On ne trace pas de message sur une vitre propre

Sac de sport sur l'épaule Clay entre dans le vestiaire homme de la salle de sport. Cette salle il l'a connaissait par cœur. Des années qu'il en était client. Addict au sport qu'il était, bossant même en dehors de ses études qui portaient justement la dessus. Si au départ il avait choisis cette voix influencé par son père et sa pression pour devenir un homme fort il était à présent incapable de s'en passer, ayant développer un véritable besoin autour de ça. Non seulement ça lui permettait de garder la forme mais c'était aussi la façon la plus scène qu'il avait trouvé pour extérioriser. Malgré ça il lui arrivait de partir en couille assez souvent, impulsif qu'il était. Alors imaginé s'il arrêtait d'extérioriser avec le sport. Sûr qu'il ne serait plus qu'une boule de nerfs frustrée. Cet après midi il venait une fois de plus dans le but de se défouler, de donner tout ce qu'il avait et évacuer le trop plein d'émotions. Après avoir enfilé des fringues de circonstance et avoir salué des habitués de la salle qu'il croisait régulièrement il cale ses écouteurs dans ses oreilles. D'un pas distrait il se dirige vers l'une des machines, les yeux rivés sur l'écran de son portable il s'arrête devant celle ci et sélectionne une musique à projeter dans ses oreilles. Une fois fait c'est dans sa bulle qu'il entame ses exercices. Le temps passe et petit à petit l'aiguille tourne dans le cadran de son horloge accrochée au mur. Il ne s'en rend pas compte. Ses gestes ce sont fait automatiques alors que ses pensées ce sont perdues, orientées vers différents sujets que lui inspirent les musiques qui passent dans ses oreilles. C'est seulement quand ses yeux se posent sur une silhouette bien connue qu'il revient brusquement à la réalité. Son regard caresse ses hanches qu'il a tant de fois agrippé et remonte sur ce visage naturel qui lui avait plu dès qu'il l'avait vu la première fois. Première fois qui ressemblait parfaitement à ce qu'il se passait actuellement. Il se rappelle l'avoir trouvé mignonne, il se rappelle que ses mouvements ce sont ralentis comme ils ralentissent à présent, distrait. Il se rappelle aussi que, fier comme un pan, il est allé lui donner des conseils pour ne pas qu'elle se fasse mal en faisant les mauvais gestes avec la machine. Mais ça n'est pas leur première rencontre aujourd'hui. Et le geste elle les connait parfaitement. Il ne compte pas non plus aller vers elle. Elle qui a foutu ses affaire dehors sans donner d'explication. Mais il sait que la faute bien de lui, il fait trop souvent le con, il fallait bien qu'un jour ça lui retombe dessus. Et ce jour était arrivé il y avait plusieurs mois déjà. Mais la fierté l'avait empêcher d'aller poser la moindre question. Il peut presque entendre la voix de son père dans sa tête en repensant à ce jour la. Un homme ça ne s'aplatis pas devant une femme. Un homme, ça assume ses conneries et ça reste fier, ça ne rampe pas. Il ne rampera pas. Mais à lui même, il doit bien bien le reconnaître, elle lui manque la blonde. Son lit lui semble parfois bien vide au petit matin. Peut-être est-ce pour ça qu'il cherche bien souvent à le remplir ? Enfin de toute façon, c'est tout à fait lui ce genre de comportement, il n'a pas besoin d'excuse pour agir de la sorte. Il a quelque fringues à elle chez lui. Probablement n'avait elle pas fait minutieusement le tris quand elle avait tout foutu dehors. Jusque la il ne lui a pas rapporté mais il se dit à présent que lui demander de venir les chercher, c'est un bon prétexte pour la revoir, et de cette façon il ne rampe pas. Après quelques secondes d'hésitation il attrape son portable et lui envoie un sms simple pour l'inviter à venir chercher ses affaires chez lui ce soir. Parce que chez lui ça serait mieux pour parler, pas dans cette salle. Il relève les yeux sur elle et en voyant qu'elle prend son portable il se lève de la machine sur laquelle ses fesses étaient posées et part sans se retourner en direction du vestiaire. Il reste quelques minutes assis sur le banc, devant son portable à attendre une réponse qui ne vient pas. Alors, un peu vexé il va prendre une douche avant de se rhabiller et de sortir de la salle sans détour ni même risquer un regard vers elle.

