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 You are... Wait... What?// Adaline & Brenna

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Jacinthe E. Gagnon
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MessageSujet: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptySam 31 Aoû - 16:20

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« Venez là, les garçons, dépêchez vous! » Elle attrapa le plus petit de ses enfants, le posa sur un tabouret à sa hauteur, avant de lui mettre ses chaussures, tout en s’adressant à son aînée qui était assis par terre tranquillement en train de jouer. «  Allez Jackson, s’il te plaît, lâche ce jouet et enfile tes chaussures. » . Tout les matins, c’étaient le même cirque. Elle passait son temps à courir après ses fils qui n’en faisaient qu’à leurs têtes alors que leur père, dormait tranquillement. « Je vais être en retard au travail allez, vite, vite, vite. » La brune claqua la porte d’entrée, courut jusqu’à la voiture avec son plus jeune fils dans les bras, l’installant dans son siège auto pendant que Jackson s’installa à son tour. Une fois tout le monde bien attaché, Brenna démarra au quart de tour, direction l’école ou elle y déposa ses deux garnements, avant de foncer au travail.

Elle n’était pas des plus ponctuelles, mais tentait chaque jour d’arriver le plus tôt possible, quitte à faire quelques heures supplémentaires le soir, pour régulariser tout ça. La nounou s’occupait d’aller chercher les petits à l’école, un stress en moins pour la maman  surchargée.

Comme chaque matin, elle posa son sac massacrer par ses enfants sur le bureau, alluma son ordinateur, en même temps que son café coulait sous la machine. Boisson indispensable pour tenir le coup, même si parfois cela ne suffisaient pas et qu’elle piquait quand même du nez sur le tas de dossier à trier.

Sa patronne Adaline n’était pas encore arriver, chose étonnante, Brenna fit le tour du cabinet afin de saluer ses collègues puis prit place à son bureau pour commencer à ce mettre au travail. Environ trente minutes plus tard, la blonde fit irruption dans le cabinet. Depuis quelques semaines, celle-ci semblait légèrement différente. Au point que, la brune avait même fait une petite blague sur le fait, qu’elle avait un comportement de femme enceinte. Remarque insignifiante, dites sans vraiment le penser. C’était une femme d’affaire, elle la voyait mal avec des enfants, enfin ce n’était là, que son simple avis. Avant d’avoir des enfants, elle ne se voyait pas mère non plus et pourtant… Ils étaient maintenant la chose la plus importante de son existence.

Adaline ne semblait pas comme d’habitude à son arrivée dans le cabinet, perturbé ? En colère ? Perdue? Impossible de le dire.
« Bonjour » Avait-dit Brenna avec sa bonne humeur habituelle et son sourire perçants. Si il y a bien une chose que détestait la maman, c’était de voir des gens de mauvaise humeur ou pas dans leurs assiettes. Ce qui semblait réellement être le cas de sa patronne. Elle n’hésitait alors pas une seule seconde pour s’approcher d’elle, avec un air compatissant.

« Tout va bien ? Tu n’as pas l’air bien » La bonne ambiance présente dans le cabinet, permettait à tout le monde de ce tutoyer, afin de créer un semblant de famille, en tentant tout de même de garder ce côté professionnel.


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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptySam 31 Aoû - 16:49

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Et un matin de plus malade. C'est ainsi qu'Adaline résonnait depuis plusieurs jours maintenant. Les nausées matinales, ce n'était vraiment, mais vraiment pas la joie, et elle s'en passerait volontier. Se lever, l'estomac barbouillé, sachant ce qui allait se passer par la suite était en quelque sorte un calvaire pour elle, mais au final, c'était pour le meilleur non ? Car un de ses plus chers rêves allait bientôt se réaliser: elle allait devenir maman. Et pas de un enfant, mais de deux. En effet, outre la grande nouvelle que fut sa grossesse, elle avait appris la veille, après un examen qu'elle attendait des jumeaux. Un coup de massue de plus pour la blonde, mais elle avait la chance d'avoir Kjaran avec elle, qui en plus d'être plus qu'heureux d'être bientôt papa, la soutenait déjà à fond. Rien n'aurait pu plus la ravir.

Ce matin, Adaline arriva un peu plus tard qu'à son habitude au cabinet. Comme depuis trois jours en fait. Merci les nausées pour ça. Mais si d'habitude elle arrivait à passer un peu discrètement, ce matin, à peine la porte franchit elle tomba sur Brenna, sa secrétaire qui la salua. Brenna ou celle qui avait été plus lucide qu'elle, car sans s'en rendre compte la brune avait compris l'état de la blonde bien avant elle, et sans sa blague il y a plusieurs jours de cela, Ada aurait certainement encore fait l'autruche quelques temps en plus, mettant tout sur le compte des préparations de son mariage, comme elle le faisait déjà à vrai dire.

- Bonjour Brenna !

Répondit l'avocate, en souriant, mais pas vraiment avec la même joie habituelle. Il faut dire qu'elle n'était pas encore dans son assiette, cela viendrait d'ici quelques heures, en attendant, elle allait devoir faire avec son état nauséeux, enfermée dans son bureau.
Bureau dont elle prenait la direction pour poser son sac avant de faire le tour du cabinet pour saluer les autres, quand Brenna l'arrêta pour lui demander si tout allait bien. Bonne question. Mais Ada n'allait pas lui mentir, puisque la brune avait deviné l'autre jour son état, elle ne pourrait pas lui cacher plus longtemps.

- Ca peut aller, ne t'en fais pas Brenna. Ce n'est rien, je me sens juste... nauséeuse.

Finit-elle par lâcher en grimaçant, avant de rajouter rapidement, juste avant que Brenna ne lui réponde:

- Et fatiguée aussi, du coup je ne dois pas avoir une super tête !

Elle ne put s'empêcher de sourire, avant de se tourner pour prendre la direction de son bureau, juste derrière l'accueil pour se décharger, sachant que Brenna la suivrait. Elle était comme ça. Et puis, si Adaline devait lui dire pour son état, autant le faire dans une presque intimité conférée par les murs de la pièce.
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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyDim 1 Sep - 10:17

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On n’échappait pas à Brenna comme ça ! Quand elle avait quelque chose en tête, la brune n’abandonnait pas jusqu’à avoir sa réponse. De plus, lorsque Adaline évoqua ses nausées, la curiosité de la jeune maman ne fit qu’augmenter. Au début, elle avait dit ça que pour blaguer, mais sa théorie de grossesse n’était finalement peut-être pas si fausse que ça. L’analyse de son environnement lui permettait d’être très perspicace, bien plus qu’elle ne se pensait l’être, elle-même.

« Pas une super tête ?? C’est le moins qu’on puisse dire ! On dirait que tu n’as pas dormis depuis des jours ! » avait-elle dit, tout en la suivant dans son bureau, bien décider à ne pas la lâcher sans avoir eu les raisons valables expliquant son état.

Du Brenna, tout cracher. Sa curiosité et son intérêt pour les autres, faisaient d’elle une vraie commère. Malgré tout, quand on lui confiait un secret, elle savait le garder. Depuis toute petite, beaucoup de gens lui avait fait confiance et ne l’avait jamais regretté, la gentillesse coulait dans ses veines.

En entrant dans la pièce, elle laissa sa patronne poser ses affaires, puis ferma la porte, après s’être assurée que personne ne viendrait les déranger.

«Tu sais que je ne bougerais pas de là sans réponse valable, pas vrai ? » continua Brenna en s’asseyant sur le bureau, abordant son visage angélique tout en regardant Adaline.

Entre elles, ça avait toujours bien collé. Ce poste, lui avait directement tapé dans l’œil, elle qui avait absolument besoin d’un travail avec des horaires de bureaux pour pouvoir s’occuper de ses enfants. La blonde c’était révéler être extrêmement compréhensive vis-à-vis des somnolences et retards répétées de Brenna. Bien, qu’elle ne connaissait pas grand-chose de la vie privée de sa secrétaire, elle avait accepté sans rien dire ce comportement. En même temps, hormis ses petits dérapages de plus en plus fréquents, la maman se donnait du mal pour rendre toujours un travail impeccable, quitte à faire des heures supplémentaires.

« Nausée, fatigues, humeurs changeante… » commençait-elle à énuméré, tout en tapant sur la table avec un stylo qu’elle avait saisi.

« Bizarrement, ta tête ressemble à celle que je faisais, les premiers mois de mes grossess… Attend… J’avais raison ? Tu es enceinte ? » L’excitation se faisait entendre dans la voix de Brenna. Si bien qu’elle se releva d’un coup, un grand sourire sur le visage, persuadé d’avoir visé juste. Tous s’éclairaient maintenant dans son esprit, cela expliquerait le comportement étrange de sa patronne durant ses derniers jours.


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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyDim 1 Sep - 10:50

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Pour être fatiguée, Adaline était fatiguée. Certes il y avait le début de grossesse qui épuisait, sans compter aussi le fait qu'elle avait un peu de mal à s'endormir ces derniers temps, tant de choses lui traversant l'esprit jusqu'au beau milieu de la nuit, ce qui n'aidait pas. Et une grasse matinée, il ne fallait pas trop compter dessus car la blonde était une vraie bosseuse, et hors week end, ne pouvait concevoir de dormir tard la journée, et en plus, elle était réveillée de bonne heure avec les nausées. Pas la joie quoi.
Souriant à Brenna, la blonde prend rapidement le chemin de son bureau, histoire de poser ses affaires avant de faire le tour du cabinet pour saluer ses deux associés et le détective qu'elle employait. Sauf que comme elle s'y attendait, Brenna la suivit, ce qui la fit rapidement sourire. La Hasting aimait la complicité qu'elle avait développé avec chacun des autres employés de son entreprise, et c'était bien ce qu'elle avait voulu: un lieu de travail convivial, agréable où tout le monde s'entend, ce qui était le cas.

- J'ai des soucis de sommeil aussi depuis quelques jours !

Répondit du tac au tac l'avocate en entendant les mots de sa secrétaire, juste avant qu'elle n'entre à sa suite dans le buteau et n'en ferme délicatement la porte. Oui, Brenna était ainsi, à aller au bout des choses. C'était sa curiosité qui la poussait à faire cela, et Ada étant en réalité tout aussi curieuse qu'elle, elle n'avait jamais rien dit, les situations la faisant plus sourire qu'autre chose.

- Je sais, mais il n'y a rien de plus à dire Brenna, donc tu devras te satisfaire de ces réponses.

Tout en parlant, Ada avait rapidement levé les yeux au ciel, en souriant, avant de poser son sac à main sur son bureau, comme à son habitude, pour défaire sa veste qu'elle laissa tomber sur son porte manteau on loin de là, tandis que du coin de l'oeil elle observait la brune assise sur le coin du bureau de l'avocate, jouer avec un stylo, tout en énumérant les choses qu'Adaline lui avait dite, ce qui lui fit fermer les yeux un court instant, se sachant désormais fichue. Brenna était maman de deux enfants, et en plus, sans s'en rendre compte elle avait comprit avant l'avocate l'état de celle-ci. Elle allait vite déduire qu'elle ne s'était absolument pas trompé. Bon, pour l'humeur changeante Ada n'était pas vraiment d'accord, et elle le laissa échapper.

- Humeur changeante ? Je crois que là tu fais erreur.

Ou alors, elle ne s'en rendait pas compte, ce qui était certainement plus que probable. Après, elle ne s'était pas rendue compte qu'elle était enceinte. De huit semaines presque maintenant. Elle avait beau être intelligente, réfléchie et déductive, des choses lui échappaient, encore plus quand ça la concernait elle.
En tout cas, la Gibson avait compris, puisqu'elle fini par demander à Ada si elle était bien enceinte, une pointe d'excitation se faisant entendre dans sa voix. Mentir allait être impossible maintenant, notamment parce que cacher des choses, la blonde savait faire, mais mentir non, ou sauf quand c'était vital. Petit défaut chez elle d'ailleurs. Alors se laissant tomber dans son fauteuil plus que confortable de son bureau, elle lâcha un soupir, avant de poser ses yeux sur Brenna, gardant le silence quelques secondes de plus, pour réfléchir. Ou juste prendre un peu de temps.

