'avais en effet pas l'habitude des compliments ou alors mon esprit avait fait abstraction de ceux que j'avais reçu jadis car ils n'étaient rien face à ceux reçus de la belle Arianell. Peut-être n'étais-je pas assez objectif à son sujet, peut-être que ses paroles m'affectaient plus qu'elles ne l'auraient dû mais je n'y pouvais rien. En un rien de temps, sans que je m'en rende vraiment compte, la demoiselle s'était hissée en haut d'un piédestal doré dont elle ne semblait pas prête de descendre. Comment pouvait-elle en choir alors qu'elle s'intéressait sincèrement à moi ? Comment pouvait-elle descendre dans mon estime alors qu'elle discutait avec franchise de mes passions et ne mourait pas d'ennuis en écoutant mes paroles ? Elle était parfaite, bien trop pour moi mais j'avais décidé de tenter le tout pour le tout. Je n'avais rien à perdre après tout... Rien à part ce qu'il me restait de cœur, pas grand chose donc.

« C'est le moins que l'on puisse dire oui ! »

Souriais-je après avoir écouté avec la même attention ses explications. J'admirais cette femme mais j'admirais aussi beaucoup son travail et les gens qui, comme elle, avaient décidé de donner de leur vie pour sauver celles d'inconnus. C'était honorable et courageux, bien plus que de se réfugier sous des piles de livres ou derrière un grand bureau... J'étais on ne peut plus sérieux en lui disant que je n'aurais jamais eu le courage de faire son travail ou d'être à sa hauteur. Je n'étais pas courageux, je ne l'avais jamais vraiment été et ce n'était pas prêt de changer.

« J'espère que tu auras ce que tu souhaites, tu le mérites. »

Répondis-je, toujours avec le même sourire et la même franchise. Une jeune femme courageuse et volontaire, passionnée par son travail... Je restais persuadé que le personnel hospitalier n'était pas reconnu à sa juste valeur mais le débat était trop complexe pour que nous nous y engagions maintenant. Sans compter que ce serait plus frustrant qu'autre chose dans la mesure où nous ne pourrions rien y changer. Le monde était ainsi fait, nous n'étions que des petits pions dans cet échiquier bien trop grand pour nous... Mais nous étions ensemble et heureux, autant en profiter tant que ça dure !

« C'est vrai qu'on ne peut que soupçonner les leçons de vies qu'ils nous donnent avec leur grand sourire et leurs yeux innocents. »

Confirmais-je même si j'étais le premier à me tenir éloigné des minis-humains. J'avais déjà subit ma sœur, je n'étais pas prêt à en subir d'autres, pas déjà. Par chance pour moi, le sujet ne fut pas poussé davantage puisque nous étions déjà presque arrivés à destination. Le paysage changeait doucement pour se faire plus urbain même si nous restions dans la campagne. Rien à voir avec Edimbourg et ce n'était pas pour me déplaire ! Je me sentais chez moi ici.

« Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, méfie toi ! » Plaisantais-je alors qu'elle promettait de me suivre où j'irais. « Je n'en doute pas une seule seconde ! »

Ajoutais-je ensuite avec un clin d'œil concernant son pouvoir de porte bonheur. Même si elle ne m'offrait pas vraiment de chance, elle m'offrait du bonheur, c'était indéniable ! Tellement que c'était indicible en fait... Toujours souriant, je garais la voiture et nous pûmes enfin quitter notre petite boite à roulette. Ce n'était pas trop tôt, surtout pour quelqu'un de ma taille... Heureusement, j'avais l'habitude. Pas vraiment le choix remarque. Dans tous les cas j'étais heureux de pouvoir m'étirer un peu et de pouvoir me dégourdir les pattes. Surtout que notre accueil fut chaleureux, à la hauteur de mes espérances et de mes habitudes. J'étais vraiment chez moi ici !

Mon cœur frémit quand Arianell demanda un lit double. Nous allions dormir côte à côte, sans rien entre nous à part un peu de tissu pour retenir nos ardeurs... Les miennes surtout... J'avais déjà eu du mal à y résister lors de notre premier rendez-vous, pas aidé par ses encouragements. Elle était trop tentante, trop jolie, trop parfaite... Je secouais doucement la tête, soulagé que notre hôte ne tarde pas à nous guider vers notre nid douillet. Là, à l'abri des regards, elle vint se blottir contre moi pour un tendre baiser. Ses lèvres m'avaient manqué bien plus que je ne l'aurais pensé à en croire le frisson qui me traversa comme un éclair... Un éclair délicieux et chaud qui me fit un bien fou.

« Alors pub ce sera ! »

Souriais-je joyeusement sans la lâcher. La suggestion qui suivit fit manquer un nouveau bond à mon cœur, éveillant en même temps une étrange chaleur dans mon ventre... Pas très sérieux tout ça, il fallait que je me reprenne. Je n'eu pas le temps d'y répondre qu'elle avait reprit un air plus neutre et attrapait tendrement ma main pour me guider hors de la chambre. Heureusement qu'elle était raisonnable pour deux !

« J'ai de la chance que tu sois si raisonnable. » Avouais-je d'ailleurs, reprenant assez conscience pour passer légèrement devant. Après tout, c'est moi qui savait où nous allions non ? Le trajet fut bref et j'étais tout aussi connu au pub. « Promis, ce sera plus calme une fois que nous aurons quitté la civilisation. Je connais quelques écureuils mais ils sont en hibernation alors on sera tranquilles. » Plaisantais-je une fois que nous fûmes installés à ma "table habituelle" avec nos menus. « Si tu aimes l'agneau, la Scotch pie est absolument délicieuse. Sinon tu as aussi les Scotch eggs qui sont servit avec une purée maison et des mushy peas. Pour le dessert, je vais prendre le millionaire's shortbread, c'est un régal ! Et une petite bière pour accompagner le tout pour ma part. »

Peut-être que je venais un peu trop souvent... En tous cas, pas plus d'une bière, il me faudra un maximum de contrôle pour la suite de la soirée, il serait trop bête de tout faire foirer de façon aussi stupide. Même si sa proposition laissait entendre qu'elle ne serait pas contre... Ou alors j'avais rêvé ? Je ne savais pas trop où donner de la tête, elle me faisait perdre mes repères... Ce n'était pas si désagréable pourtant, être perdu avec elle... Elle rendait tout meilleur, plus beau... Et elle était vraiment merveilleuse à la lumière tamisée du pub. Résister allait être une torture... Une douce torture.

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyMer 19 Fév - 13:27


Arianell Jenkins ft.  @Alexander W. Norton

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Si elle l'avait pu, Arianell serait juste restée assise à regarder Alexander avec de grands yeux énamourés. Ce qui devrait avoir l'air un brin angoissant. Et puis, Alexander avait réussi à lui manquer, en quelques jours, et elle voulait parler avec lui, mieux le connaître, tout savoir. Même si elle avait le sentiment de ne pas être à la hauteur et d'avoir infiniment moins de culture que lui.

Il restait pourtant avec elle, lui expliquant les choses et lui posant même des questions réellement intéressées sur son métier. Elle y répondait de son mieux, sans entrer dans les détails les plus terribles. Elle ne le connaissait pas encore assez pour savoir s'il pourrait absorber sa peine ou s'il supporterait d'entendre certaines des choses qu'elle pouvait vivre. Surtout qu'elle était habituée à son ex copain ou sa famille, qui avaient toujours détesté l'entendre parler de son métier.

« Les enfants sont exceptionnels oui ! Toujours si plein de vie... Ça fait du bien de travailler avec eux » sourit-elle doucement.

Même si elle ne pouvait plus écouter la bande originale de Frozen et qu'elle réussissait à reconnaître certains des personnages de comics parmi les plus populaires. Travailler avec des enfants avait changé sa manière de voir sa probable future maternité. Un sujet qu'il était encore bien trop tôt pour l'évoquer avec Alex. Ils étaient jeunes, ils n'en étaient qu'au début de leur relation, ils avaient encore la vie devant eux - ou du moins, Arianell l'espérait fortement.

Heureusement, ils arrivaient à proximité de Glasgow, à l'atmosphère bien différente de celle d'Edimbourg. La jeune femme était ravie de pouvoir découvrir un peu mieux ce coin de l'Ecosse, une région qu'elle connaissait encore bien mal, et encore plus ravie de pouvoir le faire avec Alexander, qui semblait se sentir là comme s'il était chez lui. Comme elle put le constater une fois qu'il se fut garé et qu'ils entrèrent dans la petite auberge. Le propriétaire et lui semblaient se connaître depuis longtemps, faisant sourire la jeune femme.