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Assis sur le canapé, en jogging et tee-shirt blanc, les jambes allongée vers la table basse sur laquelle reposait ses pieds croisés, il regarde la télévision. Elle a fini par répondre à son sms lui disant qu'elle verrait si elle passerait, en fonction de ses disponibilités, donc au cas où, il est resté la. De toute façon ce soir il n'a pas plus envie de sortir que ça. C'est calme et dans le fond ça lui va très bien. Il profite un peu de l'absence de ses colocataires. On ne va pas se mentir, même s'il adore ses colocs, à quatre dans un appart c'est rarement très silencieux. Le son de la télé est lui même assez bas. Il est si tranquille qu'il s'endort presque. Mais un bruit répété de frappe contre la porte le fait rouvrir les yeux. Ça doit être elle, qui d'autre ? Ses colocs ne frappent pas avant de rentrer chez eux et personne d'autre n'est censé passer. Enfin, il n'est pas à l'abris d'une visite imprévu mais tout de même. Il pose la télécommande sur le canapé et retire ses pieds de la table pour se redresser et aller ouvrir la porte. Ses yeux se baisse sur le petit bout de femme qui se tien en face d'elle. C'est bien elle. Elle est venue. Et c'est seulement maintenant qu'il se rend compte qu'il ne sait pas vraiment comment agir avec elle "Salut" bravo très bien trouvé... "Content que tu sois venue, vas y entre tu vas pas rester sur le paillasson" il se décale pour qu'elle puisse passer et referme la porte derrière elle. Il se tourne et machinalement il se gratte l'arrière de la tête avant de laisser retomber son bras. C'est la première fois qu'ils se reparlent vraiment depuis la séparation "Tes fringues sont dans ma chambre, tu veux que j'aille les chercher maintenant ou tu veux te poser un coup ? Je peux même te servir un verre" elle n'est pas une grande buveuse, il le sait elle préfère boire en soirée avec des potes mais il n'a rien trouvé de plus intelligent à proposer.

Il sait déjà que ça va lui faire bizarre de la revoir. Il s'en est rendu compte plus tôt à la salle et encore, il ne lui a pas parlé à ce moment la. Mais cette fois ci il ne peut l'esquiver. De toute façon il ne l'a pas invité pour ça. Quand il ouvre la porte ses doutes se confirme. Il a beau avoir essayé de s'y préparer mentalement il ne peut pas ravaler ses souvenirs. Dix moi, c'est pas rien dix mois. C'est un long moment de partage. Ils ont même vécu ensemble. Et voilà qu'ils se retrouvent face à face, comme des cons à ne savoir quoi dire. Les mots leurs manquant. " Euh... Oui. Merci. " il se contente des politesses. Elle ne semble pas réellement plus à l'aise que lui dans cette situation. Eux qui ont pourtant dépassé le stade de la gêne depuis longtemps. A croire que la rupture a remis les barrières en place. Elle lui parait si réservée, il a l'impression de la revoir à leur début, avant même qu'ils se mettent ensemble, quand il cherchait encore à l’apprivoiser. " Mes fringues ? " ben oui ses fringues. Il arque un sourcil en la regardant. Elle est bien venu pour ça non ? A moins qu'elle soit venue pour lui mais il ne peut pas se permettre de penser comme ça. Et puis ça ne mènerait à rien, ils sont séparés. Il s'y est fait. Il l'a accepté même s'il reste sensible à son charme et même si au fond il comprend, en la regardant, qu'il n'a pas réellement tourné la page. "Oui, tes fringues.." à son expression ça lui est revenu, il ne se perd donc pas en rappel et explication. " Je ne veux pas te déranger ché... Clayton. " il tique le brun. Il la regarde à nouveau alors que son regard à lui elle le fuit. Confirmant qu'il a bien entendu ce qu'il pense avoir entendu. Même si elle s'est reprise avant la fin, il a bien compris. "Les vieilles habitudes ont la vie dure on dirait" il tente de le prendre avec humour même si au fond, ça ne l'amuse pas. Ça ne le flatte même pas. Mais elle s'est reprise alors il ne peut rien dire. Mais elle n'a pas le droit de l'appeler comme ça. Elle a perdu ce droit en le foutant dehors. Et même s'il se savait responsable son ego d'homme en avait pris un coup. " Mais j'veux bien un verre oui, s'il te plaît. " Il passe de l'autre côté du bar donnant sur la cuisine ouverte et sort deux verre qu'il pose sur le comptoir. Connaissant tout de même suffisamment ses goûts il lui serre quelque chose, qui, il le sait, elle appréciera. Il se serre la même chose par flemme d'ouvrir une autre bouteille et repose celle ci avant de prendre son verre et d'en boire une gorgée. Ses yeux la lorgne, il ne sait se montrer discret. Il rabaisse son verre et appuie ses avants bras sur le bar "J'aurais préféré que tu me balances tout ce que t'avais à me reprocher à la gueule plutôt que de me laisser dans le flou" oui il a compris le message en voyant ses affaires devant la porte, évidemment. Et il n'a pas cherché à savoir sur le coup mais il en a besoin. Des réponses pour apaiser les questions qu'il se pose. Il n'est finalement pas resté sur la réserve très longtemps, mettant les deux pieds dans le plat sans délicatesse aucune.