- Oui, je suis enceinte. Tu avais raison l'autre jour...

Lâcha-t-elle avant de sourire, encore plus quand elle vit le regard brillant de la jeune femme.

- D'ailleurs je l'ai compris grâce à toi, car avant ça, je ne me doutais absolument de rien. J'ai fais en quelque sorte l'autruche, je crois.

Ajouta-t-elle immédiatement, souriant et se justifiant de n'avoir rien dit bien avant, car elle savait qu'à partir du moment où elle annoncerait qu'elle atteignait la huitième semaine de sa grossesse, ça allait soulever des questions.
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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyDim 1 Sep - 15:59

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Pas besoin qu’Adaline le dise pour se rendre compte qu’elle n’avait pas bien dormi depuis plusieurs jours. Elle n’avait vraiment pas l’air dans son assiette. Alors, quand celle-ci se mit à affirmer, qu’elle n’avait rien de plus à ajouter, Brenna haussa des sourcils.

« Vraiment ? Tu n’as rien à dire ? Pourtant, je le vois bien à ta tête que tu ne me dis pas tout. »

On ne la lui faisait pas à elle, elle ressentait quand les gens avaient besoin de parler et là, c’était le cas de sa patronne. Quoi qu’elle cachât, il fallait que sa sorte, ça ne ferait que l’aider aussi bien mentalement, que dans son travail. Lâcher le morceau lui permettra de se détendre un peu, car oui, la blonde était assez tendue depuis quelques jours, montant légèrement le ton, un peu plus que d’habitude, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment. En tout cas, pas depuis que Brenna bossait pour elle. C’était de ça, dont elle faisait référence quand elle évoqua ces changements d’humeur.

« Je ne me trompe que rarement. Je te sens tendu depuis quelques jours, rien que là, regarde-toi, tu es raide comme un piquet. » avait-elle dit avec un sourire.

Elle la taquinait car en vérité, Brenna était exactement pareil quand quelque chose la perturbait et qu’elle ne l’avait pas encore dit. Le fait, d’évoquer les symptômes de sa supérieur, avait permis de faire ressortir l’évidence. Adaline était enceinte ! Il n’y avait plus aucun doute là-dessus, Brenna en personne lui avait fait remarquer quelques jours auparavant, ne le pensant toutefois pas vraiment. A croire que son instinct était plus fort que sa raison. La voir tomber dans son fauteuil avec cet air vaincu, prouva une fois de plus, qu’elle avait visé en plein dans le mile et avant même que celle-ci ne le valide de vive voix, Brenna avait déjà un sourire qui éclairait toute sa face, comme si elle apprenait sa propre grossesse. Pour elle, donner la vie était de loin, la meilleure chose qui pouvait arriver dans une vie, même si ses propres accouchements ne c’était, dans l’ensemble pas bien déroulé, voir ses enfants pour la première fois, restait un moment magique à ses yeux.

« Félicitation ! » C’était-elle empressé de dire, à la suite de l’annonce de sa grossesse. La brune c’était empêcher de pousser un petit cri de joie, pour ne pas attirer l’attention de tous les collègues environnants. Elle comprenait parfaitement que Adaline préférait que ça reste secret encore un peu, même si ça ne durerait pas.

Brenna ressentis presque de la fierté quand sa patronne lui avoua, qu’elle l’avait appris grâce à elle.

«  Je suis perspicace, hein ? N’est ce pas la raison pour laquelle tu ma embaucher ? » dit-elle en rigolant. « Plus sérieusement, c’est une merveilleuse nouvelle ! Tu es à combien de semaines de grossesse ? »

Il était vrai que maintenant qu’elle le savait, en observant le ventre de la jeune femme, on devinait quelques petites rondeurs, ce n’était pas encore flagrant, mais ça ne tarderait pas à prendre du volume rapidement, ce qui voulait dire qu’elle ne pouvait pas continuer à le cacher indéfiniment. Etant donné que ce bébé ne semblait pas attendu, il était évident que ça ne serait pas évident de l’annoncer.

« Si tu as besoins de conseil ou la moindre aide, bien que je ne sois pas toujours une référence, je me ferais un plaisir de te rendre service du mieux possible ! »

Malgré sa vie chargé, Brenna essayait toujours de trouver du temps pour aider son prochain, c’était plus fort qu’elle, quelque chose d’innée, dans sa nature la plus profonde. Elle aimait ça.

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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyDim 1 Sep - 16:26

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Brenna était perspicace, très perspicace, c'est une chose qu'Adaline ne nierait jamais. Et c'était un trait de caractère qu'elle aimait chez son assistante, tout comme le reste de son caractère en fait. Elle s'entendait vraiment très bien avec elle, et ne regrettait vraiment pas de l'avoir embauché il y a un peu plus d'un an maintenant, quand elle avait décidé de s'installer ici à Edimbourg avec Kjaran, et d'ouvrir son propre cabinet, histoire de ne pas travailler pour d'autres, comme en Islande, où l'expérience lui avait plutôt déplu.

- Ma tête est juste une preuve de ma grande fatigue ! Rien d'autre à ajouter Brenna !

Répondit en souriant la blonde, tentant à nouveau de donner le change, sans succès visiblement puisque la jeune femme la suivi dans son bureau, continuant à parler, s'asseyant sur le coin de son bureau pendant qu'elle posait ses affaires et enlever son manteau. Elle énuméra même les symptômes d'Ada ce qui la fit grimacer et par une manoeuvre d'avocate qu'on lui avait prise, elle tenta de dévier le sujet ses soi-disante sautes d'humeur, qu'elle ne comprenait pas d'ailleurs. Elle n'avait pas de sautes d'humeurs non ? Alors en entendant Brenna justifier ce qu'elle pensait être des sautes d'humeur, elle ne put s'empêcher de rire doucement.

- Etre tendu n'est pas une saute d'humeur, si ? Et puis je suis tendu à cause d'une des affaires dont je dois m'occuper !

Oui son affaire la rendait tendu, et en fait, mêlée à la découverte de sa grossesse, ça devait en rajouter. Mais bon sang que la Gibson la comprenait très bien. Ca l'impressionnait qu'elle l'analyse avec autant de précision, et même mieux qu'elle. Elle aurait dû être psychologue ou autre tant elle savait cerner les gens, et non secrétaire.
En tout cas, la tentative pour dévier la conversation fut un échec, et Brenna finit par comprendre qu'elle ne s'était pas trompée, laissant une Adaline vaincu tomber dans son siège en soupirant fortement. Puis, après quelques secondes de silence, elle lâcha le morceau. Oui, elle était bel et bien enceinte, et même si cela ne se voyait pas forcément, cette nouvelle emplissait la jeune femme de bonheur, vraiment. Elle avait toujours voulu être mère, et avait même finir par croire que cela n'arriverait jamais, et finalement... Mais la nouvelle avait été une telle surprise qu'elle l'avait en quelque sorte prise au dépourvu, tout en bouleversant sa vie d'habitude si planifiée. Et à cela, il fallait ajouter le fait qu'elle n'était pas enceinte de un mais de deux enfants, l'autre grande nouvelle. Ca faisait donc beaucoup en peu de temps, mais avec du temps, elle irait mieux, surtout quand elle serait moins fatiguée et moins malade le matin, elle n'en doutait pas.

- Merci !

Murmura-t-elle en souriant en entendant Brenna la féliciter, tout en posant ses mains sur son ventre avec délicatesse, avant de lui avouer qu'elle avait compris grâce à elle son état. Sans elle, elle aurait sûrement mis deux ou trois jours de plus à comprendre. Cette pensée la fit d'ailleurs sourire.

- Perspicace, c'est bel et bien ça ! Et oui c'est une super nouvelle, je suis vraiment heureuse, et Kjaran aussi, c'est juste beaucoup d'infos d'un coup à digérer en plus des nausées et de la fatigue principalement.

Un doux rire s'échappa des lèvres de la blonde tandis qu'elle secouait la tête, tout en repensant à ce que le médecin et Kja lui avaient dit la veille: fatiguée, elle allait vraiment l'être encore plus dans les semaines à venir, et ça promettait.

- Sinon, j'en suis à huit semaines pratiquement. Donc autant dire que ça va bientôt se voir.

Surtout qu'Ada était du genre à porter des vêtements moulants, qui mettaient en valeur sa fine silhouette, héritage de la rare éducation que sa chère mère lui avait donné.

- Pour les conseils ou autre, ne t'en fais pas je vais être preneuse, car je t'avoue que la situation me dépasse, encore plus depuis hier...

Dit-elle en se redressant dans son fauteuil, un air sérieux malgré sa fatigue sur le visage. Elle inspecta rapidement le couloir, vérifiant si quelqu'un arrivait, avant de reprendre la parole.

- Tu gardes ça pour toi pour l'instant, mais ... je vais avoir des jumeaux... Et pour être sincère, ça m'angoisse terriblement...

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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyDim 1 Sep - 17:50

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A force de constamment prendre soin de ses proches, Brenna avait développé des aptitudes à cerner les gens assez rapidement. En un clin d’œil, elle savait quand ça n’allait pas ou quand on lui cachait des éléments relativement importants. Nier l’évidence devant elle, ne servait à rien et Adaline était sur le point de s’en rendre compte pendant que Brenna la perçait à jour. Celle-ci aurait surement pu avoir une bonne carrière en tant que psychologue mais le destin en avait décidé autrement et elle n’était pas pour autant malheureuse. Sa vie actuelle lui convenait parfaitement, malgré les hauts et les bas émotionnel que lui apportait sa vie.

La blonde, n’appréciait pas le fait, que sa secrétaire lui parle de ces sautes d’humeur, chose qu’elle ne semblait pas avoir remarquer elle-même. Alors qu’elle commençait à lever le ton, la brune ne répondit pas. Un autre point important dans le caractère de Brenna ? Elle savait arrêter une conversation, lorsqu’elle sentait que la personne en face, n’était pas à l’aise vis-à-vis du sujet. Ce n’était pas le genre de personne a aimé s’énervé, c’était même plutôt rare, voire même impossible de la voir dans cet état. Elle préféra donc, laisser couler cette histoire et se concentrer sur la suite qui promettait d’être bien plus intéressante !

Huit semaines sans s’en rendre compte ? Ça paraissait beaucoup pour la maman qui avait toujours su très rapidement lorsqu’elle était tombée enceinte. Bien qu’elle parût enjouée comme ça à l’annonce de la grossesse de sa patronne, il était difficile de croire qu’en apprenant sa propre première grossesse, elle avait été des plus stresser et instable. Bien pire que Adaline et oui, qui aurait cru ? Elle n’avait pas voulu de ce bébé qui était arrivé si brusquement dans sa vie.

Alors que Brenna était devenue une oreille attentive, sa curiosité monta de nouveau d’un cran lorsqu’Adaline évoqua que la situation la dépassait encore plus depuis hier. Qu’était-il arrivé hier ? Il ne fallut que quelques instant, le temps que celle-ci inspecte le couloir et arbore un air sérieux, avant de finalement apprendre la nouvelle supplémentaire. Pour le coup, la brune ne s’attendait pas à ça !

« Des jumeaux ? » Avait-elle dit, si brusquement avec un air étonné.

Alors là, elle pouvait comprendre que celle-ci soit terriblement angoissé, il y avait de quoi ! C’était beaucoup de responsabilité, surtout deux enfants en même temps ! Mais par chance, Adaline n’était pas seule, elle avait son compagnon pour l’aider au quotidien et ça c’était vraiment un atout considérable. Si seulement, elle se rendait compte de la chance qu’elle avait ! Brenna aurait rêver d’un compagnon digne de ce nom a ses cotés qui puisse la soutenir et s’occuper de ses enfants, au lieu d’aller picoler dans tous les bars et de coucher avec tout ce qui portait une mini-jupe. Une partie de sa vie, qu’elle c’était bien concentré à cacher pour ne pas attirer la pitié de ses collègues, elle n’avait pas besoin de ça, elle était bien assez forte seule, en tout cas, c’est ce qu’elle ne cessait de se répéter

Brenna, pris un air un peu plus sérieux, mais qui se voulait être rassurant et se réinstalla sur le bureau, prête à étaler tous ses arguments positifs sur la table, jusqu’à la convaincre qu’elle n’avait aucun souci à se faire.

