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 Step 1 : denial. (ft. K)

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Neven M. McGuire
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DATE D'INSCRIPTION : 20/03/2019 MESSAGES : 366 POINTS : 1969 AVATAR + CRÉDITS : Dacre Montgomery - Moses. LIEU D'HABITATION : Un appartement dans New Town avec Ciaràn EMPLOI/ÉTUDES : Apprenti cuistot
MessageSujet: Step 1 : denial. (ft. K)   Step 1 : denial. (ft. K) EmptyVen 10 Jan - 14:34


Step 1 : denial.


Ne jamais se laisser porter par la routine. Ne jamais se dire que les choses allaient ''pour le mieux'' sans regarder ce qui arrivait de chaque côté. Ne pas considérer quoi que ce soit pour acquis. À quel moment avais-je baissé ma garde ? À quel moment m'étais-je persuadé que la situation pouvait rester stable et ne pas empirer ? J'avais bien envisagé à quelques moments des ennuis potentiels, le principal étant directement lié à ma consommation de substances illicites voire mon impulsivité qui me poussait parfois à en venir aux poings. Les deux situations auraient eu une finalité plutôt évidente : retour derrière les barreaux. Aussi simple que ça. Et sans doute aurait-ce été plus supportable que le réel ennui qui allait bousculer tout cet équilibre précaire en quelques secondes à peine.

Je passais le pas de la porte de l'appartement, trouvant K entrain de bosser dans le salon. Lui souriant avant de l'embrasser rapidement, j'allais déposer mon sac dans la chambre, serein. Tout se passait bien au boulot, tout se passait bien avec Ciaràn, le reste suivait tranquillement. Je ne m'inquiétais pas d'avantage en voyant le numéro de la clinique s'afficher sur l'écran de mon téléphone, répondant à l'appel alors que je revenais dans le salon. Quelques pas à peine et je me figeais net, d'un seul coup livide. Il faut que vous veniez au plus vite. De simples mots qui, dans une autre circonstances, auraient pu être dénués de toute inquiétude, mais pas là. Pas au vu de la voix lourde de l'infirmière. Pas alors que ma mère était dans un état psychologique qui, même s'il s'était plus ou moins stabilisé, n'était clairement pas dans le côté positif de la balance. « J'arrive immédiatement » soufflais-je simplement avant de raccrocher.

« C'était l'hôpital. Ils m'ont demandé de venir rapidement... » informais-je le blondinet, clairement anxieux, en commandant déjà un taxi sur mon téléphone. Est-ce que j'envisageais le pire ? Absolument. Nous n'avions jamais su être très positifs dans la famille, et si j'espérais que la situation ne soit pas si grave que je le craignais, je ne parvenais pas à m'en rassurer suffisamment. Il y avait bien pire que de se faire attraper en possession de drogues ou pour avoir cogné quelqu'un. Bien pire.

K avait insisté pour m'accompagner, sans doute paniqué lui aussi par mon état, et une vingtaine de minutes plus tard nous arrivions dans le hall d'accueil de l'hôpital psychiatrique. Une infirmière me reconnaissant arrivait jusqu'à nous, écopant de mon « Que se passe-t-il ? » sans doute un peu trop agressif. « Messieurs. Venez avec moi. » Ni son ton rassurant ni son faible sourire ne me rassurèrent et, après avoir jeté un regard à K, nous l'avions suivie jusqu'à un bureau où, enfin, elle se retournait à nouveau vers nous. « Vous devriez vous asseoir. » Inutile. Je secouais simplement la tête, soufflant un « Qu'a-t-elle fait ? » nerveux. Parce-que s'ils m'avaient demandé de venir en urgence, c'était bien que ma mère avait fait quelque chose pas vrai ? Elle n'était pas la patiente la plus calme et sa démence n'avait fait qu'empirer durant mon incarcération.

« Monsieur McGuire... votre mère s'est suicidée après le déjeuner. Nous sommes sincèrement désolés. » Il est là, le point de non retour. Le sentiment du sol qui s'effrite sous mes pieds sans que je ne puisse rien y faire. Tout un équilibre qui bascule. « Pardon... ? » Un seul mot qui témoigne de mon incapacité à y croire, à l'admettre, parce-qu'il vaut sans doute mieux cela que la déferlante de rage dont je fais d'habitude preuve. Plus rien d'autre autour n'a de sens, comme si le temps s'était tout bonnement arrêté.

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Ciaràn K. Evans
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MessageSujet: Re: Step 1 : denial. (ft. K)   Step 1 : denial. (ft. K) EmptyLun 13 Jan - 13:55


Step 1 : denial.