Il ne peut pas rester dans ce silence pesant plus longtemps. Finalement le naturel reviens au galop. Il n'est pas agressif, pas encore, mais il lui en veut de ne lui avoir fournis d'explication. Alors il les réclame. Il veut savoir le pourquoi du comment. Il a besoin de savoir pour tourner la page. " Clayton... J'aimerai pouvoir te répondre mais... Je n'ai même pas de réponses... " il soupire, agacé, parce qu'il ne trouve satisfaction dans sa réponse à la blonde. Il refuse de rester dans le flou. Ne pouvait-elle pas lui cracher toute se haine ? Ça serait plus simple. Elle ne pouvait pas l'avoir foutu dehors pour rien elle devait bien savoir pourquoi. Si elle l'avait réellement foutu dehors pour rien alors ça l'énerverait encore plus à n'en pas douter. Il la suis du regard. Elle semble faire le tour du bar mais heureusement elle s'arrête avant. Il ne veut pas qu'elle s'approche trop. Il n'a aucune envie d'être attendris ni même de retomber dans ses vieilles habitudes à lui avec elle à passer son bras autour d'elle pour l'attirer possessivement à lui. Tout ça, c'était le passé. " Je n'ai jamais voulu cela. Je... Je regrettes... J'ai... Je... " Jamais voulu... Elle se foutait littéralement de sa gueule la c'était pas possible. Le plat de sa main vient taper sur le bar puis il se tourne dos à celui ci, s'y appuyant et remontant son poing contre sa bouche pour expirer lentement et se calmer "Tu regrettes. Quatre mois sans rien dire, t'es la uniquement parc'que c'est moi qu'ai fait le premier pas, et t'oses prétendre que tu r'grettes" quelle ironie... Si elle regrettait vraiment pourquoi n'était elle pas venu le voir ? La honte peut-être ? Ouais c'était compréhensible ça, mais si elle avait vraiment voulu arranger les choses elle serait passée au dessus de ça. Hors elle ne l'avait pas fait. Ça y est la rage lui monter et ça se sent dans sa voix. Finalement c'est lui qui se rapproche d'elle, se plaçant face à celle qui était à présent son ex. Le regard brut "T'as pas rompu pour rien y'a forcément une ou des raisons alors crache les parce que moi j'en ai marre de pas savoir !" quatre mois. C'était putain de long quatre mois à se demander pourquoi "Tu m'as foutu à la rue, j'ai dû aller squatter chez un pote le temps de retrouver un appart" parce qu'il était hors de question qu'il retourne chez son père et affiche sa défaite "Et toi tu me dis qu'tu sais pas pourquoi t'as fait ça" sa mâchoire se serre. Il ne l'encaisse pas cette rupture.

Elle sursaute à sa réaction un peu vive. Pas réellement surprenant en soit mais il ne se rend pas compte que ses gestes peuvent paraître excessifs. Guidé par son impulsivité il n'y réfléchis pas. Il ne veut pas lui faire peur il est simplement agacé. Agacé par son comportement et par ses cachotteries. Manque d'honnêteté d'après lui. Ça n'était pourtant pas compliqué de lui dire ce qui l'avait poussé à le foutre dehors. Il y avait peut-être même plusieurs raisons et Clay savait parfaitement qu'il avait été loin d'être parfait. Alors il pouvait l'entendre, mais il fallait qu'elle lui dise. Il faut qu'elle lui dise. Et elle hoche la tête. Elle confirme regretter alors que ses actes indiquent le contraire. Et ce sont les actes qui compte. Pas les belles paroles. Mensonge. Si elle regrettait vraiment alors elle aurait fait en sorte de corriger le tire. Mais elle s'en foutait. Il ne l'aurait pas recontacté elle aurait continué sa petite vie tranquille sans lui et sans encombre. Quand il s'approche il voit ses larmes et ça l'atteint plus qu'il ne le voudrait. Il veut juste une putain de réponse, une vraie explication, il ne veut pas la faire pleurer. " Regarde-toi... " Sa mâchoire se crispe et il déglutit le gosse. Parce qu'il sait ce que ça veut dire. Sa colère. Cette colère qui sommeille constamment en lui. Volcan qui ne dort jamais vraiment et qui entre en éruption à peine fut-il chatouillé. Colère qu'il ne sait gérer. Il essaie pourtant. Se défoule constamment dans le sport, mais il semblerait que ça ne suffise pas. Tout l'énerve trop facilement comme s'il n'était en accord avec rien. Bien sûr il avait des moments plus calmes, des moments tendres, des moment de détente et d'autres où il s'amusait. Mais cette rage elle veillait toujours, dans l'ombre, prête à jaillir. Il pouvait comprendre que ça soit déstabilisant. " Regarde-toi Clayton ...! Regarde comment t'es. " il baisse les yeux. Non, il n'est pas fier. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, contrairement à l'image qu'il renvoyait, il n'était jamais réellement fier de lui. " Alors non, je n'en sais rien... " il relève les yeux sur elle et son regard le transperce. Plus sûre d'elle cette fois ci. Il commence à la comprendre la raison, il la devine. Elle n'arrivait plus à supporter cette colère dans laquelle il se mettait plus facilement. Ils avaient dû s'engueuler, ça avait été la fois de trop. Mais elle détourne déjà le regard et ses sourcils se fronce à nouveau, pas réellement pas énervement cette fois ci. Elle ne peut même plus le regarder.. " Je te l'ai toujours dis que tu devais apprendre à te contrôler ! " Il ne dit plus rien. Il sait qu'il est en tord de ce côté la alors il accepte juste la critique. Elle se décolle du bar, maintenant cette fois ci son regard dans le sien " J'avais beau te le dire, mais tu n'entendais rien. Tu changeais. Tu redevenais celui que j'avais rencontré et non celui que tu étais devenu avec moi. " avait il réellement changé ? Avait un jour cessé d'être le p'tit con qu'il était ? Il n'en était pas certain. Peut-être la jeune femme avait-elle juste été aveuglée par ses sentiments et quand ceux ci s'étaient atténués elle s'était mise à le revoir comme il était réellement. "Il te plaisait celui que tu avais rencontré" sinon jamais elle ne se serait intéressée à lui, jamais elle ne se serait mise avec. Mais celui la avait dû cesser de lui plaire, il n'en savait rien.. Il avance sa main vers son visage, venant passer son pouce sous son œil pour essuyer une larme rebelle. Il n'aimait pas la voir pleurer ça ça ne changeait pas. Il s'est calmé. Des réponses apporté et la tension est redescendue. Ses larmes y sont probablement pour quelque chose aussi. Parce qu'au fond, il culpabilise de la faire pleurer, de la foutre dans cet état. Et ça le fait flipper de savoir pourquoi. "Est ce que..." il déglutit à nouveau ancre son regard dans le sien "Est ce que tu as peur de moi ?" lui il a peur. Peur de sa réponse à cette question. Il ne l'avait jamais frappé mais ça n'empêchait pas. Il s'imagine la demoiselle terrifiée à l'idée qu'il rentre en étant de mauvaise humeur et qu'elle en subisse les effets et ça ça lui fait mal. Véritable poison qu'il peut être, elle a bien fait de l'éloigner.

Il y a des choses qu'il ne peut simplement pas nier. ll connait son comportement, il sait comment il est et même si souvent il estime sa colère légitime il est bien conscient du fait que ça puisse être pesant pour son entourage proche. C'est pour ça que pour une fois il se tait. Parce qu'il ne peut la contredire, pas la dessus. Il peut lui reprocher de ne lui avoir rien dit mais pas de l'avoir plaqué. " Je l'appréciais. Mais j'aimais cet autre homme. Celui que tu es à l'instant présent... " celui qui essuie ses larmes et qui écoute calmement. L'homme qui pouvait se montrer tendre mais c'était loin d'être le seul aspect de sa personnalité. Elle parlait au passé. Elle l'aimait cet autre homme mais ça n'était plus le cas aujourd'hui. Clay le savait mais il avait toujours du mal à s'y faire. Quand à son autre facette plutôt présente elle l'appréciait moins. Il s'en doutait. C'était logique. Et c'était ce qu'il avait fait fuir, c'était aussi pour ça qu'à juste titre il se demandait s'il lui faisait peur. Il ne la lâche pas du regard quand à son tour elle vient doucement poser sa main sur sa joue. Geste qu'il n'a pas oublié malgré les quelques mois à ne plus avoir le moindre contact avec elle " Celui de tout à l'heure oui. Mais... Pas celui qui est en face de moi, là maintenant... " Son cœur se serre et ses yeux se ferment. Il lui a fait peur. Elle a peur de lui quand il est énervé. Il s'avance vers elle et ses bras passent de par et d'autre d'elle pour qu'il puisse appuyer ses mains sur le bar derrière elle. Son front vient se poser contre l'épaule de la blonde. Il reste la, un instant. Dans sa tête il fait le point. Se reposant sur elle comme il l'a tant de fois fait auparavant. Il soupire et lentement relève son visage face au sien "Ça fait partis de moi, ça fera toujours partis de moi ça changera pas" ou tout du moins il n'y croyait pas "T'as bien fait de me quitter si tu peux pas supporter ça" et il ne peut s'empêcher de rajouter "Même si t'aurais dû me le dire" il soupire et décolle ses mains du bar. Il se retourne et, nerveusement, passe une main dans ses cheveux à l'arrière de son crâne "Je comprend ta peur mais tu dois juste savoir que je lèverais jamais la main sur toi" frapper les femmes c'était lâche et minable. Si avec les hommes ça parfait au quart de tour quand il s'embrouillait avec une femme il s'emportait plus mesurément. Il frappait des meubles, des murs, mais pas elles.