« Tu sais, un enfant ou deux, ca ne changera rien. Dit -elle, prenant le temps de parler et s’installant bien, sachant, qu’elle en avait pour un petit bout de temps. Heureusement qu’il n’avait pas de gros dossier à traiter en ce moment…  [/b] Alors oui, il y aura des fois ou ça sera difficile, ou tu demanderas quelle idée il t’est passé par la tête pour avoir des enfants… Mais je te promets, qu’il y aura aussi de plus nombreuse fois ou tu te demanderas comment tu faisais pour vivre sans eux. [/b] C’est ce qu’elle-même n’arrêtait pas de se demander, certes, ils n’auraient pas été là, elle ne vivrait probablement plus avec Max en ce moment même, mais elle se sentirait également abominablement seule et inutile.  « C’est normal de paniquer au début. Quel parent ne panique pas ? Nous sommes tous des êtres humains après tout. Dis-toi que si tu paniques, c’est que tu penses au bien-être de tes futurs enfants à venir et que donc, ton instinct maternel est bel et bien présent, même si tu ne t’en rends pas encore compte. Brenna récitait ses arguments comme si elle avait toujours su quoi dire à des personnes traversant la même étape qu’Adaline. Puis tu n’es pas seul, tu as Kjaran sur qui compter ! Je suis sûr que vous serrez des parents en or, je n’en doute pas une seule seconde. » Un sourire rassurant, elle lui avait prit la main, geste naturel et rassurant chez la jeune femme. « Puis comme je te l’ai déjà dit, tu as moi aussi et pas uniquement au travail. Je tiens sincèrement à t’aider, tu as toujours été gentille avec moi alors que je manquais cruellement de professionnalisme à certain moment. Ce qui prouve que tu as un grand cœur, tu as réellement beaucoup de choses à offrir à tes enfants. Ils auront une maman exceptionnelle. »

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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyDim 1 Sep - 18:22

You are... Wait... What? Adaline & Brenna
Oui Adaline avait été complétement à la ramasse concernant son état pendant bien trop longtemps, et cela s'expliquait simplement: elle menait une vie à cent à l'heure, tout le temps, depuis des années, plongée à fond dans son boulot, elle qui est une accro du boulot. Et puis, depuis quelques semaines, avec Kjaran, lors de leur temps libre, ils préparaient leur mariage. Bref pas vraiment focalisé sur son état de santé ou sur une potentielle grossesse pas du tout encore programmée, surtout qu'elle était du genre à tout planifier dans sa vie. Du coup, la découverte avait été un vrai coup de massue, sans compter la révélation de la veille. Autant dire qu'Adaline était vraiment à l'ouest, et qu'elle se posait des questions sur sa capacité à être mère pour le coup, même si Kjaran l'avait réconforté et rassuré, tandis qu'elle pleurait. Et en plus, elle pleurait pour rien, un effet des hormones qui marchait bien sur elle, alors que d'habitude, pour la voir pleurer c'était moins facile.
Après avoir vérifié que personne ne venait, elle finit par avouer à Brenna, très perspicace, qu'elle attendait non pas un et deux enfants, car là, elle avait besoin de conseil. Vraiment. Un bébé, ça va, elle pourrait gérer. Mais deux ? Deux, c'était deux fois plus de galères en même temps, de pleurs, de biberons, de couches, de fatigue. Fatigue qu'elle ressentait déjà bien fortement, en raison de cette grossesse jumelée qui était toujours plus épuisante qu'une grossesse normale, enfin d'après sa gynécologue et son médecin de fiancé. En tout cas voir Kjaran aussi attentif, elle trouvait ça vraiment adorable.

- Oui, des jumeaux. C'est un peu le coup de massue supplémentaire !

Dit-elle en souriant face à l'étonnement de sa secrétaire. Ca elle ne l'avait pas deviné. Enfin qui pourrait en fait sans échographie et test sanguin ? Personne. En tout cas le moindre conseil de Brenna était le bienvenue, et surtout la moindre parole réconfortante qui calmerait cette panique qui s'installait en elle depuis quelques jours. Ce dont elle eut rapidement le droit, et sans un mot, elle écouta la jeune femme, qui était mère de deux enfants, donc qui savait de quoi elle parlait. Bon par contre, elle n'était déjà pas d'accord avec sa première phrase pour le coup, mais elle entendit qu'elle est terminée son long monologue rassurant avant de reprendre la parole. Soupirant, elle se passa une main sur le visage, avant de parler.

- Bon, tu vas dire que je fais ma chieuse, mais je ne suis pas d'accord sur le fait qu'un ou deux enfants en même temps, je dis bien en même temps, ça ne change rien. Brenna, je vais mettre au monde deux enfants d'un coup, deux enfants qui vont pleurer en même temps, réclamer à manger quasiment en même temps, à surveiller en même temps...

Elle s'arrêta passant à nouveau sa main sur le visage, se disant que sa collègue et amie avait certainement compris où elle venait en venir. Bon, il y avait Kjaran c'est vrai, mais la situation la faisait paniquer quand même, mais comme lui avait dit la brune c'était bon signe non ? C'était son instinct maternel qui parlait, et sur ce coup, elle voulait bien la croire.

- En tout cas, si ma panique est le résultat de mon instinct maternel, je serai certainement une bonne mère. De toute façon, j'ai eu le modèle à éviter à tout prix, donc déjà ça aide !

Un petit sourire amusé naquit une courte seconde sur ses lèvres. Brenna ne connaissait pas sa situation familiale, à part qu'avec ses parents ce n'était pas du tout ça. D'ailleurs la jeune femme avait pour consigne de dire, si un certain Mr Hasting ou sa femme appeler, qu'Adaline était au tribunal, indisponible. Elle ne voulait pas leur parler, c'était ainsi. Si elle avait fui loin de la Nouvelle-Zélande ce n'était pas pour rien, et puis il y avait Kjaran maintenant aussi, que ses parents n'approuvaient certainement pas, ces vieux riches coincés.
Les chassant de ses pensées en un geste de la main, elle se reconcentra sur sa conversation avec Brenna pour commenter la fin de ce qu'elle lui avait dit, ses paroles l'ayant sincèrement touchés.

- Et merci Brenna, d'être là, de m'écouter, et d'être prête à m'aider même en dehors du travail, tu ne sais pas comment ça me touche. Et j'ai été gentille avec toi comme tu dis, car même si parfois tu es fatiguée ou un peu en retard, tu es une personne super, à l'écoute et très professionnelle, et j'estime que quelques erreurs, qui arrivent à tout le monde, même à moi hein, ne mérite pas d'être sanctionnée...

Pas du tout même. Encore plus qu'elle savait que la jeune femme était mère de deux garçons dont elle s'occupait quasi seule. Enfin c'est ce qu'elle avait compris au fil des mois, au détour de leur conversation. Tout le monde n'avait pas la chance d'avoir un Kjaran dans sa vie, Ada le savait très bien.

- En tout cas, tu sais la nouvelle, et pourquoi je suis à la fois fatiguée, malade, tendue comme tu dis, mais aussi paniquée et perdue. Il va me falloir quelques jours je pense pour reprendre mes esprits. Enfin, si c'est fichue nausée ne me tue pas. Car c'est une véritable horreur...


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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyDim 1 Sep - 19:40

You are... Wait... What? Adaline & Brenna

Une conversation bien sérieuse, c’était lancé entre les deux femmes. Brenna avait toujours porté un certain respect envers sa supérieur, l’admirant pour le travail qu’elle fournissait chaque jour pour ses clients. Elle n’était pas qu’une bonne avocate, elle était également une excellente patronne qui réussissait à faire régner dans son cabinet une atmosphère agréable et ça, tout le monde n’en avait pas la capacité.

En un peu plus d’un an de bon et loyaux service, c’était la première fois que la maman, voyait Adaline dans cet état, complètement paniquer par l’idée de mettre au monde deux enfants à la fois. Alors certes, Brenna n’avait pas eu de jumeaux, mais elle savait ce que c’était de s’occuper de deux enfants en bas âges, en même temps. Quand Gabriel vit le jour à son tour, Jackson n’était âgé que 1 ans et 6 mois.

« Je ne dis pas que ça va être facile, tu vas en baver, tu vas vouloir les faires taire plus d’une dizaines de fois dans la journée, même parfois les jeter par la fenêtre. » Un petit sourire coupable traversa son visage à ce moment-là. Elle avait peut-être une tête de femme inoffensif mais cela n’empêchait pas les idées horribles de ce genre, de naitre dans son esprit.  

« Alors oui, je n’ai pas eu de jumeaux, ce qui rend mes propos surement moins crédible, mais j’ai dû gérer ce genre de situation quand mon fils Gabriel est né et que mon ainée n’avait que 1 an et 6mois. » Elle prit une grande inspiration afin de finir son explication.

«  Deux bébés du même âge, ça évolue globalement à un rythme assez proche, alors qu’un bébé de presque 2 ans, qui commence à marcher et donc faire des bêtises, accompagné d’un nourrisson très capricieux, je peux t’assurer que c’était loin d’être la joie également. »

Evoquer sa vie privée ainsi n’était pas trop dans ses habitudes, mais elle était certaine qu’Adaline ne se calmerait pas tant qu’elle n’entendrait pas ce genre de témoignage réaliste. Au fond, la blonde ne demandait pas seulement des propos pour être rassurer, mais également des récits pour savoir comment cela se passait afin de chercher un moyen de pouvoir contrôler cette situation. Situation dans laquelle elle avait l’impression, pour le moment, de couler. Dieu seul sait, à quel point Brenna comprenait ce sentiment d’impuissance !

J’avoue, ce n’est pas toujours le monde des bisounours et je sais de quoi je parle. Ça ne fait pourtant pas de moi une mauvaise mère, comme ça ne le fera pas de toi non plus. J’ai beau ne pas toujours gérer les choses comme je le souhaiterais, mes enfants ont l’air heureux. Pourtant, je peux t’assurer qu’ils ont mille et une raison de ne pas l’être. Tous ce qui compte, c’est que toi, tu arrives à trouver ton équilibre, si toi tu te sens bien, tes enfants le serons aussi, quoi qu’il se passe dans ta vie. »

Brenna ne doutait pas une seule seconde de la capacité d’Adaline à gérer la situation. Si elle arrivait à gérer une équipe, une entreprise aussi bien qu’elle le faisait actuellement, il n’y avait pas de raison que ce soit différent avec ses enfants.

« Je t’assure que ça vaut la peine d’être vécu. Toute ces difficultés, c’est la grosse étape à surmonter. Et Adaline… Tu as la chance d’avoir quelqu’un à tes côtés, quelqu’un qui t’aimes sincèrement, appuie-toi sur lui, n’hésites pas à lui demander de l’aide. »

Brenna souhaitait réellement lui faire comprendre, qu’elle était bien entourée. En tout cas, qu’elle avait un fiancé attentionné. Elle n’évoqua toute fois pas ses parents, sachant les tensions qui semblait avoir entre eux. Adaline ne l’avait jamais dit clairement mais les instructions qu’elle avait données les concernant, avait tout dit à sa place. La Gibson était curieuse, mais elle savait aussi ne pas aborder les sujets sensibles tel que ça. Peut-être qu’un jour, lorsqu’elle aura assez confiance, elle se confierait a elle, mais ca devait venir de la blonde pas le contraire.

« Merci à toi, tout le monde n’a pas la même sensibilité et écoutes que toi. En tout cas, saches que si tu as besoins de prendre des jours pour te reposer, je décalerais tout tes rendez vous de quelques jours. Ils attendent tous depuis des mois, ce n’est pas ça qui changera quoi que ce soit, puis tout le monde à le droit d’avoir des petits problèmes personnels de temps en temps. De plus, tu n’as pas de grosse affaire en ce moment, pratiquement que des divorces. » avait-elle dit pleine de bonne intention, connaissant pratiquement sur le bout des doigts le planning de Adaline, en tout cas, surement mieux que son propre emploi du temps.