Elle se laissa tenter par un lit double quand le propriétaire des lieux leur posa la question. Prendre des lits jumeaux aurait certainement été plus respectable mais vu comme elle avait brisé les barrières d'Alexander la dernière fois, le poussant à passer la nuit à l'embrasser sur son canapé plutôt que de juste la ramener chez elle... Disons qu'un lit simple aurait été bien étroit pour qu'ils se retrouvent en tout confort. Même s'ils étaient trop fatigués pour faire quoi que ce soit de plus charnel, elle serait de toute façon ravie de pouvoir s'endormir et se réveiller blottie contre Alexander.

La chambre était petite mais bien agencée, et Arianell aurait bien décidé d'y rester, nue contre son amoureux... Mais la journée avait été longue, et elle avait faim. Trop pour entraîner Alexander sous les draps, même si ce n'était certainement que partie remise. Elle accepta donc qu'il l'emmène au pub tout proche.

« Je ne suis pas raisonnable, j'ai juste très faim » lui dit-elle d'ailleurs alors qu'ils quittaient l'auberge.

Elle lui sourit, glissant sa main dans celle d'Alexander alors qu'ils parcouraient les quelques mètres les séparant du pub dans lequel le jeune homme voulait l'amener.

« Tu as des amis écureuils ? Et tu as osé me cacher que tu es une princesse Disney ? » fit-elle mine de s'offusquer.

Ils étaient arrivés au pub, où un serveur qui semblait lui aussi connaître Alexander les installa à la "table habituelle" de son compagnon. Elle avait presque l'impression de rencontrer la famille d'Alexander, ce qui faisait une impression assez étrange. Ils étaient encore loin de se présenter leurs parents. Sam était déjà bien trop au courant du peu qu'il y avait eu - et uniquement parce qu'il était une commère de première catégorie.

« J'ai l'impression que lorsque tu n'es pas à Edimbourg, tu dois passer toute ta vie ici » plaisanta Arianell après avoir passé commande.

Alexander avait eu la gentillesse de la conseiller, et elle avait préféré suivre ses explications plutôt que de lire le menu. Elle lui faisait totalement confiance pour ça. Et puis, ça lui avait permis de reposer la carte et de regarder Alexander, perdue dans ses yeux clairs brillants sous les lumières tamisées du pub.

« C'est Glasgow, ton endroit préféré ? Celui qui te fait te sentir bien quand tu en as besoin, je veux dire. Ou tu as encore d'autres endroits merveilleux à me faire découvrir ? » lui demanda-t-elle en souriant.


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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyJeu 20 Fév - 10:40



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◊ ◊ ◊

Même si cela pouvait parfois paraître exagéré, ça ne l'était pas : j'étais réellement passionné par la jeune femme, par son métier, par sa vie. Toutes les informations qu'elle me donnait étaient savamment rangée dans un coin de mon esprit afin de me permettre d'en savoir plus sur elle. Je voulais tout savoir, tout connaitre, je voulais l'aimer comme personne ne l'avait jamais aimé. Et j'étais bien parti d'ailleurs... Un peu trop bien même. Tant pis pour moi.

« J'imagine oui. »

Souriais-je, imaginant bien volontiers qu'il était plus agréable de travailler avec des bouts de choux qu'avec des adultes ou même des ados. Dans son domaine du moins. De mon côté, je restais plus sceptique quant à ces minis humains joyeux mais fort imprévisibles et parfois capricieux. Ma petite sœur avait été un bel exemple... Une fois, pas deux ! Et je n'étais clairement pas prêt à devenir papa même si je ne l'excluais pas définitivement pour dans un avenir lointain. Très lointain. Beurk.

Et pourtant l'idée de s'entraîner à en faire me sembla soudain fort alléchante alors que nous nous retrouvions tous les deux seuls dans notre chambre "lit double"... Choix que je ne pouvais critiquer même s'il allait rendre ma résolution d'être raisonnable très surfaite. Aria était trop mignonne et ses baisers bien trop délicieux. Sans compter qu'elle ne semblait pas contre un peu de désordre dans notre relation, nous n'étions plus à ça près.  

« Ah ben bravo ! »

Plaisantais-je alors qu'elle avouait que sa raison n'était rien d'autre que l'appel de son estomac. C'était mieux que rien mais ça n'annonçait rien de très raisonnable pour la suite... Mais ne serait-il pas idiot de nous priver et de ne pas profiter de chaque instant ? La vie n'était-elle pas trop courte ? Sa main dans la mienne, mon cœur bondissant joyeusement dans ma poitrine, je voulais bien y croire et j'étais prêt à adopter son rythme. J'étais prêt à tout pour elle, déjà... Trop tôt sans doute, plus fort que moi.

« Pardon oui... J'ai toujours du mal à l'avouer. »

Enchéris-je avec un haussement d'épaule, peinant à avoir l'air sérieux face à son air faussement offusqué. Je n'étais pas certain d'être crédible en princesse Disney... Blanche Neige peut-être ? Ou Cruella Deville avec ma touffe en vrac. J'y remis d'ailleurs un semblant d'ordre maintenant que nous étions dans le pub et qu'on nous installait à ma table habituelle. Aria allait me prendre pour... Pour je ne sais pas trop quoi mais clairement pour un habitué des lieux. Ce n'était pas si catastrophique non ? Avouable ? De toute façon, les commerçants des alentours avouaient pour moi alors je n'avais pas le choix.

« C'est vrai que les environs m'inspirent vraiment beaucoup. C'est dans ce pub que j'ai écris le plus gros de mon premier roman. À cette table d'ailleurs. »

Avouais-je avec un sourire sincère. Je n'avais pas honte de le dire car le pub était beau et les alentours l'étaient encore plus. Une nature sauvage, une impression d'être au milieu de nulle part. Un endroit magique que j'adorais sincèrement et que j'étais impatient de lui faire découvrir plus en détail. De nuit, à la va-vite, elle n'avait rien vu. Je la conseillais ensuite sur le choix du menu que je connaissais par cœur. Mon cas était sûrement légèrement désespéré. Ça ne semblait pas la déranger et son sourire me faisait chaud au cœur. Un peu trop là aussi...

« J'aime beaucoup Glasgow mais c'est plus la partie sauvage que nous verrons demain où je me sens vraiment chez moi. Ici c'est un peu la succursale, le sas. » Expliquais-je avec un enthousiasme presque nostalgique. « Et toi ? Quel est ton endroit préféré ? »

Une fois de plus, j'étais sincèrement intrigué par la réponse. Nous apprenions à nous connaître, nous étions en phase d'apprentissage et j'aimais ça. C'était passionnant, étourdissant. Arianell était réellement une jeune femme merveilleuse et je ne regrettais pas une seule seconde de lui avoir proposé ce weekend. Même si je savais que je risquais d'enfreindre mes règles... Mais était-ce bien grave au fond ? Qui m'en voudrait à part moi-même ?

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyJeu 20 Fév - 12:13


Arianell Jenkins ft.  @Alexander W. Norton

Life's a climb but the view is great

Arianell avait l'impression de pervertir Alexander. Lui qui avait tant voulu mettre de l'ordre dans leur relation, pour faire les choses bien... Il était un peu old school, mais elle appréciait ce côté-là. Et ne voulait surtout pas le changer, même si, sans le vouloir, elle l'incitait à en vouloir plus. Notamment maintenant qu'ils s'installaient dans une chambre avec un grand lit, juste pour eux.

En attendant, la jeune femme se laissa porter par son estomac, réclamant qu'ils aillent au pub - l'endroit le plus proche de l'auberge pour manger. La journée avait été longue, et elle n'était même pas sûre de savoir à quelle heure elle avait pris son dernier repas. Et le chocolat qu'elle avait pris en montant dans la voiture ne suffisait pas à la rassasier.

Ils arrivèrent au pub pour s'installer à la table habituelle du jeune homme. Arianell se fit la réflexion qu'à chaque endroit où ils allaient, Alexander était un habitué, connaissant le patron et ayant son endroit à lui. Et elle aimait pouvoir découvrir tout ça, son monde, petit à petit. Elle espérait pouvoir l'amener, un jour, dans ses endroits préférés, même s'il n'y avait aucun lieu où elle avait été une habituée, même à Cardiff.