La première fois qu'elle l'avait embrassé c'était après qu'il se soit battu. Aujourd'hui, cette partie de lui qui l'avait poussé à craquer lui faisait peur. " Oui j'aurais dû. Mais... Je ne voulais pas... " Elle voulait pas. Elle avait préféré laisser leur relation se dégrader puis le foutre dehors sans lui donner l'explication. Pourtant elle pouvait vu qu'elle venait de le faire. Elle avait choisi de rien dire, de fuir. Il repose son regard sur elle quand elle revient se mettre devant lui " Je n'ai pas dis cela. Je sais que tu ne l'aurais jamais fait. Tu l'aurais fait depuis longtemps sinon. " Evidemment qu'il ne l'aurait jamais fait. Pourtant très violent il se gardait bien de l'être avec des femmes. Il n'était pas galant pour autant, mais frapper une femme ça jamais. " Ce que je veux te dire, c'est que.... Je voulais savoir si tu tenais à moi. Je voulais savoir si tu reviendrais. " c'était une blague ? Elle l'avait foutu dehors pour voir s'il allait lui revenir ? Elle devait le savoir pourtant que son ego allait en prendre un coup et qu'il n'allait certainement pas venir ramper à ses pieds alors qu'il pensait qu'elle ne voulait plus de lui. Pathétique. " T'étais tellement distant les derniers temps. Toujours sur les nerfs. Je ne te comprenais plus. Je..... Je ... J'étais persuader que tu en avais une autre et ... " Une autre. Ça c'était la phrase de trop. Elle avait douté de lui, de sa fidélité. Elle avait arrêté de lui faire confiance. A partir de la le quitter avait été la seule chose à faire. Si elle ne lui faisait plus confiance ça servait à rien. Si elle lui avait parlé de ce doute c'est lui qui l'aurait mal pris et serait partis de toute façon. Il voit que les larmes lui remontent aux yeux mais il est cette fois ci trop blessé par ses mots pour y être sensible " Je ne sais plus quoi en penser... " elle aurait dû y réfléchir avant "Et moi donc..." s'il avait su il aurait sans nul doute tourné la page plus facilement oui. " Notre ego nous a séparé. Trop de fierté... " il secouait la tête alors qu'elle lui tournait le dos. Non, il n'était pas d'accord. Certes c'était son ego qui l'avait empêché de retourner vers elle mais il ne pouvait pas se douter qu'elle attendait qu'il revienne " On s'attendait mutuellement..... " il allait se caler contre le bar, dos à celui ci et croisait les bras "Je t'attendais pas." Sa voix était plus froide, plus dure "J'voulais des explications mais je m'attendais pas à ce que tu me les donnes tant que je viendrais pas les chercher" ou peut-être au début, mais en ayant aucune nouvelle il avait fini par se faire à l'idée. "T'es une putain d'lâche, et t'as une putain d'logique de femme de merde ! Comme si m'foutre dehors allait me donner envie de revenir, comme un gros lourdos qui assume pas de se faire plaquer" pour qui elle le prenait sans déconner. Agacement dans sa voix, la tension recommençait à remonter. Et il repense à ce qu'elle a dit un peu plus tôt "T'as cru que je te trompais... Comment t'as pu" non ça ça ne passerait définitivement pas. Qu'il se soit montré distant ou non. Elle aurait pu se demander s'il avait des problèmes, si quelque chose n'allait pas, mais non, automatiquement elle avait préférer penser qu'il allait voir ailleurs.

Ça le fait vriller le gamin. Il supporte pas ce qu'elle lui dit, il supporte pas qu'elle ai douté. Pourquoi faut-il toujours qu'on doute de lui, comme s'il était indigne de confiance. Il en a marre, il aurait pu flirter avec d'autres filles. Clairement, des nénettes prêtes à écarter les cuisses devant lui il en avait croisé plus d'une durant ces dix mois de couple mais il avait rien fait. Lui qu'était pas le mec le plus respectueux, même loin de la, qu'est pas forcément très démonstratif, il a tout de même toujours été fidèle. Il leur a mis un stop à ces meufs, il leur a dis qu'il y avait déjà quelqu'un dans sa vie. Et maintenant il apprenait quoi ? Qu'elle pensait qu'il avait été voir ailleurs et que c'était en partie pour ça qu'elle l'avait foutu dehors. Ça le rend fou. Sous la colère il se dit même qu'il aurait dû en fait. Il aurait dû fauter et coucher avec ces meufs. Au moins il l'aurait perdu pour quelque chose. La elle l'a plaqué pour rien, des pauvres doutes et il a le seum. Le seum parce qu'elle lui a rien dit, qu'il a pas eu l'occasion de la rassurer et qu'elle s'est fait ses films toute seule comme une grande. Et maintenant elle ose venir chialer. A présent il a bien trop les nerfs pour la prendre en pitié. Elle l'a mérité au final cette peine, elle l'a déclenché toute seule. Lui qui a eu de la compassion pour elle quelques minutes auparavant parce qu'il s'est jugé coupable, il n'en