« Merci, de me l’avoir dit, même si en réalité je ne t’ai pas vraiment laissé le choix. » Ajouta-t-elle en souriant.

« Pour ce qui est des nausées, j’ai un remède, il marchait assez bien de mon côté. Une bonne tisane de Camomille avant de te coucher. Ça ne vend pas du rêve comme ça et je n’y croyais pas vraiment mais je te jure ça marche ! »


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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyLun 2 Sep - 11:27

You are... Wait... What? Adaline & Brenna
Annoncer à Brenn qu'elle était enceinte fut comme un poids en moins sur les épaules d'Adaline, qui ressetait le besoin d'en parler. Et qui était mieux placée que sa secrétaire et collègue, mère de deux enfants pour l'aiguiller, et la conseiller ? Honnêtement vu son entourage elle n'avait peut-être pas mieux, ou alors Catriona, sa plus proche amie ici à Edimbourg, mais avec leur boulot respectif, surchargé, surtout pour Cat' aux urgences, elles ne s'étaient pas vu depuis un petit moment. Et elle n'avait pas envie de la déranger pour le moment à ce sujet non plus, sachant que son amie avait aussi ses propres soucis à gérer. Et puis Brenna, Ada la voyait tous les jours, et connaissait par conséquence un bon nombre de ses soucis de maman au quotidien, si bien que pour des conseils, elle semblait la mieux placée pour l'avocate, les lançant ainsi dans une conversation sérieuse, comme elles en avaient quand elles parlaient de plannification de rendez-vous ou d'archivage de dossiers.
Adaline était, depuis la découverte d'hier, persuadée qu'elle n'allait pas y arriver. Ou alors c'était la fatigue et les hormones qui parlaient, possible, fort possible même. Au moins partager ses inquiétudes lui permit de se soulager, et c'est avec plaisir qu'elle accueillit les réponses de Brenna à celle-ci, surtout qu'elle arrivait à la faire rire doucement.

- Mais ne me dis pas ça ! Ca va pas m'aider à prendre confiance en moi dans cette nouvelle phase de ma vie si je sais que je vais avoir envie de balancer mes bébés par la fenêtre !

Mes bébés. C'était la première fois qu'elle disait cela, et cela la fit bêtement, stupidement sourire un court instant. Mais elle comprenait ce que voulait lui dire Brenna à travers ces mots, et puis la blonde savait que ça n'allait pas être tous les jours du gâteau avec un enfant déjà, alors deux... Déjà avec deux enfants avec peu d'écart ça semblait compliqué, mais avec deux du même âge, elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce que cela donnerait. Alors oui, comme disait la jeune femme, ils allaient évoluer en même temps, au même rythme, mais ça resterait deux fois plus de surveillance et d'énergie en fin de compte. Elle devait juste s'y préparer, et arrêter de paniquer à ce propos, car ça ne servait vraiment à rien.

- En sommes, peu importe que ce soit deux enfants avec un peu d'écart ou deux jumeaux, c'est la même galère !

S'exclama-t-elle doucement en riant, tout en secouant la tête, un peu plus détendue. Un témoignage d'une personne qui savait de quoi elle parlait faisait vraiment du bien. Vraiment. Et puis, elle était prévenue désormais, ça allait être un peu galère durant quelques temps. Heureusement qu'elle n'était pas seule pour affronter tout cela, qu'elle avait Kjaran qu'elle savait être là pour elle jusqu'au bout. Après tout, ils avaient tellement vécu de galère ensemble, qu'ils avaient conscience tous les deux qu'ils seraient ensemble jusqu'à leurs vieux jours. En tout cas, Ada ne le laisserait pas partir comme elle l'avait laissé fuir il y a bien longtemps maintenant, en Islande. Dans une autre vie pour la Hasting d'ailleurs, une vie où elle était malheureuse, mariée à un homme qu'elle n'aimait pas et qui ne l'aimait pas puisqu'il était gay, et où l'arrivée de Kjaran avait été le rayon de soleil libérateur. Rayon de soleil qui l'avait poussé à annuler ce mariage sans amour et avenir pour rejoindre l'homme qu'elle aimait ici, à Edimbourg. Et aujourd'hui, ils avaient tous deux la vie qu'ils rêvaient, et même plus puisqu'ils allaient devenir parents.

- Oui, ce n'est pas un monde de bisounours, je le sais... Enfin je m'en doute, vu que je n'ai pas encore vécu tout cela. Et puis, comme tu l'as si bien dit, il y a Kjaran avec moi, et pas que lui même, je sais que je suis entourée de nombre de personne toujours prête à m'aider au besoin, amis comme famille, pour les quelques membres qui me sont proches... Mais ça ne m'empêche pas de paniquer pour autant...

Dit-elle en haussant les épaules un instant. Oui, elle avait Kjaran et quelques amis ici, dont Brenna qu'elle comptait dedans, tout comme les autres collègues du cabinet bien qu'ils ne soient pas encore au courant. Et pour sa famille, elle pensait à sa gouvernante qui l'avait élevé à la place de sa propre mère et son meilleur ami d'enfance, qui répondraient tout deux à l'appel au besoin.

- Et Brenna, je sais que ta vie n'est pas facile au quotidien, que tu gères toute seule tes enfants, même si tu ne l'as jamais dis à haute voix, c'est facile à comprendre quand on t'écoute parler de tes journée, mais tu es une bonne mère, je n'en doute pas. Alors n'en doute pas. Et tu sais ce que des enfants ont besoin pour être heureux ? L'amour de leurs parents, et notamment de leur mère, la mère est une composante importante dans la vie d'un enfant, crois-moi... Je n'ai pas eu à proprement parlé une mère qui m'aimait, là pour moi comme tu l'es avec tes fils, et ça marque à vie...

Tout en parlant, la blonde avait posé sa main la plus proche sur celle de Brenna dans un geste réconfortant, un petit sourire sur les lèvres. Oui, la jeune femme était une très bonne maman, elle n'en doutait pas. Quand elle la voyait se démener pour ses deux fils, elle ne pouvait s'empêcher de sourire en pensant à sa mère qui elle n'avait jamais rien fait pour elle dans son enfance. Seul son boulot, les galas et son rang était important aux yeux de cette femme. Elle n'avait fait un enfant que pour avoir un héritier, et manque de pot, cela avait été une fille. Une fille qui l'avait plus que déçu en annulant le mariage arrangé que ses parents l'avaient poussé à faire il y a quelques années maintenant. Et depuis un an et demi, ses parents ne lui parlaient quasi plus, si ce n'est quelques appels de sa mère pour des histoires mondaines, lui annoncer que tel ou tel avait eu un enfant, lui rappeler son âge aussi, à croire qu'elle faisait une fixette dessus. Quant à son père s'était plus des mails professionnels, en raison des actions que sa fille possédait dans l'entreprise Hasting, et parfois des appels pour lui proposer tel ou tel parti. Oui, il n'avait pas encore enregistré qu'Adaline était en couple, fiancée et heureuse. Enfin, s'ils savaient pour les fiançailles vu qu'elle ne leur avait rien dit. Bref autant le dire, vu la vie de famille qu'elle avait eu, Ada se sentait légitime de dire à la brune qu'elle était une bonne mère, et qu'elle ne devait pas se faire de soucis à ce sujet. Après tout, elle était sur tous less fronts avec sa famille non ?
C'est notamment pour ça qu'elle ne disait rien quand la jeune femme piquait du nez derrière son bureau, parce qu'elle avait peu dormi en raison des enfants ou autre. Tout comme elle ne disait rien quand elle arrivait en retard ou ne venait pas car un des garçons était malade.

- Non tout le monde n'a pas la même sensibilité que moi, c'est ce qui me rend unique ! Et puis certains te diront que je suis ainsi parce que je suis néo-zélandaise, et qu'on est plus cool là-bas !

Ada lâcha un petit rire en disant cela, avant de reprendre son sérieux et d'hocher la tête.

- Et pour les jours à prendre pour me reposer, je vais y réfléchir. Et avant de me lancer, il faut que j'annonce la nouvelle au reste du cabinet, sinon personne ne comprendra pourquoi soudainement je prends des jours de repos, alors que ça ne me ressemble absolument pas !

Elle sourit en disant cela, sachant que ses paroles étaient justes. Adaline ne prenait que très rarement des jours de repos, toujours justifié. Elle était bien trop accro à son travail pour cela, alors que soudainement elle en prenne pour soi-disant faitgue, alors qu'elle était venue bien plus fatiguée que ça au travail, ça risquait d'interroger. Sans compter qu'elle n'allait pouvoir cacher encore bien longtemps son état à ses collègues.

- Oui c'est surtout parce que tu ne m'aurais pas lâché que je te l'ai dis. Et honnêtement, parce qu'à mon arrivée j'ai cru pendant un instant que j'allais être sujette à de nouvelles nausées, et tu aurais compris la situation rapidement

Rétorqua-t-elle en souriat, avant de noter mentalement l'idée de la tisane à la camomille. Si ça pouvait marcher, elle était preneuse, et puis c'était une amatrice de thés et tisanes donc ça devrait aller sans problème.

- Pour la tisane j'en prends bonne note, et j'irai acheter de la camomille ce soir. Je m'en fiche si c'est pas top, le plus important c'est que je ne passe pas une heure chaque matin au-dessus de ma cuvette, l'estomac en vrac. Car c'est une véritable horreur...

Et ça la rendait dingue et de mauvraise humeur... Elle avait même fini par chasser Kjaran de la salle de bain alors qu'il restait auprès d'elle pour le soutenir, le maudissant pour cela. Le pauvre... Alors qu'il n'avait rien demandé à personne.

- En tout cas Brenna, merci de m'avoir écouté... Surtout que je pense que ce n'est que mes premiers doutes, et que dans les mois à venir, si ce n'est les années, tu risque de m'entendre avoir besoin de tes conseils pour ne plus douter de moi ! Autant pour plaider une affaire, je ne doute de rien, je suis prête à tout, autant là, je me plonge dans l'inconnu complet et ça me terrifie un peu. Et tes réponses sont apaisantes, je ne vais pas te mentir.




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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyLun 2 Sep - 16:18

You are... Wait... What? Adaline & Brenna

Devenir maman, était la chose la plus terrifiante et magnifique qui pouvait arriver dans une vie. Brenna aurait tout donner pour avoir quelqu’un sur qui compter, lorsqu’elle traversait la même phase qu’Adaline actuellement. C’est-à-dire, durant ce moment de remise en question sur soit même et ses capacités à élever des enfants. Ce n’était facile pour personne, d’accepter le fait qu’un petit être ou même deux puissent grandir à l’intérieur de soi. Il était important pour la maman de deux jeunes enfants, de soutenir les gens dans le besoin, surtout lorsqu’il faisait partie de son cercle d’amis. Car oui, c’est désormais comme cela qu’elle considèrerait sa supérieure. Elles c’étaient toujours bien entendu sans jamais approfondir les sujets personnels, le fait d’avoir franchis le cap aujourd’hui la réjouissait, comme ambiance de travail, elle ne pourrait pas rêver mieux.

Brenna, ressentait constamment ce besoin de faire rire son entourage, toujours un petit brin d’humour, par-ci, par-là et tout ça avec finesse, trouvant le parfait équilibre pour ne pas paraitre trop lourde. Ce qui semblait avoir marcher avec la blonde, à en croire le sourire qui était revenue petit à petit et sa panique qui semblait avoir baisser d’un cran. Employant même le terme « bébés » pour designer ses enfants, ce qui était déjà une première étape importante dans l’acceptation de son statut de maman. Mine de rien, la brune était douée pour apaiser les gens.