« Tu l'as écrit ici ? » s'étonna-t-elle, regardant autour d'elle avec plus d'attention. « Après de longues heures de randonnée ? Ou tu restais ici à écrire toute la journée ? »

Elle devait l'avouer, elle était un petit peu une groupie. Samuel lui avait fait découvrir l'oeuvre d'Alexander, ce roman qu'elle avait adoré et dont elle attendait la suite avec impatience - et encore plus depuis que Alex lui avait avoué être dessus. Visiter ce lieu où une bonne partie de l'intrigue avait été écrite avait quelque chose d'assez impressionnant, dans ses yeux de petite lectrice.

Il la conseilla ensuite pour le repas, et Arianell était prête à parier qu'il était meilleur que leur serveur à ce jeu-là. Sans doute le privilège de nombreuses heures passées à écrire, sous le regard bienveillant du patron des lieux. Elle aurait aimé en avoir une photo, ou même avoir été là pour l'observer en plein processus créatif...

La jeune femme avait beau vivre en Ecosse depuis quelques mois, elle avait l'impression que c'était Alexander qui allait lui faire découvrir réellement la région. Il fallait dire qu'entre ses horaires intensifs et le fait qu'elle n'avait pas le permis, ce n'était pas toujours évident pour s'éloigner d'Edimbourg juste le temps d'un week-end.

« Mon endroit préféré ? Hum, je dirai le jardin du château de Cardiff. On s'y retrouvait souvent entre amis, pour réviser ou juste se voir » répondit-elle, songeuse. « C'était... Ça me manque un peu, ce genre de lieu de réunion. J'ai des amis, ici, mais c'est pas pareil. »

Arianell était un peu nostalgique du Pays de Galles, mais elle n'était pas prête pour autant à retourner y vivre. Elle apprenait à aimer cette nouvelle région, et à s'y sentir bien. Il lui fallait sans doute encore un peu de temps pour se sentir pleinement chez elle en Ecosse. Et l'aide précieuse d'Alexander, qui l'aidait à se sentir chez elle un peu partout où il l'emmenait. Parce qu'elle se sentait bien en sa présence, remarquant à peine tous les détails qui différaient par rapport à sa région natale, trop occupée à lui faire les yeux doux et à le dévorer du regard.

Le serveur arriva avec leurs assiettes, et Arianell sourit, déjà charmée par l'odeur entêtante de son plat. Ils se souhaitèrent un bon appétit, avant qu'elle ne commence à manger, savourant son repas.

« Je crois que je m'attache moins aux endroits que toi » dit-elle, reprenant le fil de la conversation. « Ce qui est important pour moi, c'est les gens avec qui je suis. Mes amis, ma famille... Toi. »

Elle rougit un peu, soutenant tout de même son regard. Ça ne faisait que quelques jours qu'ils étaient ensemble - bien qu'elle ait craqué sur lui depuis des mois -, mais il semblait déjà avoir pris une place importante dans sa vie. C'était rapide, sans doute beaucoup trop, mais elle savait déjà ce qu'elle ressentait au fond.

« Je crois que Glasgow sera désormais un endroit important pour moi. Surtout la partie plus sauvage » avoua-t-elle en souriant.


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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyVen 21 Fév - 4:23



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◊ ◊ ◊

Je n'étais pas particulièrement fier d'être connu comme le loup blanc même si j'étais heureux de pouvoir lui faire découvrir mon monde. Ce n'était pas grand chose mais ça faisait partie de ma vie et je voulais qu'elle en fasse partie elle aussi. Doucement mais sûrement, quoi que peut-être un peu plus vite que je ne l'aurais imaginé. Mais je n'allais pas m'en plaindre, j'étais ravi de sa présence et de notre relation naissante. Tout comme j'étais secrètement ému qu'elle admire mon œuvre à ce point. Elle plus que quiconque. J'étais sous le charme.

« J'ai toujours un bloc note sur moi alors j'ai écris le plus gros des idées pendant mes randonnées mais c'est là que j'ai peaufiné. Enfin, là et à la bibliothèque de la fac où j'ai complété mes recherches. »

Expliquais-je avec un sourire. J'avais écrit un peu partout mais essentiellement dans ces trois lieux hautement symboliques pour moi. Il n'y avait d'ailleurs pas de réelle raison à mon amour pour ces lieux. Mais le cœur à ses raisons que la raison ignore non ? Comment expliquer mon amour pour la jeune femme alors que je la connaissais à peine finalement ? Il ne fallait pas chercher, c'était ainsi et c'était merveilleux comme ça.

J'étais d'ailleurs sincèrement émerveillé à l'idée d'en apprendre plus sur la jeune femme, sur ses lieux préférés, ses passions. Il était d'ailleurs un peu triste qu'elle n'ait plus un lieu où se sentir vraiment bien, qu'elle soit si loin de chez elle. Entre ça et ses horaires de folie... Peut-être pourrions nous trouver un lieu à nous ? Un endroit où elle se sentira vraiment à l'aise, vraiment chez elle, peut-être pas comme à Cardiff mais pas loin ? Je l'espérais en tous cas, je ferais tout pour. Mon air c'était fait un peu plus triste même si mon ton restait léger.

« Il faudra que tu me montre ça. Et je suis sûr qu'on pourra trouver un endroit à Edimbourg pour compenser un peu. »

Souriais-je comme une promesse. Je ne voulais pas insister pour ne pas lui faire de la peine, imaginant assez bien le vide qu'elle devait ressentir à présent. Elle avait abandonné beaucoup de choses pour venir ici, je n'avais pas oublié son courage et je l'admirais toujours autant pour ça. Le serveur arriva sans ma laisser le temps de relancer un autre sujet et les odeurs de nourriture firent rapidement revenir mon appétit. Elle ne me l'avait pas réellement coupé remarque mais mon esprit était trop occupé par elle pour penser au reste. Subjugué.

« C'est vrai que j'ai pas mal de lubies et d'habitudes étranges. J'espère jusque que ça ne me rendra pas casanier. Je sais qu'il faut bouger pour trouver l'inspiration, que le piège et de rester enfermer à craindre la page blanche. »

Avouais-je, toujours sur un ton léger mais avec sérieux. Je savais ce que je risquais ce qui ne m'empêchait pas d'être touché par le fait qu'elle m'inclue dans les gens qui pouvaient la faire se sentir bien. C'était amplement réciproque à vrai dire. Un peu trop pour mon bien sans doute. Je souriais bêtement, les joues rougies alors que ses paroles arrivaient enfin pleinement jusqu'à mon cœur. Je devais avoir l'air un peu idiot mais ce n'était pas une première. Et son rougissement amplifia le mien. Deux adolescent à leur premier rencard.

« Je l'espère. Et si ce n'est pas ici ce sera ailleurs. Nous avons tout le temps pour trouver un endroit qui nous corresponde. »

Nouvelle promesse, toujours sincère. Je tenais vraiment à son bonheur, j'étais prêt à tout. Surtout que ce n'était pas un grand sacrifice de balader avec elle jusqu'à trouver un lieu qui lui plaise. Au contraire même, c'était un plaisir.

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyJeu 27 Fév - 6:31


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Arianell sourit doucement, imaginant sans peine Alexander et son petit bloc note. Elle le visualisait dans des montagnes à l'herbe bien verte, écrivant pendant ses pauses avant de reprendre la randonnée. Elle espérait même qu'un jour, il soit suffisamment à l'aise avec elle pour agir ainsi devant elle - elle adorerait pouvoir l'observer en plein processus créatif. Elle était presque certaine qu'il finirait par l'oublier, plongé dans l'histoire sur laquelle il travaillerait.

Elle trouvait adorable la façon donc Alexander avait besoin d'endroits où il se sentait bien. Comme des lieux de repères, où il avait ses habitudes. Peut-être que ça le rassurait, ce qu'elle pouvait comprendre dans un sens, bien qu'elle ne fonctionne pas du tout comme lui.

« Tu sais, je n'ai pas vraiment besoin d'un endroit particulier pour me sentir bien » reprit-elle, un peu gênée. « Je suis pas très matérialiste, et pas très attachée aux choses de manière générale. Je peux me sentir bien n'importe où, tant que je suis avec des gens qui me mettent à l'aise. »

Elle ne savait pas à quel point ça pouvait être compliqué de trouver le lieu parfait pour être créatif ou confortable, mais trouver la personne idéale pour se sentir à l'aise... Elle trouvait ça dur. Heureusement qu'en déménageant à Edimbourg, elle avait eu ses deux minettes, qui l'avaient aider à s'approprier son nouvel appartement en le dévalant dans tous les sens, se battant entre sœurs ou venant réclamer ses caresses entre deux explorations.