a plus à présent. C'est elle qu'il accuse. Il crache son venin le serpent, déverse la haine qu'elle a provoqué en lui et elle finit par faire volte face, se retrouvant face à lui " C'moi la putain de lâche ? T'es sûr de toi là ? T'es qu'un connard d'égocentrique ! Qui ne pense qu'à sa gueule ! T'es ... " comme s'il ne le savait pas déjà. Ça n'en fait pas moins d'elle une lâche. Elle est en colère, peut-être même plus que lui. Il le voit à ses poings serrés qui tremblent, nerfs prêt à lâcher. Il en connait que parfaitement cette sensation, souvent mélange de peine et de rage. Et ses petits poings viennent taper son torse. Mais il ne recule, de toute façon le bar l'en empêcherait. Il encaisse, il s'en fiche. Elle peut bien le frapper de toute façon il s'en fout, il se dit qu'une femme qui tape un homme ça sera toujours plus normal que l'inverse. Et puis c'est pas avec la force de mouche qu'elle y met qu'elle va lui faire mal. Il sait qu'elle a de la force, surtout après toutes les séances de sports qu'ils ont fait ensemble mais il le sent qu'elle n'y met pas tout son cœur, qu'elle n'a pas réellement envie de lui faire mal, qu'elle est juste blessée. Blessée par sa faute, comme elle l'avait blessé lui. Simple retour des choses, et plus elle parle moins ses coups se font durs. " Comment j'ai pu ? Tu rentrais à pas d'heure ! T'étais distant ! " Et ? Ça lui aurait troué le cul de lui en parler au lieu d’émettre les pires hypothèses et de se monter le bourrichon toute seule jusqu'à le foutre dehors ? " Tu n'avais plus de tendresse... Rien... " elle se rapproche et il déglutit. D'accord il a sa part de responsabilité lui aussi. Elle se presse contre lui et il ne sait plus quoi faire. Que fait-elle ? Pourquoi se fout-elle contre lui de cette façon alors qu'elle l'engueule ? " Je t'aime... " ses yeux s'agrandissent. Elle n'a fait que le murmurer mais il l'a entendu, avant de l'entendre se perdre en pleurs à nouveau. Il ne s'attendait certainement pas à ça. Elle a balayé l'énervement comme si de rien n'était avec cette révélation et le voilà redevenu le gosse paumé qu'il a toujours été au fond. A cet instant précis il ne sait pas quoi faire, il n'a d'ailleurs même pas bougé. Comme un bug. Bien sûr au fond il est content d'entendre ça mais il sait que ça n'arrange en rien la situation, qu'au contraire ça la compliqué. Et il sait que lui aussi il a des sentiments forts toujours présent pour cette emmerdeuse mais il sait aussi que ça ne suffit pas, suffis de voir ce que ça a donné. Sa mâchoire se crispe et ses paupières s'abaissent alors qu'il vient refermer ses bras sur ce frêle corps qu'il a tend de fois serré contre lui. Sa respiration s'apaise et il cale sa joue contre sa tête. Il s'accorde ce petit moment, ces quelques secondes qu'il vole au temps juste parce que, comme ça, il est bien et qu'à cet instant il ne réfléchis pas à leur situation et aux conséquences. Mais ça lui revient bien vite à l'esprit et sans se détacher d'elle il rouvre les yeux "Au fond ça ne change pas grand chose Nea, tu le sais.." il soupire et caresse doucement son dos "Que tu m'aimes ou non tu ne me fais pas confiance, et mon mode de vie ne te conviens plus, si ça te fait souffrir ça sert à rien, je pense pas pouvoir changer" au moins il faisait l'effort d'être honnête "Au moins tu pourras pas me reprocher d'être un connard égoïste pour ça" non, pas cette fois ci, s'il se remet avec elle en sachant ce qu'il sait maintenant la ça sera égoïste.

Jamais, en l'invitant à rester un peu ici, Clay n'a pensé que ça pourrait déraper de cette façon. Cette déclaration presque silencieuse il ne s'y attendait pas ! Et il n'est pas sûr de pouvoir la gérer. C'est trop tard pour ça, elle aurait dû lui dire avant. Peut-être que si elle lui avait dit quand ils étaient encore ensemble il aurait réajusté son comportement sans même s'en rendre compte. Mais quelle utilité de lui dire ça maintenant qu'ils sont depuis plusieurs mois séparés ? S'attend-elle à ce que cette révélation permette de tout effacer, ce qui a été fait comme ce qui a été dit ? Et que d'un coup il oublie tout pour se remettre avec elle ? Lui aussi il a des sentiments, ou en tout cas un reste de sentiments, il ne peut que s'en rendre compte. Mais ça n'est pas suffisant. A quoi ça servirait de se relancer dans quelque chose qui, il le savent, ne fonctionne pas. Si c'est pour qu'elle le refoutre à la porte dans quelques mois parce qu'elle ne le supportera plus alors à quoi bon ? A part se faire du mal à nouveau. Non, mieux vaut éviter. "Pourquoi ? ... Pourquoi tu me dis tout ça ?" Pourquoi quoi ? Il ne fait que constater les faits. Répéter ce qu'elle lui a