La conversation suivie son cour, pendant que l’esprit d’Adaline semblait s’éclairer au fil des explications de la maman expérimenté. Elle n’avait aucun soucie à ce faire, il n’y avait aucun doute quand au fait qu’elle gèrerait comme une chef, même surement bien mieux que Brenna n’arrivait à le faire. Surtout que la blonde avait encore environ sept mois pour ce faire à l’idée et se préparer du mieux possible, ce qui était parfaitement faisable, même si le temps passait vite.

Ce qui suivit, la toucha en plein cœur. Personne ne lui avait jamais sortie un discours digne de ce nom. Depuis toujours, elle trouvait toujours le moyen de subvenir aux besoins de ses fils, sans jamais se plaindre de sa vie conjugale qu’elle avait elle-même choisit. Personne ne faisait jamais attention a ce genre de personne qui ne ce plaignait jamais. Si elle ne disait rien, c’est qu’elle menait la vie parfaite, pas vrai ? Et bien pour Brenna ce n’était pas le cas, chaque jour relevait d’un véritable challenge, jonglant entre son travail, ses enfants et leurs irresponsable paternel. Il était tellement absent que même Adaline pensait que sa secrétaire était seule pour gérer ses deux garnements, ce qui n’était pas totalement faux. Max n’était présent que lorsqu’il s’agissait de jouer avec ses enfants et de leurs apprendre encore plus de conneries qu’ils ne faisaient déjà. Comme s’il prenait un malin plaisir à rajouter du boulot supplémentaire à Brenna qui était déjà constamment obligé de se surpasser.

« Ada… Je ne… » Sans vraiment le vouloir, la blonde avait abordé un sujet très délicat. La maman était très secrète sur sa vie privée et la fait, que sa supérieure devine ainsi une partie de sa situation, prouvait que pour la première fois de sa vie quelqu’un avait fait attention à sa présence, voyant en elle plus qu’une simple mère déborder par la présence de ses enfants. Elle avait également réussi à voir la mère seule, ce battant quotidiennement pour donner à ses enfants une stabilité de vie, tout en sacrifiant sa propre vie.

« L’amour de leurs parents oui…Je vendrais mon âme au diable pour voir mes fils sourire, je les aime plus que tout, c’est la seule certitude que j’ai à l’heure actuelle. » avait-elle dit, acceptant le contact que Adaline venait de créer entre elles. Bien que Brenna ne se sentait pas encore prête a étalé toute sa vie, il fallait bien avouer qu’une relation de confiance était en train de se fabriquer entre les deux femmes.

« J’avoue voir les Néo-Zélandais d’un autre œil depuis que je te connais. » ajouta-t-elle, l’accompagnant dans son rire, avant d’un son tour se reconcentrer sur la conversation en court.

« Oui, il est certain que tu ne doit plus trop tarder avant de l’annoncer. Puis au-delà du fait que tout le monde trouvera cela bizarre que tu t’absentes, tu vas aussi grossir a vu d’œil d’ici très peu de temps, surtout avec des jumeaux !» Brenna peinait à se rappeler a combien de semaine de grossesse son ventre c’était révéler être bien visible, assez tôt, selon ses plus récent souvenir, ce qui signifiait que pour Adaline, cela n’allait pas tarder.

La maman était du genre à avoir testé une multitude de recette de grand-mère contre les nausées avant que la camomille se révèle, être la potion la plus efficace de tous. Bien qu’elle n’aimât pas ça, il fallait avouer que les effets c’était montrer plus que prometteur. Elle espérait donc que ce petit conseil anodin puisse aider la future maman.

« Et tu sais que tu peux compter sur moi. Aux moindres doutes, à la moindre peur, n’hésite pas à me le dire et j’essayerais de faire tous ce qui est dans mon pouvoir pour t’aider. » Elle n’avait pas besoin de prouver la sincérité de ces paroles que ca se voyait directement dans son regard.
» J’ai toujours été doué pour apaiser les gens. C’est inné en moi, que disais ma mère. J’aurais du le voir plus tôt ! Peut-être que j’aurais orienter ma carrière là-dessus, qui sais ? » Enfin si la vie en avait décidé autrement, c’est que cela devait ce dérouler ainsi et c’était tout.

« Je pourrais probablement te dépanner de quelques vêtements de grossesse qui devrais t’aller. J’ai aussi gardé les vêtements de bébé de mes fils, ils sont neutres, ça pourrait donc passer, même pour des petites filles. Tu pourras les garder et faire ce que tu veux avec, je ne compte pas avoir d’autres enfants de toute façon. » Avait-elle dit, ce rendant compte qu’elle n’avait même pas posé la question qui lui traversait l’esprit depuis quelques minutes.


« D’ailleurs, sais-tu, si il s’agit de vrai ou de faux jumeaux ? Je suppose qu’il est encore trop tôt pour savoir le sexe des bébés ? » Brenna portait un grand intérêt à tout les bébés qui passaient dans son champs de vision, elle avait un grand cœur et devait partager tout cet amour qui sommeillait en elle.

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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyMar 3 Sep - 13:45

You are... Wait... What? Adaline & Brenna
Parler avec Brenna était apaisant pour Adaline. Apaisant et rassurant, car la jeune femme était vraiment dépassée et stressée par cette nouvelle situation. Comme à chaque fois que quelque chose qu'elle n'avait pas planifié lui arrivait. Elle avait été quasiment dans le même état lorsque ses parents lui avaient annoncé qu'elle allait se marier avec Preston Woods, qu'ils avaient choisi pour elle. Mais à ce moment-là, elle ne ressentait pas la joie actuelle, pas du tout même, puisque c'était de l'horreur qu'elle ressentait ce fameux jour. Horreur qui ne l'avait complètement quitté que le jour où elle avait officialisé avec le jeune homme l'annulation de leur mariage à cause d'une close défaillante dans le contrat signé au moment de leurs noces. Et depuis, la blonde bénissait d'être avocate, ça lui avait vraiment servi et permis de commencer une vie bien meilleure, ici à Edimbourg, avec Kjaran.

Tout en discutant avec la jeune secrétaire, Ada tenta de noter mentalement le maximum d'informations qui pourraient lui être utile, avant de prendre à son tour Brenna, et de la rassurer sur sa qualité de mère. Oui, pour l'avocate, il n'y avait aucun doute sur le fait qu'elle était une excellente mère, toujours là pour ses enfants, inquiète aussi pour eux par moment. Bref une mère comme celle qu'Adaline voulait être, et elle avait la chance d'avoir un modèle à porter de main. Sinon son modèle maternel aurait été sa gouvernante, qu'elle considérait comme une mère d'ailleurs, puisque c'est elle qui lui avait tout appris pendant des années.
Tout en parlant, la blonde vit qu'elle touchait Brenna. Elle pouvait le lire dans son regard, et cela la fit un peu plus sourire encore, un sourire rassurant et doux. Parfois, cela faisait du bien à entendre ce genre de compliments, surtout quand on se battait pour rendre ses enfants plus qu'heureux, comme la Gibson le faisait, au point de par moment se négliger. Preuve en était ses petits roupillons à son bureau, qui avaient tendance à faire sourire Ada plus qu'autre chose. Cela prouvait l'amour de Brenna pour ses enfants, et l'amour d'un parent c'était le plus important pour un jeune enfant.

- Tu vois, c'est ce genre de choses qui fait de toi une excellente mère, Brenna. Tu ferais tout pour tes fils, et c'est merveilleux, et c'est ainsi que je souhaite être plus que tout. Une mère comme toi. Une mère toujours là pour ses enfants, et prête à tout pour eux, et autant te le dire, tu seras un de mes modèles ! Car ma mère a moi est quant à elle le modèle de ce que je ne dois jamais être, pour être sincère !

Lâcha-t-elle en soupirant un instant et en se pinçant les yeux pendant quelques secondes. Dire qu'elle hésitait encore à appeler ses parents pour leur annoncer la bonne nouvelle, tout en sachant pertinnement que cela en fin de compte, ne leur plairait pas du tout, car Kjaran n'était pas le genre d'homme qu'ils voulaient dans la vie de leur fille.

- Ah oui, on est particulier les Néo-Zélandais, mais je vous rassure vous aussi les écossais !

S'exclama Adaline avant de rire doucement. Quand elle se reprit, elle hocha la tête positivement quand elle entendit les nouveaux mots de son assistante. Oui, elle allait rapidement devoir l'annoncer aux autres vu qu'elle allait voir son ventre rapidement s'arrondir. On l'avait prévenu d'ailleurs.

- Oui, je sais que d'ici deux semaines, voire même avant en fait, ça va se voir, surtout avec mes vêtements cintrés, déjà que ça peut se voir si on fait gaffe, selon Kjaran. Donc il va falloir que je l'annonce aux autres, mais ça ne me terrifie pas non plus.

Annoncer serait facile, c'est plus les attentions qui allaient venir par la suite qui risquait de la faire pleurer. Merci les hormones pour cela d'ailleurs. Elle pleurait pour pas grand chose le soir, comme le fait qu'elle était fatiguée, ou que l'eau de la douche était un peu trop chaude. Pour vraiment rien... Du coup elle priait pour que ça ne soit pas le cas au boulot, surtout lors de rendez vous professionel. Elle aurait pas l'air maligne en plus...

En tout cas, avoir exprimé ses doutes auprès de Brenna avait soulagé la future maman, et avoir des réponses encore plus. Elle avait bien fait de se confier à la jeune femme, bien que comme elle l'avait relevé, elle n'avait pas vraiment eu le choix.

- Merci Brenna, vraiment. Et c'est vrai qu'apaiser les gens tu sais faire, franchement, tu as peut-être raté ta vocation !

Dit-elle en souriant doucement, avant d'hocher la tête quand elle lui propose de la dépanner de quelques vêtements de grossesse.

- Ah bah oui, avec plaisir, que ce soit pour moi ou pour les petits! Façon j'ai déjà programmé une séance shopping dans quelques jours. Ca me fera le plus grand bien. Il faut juste que je ne me jette pas sur les vêtements pour bébé, et me concentre sur des vêtements pour moi.

Le shopping avait toujours été thérapeuthique pour elle il faut dire, depuis toujours, alors elle allait se faire vraiment plaisir. Vraiment. Elle avait déjà deux trois idées en plus, mais il ne fallait pas qu'elle s'emballe, et dieu merci, Brenna réussit à la ramener à la réalité. Sourire aux lèvres, elle s'adossa doucement au dossier de son fauteuil en entendant sa question.

- Non, on ne sait pas, c'est beaucoup trop tôt. Mais ne t'en fais pas, je le saurai bien assez vite avec Kjaran, il a hâte de savoir. Quant à moi, j'attends. De toute façon, filles, garçons ou l'un et l'autre, ça m'ira parfaitement, tant qu'ils sont en bonne santé et qu'il n'y a pas de complications à la naissance.

Que demander de plus ? En tout cas, la blonde comprit en disant cela qu'elle était prête pour être mère, puisqu'elle se souciait déjà du bien être de ses enfants à venir. Il faut dire que la gynécologue, et Kjaran, lui avait assez expliqué quels risques il pouvait y avoir à une grossesse jumelée. Comme si elle ne flippait pas assez...
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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyMar 3 Sep - 18:51

You are... Wait... What? Adaline & Brenna
Entendre toutes ces paroles positives et encourageante venant d’Adaline, faisait le plus grand bien à la maman, elle qui manquait cruellement de soutient de ce côté-là. Elles allaient, à présent, se soutenir mutuellement. Leurs rencontres étaient peut-être un signe du destin, qui sais ? En tout cas, Brenna y croyait, elle pensait que si les choses arrivaient, c’est que cela devait se dérouler ainsi, le hasard n’existait pas à ses yeux. Une drôle de manière de voir la vie certes, mais chacun possède ses propres convictions, n’est-ce pas ?

« Ça me touche vraiment ce que tu dis et surtout merci de me faire confiance au point de me dévoiler une partie de ta vie. » En effet, elle lui était reconnaissante pour ça, elle aurait pu lui annoncer sa grossesse puis s’arrêter à là. Or ce n’était pas le cas, la blonde avait décidé de se confier à elle, en exprimant ses craintes et sa peur. Ce qui n’était pas toujours facile à dévoiler, surtout à une inconnue. Oui, c’est vrai, elles se connaissaient depuis plus d’un an, mais plutôt d’un point de vu professionnel, que personnel. Brenna de son coté, n’avait pas cette facilité, pourtant dieu seul sais à quel point, elle aurait souhaité étaler sa vie pour se libérer de ce poids. La volonté de ne pas attirer la pitié était bien trop forte. Puis avouons-le, elle avait bien trop honte, d’être tombé amoureuse d’un homme tel que Max.