« Etrange ne veut pas forcément dire que c'est mal » lui dit-elle ensuite, tout en mangeant. « Tu es juste créatif, et j'adore découvrir cette facette de toi. J'ai hâte de te voir faire tout ça, et je suis sûre que je vais adorer te voir écrire ! »

Arianell voulait qu'il se sente à l'aise avec elle. Elle se doutait que son ex-le-dragon n'était pas du genre à apprécier qu'Alexander soit à écrire dans son coin et ne lui porte plus d'attention - elle était presque sûre d'avoir entendu l'autre fille s'en plaindre... Ari, elle, ne voyait pas où était le souci. En fait, qu'ils soient tous les deux assez à l'aise pour être dans la même pièce en faisant des activités différentes lui semblait plutôt être une bonne avancée dans une relation de couple.

« Mais si tu veux m'aider à un trouver un lieu où je sois bien... Je pense que je vais me montrer difficile juste pour qu'on continue de chercher encore et encore » dit-elle avec un sourire innocent.

Une manière de lui demander subtilement qu'ils voyagent encore et encore... Elle était prête à le suivre partout, finalement. Et surtout, qu'ils se fassent des souvenirs ensemble. Arianell avait toujours rêvé de voyager, et elle sentait qu'elle pourrait le faire avec lui.

Elle finit son assiette, se léchant presque les lèvres. Elle ne savait pas si elle était affamée ou si le pub faisait de vraiment bons repas, mais elle avait adoré ce qu'on lui avait servi. Mais maintenant que son plat était terminé, elle se sentait prête à rentrer à l'auberge - et pas juste pour dormir.

Elle posa doucement sa main sur celle d'Alexander, liant doucement leurs doigts. Tout doucement, elle ramena leurs mains vers elle, embrassant les doigts fins d'Alexander. Des baisers légers, juste pour éveiller son attention sur autre chose que leur rendez-vous au pub.

« On rentre se reposer ? » proposa-t-elle.

Cette fois, son sourire était tout sauf innocent. Plein de promesse pour la nuit à venir - et pour les jours à venir. Elle qui avait un peu appréhendé de partir avec Alexander après un seul rendez-vous, elle se sentait finalement très bien avec elle. Elle avait hâte de pouvoir profiter de lui, de ce week-end à deux, et de cet instant de décompression dont elle avait eu bien besoin.


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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyDim 1 Mar - 4:12



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◊ ◊ ◊

L'imagination pouvait être la pire des prisons. Il m'arrivait en effet de m'isoler du monde pendant de longues périodes quand elle me frappait, déclenchant une sorte de tempête intérieure que rien ne pouvait apaiser à part des mots sur un papier. Je n'étais pas agréable dans ces moments là, rêveur, absent... Jamais bougon mais jamais présent non plus. C'est aussi pour cette raison que je randonnais souvent, isolé du monde des vivants, je culpabilisais moins d'être dans ma bulle et je n'avais plus d'obligations sociales. Heureusement pour Arianell, j'étais dans une période creuse mais les vagues arrivaient souvent par surprise, violentes. J'avais d'ailleurs quand même pris de quoi écrire au cas où même si je doutais que l'inspiration puisse lui faire la moindre concurrence. Elle était trop jolie et j'étais trop heureux de ne l'avoir que pour moi pendant ces quelques jours.

« Ce qui est une qualité. Après, ce n'est pas tant lié au matérialisme mais plus... Je ne sais pas, une sorte de besoin de repère, un ancrage. Ou je suis simplement un peu vieux jeu ce qui n'est absolument pas à exclure. »

Souriais-je, conscient que c'était une vérité de toute façon. J'avais pourtant eu une éducation assez moderne ou, du moins, pas si différente de celle reçue par mes amis. Ce qui ne nous avait pas empêché de devenir des petits intellos un peu en décalage, ma sœur comme moi... Mais nous le vivions bien. Enfin, je le vivais mieux maintenant, les choses n'avaient pas toujours été aussi faciles. Ma sœur avait eu plus de chance que moi, elle était plus courageuse, plus battante, il m'avait fallut plus de temps. Il faut toujours plus de temps aux garçons en générale non ? Cependant, le débat n'était pas là et mon sourire s'agrémenta d'un peu de rose sur mes joues alors qu'elle me complimentait indirectement. Si déjà elle ne me trouvait pas étrange, c'était un miracle !

« Oh la, ça c'est pas garanti ! Ma sœur dit que j'ai une tête de constipé quand je suis concentré. »

Plaisantais-je en secouant doucement la tête. Ma sœur et moi étions l'illustration même de l'amour vache, toujours prompts à nous prendre le bec ou à nous lancer des piques même si nous nous aimions très fort. J'étais d'ailleurs un peu nerveux à l'idée de les présenter car Edith pouvait être mauvaise avec les gens qu'elle n'aimait pas et elle était aussi protectrice envers moi que je ne l'étais envers elle... Ma dernière copine ayant subit ses foudres, se retrouvant trop souvent snobée voire même piquée au vif... Je n'en voulais pas à ma cadette et regrettais même de ne pas avoir écouté son avis avec plus d'attention, ça m'aurait économisé pas mal de tourments. Mais, en y réfléchissant, comment pouvait-elle détester Aria ? Elle n'avait rien à voir avec mon ex ! Ou alors étais-je déjà aveuglé par l'amour comme je l'avais été jadis ? Surtout que mes sentiments n'avaient rien à voir eux non plus, plus forts, plus poignants... Heureusement, ce n'était pas pour tout de suite.

« Mince, il faudra donc que je te fasse voyager encore et encore ? »

Soupirais-je, mon grand sourire rendant l'exaspération peu crédible. L'idée de faire mille et un voyage avec elle me rendait en fait fou de joie. Tout comme l'idée de simplement rester à ses côtés ici ou ailleurs. Juste sa présence auprès de moi, son sourire, ses jolis yeux posés sur moi. Bref, j'étais subjugué mais pu terminer mon plat à peu près en même temps qu'elle. J'étais pourtant un mangeur assez lent de base, elle avait eu de la chance. Ou alors étais-je inconsciemment impatient d'en finir avec le repas pour pouvoir regagner notre chambre ? Non... Non ce n'était pas raisonnable... Et, pourtant, le frisson qui me traversa quand elle attrapa tendrement mes doigts en dit très long sur mon inconscient... Tout comme ceux qui électrifièrent ma colonne vertébrale sous ses baisers. J'étais foutu, tant pis pour la patience.

« Excellente idée. »

Souriais-je, attirant doucement sa main vers moi pour l'embrasser à mon tour. Je me levais ensuite pour aller payer avant de la rejoindre devant la porte où j'attrapais de nouveau sa main. Une fois dehors, l'air vivifiant me calma un peu mais je sentis bien vite ma pression artérielle remonter à mesure que nous nous rapprochions de l'auberge... Le stress, l'excitation, l'envie, la retenue... Beaucoup de sentiments contraires se battaient dans mon esprit et je ne savais plus vraiment quoi penser ni comment me comporter. J'avais réussit à m'abstenir lors de notre premier rendez-vous mais ça tenait du miracle et nous avions quelques excuses. Ici, seuls, nous n'en avions plus la moindre... Et Arianell ne semblait pas en être particulièrement déçue non plus. Peut-être allais-je devoir à nouveau ranger mon côté vieux jeu ? Zut alors...

Une fois dans la chambre, j'hésitais un moment puis finit par l'attirer doucement vers moi, un peu comme un pas de danse. Mon cœur battait déjà à mille à l'heure et je sentais tous mes muscles tendus pour l'effet des nerfs. Hors de question de la forcer ou de la mettre mal à l'aise bien que son invitation m'ait semblé terriblement claire au restaurant... Pourvu que ce ne soit pas qu'une illusion et qu'elle ne me prenne pas pour un pervers affreux ! Y aller doucement, tout en suggestions délicates. Ma main toujours dans la sienne, je posais l'autre sur sa joue pour un tendre baiser.

« Se reposer ou se mettre au lit ? »

Souriais-je ensuite, mes lèvres encore très proches des siennes. Peut-être qu'elle aussi était une grande fan d'Outlander et qu'elle verrait la référence ? Je trouvais ça trop romantique à mon goût mais ma mère m'imposait parfois des morceaux d'épisodes quand je passais à la maison et cette phrase -bien que légèrement différente dans la série- m'avait marquée. Puis ça nous correspondait tout à fait pour le coup : nous pouvions en effet nous reposer et donc dormir ou nous allonger et donc potentiellement faire tout autre chose... Les deux m'iraient à merveille à vrai dire bien que l'un me rende terriblement nerveux. Mais je laissais notre destin entre ses mains, prêt à la satisfaire du mieux que je le pouvais dans tous les cas.