lui même dit. Elle ne supporte plus son comportement et son attitude envers elle et en plus de ça elle doute de lui, elle pense qu'il va voir ailleurs. Si elle n'avait pas confiance c'était foutu tout simplement, ça ne marcherait jamais. Et Clay il en a ras le cul qu'on doute constamment de lui même quand il n'a rien fait pour éveiller ce doute, même quand il n'a jamais trahis la personne. C'est pas justifié et ça le débecte. "Tu était différent avec moi. Tu peux changé. Si tu le souhaites. Si..." Et merde à la fin pourquoi est ce qu'il devait changer ce qu'il est pour qu'elle puisse l'aimer correctement ? Si elle l'aimais comme elle le disait alors elle l'accepterait tel qu'il est, sans chercher à le changer. Ça c'est bien la preuve qu'elle se goure. Non elle ne l'aime pas lui, elle n'aime qu'une image utopiste, un souvenir de lui dans ces meilleurs jours au début de leur idylle. Non elle ne l'aime pas lui dans son entièreté, elle ne l'aime que quand il est ce qu'elle désire. Il baisse les yeux sur elle quand elle relève la tête " Si tu tiens à moi... Si tu m'aimes ... Alors tu pourras changé. Redevenir le Clayton dont je suis tombé amoureuse. " ça y est ça commence à sérieusement le gaver. Elle se croit où ? Dans un téléfilm de noël ? Son visage s'est fermé et son expression traduit son mécontentement "J'ai pas envie de changer" il la lâche et recule d'un pas pour briser cette proximité "J'ai pas envie de m'adapter pour devenir le gentil canard que tu cherches ! J'suis très bien comme je suis et si j'te plais pas comme ça c'est qu'tu m'aimes pas point ! Alors arrête de rêver à ton prince charmant ou bien va le chercher ailleurs, auprès de quelqu'un qu'a tout ce que tu recherches mais cette personne c'est pas moi et je compte pas changer pour rentrer dans ton moule de parfait ptit copain !" plus il parle et plus il s'énerve. Pourquoi est ce que c'est si dur d'être aimé pour ce qu'il est ? Il n'y a qu'Allison qui a réussi à le faire, probablement pour ça qu'ils ont cette relation si proches. "Vas y tu m'as gavé avec tes gamineries la pff !" il la contourne et part dans sa chambre pour ouvrir son placard et chercher où est ce qu'il a bien pu foutre ses affaires.

Le rende chèvre, c'est ce qu'elle allait finir par faire oui. Les montagnes russes dans sa tête et dans son cœur il en peut plus. Ras le cul. S'il ne lui convient pas tel qu'il est alors elle connait la sortie. Elle attend tellement de lui. Tellement de choses dans lesquels il ne se reconnait pas qu'elle a l'impression qu'elle en attend un autre. Peut-être quelqu'un qu'elle a aveuglément vu en lui l'espace d'un instant mais pour coller à l'image qu'elle décrit il a l'impression de devoir changer. Et lui imposer ce changement ça ne lui plait pas. Buté cette tête de con tout ce qu'il veut c'est qu'on le prenne comme il est bien qu'il sache être difficilement supportable. Après tout il ne se rappelle pas lui avoir demander d'être différente lui. Ou bien lui a-t-il imposé sans s'en rendre compte avec son mode de vie ? Heureusement que ses colocs ne sont pas la parce que sa voix porte et à coup sûr il les aurait tous rameuté. Hors il n'avait ni envie qu'on vienne le calmer ni même qu'on se mêle de cette discussion qui ne regardait qu'eux. Elle semblait confuse comme s'il lui apprenait ce qui était sortis de sa bouche et pourtant elle les avait bien dîtes ces choses. " C'est pas à toi de d'adapter. C'est à nous deux, chacun de notre côté. Et bien sûr que je t'aime ! Mais putain, comment tu peux croire que je ne t'aime pas ! Tu crois que j'serais là sinon ? " Mais qu'est ce qu'elle raconte ? Il l'a fait venir pour récupérer des fringues, pas avec une promesse de se remettre ensemble si elle se repointait ! "Comment j'peux croire ?" Elle se fout de sa gueule sans déconner ? "La mise à la porte et le manque de confiance en moi ce sont d'bons indices non tu crois pas ?!" il lève les yeux au ciel "Comment je peux croire pff" il radote sa phrase tellement ça le fait halluciner. Elle se croyait logique peut-être à faire certaines choses et à en dire d'autres ? Se contredisant elle même ? Il fuit parce qu'il en a ras le cul de cette conversation sans queue ni tête. Et il cherche ses affaires parce qu'une fois qu'elle les aurait entre les mains elle n'aurait plus de raison de rester. " J'en ai rien à foutre de mes fringues, c'toi que j'suis venue voir ! Bordel Donovan TU ES le parfait petit copain ! " et un rire parfaitement ironique s'échappe de sa gorge "Alors la t'en deviens ridicule. Faut vraiment être désespérée pour sortir de telles âneries c'est vraiment pathétique" lui ? Le petit ami parfait ? Allez à d'autres c'est bon