Brenna ne pu s’empêcher de remarquer la tête que fit Adaline en évoquant sa mère. Elle ne préféra pas reposer une question indiscrète, pour ne pas mettre la jeune femme mal à l’aise, elle en avait déjà assez dit pour aujourd’hui. Le visage de la brune repris son air souriant à la remarque sur les Ecossais.

« C’est une remarque que je ne pourrais nier ! Il est vrai qu’on n’est pas non plus comme tout le monde, à commencer, avec nos croyances farfelues pour les esprits et fantômes ! » Cette idée lui arracha un sourire, pensant à quelques un de ses amis complètement obséder par les esprits du cimetière de la ville. Puis leur conversation, redériva une fois de plus sur la future maman de jumeaux.

« Oui, je confirme que cela commence déjà à se voir. Un léger vendre rebondis, même si pour l’instant, ça pourrait facilement passer pour un excès de sucrerie ou un gros repas de la veille. » avait-elle répliquer avec un sourire amuser. « Je pense que tout le monde sera heureux pour toi, sans aucun doute même ! Prête à dire adieux à tes tenues cintrées ? »

La grossesse avait ses inconvénients, le premier c’était bien au niveau du physique, qui en prenait un sacré coup ! Pour certaine femme, cela pouvait être une étape assez difficile à accepter. Heureusement pour Brenna cela n’avait pas été le cas, bien qu’elle eût prit 5 kilos au total, après ses grossesses. Quant à Adaline qui prenait quand même soin d’elle, cela risquait peut-être de se révéler un peu plus difficile, mais elle pourrait compter sur la brune, qui serait à ses cotés pour la rassurer et essayer de la convaincre qu’elle restait sexy, malgré tout.
Ce don qu’avait Brenna pour relaxer et apaiser les gens, Adaline ne tarda pas à lui faire remarquer.

« Oui, c’est vrai mais tu sais quoi ? Je préfère travailler pour toi, c’est bien plus intéressant » Maintenant qu’elle avait trouvé ce travail, il était certain, qu’elle n’était pas prête de le lâcher de sitôt.

« Je te ramènerais ca à l’occasion, je dois avoir deux ou trois cartons pleins, quelques part dans mon grenier. » En vérité, il aurait été beaucoup plus simple de proposer à la blonde de passer chez elle à l’occasion pour lui donner les vêtements, sauf que le risque de croiser Max était bien trop élevé. Comment pourrait-elle justifier la présence du père de ses enfants chez elle ? Alors qu’elle faisait comprendre à tout le monde qu’elle était seule pour élever ses fils.

« Je te comprends, il est tellement facile de craquer sur des vêtements de bébés. Il y a des choses tellement mignonnes. Mais c’est aussi important de penser à toi aussi ! Tu verras, il y a des vêtements de grossesses assez classe et sexy dans mon carton ! Au cas où, si tu veux faire plaisir à Kjaran » Vêtements qu’elle avait acheté lors de sa première grossesse, lorsqu’elle était encore folle amoureuse de Max et ne ce n’était pas encore rendue compte à quel point c’était un gros abruti, immature et alcoolique.

Sentant la colère monter en elle a cette idée, Brenna décida de descendre du bureau pour guetter discrètement par la fenêtre du bureau, histoire de vérifier qu’aucun client ne rentrait. Oui n’oublions pas, qu’elles se trouvaient quand même au travail, même s’il n’avait aucun risque que la brune se fasse engueuler par la patronne, étant donné que celle-ci se trouvait en face d’elle. Une fois calmer, elle reprit son sourire comme si de rien était, avant de répondre à Adaline.

« Oui tu as raison, le principal c’est d’avoir des enfants en bonne santé, le reste n’est qu’un détail. En tout cas, je ne cesserais de te le répéter mais je suis si contente pour toi ! »

La santé, le pilier le plus important de la vie.

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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyJeu 5 Sep - 17:11

You are... Wait... What? Adaline & Brenna
Adaline avait une entière confiance en Brenna, elle avait vraiment réussi à la gagner au cours de cette année à ses côtés. Et puis la jeune femme était pétillante, drôle et sympathique, sans compter qu'elle ne lâchait vraiment rien quand elle avait une idée en tête. Et puis parler de sa grossesse avait fait du bien à la blonde. En parler à quelqu'un d'autre que Kjaran en fait. Ca aidait.

- Ravie que cela te touche, et en même temps, sache que ce que j'ai dis, je le pense sincèrement. Et te faire confiance est naturel, tu as su me prouver que tu étais quelqu'un de confiance.

Dit-elle en souriant, avant de saisir sa bouteille d'eau dans son sac à main, posé sur son bureau pour en boire une longue gorgée. Parler lui donnait soif. Et puis, discuter, se confier, poser ses questions l'avait apaisé, car mine de rien, elle stressait vraiment beaucoup à ce sujet. Surement trop, mais c'est apparemment normal à la découverte d'une grossesse à laquelle on ne s'attendait pas. Enfin c'est ce que lui avait dit sa gynécologue hier, à un moment où Kjaran était sorti pour elle ne savait quel raison. Surtout qu'elle n'avait personne d'autre avec qui le faire, à part sa vieille gouvernante, et elle se voyait mal lui en parlait au téléphone, pas après tout ce qu'elle avait fait pour elle. Il y aurait pu avoir Joshua, son meilleur ami et frère de coeur, mais c'était quant à lui un vieux loup solitaire, alors bon, niveau enfant, il s'y connaissait encore moins qu'elle. Quant à sa mère à elle, aucune chance qu'elle sache l'apaiser, puisqu'elle ne s'était jamais occupée d'elle.
En tout cas, elle élèverait ses enfants comme des néo-zélandais pur jus, et des islandais aussi, car Kja va vouloir leur transmettre sa culture, ce qu'elle pouvait comprendre. D'ailleurs, en parlant de Nouvelle-Zélande, elle ne put s'empêcher de faire une petite remarque sur les écossais, sourire aux lèvres, remarque que la brune ne nia pas, ce qui agrandit son sourire.

- Mais j'aime bien vos croyances, tu sais. Et puis en Nouvelle-Zélande on a les notres aussi, tout comme les islandais ont les leurs, et mes enfants les connaîtront, ça sera sympa.

Ajoute-t-elle doucement, tout en posantà noueau ses mains sur le bas de son ventre qui allait bien s'arrondir. D'ailleurs, il l'était déjà légèrement, mais on ne pouvait se douter que c'était parce qu'elle était enceinte, bien qu'elle était plutôt plate d'ordinaire.

- Ah, vraiment ? Bon, bah dans une semaine ça se verra vraiment alors... On ne pourra plus dire que c'est un excès de nourriture. Mais bon, c'est comme ça !

Commente-t-elle rapidement, avant de reprendre la parole, tout en hochant la tête en entendant les nouveaux propos de la jeune femme.

- Ah oui, tout le monde sera heureux, je le sais, voire même aux petits soins, ce qui pourrait être drôle. Par contre, pour mes tenues cintrées, on verra cela dans les jours à venir, car montrer un petit ventre rond, ce n'est pas moche.

Elle haussa les épaules, en souriant toujours, mais oui, dire au revoir à ses tenues habituelles, cintrées, allait être certainement un peu compliqué, mais elle s'y ferait à terme, elle le savait, car prendre du ventre pour donner la vie ne la dérangeait absolument pas. Elle réalisait un de ses rêves après tout. D'ailleurs elle avait hâte de savoir si elle attendait des garçons, ou des filles, voire les deux. C'était sa curiosité maladive qui faisait ça. Et puis son envie de préparer leur arrivée aussi.
En entendant Brenna lui confier qu'elle préférait travailler pour elle, plutôt que de se lancer en solo pour apaiser les gens, la blonde sourit doucement, ne sachant que répondre tant le message la touchait. Tout comme l'envie de partager des affaires de grossesse et bébé avec elle. Brenna était vraiment une personne exceptionnelle, et savoir qu'elle se tuait à la tâche seule pour ses deux fils lui faisait mal, elle méritait bien mieux. D'ailleurs une petite idée d'augmentation de salaire lui vint, et elle se nota de voir cela avec son comptable lors de leur prochain rendez-vous, voir si c'est possible, après tout, cela serait mérité en plus du travail qu'elle fournissait.

- Oh, ne te presse pas pour les cartons, fais ça quand tu as le temps, hein. J'ai encore un peu de temps, je pense, avant d'avoir à mettre des vêtements amples et autre. Et pour les vêtements bébés, va falloir que je les stocke quelque part en attendant qu'on déménage, car oui, on va devoir déménager du coup avec Kjaran, sa maison étant un peu petite pour deux bébés d'un coup.

Autre chose que le couple devait prévoir, mais ça ne dérangeait pas Ada. Une nouvelle maison pour un nouveau départ, une nouvelle vie.

- Oh oui, je le sais que je vais craquer dans les boutiques, mais j'aime ma faiblesse.

Dit-elle en souriant. Déj en règle général elle craquait pour tout et n'importe quoi quand elle faisait du shopping, au moins cela ne changerait pas. Et son sourire resta sur ses lèvres tandis qu'elle fit un clin d'oeil complice à la jeune femme sur la fin de sa phrase.

- J'ai hâte de voir ce qu'il y a dans ton carton du coup !

Ce fut le seul commentaire qu'elle fit, toujours souritante, avant de se redresser doucement dans son fauteuil et de s'adosser dans le fond de celui-ci en entendant la nouvelle question à laquelle, elle ne tarda pas à répondre. A vrai dire, ce qui comptait pour le moment pour elle, c'est la santé de ses enfants, et elle était bonne apparemment. Tant mieux.

- Merci. Et moi dont, si tu savais. J'avoue que je ne croyais plus devenir mère un jour, va savoir pourquoi. Bref, en tout cas je suis très heureuse. Maintenant, tu vas devoir supporter mes sautes d'humeurs je crains !



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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyLun 16 Sep - 7:01

You are... Wait... What? Adaline & Brenna

Comment cacher son enthousiasme ? Brenna avait toujours été comme ça, le bonheur des autres la rendait heureuse également. C’était d’ailleurs probablement pour ça que les gens se confiait si facilement à elle ? Il faut dire que sa gueule d’ange inoffensive, devait aider aussi pas mal. Elle avait bien besoin de ça, sinon sa vie serait vite devenue triste et très fade. Avec Adaline, il y avait eu cette connexion qui était née à leurs première entrevue, ce qui rajoutait encore un petit truc à ce début d’amitié. Ce travail était pour la jeune maman sa deuxième maison, sa deuxième famille et l’ambiance qui y régnait, donnait une touche de légèreté aux affaires pas toujours joyeuse, auxquelles, Adaline avait parfois à faire.

« Tout le bureau va vivre la grossesse avec toi, c’est certain ! Tu seras la plus entouré moralement de toutes les futures mamans. Je suis sûr que même enceinte tu resteras sexy, vêtement cintré ou pas, je me fais aucun souci de ce côté-là et je serais là pour te le rappeler quand tu t’auto traitera de grosse. On passe tous par la, tu verras. Avait-elle dit, en se rappelant à quel point elle n’avait pas arrêté de se plaindre de son poids à Max pour sa première grossesse. La même période ou celui-ci avait sombré dans l’alcool.

Brenna n’avait pas été le modèle parfait de la femme enceinte, elle c’était laissé succombé à toute ses envies hormonales, ce qui lui avait fait prendre bien plus de kilos qu’elle n’aurait dû. Heureusement pour elle, elles les avaient perdus dans les mois suivants à force de courir partout, en oubliant de se nourrir.