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyMer 4 Mar - 19:58


Arianell Jenkins ft.  @Alexander W. Norton

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Arianell écoutait Alexander avec attention, ravie de pouvoir en apprendre plus sur lui. Il l'avait toujours intrigué, à jongler entre vie étudiante, écriture de livres, nombreuses activités sportives... Elle n'était sans doute pas très objective, mais il faisait tellement de choses, au point de lui donner l'impression qu'elle avait une vie assez monotone. Savoir comment il fonctionnait, comment il écrivait, elle trouvait ça très intéressant, parce qu'il agissait d'une manière totalement différente d'elle.

Intérieurement, elle se disait aussi que mieux le comprendre pouvait l'aider à gérer dans l'avenir. Savoir qu'il avait tendance à disparaître quand il était pris par l'inspiration - elle le savait par Sam, mais c'était autre chose quand Alexander le confirmait -, ça pouvait l'aider à mieux comprendre quand ça arriverait dans les semaines, ou les mois à venir. Arianell se souvenait de l'ex-dragon, des heures qu'elle passait à râler quand Alexander se cloîtrait derrière ses cahiers pour écrire. Elle, elle trouvait ça fascinant et avait presque hâte de pouvoir le voir dans cet état.

« Je suis pas sûre que ta sœur soit très objective ! En tant que petite cadette, je suis bien placée pour le savoir » rassura Arianell en souriant.

Ils continuèrent de discuter, parlant de voyage et de lieux où se sentir à l'aise. Si Arianell était plus quelqu'un s'attachant aux gens qu'aux endroits, elle n'était pas contre parcourir le monde avec Alexander. Elle était un peu prête à tout tant qu'elle était avec lui - rien que de penser à un avenir commun, elle sentait ses joues rougir un peu, et son cœur battre plus vite.

Le repas fut vite terminé, comme s'ils essayaient, l'un et l'autre, de revenir à l'auberge le plus vite possible. Arianell sentait un début d'excitation la réchauffer, mais elle ne voulait pas pour autant plaquer Alexander dans leur lit. Elle savait qu'il était un peu traditionaliste de ce côté-là, et elle n'avait pas envie de le forcer à aller trop loin. Elle aimait qu'il soit respectueux et veuille attendre - et il méritait qu'on le laisser aller à son rythme, même si la jeune femme était déjà plus que séduite.

Ils rentrèrent dans la chambre main dans la main, Arianell souriant doucement sans le presser. Alexander semblait encore en train de réfléchir et elle voulait le laisser cheminer à son rythme. Il semblait pourtant sur la même longueur d'ondes qu'elle, quand il l'attira contre son torse, l'attirant dans un tendre baiser. Elle se mit sur la pointe des pieds, sa main libre venant se poser dans la nuque de son amoureux. Juste posée, le maintenant doucement contre elle.

« On va à ton rythme, petit chat » lui répondit-elle dans un murmure, leurs visages séparés d'à peine quelques centimètres.

Arianell rougit en se rendant compte du surnom qu'elle venait de laisser échapper. Leur amour commun pour les félins - et le fait qu'ils en avaient en colocataires - rendait ce surnom assez logique, mais elle ne savait pas comment il y réagirait. Ni s'il était du genre à aimer les surnoms ? Quoi que romantique comme il était, il devrait certainement apprécier !

« Je m'en voudrais de te frustrer, mais je ne veux pas non plus que tu laisses tes valeurs pour moi » reprit-elle avec honnêteté.

Mais ils étaient beaucoup trop proches, leurs corps encore collés l'un à l'autre... Elle ne résista pas longtemps à son odeur musquée, nichant son visage dans le cou d'Alexander et embrassant sa peau. Des baisers légers, parfois juste le frôlement de ses lèvres sur cette région si sensible. Elle se força pourtant à se reculer, enlevant son manteau pour ne pas avoir ridiculement chaud.

Le chauffage donnait à leur chambre une température agréable, juste assez pour donner à Arianell l'envie de se déshabiller et de se blottir contre Alexandre sous les draps. Quant à savoir s'ils allaient juste se coucher tranquillement, ou de manière plus passionnée... Elle laissait le choix à Alexander, bien que son regard ne trompe pas trop. Il semblait prêt à aller plus loin, et elle le laisserait faire, impatiente de sentir ses mains sur son corps, et de pouvoir l'embrasser de tout son soûl.


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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyDim 15 Mar - 19:14



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◊ ◊ ◊

Ma sœur n'était en effet pas la plus objective me concernant mais elle avait fait quelques photos "dossier" de ces moments et il fallait bien admettre qu'elle n'avait pas tout à fait tort : Les sourcils froncés, les lèvres pincées, parfois même le nez légèrement froncé lui aussi... Ce n'était pas très beau à voir et je n'étais pas particulièrement pressé d'offrir ce spectacle à la pauvre Arianell.

« J'espère que tu as raison. »

Souriais-je en haussant les épaules. Elle semblait si enthousiaste à l'idée de me voir à l'œuvre que je n'osais pas la contredire. Puis j'étais heureux de la voir si souriante et joyeuse, ça réchauffait mon cœur d'une agréable manière. Sensation qui se fit plus vive et bien plus étrange une fois que nous fûmes dehors, nous rapprochant doucement de l'auberge. Mélange entre peur et impatience que je ne pouvais définir et que je n'avais jamais ressenti avant.

Et pourtant, quand la porte fut fermée, tout me sembla évident. Nous étions seul tous les deux, elle m'avait déjà fait part de sa vision des choses et je savais que les règles du romantisme ne s'appliquaient pas vraiment dans son cas. Cela ne m'empêchait pas de l'être mais je n'étais pas obligé de suivre les étapes dans l'ordre, elle s'en fichait et voulait juste profiter de l'instant, être heureuse.

Je souris dans un soupir face au petit nom qui lui avait échappé. C'était mignon petit chat ! Et je trouvais adorable qu'elle se soit laissée emporter elle aussi. À croire que nous étions tous les deux hors des sentiers battus ici, tous les deux égarés dans un petit paradis. Tendrement, je caressais sa joue, mon regard perdu dans le sien et nos fronts presque collés. Nos corps étaient proches aussi, assez pour que sa chaleur se mêle délicieusement à la mienne.

« Mon rythme sera le tiens petite fée. » Murmurais-je avec sincérité, mes lèvres frôlant malicieusement les siennes avant qu'elle ne me parle de frustration et de valeurs. « Et mes valeurs ne craignent rien ne t'en fais pas. Je veux juste que tu sois heureuse et que tu saches que je... » J'hésitais un moment, trop tôt pour parler de sentiments. « Que je tiens à toi au delà de tout ça. »

C'était ce qui m'inquiétait le plus en fait, le fait qu'elle pense que je ne la voulais que pour le sexe... Je tenais vraiment à Arianell, beaucoup plus que de raison et beaucoup plus que je ne pouvais l'avouer. La relation physique était un bonus qui me faisait de plus en plus envie à mesure que les minutes passaient. Son corps trop proche, son souffle se mêlant au mien, une main sur sa hanche et l'autre sur sa joue... Ma retenue avait fonctionné avec mon ex mais là, avec elle, c'était autre chose, plus fort encore.

Sans compter les baisers qu'elle glissait à présent tendrement dans mon cou, me faisant frissonner de plus belle. Douce torture à laquelle elle mit finalement fin pour ôter son manteau en faisant tomber mon cœur dans mon estomac en une seule seconde. Drôle de sentiment, j'étais presque tremblant et parfaitement incapable de bouger maintenant qu'elle n'était plus contre moi. Je ne savais plus trop quoi faire, me sentant presque coupable d'avoir prévu de quoi aller plus loin. Pourtant son regard ne trompait pas, pas plus que ses baisers.

Heureusement, il ne me fallut que quelques secondes pour reprendre mes esprits et pour ôter mon manteau à mon tour. Il faisait chaud dans la pièce ou c'était moi ? Sûrement... J'étais perturbé par l'effet qu'elle avait sur moi, par l'envie que j'avais d'aller plus loin quand j'avais toujours été capable d'être raisonnable. Mais il faut dire qu'elle avait été claire lors de notre premier rendez-vous et que ce dernier avait commencé de la plus étrange manière. Il n'y avait pas d'ordre, juste nos étranges sentiments et cette impression d'attraction incontrôlable que je pouvais enfin laisser libre.