y'a des limites à la flatterie et il n'est pas aussi con que ça. Il sait parfaitement qu'il en est bien loin même s'il n'est pas coupable de tout les tors qu'elle lui a foutu sur le dos. " Ce n'est pas de la gaminerie. Juste une putain de naïveté par l'amour que j'ai pour toi Clayton ! " Il en peut plus, sa tête, elle va éclater. Il lâche sur le lit les deux fringues à elle qu'il a retrouvé et se rapproche à grands pas de la blonde pour venir frapper du plat de sa main le mur juste à côté d'elle "Alors arrête d'être naïve putain ! Parce que y'a rien en moi qui peut combler et coller avec une fille comme toi, c'est clair ? Alors fous toi ça dans l'crâne, ça fonctionnera jamais." mais il a peur que ça ne suffise pas, qu'elle revienne à la charge à dire que ça pourrait très bien fonctionner parce qu'elle est finalement aussi butée que lui. Alors il reprend "Arrête de m'aimer, j'en veux pas d'ton amour" et ça lui tord le cœur de briser le sien. Il n'est pas quelqu'un de bon, s'en est encore la preuve. Et il refuse de lui imposer ça. Parce qu'il le pense ce qu'il dit, entre eux ça collera jamais, c'est déjà presque un miracle qu'ils aient tenu jusque la. Mais il est temps de tourner la page. Elle était tellement prête à tout accepter pour l'avoir de nouveau à ses côtés que s'ils se remettaient ensemble il allait la bouffer. Il se retourne pour attraper les deux fringues posés sur son lit et les lui colle contre le haut de sa poitrine "Prend tes trucs et barre toi" sa mâchoire se crispe mais sa décision est prise, et c'est mieux comme ça, pour eux deux.

" J'ai merdé oui. Et même si t'en a rien à faire, j'm'en veux terriblement. J'étais dans une mauvaise passe. Toi aussi vraisemblablement. " Non, c'est la qu'elle se trompe. C'est l'inverse. Durant un temps il a été dans une bonne passe puis il est revenu à la normal. Alors oui ils ont merdé, et c'est pas en claquant des doigts que ça va tout effacer. Le reconnaître ne suffis pas à l'oublier. Comment il pourrait être bien dans son couple en se disant que sa meuf le suspecte d'aller voir ailleurs dès qu'il commence à se montrer moins disponible pour elle ? " J'me répète, mais j'suis pas désespéré, mais je t'aime. C'est différent. " qu'elle arrête, qu'elle arrête de répéter ça bordel ! Elle cherchait quoi la ? A le faire culpabiliser ? Faut croire que c'est vrai que l'amour rend aveugle si elle arrive à lui sortir une aussi grosse connerie que lui dire qu'il est le parfait petit ami. C'est quoi l'étape suivante ? Elle met un genoux à terre et le demande en mariage ? Putain il a beau apprécier qu'elle soit une tête de mule à la base la il voudrait vraiment qu'elle arrête son manège et le laisse en paix. Qu'elle tourne les talons et l'idéal serait qu'elle lui dise ne plus vouloir de lui. Au moins la ça serait facile. Mais non, évidemment elle ne va pas lui rendre les choses plus simple. Et ça l'énerve le gamin. Il s'énerve. Frappe ce mur, lui crache sa colère à la gueule sans ménagement. Qu'elle est peur, il s'en fiche, au moins peut-être que ça la poussera à partir loin de lui. Ouais... Il peut toujours rêver oui. La seule façon de lui faire comprendre c'est de lui dire clairement. Alors il lui rend ses affaires, rejette son amour et lui demande de partir. Il ne peut être plus explicite. Les yeux dans les yeux, le message est on ne peut plus clair "Une fille comme moi ? Explique toi." merde mais elle lâche jamais l'affaire c'est fou ça ! Il lui a demandé de partir, il n'a pas l'intention de repartir dans une discussion avec elle. Il se retourne dans le but de s'éloigner et dans l'espoir qu'elle fasse de même mais il sent sa main attraper son poignet. " Explique-moi ce que tu entends par ' une fille comme toi '. Arrête de fuir. " Il tire sur son poignet pour le dégager de sa main "T'es vraiment casse couilles putain !" et encore il était poli ! Il lui fait face à nouveau "Je fuis pas okay !" c'est quoi cette provoc à deux balle non mais sérieux ? Il lui a dit le fond de sa pensée, en quoi est ce que c'était fuir ça ? "On est pas du même monde c'est tout, va te chercher un type bien, droit dans ses baskets, qui sera la pour t'écouter et te donner toute l'attention dont t'as besoin et fous moi la paix, c'est compliqué à comprendre ça ?!" elle va vraiment finir par le rendre chèvre. Elle a laissé tombé ses fringues par terre. Elle veut pas les récupérer ? Très bien, il trouverait bien quelqu'un à qui ça ferait plaisir. Elle est donc vraiment venue dans le but qu'ils se refoutent ensemble, mais où est ce qu'elle a vu que ça peut se faire ça ? On est pas dans une comédie romantique merde "Qu'est ce que tu peux bien encore attendre ?!"