« Oh tu sais, tu grossiras bien plus vite que tu ne le pense, surtout avec des jumeaux ! Et c’est super pour le déménagement ! C’est une toute nouvelle vie qui s’offre à toi ! Je t’apporterais déjà le carton de vêtements de grossesse, j’attendrais pour les vêtements de bébés. »

La brune était déjà en train de réfléchir ou Max avait pu ranger ses cartons, en espérant qu’ils ne les avaient pas revendus pour acheter une de ses bouteilles d’alcool. Peut-être qu’elle aussi, devrait réfléchir à déménager ?

« Tu restes à Edimbourg rasure moi ?» renchérit-elle immédiatement, réalisant ce que signifiait un déménagement.

Si Brenna n’était toujours pas partie, c’était bien parce que pour elle, il était hors de question de laisser la garde partagée à Max. Elle avait beau travailler dans un cabinet d’avocat, la maman n’avait aucune idée comment elle pourrait obtenir la garde totale de ses fils. Pourquoi était-ce si dure pour elle d’avouer ses difficultés à sa patronne qui était désormais également une bonne amie ? Fierté ? Déni ?

« Des fois les choses arrivent sans qu’on ne les ait vraiment prévues mais ça rend le moment encore plus magique. Dans quelques années tu te demanderas ce que tu serais devenue sans tes enfants, mais tu n’arriveras pas à imaginer ta vie sans eux. Pour ce qui est des sauts d’humeur, si je dois subir ça pour que tu mettes au monde deux magnifiques nourrisson, ainsi soit-il ! Mais compte sur moi pour te serrer dans mes bras, quand tu seras en pleurs parce que tu as fait tomber un stylo par terre et que tu seras incapable de le ramasser ! » Enchaina Brenna sur un ton ironique. Et oui elle maitrisait assez bien le sujet et se doutait qu’avec deux bébés ça serait encore pire.

« Bon, on va peut-être devoir reprendre le boulot quand même ! On pourra se faire à l’occasion une sortie en dehors du travail, enfin si ça te dit ! »

Une idée naissait dans l’esprit de la maman. Tant qu’elle y était, autant se lancer à l’eau maintenant.

« Au fait, je voulais te parler d’un cas d’une amie à moi qui aurait besoin de ton avis professionnel, si ca ne te dérange pas bien sûr. »

C’était un peu soudain et légèrement hors sujet, mais après tout, elles étaient quand même au travail et non à un salon de thé. De plus, c’était le meilleur moyen pour trouver une solution a ses problèmes tout en évitant la pitié de sa supérieure. Celle-ci était bien trop perturber émotionnellement par sa grossesse à venir, pour se rendre compte que le cas qu’allait exposer Brenna était en fait son propre cas. Du moins c’est ce que la brune espérait.

« Elle vit avec son ex compagnon qui est un alcoolique fini, non violent. Elle voudrait lui retirer la garde de sa fille, pour pouvoir déménagé seule avec son enfant. Après avoir consulté plusieurs avocats, on lui a dit que ça serait compliqué sans preuve concrète de son incapacité de s’occuper de ses… sa fille. Est-ce que tu aurais des conseils, alternative pour ce genre de cas ? »

Elle était un peu mal au fond, de mentir ainsi à Adaline, mais ce n’était vraiment pas évident pour elle, d’affirmé qu’elle était tombée aussi bas. Monter un coup pareil dans le dos de Max la rendait malade, bien que ses sentiments c’étaient éteint avec le temps, elle tenait encore à lui. L’idée de lui faire ça, ne lui plaisait guère, pourtant elle était persuadée que c’était nécessaire pour le bien de tous, ce qu’il ne l’empêchera pas de passer voir ses enfants quand l’envie lui prendrait.

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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyLun 23 Sep - 16:47

You are... Wait... What? Adaline & Brenna Adaline ne pouvait s'empêcher de sourire en entendant Brenna et son enthousiasme contagieux. Plus que contagieux même, ce qui faisait un bien fou. Et puis, la blonde savait qu'elle n'avait pas tort en disant que tout le bureau allait vivre avec elle sa grossesse. Ils étaient tous soudés, et vivaient les expériences tous ensembles, et ceux depuis l'ouverture du cabinet il y a un peu plus d'un an maintenant. C'était ce qui donnait à tout le monde l'envie de se lever le matin pour venir bosser, enfin la Hasting le voyait ainsi car chaque matin, elle avait hâte de retrouver ses collaborateurs, puisqu'elle les considérait ainsi et non comme des employés, alors qu'en Islande c'était tout le contraire. Un cabinet froid, où la compétition régnait et où les collègues ne s'entraidaient pas. La blonde ne les regrettait absolument pas, et c'est sûrement pour ça qu'elle avait tout donné d'elle pour ne pas reproduire ce schéma là dans son propre cabinet, et elle pouvait être fière de dire qu'elle avait réussit.

- Ah ça, je m'en doute. Enfin je vous épagnerai certaine chose de ma grossesse, mais mes changements d'humeurs notamment, vous allez devoir les supporter pour le coup. J'espère que je ne deviendrais pas aigri et méchante !

Elle lâcha un petit rire en disant cela, tout en priant sincèrement pour ne pas avoir de mauvaises passes dans ses sautes d'humeurs. C'est tout ce qu'elle demandait.

- Et pour mes vêtements, on verra bien avec le temps, et surtout si je vais supporter de grossir. Quoi que, je me connais ça ne va pas me déranger. C'est normal après tout quand on attend un enfant. Et pour ma garde robe, et bien je vais l'adapter. Ce sera l'occasion de faire un peu plus de shopping, moi qui n'en fait certainement pas assez !

Une petite pointe d'humour qui lui ressemblait bien en plus. Mais qui était vrai, voir son corps changer lui permettrait de se donner à fond dans le shopping, ce qu'elle adorait, commandant même des vêtements parfois sur internet à partir de son portable au bureau. Ce qu'elle n'avouerait jamais à Brenna par contre.
Brenna qui avait d'ailleurs repris la parole pour lui dire qu'elle allait s'arrondir rapidement, ce à quoi elle s'attendait au final. Le sourire d'Ada revint quand elle entendit la brune s'extasiait pour les projets de vie qui s'offraient à elle du coup, mais qui l'angoissait un peu elle dans le fond, bien qu'elle ne montra rien.

- Ouais, je sais que je vais m'arrondir rapidement avec deux jumeaux, la gynécologue me l'a bien dit. Il faut pas que je m'inquiète c'est normal. D'ailleurs ça commence déjà à se voir doucement, juste que mes vêtements le cachent encore bien pour le moment. Mais sinon oui, c'est une toute nouvelle vie qui commence pour Kjaran et moi, et pour le moment, je pense qu'on va se concentrer sur le déménagement, ce qui sera plus pratiques vu que la maison actuelle n'a qu'une chambre de plus.

Une chambre aux murs vert caca d'oie qu'ils avaient décidé de repeindre histoire que ça ne ressemble pas à l'antre d'un ogre aux goûts immondes, mais avec l'annonce de la grossesse jumelée, l'option du déménagement c'était imposé au couple. Une maison plus grande, avec unn beau jardin pour Baldr et les enfants, et où Ada pourrait cultiver un potager, petite passion secrète. Elle pourrait y planter des carottes, des navets, de la salade, des tomates ou encore des pommes de terre, ainsi que des fleurs bien sur. Des tonnes de fleurs. Il lui fallait juste espérer que les oiseaux, tel que les moineaux ou encore les pigeons, nombreux à Edimbourg, ainsi que les animaux ne détruisent pas tout. Elle s'y voyait déjà la blonde en plus. Un petit bonheur sans nuages, et elle espérait que cela le resterait.

- Ah oui, on reste sur Edimbourg. Ou dans la banlieue, mais on ne part pas loin. Nos travails respectifs, à Kjaran et moi, sont en ville donc bon. Et il n'est pas question que l'on fasse un long circuit jusqu'à celui-ci, encore plus avec deux enfants. Donc notre zone de recherche reste la capitale écossaise, je te rassure ! Cette grossesse n'était pas prévue, mais elle ne va pas m'empêcher de continuer de vivre comme avant.

Elle lança un grand sourire à la brune, espérant l'avoir rassuré, tout en se notant mentalement de prendre quelques minutes lors de sa pause à midi pour faire des recherches de maisons et de villa à vendre dans les environs, tout en écoutant son assistante qui avait repris la parole. Ada était bien d'accord avec elle quand Brenna disait que dans quelques années elle ne regretterait rien. Elle ne pouvait lui enlever cela, la blonde ayant toujours souhaité devenir mère, bien qu'elle ne l'ait jamais formulé à Kjaran avant la découverte de sa grossesse.

- Merci tu es un amour... J'espère juste ne pas fondre trop souvent en larmes, ça ne fait pas très sérieux pour une avocate quand même !

Un nouveau petit rire s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle secouait la tête, amusée. Puis elle reprit son sérieux rapidement, hochant la tête quand Brenna lui dit qu'elles allaient devoir reprendre le travail. Ce serait pas mal en effet.

- Bonne idée, surtout qu'on a pas mal de boulot aujourd'hui.

Et comme pour montrer sa détermnation à travailler, elle se saisit de son stylo quatre couleurs rangés dans son pot à crayons en forme de panda, cadeau de son meilleur ami, il y a des années maintenant et qu'elle trimballait partout depuis toutes ses années tant elle y tenait.

- Vas-y dis moi tout à propos de cette amie.

Dit la blonde tout en saississant son bloc de papier posé à côté du disque dur de son ordinateur, écoutant attentivement ce que lui racontait. Une histoire compliquée, elle ne le nierait pas, mais avec un peu d'aide, une solution pourrait être trouvée. Elle prit néanmoins quelques secondes en silence pour réfléchit avant de répondre.

- Et bien ce n'est pas facile comme histoire, je te l'avoue. Mais on peut faire quelque chose. Si c'est un alcoolique fini, qui ne s'occupe pas de sa fille, ça pourrait être facile à prouver. Pour le fait qu'il ne s'occupe pas de son enfant, il suffit d'interroger l'entourage de l'enfant: la maîtresse, les amis de celle-ci et leurs parents par exemple. S'ils ne voient jamais le père mais tout le temps ton amie, c'est déjà une preuve. Et pour l'alcoolisme, tu es sûre qu'on ne peut pas le prouver ? Genre des photos ou des vidéos de lui ? Voire même des tickets de caisse ? Tout peut servir de preuves. Sinon ton amie à tenter de parler avec son ex, pour changer le type de garde ? Bien que je pense qu'il ne voudra, car ça voudrait dire pension alimentaire. Mais avec un bon avocat, elle pourrait facilement avoir la garde totale. Faut juste un avocat qui n'a pas peur de se mouiller.

Comme elle quoi. Elle n'hésitait pas à appliquer des méthodes peu communes pour obtenir ce qu'elle voulait pour ses clients, et ses compères à faire cela étaient bien peu nombreux, la plupart des avocats de la ville étant plus préoccupés par leurs costumes de pingouin tirés à quatre épingles et leur perruque d'avocat que par leurs clients. Navrant aux yeux d'Adaline d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyDim 20 Oct - 12:25

You are... Wait... What? Adaline & Brenna

Une grande famille sur qui Adaline pourrait compter. L’avocate allait être bien entouré tout au long de sa grossesse, ça il n’y avait aucun doute là-dessus. Si cela pouvait l’aider à atténuer rien qu’un seul pourcent de son stress, c’était déjà ça de gagner. Brenna serait dans tout les cas, toujours là pour l’encourager et lui donner des conseils.

« On deviens toutes aigri et méchante quand l’on est enceinte ! C’est comme ça, Kjaran devra y faire face, puis aussi subvenir à tes envies soudaines de manger tout et n’importe quoi et ça à n’importe quelle heure ! Je suppose qu’avec des jumeaux ça doit être encore plus folklorique. Lorsque j’étais enceinte de Gabriel, je me suis mise à manger des quantités assez impressionnantes de boule aux fromages. » Des anecdotes tel que celle-ci Brenna en avait des centaines, elle aimait tant les raconter.