« Mais rien ne nous oblige à nous précipiter pour autant. »

Repris-je en revenant vers elle pour la prendre dans mes bras. Pas de gestes brusques, juste de la tendresse et un brin de passion que je retenais au mieux. Mon cœur avait reprit sa course folle alors que la température remontait soudain de plusieurs degrés. Elle avait un effet incroyable que moi et je me demandais vraiment ce qui allait se passer une fois qu'elle aurait moins de vêtements pour cacher sa peau si douce... J'allais sûrement devenir fou et parfaitement incapable de lui résister davantage. Tant pis. Si c'est ce qu'elle voulait j'étais heureux.

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyMer 18 Mar - 14:06


Arianell Jenkins ft.  @Alexander W. Norton

Life's a climb but the view is great

Arianell avait eu hâte de revenir à leur chambre, dans cette petite auberge de Glasgow. Elle n'était pas sûre qu'ils aillent trop loin ce soir-là - ou n'importe quel autre soir de la semaine d'ailleurs -, mais elle avait besoin d'être juste avec Alexander, même si c'était juste pour un câlin platonique.

Lorsque la porte de la chambre se ferma derrière eux, elle sentit pourtant un frisson d'anticipation parcourir son corps. Le regard doux et tendre qu'Alexander posait sur elle semblait un peu plus sombre et plein de promesses. Collés l'un à l'autre, l'atmosphère se faisait plus intime que jamais. Au point qu'elle laissa échapper un tendre surnom pour son compagnon, rougissant quand elle s'en aperçut.

Alexander semblait pourtant apprécier ce petit nom, si elle en croyait son sourire, et la façon dont il l'appela ensuite "petite fée". Si habituellement, elle détestait qu'on lui rappelle sa taille quand on lui parlait, le surnom utilisé par son chéri était tout simplement adorable et elle ne put que sourire un peu bêtement, toute heureuse.

« Je sais bien que tu n'es pas avec moi que pour le côté sexuel » le rassura-t-elle, posant ses mains sur les joues d'Alexander pour les caresser doucement.

S'il avait juste voulu coucher avec elle, il aurait certainement insisté pour le faire le soir où ils étaient mis ensemble, plutôt que de se contenter de l'embrasser sagement sur son canapé. Elle avait l'habitude que les hommes le lui demandent de façon plutôt claire, et assez rapidement - elle ne disait pas forcément oui, mais au moins, elle savait reconnaître quand on la voulait juste dans un lit.

Alexander, lui, faisait tout pour la connaître et s'intéresser à elle. En témoignait les questions qu'il avait posées sur son travail, pendant le trajet en voiture, ainsi que tous les détails qu'il avait déjà retenus sur elle. Et cette façon adorable qu'il avait de lui demander son consentement, à tout moment. Il était prévenant et respectueux, plus que tous les hommes qu'elle avait connus.

Entièrement conquise par son amoureux, Arianell ne put s'empêcher de se blottir contre lui, parsemant quelques baisers sur sa gorge. Elle se perdait dans son odeur, dans les petits tressaillements qu'elle sentait - sans doute parce qu'elle le chatouillait un peu.

La jeune femme commençait à avoir chaud, autant à cause de l'excitation qui montait doucement dans ses veines que parce qu'ils avaient toujours leurs manteaux alors que le chauffage était allumé. Elle s'empressa d'enlever le sien, souriant en constatant qu'il fallut un peu de temps à Alexander pour qu'il ne bouge à son tour, le laissant tomber à leurs pieds.

« On ira à notre rythme » lui promit-elle.

Elle avait l'impression de le bouleverser un peu, à changer ses habitudes. Elle ne le forçait pas, mais il semblait y avoir quelque chose en elle qui l'attirait et le poussait à en vouloir plus, plus tôt que ce à quoi il était habitué. Elle en était un peu fière, parce que ça montrait combien elle lui faisait de l'effet.

Grisée par les légères caresses sur ses bras, Arianell se retenait d'aller trop vite, écoutant les demandes d'Alexander. Elle se contenta de le pousser doucement sur le lit, jusqu'à pouvoir s'asseoir sur ses cuisses. La position serait plus confortable pour eux deux, et elle put reprendre leurs baisers, ayant du mal à quitter ses lèvres si chaudes.

Elle commença à glisser ses mains sur le t-shirt d'Alexander, caressant son torse à travers le tissu. Elle s'interdit de descendre trop bas ou de se montrer trop insistante. Juste de légères caresses, pour laisser le temps au jeune homme de savoir ce qu'il voulait. Elle pouvait se contenter des baisers, même si elle serait sans doute un peu frustrée - surtout à la fin de leur week-end.


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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyMer 25 Mar - 11:08



Life's a climb but the view is great

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◊ ◊ ◊

Je n'avais pas collectionné les conquêtes et je n'avais pas non plus une grande expérience d'un point du vue des relations intimes. Je savais que beaucoup de femmes craignaient de n'être considérées que pour le sexe et que beaucoup d'hommes leur donnait raison. C'était simple il faut dire, agir ainsi, en suivant ses pulsions sans se soucier d'une quelconque compatibilité ou autre. Juste le plaisir de la chair, juste l'envie. Je m'étais interdit d'agir de la sorte pour ne pas décevoir. Je cherchais toujours l'authenticité dans mes relations avec les autres, en amour comme en amitié, attendre était une façon d'atteindre cette authenticité. Oublier l'animal instinctif et maîtriser l'humain, la raison plutôt que les sens. Peut-être avais-je tort, surtout quand on voit où cette façon de faire m'avait mené jusqu'à présent... Je gardais néanmoins foi en mon système, persuadé qu'attendre permettait d'assurer les sentiments et éviter les erreurs de jugement.

Il fallait néanmoins admettre que les mains douces de la jeune femme sur mes joues faisaient prendre un sacré coup à mon système... Là, seul avec elle, j'avais atrocement envie de tout envoyer balader et de laisser sortir la bête. J'aurais eu l'occasion de le faire lors de notre premier rendez-vous mais j'avais résisté. C'était un peu plus simple à l'époque car il fallait que je retourne chez moi et que nous étions effectivement à notre premier rendez-vous... Mais quelles étaient mes excuses aujourd'hui ? Hormis la morale bien sûr. Aucune ! Elle semblait consentante, nous étions seuls et sans obligations, nous n'étions plus à notre première rendez-vous... Tout me poussait à croire que mon système était erroné ou qu'elle était une gigantesque faille dans laquelle je ne pouvais que m'engouffrer -pardon pour la métaphore douteuse, mon cerveau n'est déjà plus très bien irrigué-...

Je n'avais répondu que par un sourire rassuré à sa phrase. Bien sûr qu'elle le savait, c'était évident... Mais je me sentais quand même coupable de me montrer si attiré par elle malgré mes règles à la noix. J'avais l'impression de la pousser au vice, d'influencer ses envies. Cette simple proposition de weekend en amoureux était une aberration d'ailleurs. J'aurais dû proposer autre chose si j'avais réellement voulu éviter la tentation ! Quel sombre crétin ! Seulement voilà, j'étais un crétin irrémédiablement attiré par elle et qui n'osait pas se l'avouer... Comme il était simple alors de proposer cette idée dans l'espoir qu'elle accepte. Comme il serait simple ensuite de remettre la faute sur les circonstances plutôt que sur mon désir profond d'aller plus loin avec elle ! C'était horrible d'ailleurs de se sentir si attiré par la douceur de sa peau, l'odeur de ses cheveux, la chaleur de ses lèvres... J'avais envie d'elle, c'était indéniable et le rouge de mes joues en était sûrement une belle preuve... Surtout maintenant que nos manteaux n'étaient plus et qu'elle m'installait sur le lit, prenant place sur moi.

Une fois de plus j'étais resté silencieux, concentré sur mon ardent combat intérieur contre l'animal de désir qui grognait depuis des heures déjà. Des jours même. Il n'avait pourtant pas eu à se plaindre de mon ex compagne qui avait la capacité de se donner à pratiquement tout ce qui bouge un nombre incalculable de fois. Mais c'était différent, ce n'était qu'animal en réalité. Elle n'avait contenté qu'une partie de l'animal qui restait donc affamé et plein d'espoir face à la jeune femme qui se présentait à lui à présent. Une femme qui pourrait le satisfaire physiquement et mentalement, qui le complètera.... Pourquoi diable fallait-il que j'intellectualise tout ? Pourquoi ne pouvais-je pas me contenter de vivre l'instant présent ? Pourquoi cette culpabilité alors que tout mon corps frissonnait sous ses caresses. Ses baisers faisaient griller mon cœur et ses doigts se chargeaient de mon âme, j'étais à sa merci. Il me fallut un moment pour retrouver mes capacités motrice et ce n'était pas pour le bien de mon système...

Avec une fougue toute délicate, je répondis enfin pleinement à ses baisers, glissant une main dans ses cheveux pour l'attirer un peu plus contre moi. Mon autre main s'était installée au bas de son dos dans une zone neutre bien que cela me permette aussi de la garder tout près. Doucement mais sûrement, je sentais mon cœur s'emballer et mon souffle se faire plus court. Parfois les mots ne servaient plus à rien. C'était rare que je sois incapable de parler, assez pour le marquer d'une pierre blanche mais je n'étais déjà plus réellement conscient de rien. Les yeux clos, perdu dans ses baisers, ma main descendis tendrement de sa tête à son dos pour rejoindre sa comparse. La température avait dû monter d'une dizaine de degré d'un seul coup et je me sentais bouillir... Je sentais aussi qu'elle maintenait ses mains dans une zone neutre pour mon bien mais j'étais condamné. Au diable le système, au diable les réflexions. Notre rythme sera le sien et elle semblait prête à en obtenir davantage de ma part. Je voulais lui donner. Tout lui donner. Tout mon être.

« J'ai envie de toi... »

Avouais-je dans un murmure déjà essoufflé près de son oreille, juste avant de mordiller son lobe puis de plonger mes lèvres dans son cou. Mes mains restaient encore dans son dos, caressant tendrement la zone sans oser s'éloigner de trop. Je ne voulais rien presser, je voulais la laisser prendre le contrôle de la suite, me plier à son bon vouloir. De toute façon je ne répondais plus de rien et c'était délicieux. Sous elle, mon corps s'éveillait doucement alors que mon cœur menaçait déjà d'exploser. N'était-ce pas un bel endroit pour une première fois ? Après tout, nous aurions pu faire pire non ? Puis elle le voulait et c'était le principal. Elle seule comptait.

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyDim 29 Mar - 17:37


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Life's a climb but the view is great

Si Alexander semblait avoir plutôt privilégié les relations longues, et semblait n'avoir que peu d'ex, Arianell ne pouvait pas en dire longtemps... Elle n'avait vraiment été engagée qu'avec un seul homme, qui avait fini par la tromper. Et depuis leur rupture, qui l'avait menée tout droit à Edimbourg, elle devait avouer qu'elle avait plutôt chercher à jouer avec des amants d'une nuit. Pour ne pas s'attacher alors qu'elle n'était pas prête, mais tout en étant très clair avec les hommes partageant son lit quelques heures. Pas de surprise quand eux ou elle se rhabillait en silence le matin et partait sans laisser son numéro.

Alexander lui avait fait reconsidérer les choses. Parce qu'elle l'avait vu en couple, et savait combien il était respectueux et attentionné, même quand la femme avec qui il était ne faisait que piétiner sa confiance. Arianell ne pouvait que sombrer pour un homme comme ça, avec un système peut-être archaïque aux yeux de beaucoup, mais qui à ses yeux à elle faisait tout le charme du jeune homme.

Et il avait beau la rassurer sur le fait qu'il n'était pas avec elle juste pour le sexe, elle sentait aussi combien il était perturbé par les envies qu'elle faisait naître chez lui. Elle aurait presque eu envie de s'en vanter, si elle n'avait pas été juste séduite par ses yeux pleins d'insécurité et de tendresse, de cette lueur qui n'appartenait qu'à Alexander.

Arianell avait tant entendu le dragon se plaindre de son manque d'initiative, alors qu'elle ne voyait qu'un profond désir de bien faire. Certes un peu maladroit, mais si un couple se faisait à deux, c'était aussi pour qu'elle soit présente quand il en avait besoin. Ce n'était pas juste de lui faire porter toute la responsabilité de leurs rapports intimes, alors qu'elle en avait autant envie que lui.

Elle préféra donc lui laisser le temps de se décider, se contentant de l'embrasser. Elle le caressait aussi lentement, trop doucement pour son goût, surtout qu'elle restait au-dessus des vêtements qui le recouvrait encore. Il semblait pourtant avoir eu besoin de ce temps de réflexion, puisqu'il finit par répondre passionnément aux baisers qu'elle lui donnait, lui donnant l'impression soudaine de s'enflammer.

Leurs yeux se croisèrent de nouveau, et la jeune femme sentit son désir augmenter alors qu'elle voyait combien il avait envie d'elle. Il restait pourtant immobile sous elle, ses mains placées prudemment sur son dos, comme pour la laisser maîtresse de ce qui allait arriver. Cet abandon dont il faisait preuve, alors qu'elle sentait combien il était excité - c'était difficile à manquer alors qu'elle était assise sur lui -, la rendirent encore plus amoureuse. Elle n'était pas habituée à ce que les hommes se soumettent autant à elle, et la confiance qu'il lui témoignait ainsi était plus que plaisante...

« Dis-moi que tu as ce qu'il faut » murmura-t-elle, pensant à l'unique préservatif qui traînait toujours au cas où dans son sac à main.




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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyVen 3 Avr - 16:54



Life's a climb but the view is great

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◊ ◊ ◊

Je me sentais bouillir de l'intérieur et mon conflit moral n'aidait pas. D'un côté il me semblait évident que nous allions trop vite mais de l'autre mes sentiments pour elle étaient déjà violents. Il y a tellement longtemps que je rêvais de pouvoir apprendre à la connaître, que je voulais avoir le droit de la toucher, de l'embrasser. Il m'avait fallut du temps pour me l'admettre, il m'avait fallut me libérer du dragon et des aprioris. Était-il donc plus acceptable de céder à la passion maintenant ? Avais-je le droit de faire une entorse à ma morale sous prétexte que je la voulais depuis plus longtemps que je ne voulais bien l'admettre ? Sans doute que non. Mais le fait qu'elle soit volontaire, le fait que son corps soit déjà si proche du mien... C'est elle qui devait décider finalement, nous étions un couple à présent, je n'étais plus le seul à prendre les décisions. Je la voulais, j'étais prêt, tant pis pour le fameux troisième rendez-vous, il ne s'appliquait pas vraiment dans notre cas.

Sa question fit s'arrêter mon cœur un instant. Si j'avais ce qu'il faut ? Il me fallut quelques secondes pour retrouver assez de conscience afin de comprendre de quoi elle parlait et quelques unes de plus pour sortir de l'excès de gêne qui s'était emparé de moi. Oui, j'avais ce qu'il fallait et je me sentais soudain honteux d'y avoir songé ne serait-ce qu'un instant. Après tout, c'était en totale inadéquation avec ce que je lui avais dit non ? Moi qui prétendait vouloir attendre un peu, moi qui voulait qu'elle me voit comme un gentleman... Déjà, je venais de céder à la tentation en lui avouant avoir envie d'elle et là... Là j'allais avouer que l'idée m'avait effectivement effleuré l'esprit en préparant notre séjour. Soudain je devenais le pervers qui avait tout manigancé pour obtenir les faveurs de la belle... Ou n'était-ce que moi ? De toute façon j'étais tombé dans mon propre piège et ne pouvais plus en sortir sans dire la vérité. Hors de question de nier et de la frustrer... Tant pis. Elle comprendra n'est ce pas ? Elle ne m'en voudra pas ? Je m'étais un peu écarté d'elle pour reprendre de l'air et un semblant de contenance.

« Je... J'y ai pensé oui... Désolé... »

Désolé ? Bon, disons que le manque de sang dans mon cerveau n'aidait pas... Désolé d'avoir été pervers et d'avoir anticipé cette possibilité... Quoi que nous allions passer plusieurs jours ensemble, donc plusieurs rendez-vous finalement ? J'aurais aussi bien pu attendre notre deuxième ou troisième nuit ensemble pour céder à la tentation. Être plus raisonnable et plus raisonné... Mais je ne pouvais pas l'être avec son corps si tentant installé sur le mien, avec ses baisers si passionné et ses mains qui promenaient sur mon torse. Je me sentais tellement bien, tellement enflammé... J'avais envie d'elle oui, envie de tout envoyer valser. Ce qu'elle fit pour moi, ôtant mon t-shirt avec une facilité déconcertante et sans la moindre rébellion de ma part. J'étais à sa merci et trop heureux de l'être, heureux qu'elle me pardonne, qu'elle accepte de passer ce moment avec moi, qu'elle accepte de s'offrir à moi comme j'étais prêt à m'offrir à elle. Ses baisers me faisait frissonner de plaisir alors que mon rythme cardiaque repartait au quart de tour. Ses lèvres brûlaient ma peau et je ne pus retenir un étrange soupir quand elle commença à se rapprocher de mon bas ventre. Toute mon excitation était de retour et je me sentais perdre le contrôle.