En l’entendant parlé, la maman réalisa qu’Adaline s’inquiétait pour pas grand-chose. Elle avait l’air déjà tellement prête, sans même s’en rendre compte son instinct maternelle commençait a faire surface.

« Tu seras sans aucun doute une magnifique femme enceinte, tu as toujours eu du gout, je ne doute pas un seul instant que tu réussiras à l’adapter à ta nouvelle morphologie. »

La brune fut rassurée d’entendre que sa patronne ne comptait pas quitter la ville, même si elle s’en doutait, elle préférait toujours l’entendre officiellement. Changer de boulot n’était pour elle, même pas envisageable, elle avait tellement d’avantage à bosser pour elle. C’était probablement la seule patronne qui pouvait tolérer ces petites sommes involontaires en plein milieu de l’après-midi. Des gens humain et compréhensif comme elle, commençait à ce faire de plus en plus rare.

« Je suis contente de l’entendre ! » Un soulagement qu’elle ne cacha pas le moindre du monde avant de répondre à sa dernière remarque concernant les changements d’humeur du aux hormones. « Je serais toujours là pour te porter secours en cas de besoin. On a qu’a instauré un code entre nous. Tu n’as qu’à me sonner deux fois au bureau, dès que tu sens que tu es au bord de pleurer et je débarquerais le plus rapidement possible, afin de faire diversion le temps que tu reprennes tes esprits. Tu sais à quel point je suis maladroite, ça ne devrait pas être très compliqué d’attirer l’attention de tes clients. Pense à toujours garder une boite de mouchoir pas loin de toi, au cas où on ne sait jamais. Quand on est enceinte même écrasé un moustique peux nous faire pleurer. » Pas très rassurant comme propos, Brenna continua son monologue pour se rattraper et la rassurer malgré tout. « Mais ne t’inquiète pas c’est toujours mignon de voir une femme enceinte pleuré, puis je pense que tes clients sont tous assez intelligent pour comprendre que les hormones de grossesse ne sont pas toujours évident à contrôler »

Brenna regarda sa montre, se rendant compte que ça faisait presque une demie heure qu’elles parlaient et qu’il serait peut-être temps de se mettre au travail. Enfin pas avant d’avoir essayer de trouver une solution a ses problèmes. Ne voulant pas montrer sa détresse, elle fit passer son histoire pour celle d’une amie, avec l’espoir qu’Adaline lui donne des solutions qu’elle n’avait pas encore testé. Celle-ci commença son monologue sous l’attention inébranlable de Brenna qui buvait ses paroles avec insistance.

Les preuves elle pourrait en avoir facilement certes, mais la vérité résidait dans la question suivante : En avait-elle le courage ?  Ce qui la bloquait réellement c’était de devoir faire ça, derrière le dos de Max, car bien évidemment il ne voulait pas payer quoi que ce soit pour sa progéniture, préférant économiser son argent pour l’alcool. Ce n’était pas faute de l’aider, de le pousser à aller a des réunions d’alcoolique, tant que la motivation ne viendrait pas de lui, il ne changera pas. Peut-être fallait-il qu’elle en arrive à là pour le faire changer de comportement envers ses fils ? Était-ce, ça, sa dernière option ?

« Oui, effectivement tu n’as pas tort. Obtenir des preuves doit être plus que faisable. Je crois que le problème viens du fait qu’ils vivent dans le même logement et que si elle obtenait la garde, il pourrait être expulsé, mais tu comprends, laissé le père de ses enfants à la rue, même si les sentiments entre eux ne sont plus présent, c’est cruel. » Sans faire vraiment attention, Brenna avait utilisé le pluriel pour désigner l’enfant. En espérant qu’Adaline était bien trop concentré à trouvé une solution pour s’attardé sur des petits détails, au final insignifiant. La remarque d’Ada sur les bons avocats la fit sourire.  Si elle devait choisir un avocat, il n’y avait aucun doute quand au choix qu’elle ferait. Sa patronne avait toujours été très impliqué dans ses affaires, parfois un peu trop, au point d’enchainer les heures sans même s’en rendre compte. C’était une des meilleurs professionnels qu’elle n’avait jamais vus.

« Merci de tes conseils, en tout cas si besoin je sais que tu seras là pour venir en aide, c’est assez rassurant. Je lui ferais par de tes recommandations. »

Oui pour être rassurant ça l’était, il y avait une solution à ses problèmes, maintenant il fallait juste qu’elle trouve le courage pour les affrontés et les réglée une bonne fois pour toute. Ça ne sera évidemment pas une partie de plaisir mais il le fallait, elle en avait réellement besoin pour enfin avancer dans la vie et ouvrir son cœur a d’autre personne, sans avoir constamment à mentir.

Brenna se redressa, se dirigeant gentiment vers la porte du bureau prête a la franchir pour rejoindre l’accueil et commencer enfin le travail.


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MessageSujet: Re: You are... Wait... What?// Adaline & Brenna   You are... Wait... What?// Adaline & Brenna EmptyDim 24 Nov - 16:12

You are... Wait... What? Adaline & Brenna L'idée de voir son corps changer, mais aussi et surtout son humeur ne rassurait pas Ada. Elle avait peur de devenir aussi horrible que sa mère par moment, et elle aimerait énormément éviter. Au moins, elle avait la chance de savoir que les gens qui l'entouraient la connaissaient très bien pour savoir que ses futures sautes d'humeur ne seraient que passagères et présentes à cause de sa grossesse. Et non un changement de comportement définitif. Elle espérait néanmoins épargner au maximum ceux qui l'entourent de cela.

- On devient certainement aigri et méchante car on se transforme petit à petit en baleine !

S'exclama sur le ton de la plaisanterie la néo-zélandaise avant de rire une courte seconde, tout en hochant la tête. Oui, Kjaran allait devoir affronter tout cela, mais elle ne doutait pas de lui pour ça, tout comme le fait qu'il se plierait en quatre pour satisfaire le moindre de ses caprices. Il était parfait cet homme, et ça elle le pensait sincèrement.

- Je préfère même pas imaginer ce que ça va donner niveau faim et envie soudaine. Surtout que niveau nourriture, je suis déjà une championne, avec des envies certains jours bien particulière, mais alors là, ça risque d'être bien pire.

Et même épique dans le fond. Elle risque de bien rire dans les mois à venir devant ses étranges envies de fruits, de fromages ou autre. Elle espérait juste ne pas avoir des envies de Kumara, cette patate douce violette originaire de son île natale, la Nouvelle-Zélande ou encore de Roasted Lamb, un autre plat bien de chez elle dont elle est extrêmement friande et que personne ne cuisine aussi bien que sa nourrice et gouvernante. D'ailleurs, mieux valait qu'elle n'attarde pas ses pensées trop longtemps sur ces plats sinon elle allait se donner envie.
Pensées qui dérivaient déjà sur autre chose, sur ses inquiétudes de future maman, ce qui était sans doute normale. Ada avançait en terrain inconnu pour le moment, et elle devait avouer que ça la paniquait un peu. Encore plus depuis qu'elle savait qu'elle attendait non pas mais deux enfants. Deux d'un coup c'était un énorme défi. Et puis, des détails plus subversifs lui venaient aussi à l'esprit, comme ses futures tenues: s'habillant toujours avec des vêtements moulants, elle allait devoir refaire danas les jours à venir sa garde robe pour les mois à venir. Au moins, le shopping la détendrait.

- On verra bien !

Répondit-elle laconiquement en souriant à la remarque de Brenna, qui la toucha, elle devait bien se l'avouer. Tout comme l'expression du visage de la jeune femme quand l'avocate lui affirme que malgré un déménagement de prévu, elle n'a pas prévu de quitter la ville. Juste de changer de domicile pour un plus grand, capable d'accueillir deux bébés. Mais quitter Edimbourg ? Jamais. C'était ici qu'elle avait trouvé son équilibre avec Kjaran, alors pourquoi est-ce qu'ils partiraient ? Et puis elle avait aussi son propre cabinet qui tournait bien et Kja un job qui lui plaisait, donc bon partir n'était même pas envisageable.

- Mais oui rassure toi, on ne va pas partir. Je suis heureuse ici, vraiment heureuse.

Une première dans sa courte vie. En Nouvelle-Zélande, il y avait ses parents et tous ces gens qu'elle connaissait qui semblaient l'épier constamment, ne la laissant pas libre de ses mouvements, et en Islande, elle était prisonnière d'un mariage qu'elle détestait plus que tout. Ici, en Ecosse, elle avait la liberté qu'elle n'avait jamais eu.
Un rire jaillit des lèvres d'Adaline lorsque Brenna lui proposa d'instaurer un code entre elles. Et au final, ce n'était pas si bête que ça, au moins ça éviterait à Ada de fondre soudainement en larmes devant des clients, même si, comme le disait Brenna, ça restait plutôt adorable de voir une femme enceinte pleurer à cause des hormones. C'est juste que niveau crédibilité pour une avocate, ce n'était pas ça du tout.

- Je t'avoue que j'aime l'idée du code, et pour la boîte de mouchoirs, j'en ai toujours une près de moi, dans mon tiroir, faut que je fasse un plus gros stock c'est tout !

S'exclama-t-elle en souriant avant de reprendre aussi rapidement.

- Mais oui, mes clients sont assez intelligents, c'est juste que niveau crédibilité, même si c'est naturel à cause des hormones quand on est enceinte. Et franchement, le pire serait de pleurer soudainement en pleine audience avec un juge. J'espère pouvoir éviter cela.

Elle aurait même honte si cela lui arrivait. Il fallait qu'elle se trouve une alternative ou qu'elle trouve comment faire pour ne pas fondre subitement en larmes sans raisons. Mission impossible peut-être.
Mais pour le moment, il était temps de se mettre au boulot au lieu de papoter, ça serait vraiment une bonne idée. Surtout que du boulot, la blonde en avait. Divers dossiers à traiter, mais avant, elle allait écouter Brenna qui avait une question à lui poser, pour une amie. Un dossier compliqué visiblement. Enfin, une histoire plutôt qu'un dossier vu que cette personne n'était en aucun cas la cliente de l'avocate ou d'un de ses associés. Une personne qui avait besoin d'aide, alors avant de parler, Adaline prit quelques secondes silencieuses pour réfléchir à une réponse des plus adéquat. Aux meilleures solutions pour la jeune femme. Solutions qu'elle exposa à son assistante et amie dans un long monologue, réfléchissant à d'autres en même temps, au cas où elle en est oublié. Ses réponses eurent l'air de satisfaire d'ailleurs la brune face à elle.

- C'est carrément faisable. Et si elle, elle ne peut pas, je connais un bon détective qui pourrait !

S'exclama Ada en faisant un clin d'oeil complice à son amie, pensant en disant cela au détective que le cabinet employait pour certains dossiers, et qui était d'une efficacité redoutable.

- Quant à cette histoire de logement, ton amie pourrait, discrétement bien sur, chercher un nouveau logement. Ca pourrait l'aider d'ailleurs à faire table rase du passé. Et si elle finit par demander de l'aide à un avocat dans cette histoire, je suis certaine que celui-ci pourrait l'aiguiller. Sinon, demander de l'aide à une assistante sociale d'elle-même, mais ça peut être long. Après je peux comprendre que c'est compliqué de quitter le logement qu'on partage ou de mettre à la rue son ex.

La jeune femme espérait juste que cette histoire ne tournerait pas mal. On voyait malheureusement trop de choses dans les faits divers qui n'aidaient pas à penser de manière positive certainement.

- Bien sur que je serai là si il y a besoin d'aide. Tu me connais, je ne lâche personne. Et si elle a d'autres questions, surtout n'hésite pas à me les poser si cette personne veut rester anonyme pour le moment. Qu'elle sache juste que je ne mords pas, mais bon ça tu le sais. Je risque juste de fondre en larmes

Lâcha-t-elle alors que la jeune femme prenait la direction de la porte. Elle reprit alors rapidement la parole pour lui demander une dernière chose.

- Au fait, je te fais confiance pour ne rien dire pour le moment aux autres ! Je sais pas encore quand je vais leur annoncer pour ma grossesse !
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