« Attends je... »

Parvins-je à articuler, les yeux clos et la tête déjà enfoncée dans le matelas. Si j'avais ce qu'il fallait pour aller plus loin il fallait d'abord que je le retrouve... Car je n'avais en effet pas prévu de les utiliser si tôt... Je me redressais péniblement, l'aidant à remonter vers mes lèvres pour l'embrasser à nouveau avec passion. Un moyen comme un autre de reprendre le courage nécessaire... Pas une excellente idée puisque ce baiser fit remonter la température encore plus. Dieu que j'avais envie d'elle ! Une telle envie ne devrait même pas être autorisé et autant d'amour non plus. On pouvait mourir d'un truc pareil ! C'était tellement puissant, tellement parfait !

« Je... Je vais prendre ce qu'il faut... »

Bafouillais-je à nouveau entre deux baisers. Je la soulevais délicatement pour l'installer sur le lit, mon corps tremblant d'envie de rester au dessus d'elle sans quitter ses lèvres... Mais non, il fallait que je me ressaisisse et que je récupère notre précieux. Après quelques baisers de plus, je parvins finalement à la lâcher, quittant le lit pour rejoindre mon sac que j'ouvrais presque nerveusement. Remettre du sang dans mon cerveau, rebrancher mes neurones pour ne pas chercher n'importe où. Pas là... Respire Alex, respire ! Je pris donc une grande inspiration et parvins à trouver la bonne poche plus rapidement que je ne l'avais crains. Ils n'étaient pas ouverts, une boite toute neuve... Je la déballais toujours avec nervosité avant de regagner le lit, la posant sagement sur la table de nuit avant de revenir à ses lèvres. Pas un mot, juste des baisers brûlants et mes mains qui osaient davantage explorer son corps toujours bien trop couvert à mon goût.

« Il me semble qu'il y a une certaine injustice ici... »

Souriais-je contre ses lèvres alors que mes doigts se glissaient malicieusement sous son haut. Je découvrais sa peau pour la première fois et c'était terriblement agréable. Elle était douce et chaude, me donnant envie d'en découvrir plus et autrement. Mes lèvres replongèrent délicatement dans son cou alors que mes mains remontaient son t-shirt dans l'espoir de l'en débarrasser. Pas facile comme elle était couchée... Je me relevais un peu pour la laisser s'assoir et pour ôter ce morceau de tissu superflu. Ce fut facile. Trop sans doute mais je n'avais de nouveau plus de sang au bon endroit et nos baisers n'aidaient pas. Sans compter la beauté de son corps que je n'avais pu que deviner jusqu'à présent. Bien plus belle que je ne l'avais imaginé...

« Tu es merveilleuse... »

Soupirais-je avant de la coucher de nouveau, mes lèvres à présent plus libres pour leur exploration. Il restait son soutien-gorge ce qui n'était pas plus mal pour ma santé mentale pour le moment. Il ne m'empêcha pas d'embrasser le contour de sa poitrine, son ventre... C'était toujours aussi doux et chaud, tellement bon. Mon cœur était en transe et moi aussi... C'était trop bon pour mon propre bien mais tant pis...

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MessageSujet: Re: Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton   Life's a climb but the view is great | Ft. Alexander W. Norton EmptyMer 8 Avr - 15:04


Arianell Jenkins ft.  @Alexander W. Norton

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Sous ses doigts et ses légères caresses, elle sentait combien Alexander était tendu et stressé. Il semblait à la fois dévoré par l'envie tout en se retenant pour respecter ses limites. Et Arianell comprenait ses réserves, cette volonté de vouloir la respecter. Mais c'était une torture d'attendre, surtout alors que leurs corps étaient collés l'un à l'autre, se réchauffant doucement. Elle était incapable de lui résister, totalement sous le charme de sa bouille perdue.

Elle n'avait jamais été du genre à se poser des milliers de questions, alors logiquement, elle aurait dû détester son besoin de suranalyser tout ce qu'il se passait entre eux. Mais à sa grande surprise, elle ne l'en trouvait que plus adorable, alors qu'elle se restreignait pour le laisser accepter l'idée qu'ils allaient faire l'amour plus tôt que prévu. Elle savait qu'il voulait attendre plusieurs rendez-vous, mais elle n'oubliait pas comment ils s'étaient embrassés à la fin de leur premier rendez-vous - ces heures passées sur le canapé, incapables de se décoller l'un de l'autre, trouvant bien trop de confort et de tendresse dans les bras de l'autre.

Le fait qu'ils soient en randonnée pour plusieurs jours n'arrangeait pas les choses. Leur deuxième rendez-vous était un week-end prolongé pour lequel ils allaient rester physiquement et psychologiquement très proches. Difficile de garder une distance acceptable en partageant un même lit, et c'était pire sous une tente. Il se berçait de douces illusions. Ou pas, puisqu'il semblait avoir des protections sur lui. Et cet air gêné et désolé la fit sourire plus tendrement encore, alors qu'elle le retenait pour qu'il n'aille pas plus loin.

« Je t'en veux pas, petit chat » murmura-t-elle tout en plongeant son regard dans le sien. « On est tous les deux consentants, et je sais que ça n'enlève rien au respect ou aux sentiments que tu as pour moi. »

Il n'y avait pas à dire, Arianell fondait totalement du côté vieux jeu de son amoureux. Elle n'avait pourtant jamais été du genre à suivre les traditions, surtout pour s'opposer à sa famille. Alors peut-être était-ce juste qu'elle gagnait en maturité, ou juste Alexander qui avait la fabuleuse capacité de lui faire tout oublier, surtout quand elle était dans ses bras...

Et encore plus quand il se laissait faire, alors qu'elle explorait son torse dénudé, parsemant sa peau de baisers. Il gémissait sous elle, alors qu'elle ne faisait pourtant pas grand chose, et elle adorait sentir le pouvoir qu'elle avait sur lui, la façon dont leurs baisers devenaient plus passionnés et demandeurs. Ils étaient tous les deux intoxiqués par l'autre, leurs corps restant collés même quand Alexander voulut se lever pour aller chercher les préservatifs. Ce n'étaient que des baisers, mais ils les appréciaient bien trop pour se détacher si facilement, même en sachant qu'ils avaient besoin de protections avant de passer à la suite.

Heureusement, elle avait tout le loisir de l'observer torse nu alors qu'il traversait la chambre pour aller récupérer ce qu'il fallait. Ses yeux ne quittaient pas son dos, observant le jeu des muscles sous ses mouvements, et elle dut combattre l'envie soudaine de retirer tous ses vêtements. Ça avancerait les choses, mais elle avait envie que ce soit Alexander qui la déshabille, ses mains brûlantes caressant sa peau.

« Injustice ? Mais il ne tient qu'à toi de rétablir les choses » lui promit-elle entre deux baisers.

Ses mains s'empressèrent de tirer sur le t-shirt qu'elle portait, et elle se redressa pour qu'il puisse lui enlever, notant le désir qui l'envahissait et la lueur d'appréciation dans ses yeux alors qu'il la dévorait du regard. Elle se savait plutôt mignonne, mais le voir dans les yeux d'Alexander, c'était tout à fait autre chose. Son avis comptait déjà énormément, sans doute trop. Elle savait pourtant, combien c'était dangereux de trop faire confiance à un garçon, elle l'avait déjà payé amèrement.

Mais Alexander lui faisait tout oublier. Il était plus charmant et respectueux que tous les hommes qu'elle avait connu - et que celui qu'elle avait cru aimé pour toujours. Elle voyait dans son regard et dans son attitude combien il la respectait, elle avait compris qu'il voulait attendre pour l'assurer qu'il ne la voulait pas juste pour le sexe mais qu'il voulait une relation plus profonde.

Mais ce n'était pas le moment de passer à la profondeur de leur relation. Même si tous les mots qu'Arianell voulait lui dire se bousculaient dans sa bouche, elle était incapable de dire quoi que ce soit. Il parsemait sa poitrine et son ventre de baisers, et elle ne pouvait que gémir sous lui, le plaisir montant doucement en elle.

Doucement, elle posa ses mains sur son dos, caressant sa peau. Elle avait envie de tirer sur son pantalon et de le lui enlever, pour sentir leurs corps le plus possible l'un contre l'autre. Mais elle n'avait pas envie de précipiter les choses. Pas alors qu'il avait encore du mal à se convaincre qu'il faisait les choses de la bonne façon.

« Alex... Je t'adore tellement » lui murmura-t-elle, avant d'embrasser son front, le ramenant contre elle.


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