Les fêtes de fins d’années s’étaient plutôt bien passées, loin de sa famille en revanche. Son père ne lui avait toujours pas pardonné d’avoir lâché ses études, et encore moins le fait d’avoir fait son coming out. Kee n’en avait que faire, il avait Nev, et son frère, et c’était tout ce qu’il voulait. Il avait pris quelque jours pour se reposer, mais maintenant que le rush des fêtes étaient passées il fallait s’y remettre. Tablette en main devant la télé, le chien à côté de lui, il rattrappait son retard sur ses commissions et essayait de passer du temps sur sa bd. Pour le moment tout allait bien, mais ça ne durait jamais bien longtemps. Le blondinet sourit en voyant Neven arriver et venir l’embrasser. Il continuait de travailler en attendant que Neven revienne dans le salon, il ferait une pause à ce moment là. Il essayait de s’organiser mieux au niveau de son travail histoire de ne pas finir dans le même état qu’il y a quelques mois. En entendant Nev revenir d’une conversation avec l’hôpital où était sa mère pour lui dire ensuite qu’il devait s’y rendre au plus vite. Ce genre de chose n’était jamais très rassurant don Kee avait décidé d’accompagner son petit-ami. Arrivé là-bas une infirmière les emmena jusqu’à son bureau leur demandant de s’assoir. Ca ne sentait pas bon, Ciaràn stressait et puis la nouvelle tomba, sa mère était morte. Il ne savait pas quoi dire, son premier réflexe fut d’attraper la main de Nev et de la serrer. Il ne savait pas quOi faire d’autre, ni quoi dire, ni où se mettre.

“Je suis désolé.”


Qu’est-ce qu’il pouvait bien dire d’autre que ça? Ce genre de situation n’était pas facile à gérer. Il faudrait avoir un guide pour savoir quoi dire quand une telle chose tombe sur un proche. Il se rapprocha de lui pour le prendre dans ses bras, ça ne changerait rien, mais si ça pouvait l’aider, lui faire savoir qu’il était là pour lui. Il n’y avait que ça qu’il pouvait faire de toute façon. Il n’osait même pas imaginer ce qui pouvait lui passer par la tête, la douleur qu’il devait ressentir, et il détestait se sentir impuissant.

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MessageSujet: Re: Step 1 : denial. (ft. K)   Step 1 : denial. (ft. K) EmptyMer 29 Jan - 11:41


Step 1 : denial.


Votre mère s'est suicidée. Les mots tournaient en boucle dans ma tête, emplissant doucement tout monde être sans pour autant être totalement intégrés, comme s'il était trop difficile d'en croire la véracité, bien plus simple de douter comme si ce n'était qu'une mauvaise blague. Même la main du blondinet qui avait attrapé la mienne n'avait pas suffit à me ramener sur l'instant, à me sortir de ma torpeur, mon regard restant indéniablement figé sur l'infirmière sans même réellement la voir. Il était désolé. À quoi bon ? Ça ne pouvait pas être vrai, de toute façon. Impossible que l'histoire se termine de manière aussi brutale, impossible d'accepter l'idée qu'elle n'avait pas réussi à s'en sortir, que, finalement, sa longue descente aux Enfers s'était stoppée net sans aucune possibilité de rédemption. Simplement impossible.

Le gorge d'un coup bien trop nouée, les lèvres sèches, figé comme les minutes semblaient l'être, je ne revenais à moi que lorsque les bras de K se refermèrent autour de mes épaules. J'y revins du moins relativement partiellement, lui rendant son étreinte plus par automatisme qu'autre chose. Trop difficile à croire, impossible de réellement ressentir les choses tant que je n'aurai pas de preuve concrète. Reportant mon regard vide et froid sur la pauvre infirmière, je soufflais un simple « où est-elle ? » qui sous-entendait clairement le fond de ma question. « Monsieur McGuire... » « Je veux la voir. » Aucune place à une quelconque opposition ni même à une once de négociation. Il était totalement dans mon droit de demander une telle chose et, plus que tout, j'en avais besoin. Pour me confronter à la réalité, pour intégrer le fait que tout ceci n'était pas qu'un foutu rêve qui prendrait fin. Que c'était précisément le début de long cauchemar. Si j'avais su prendre la distance nécessaire, à ce moment là, pour me rendre à l'évidence que plonger comme elle l'avait fait à l'époque n'apaiserait en rien ma culpabilité et ne lui rendrait pas la vie, sans doute aurais-je fait les choses différemment. Mais ce nouveau chapitre ne faisait que commencer, et la fin risquait d'être bien plus tragique que toutes celles qui s'étaient déroulées jusqu'alors.

La femme nous avait alors guidés dans les couloirs du bâtiment, accédant au sous-sol où se trouvait la chambre froide où ma mère avait visiblement déjà été placée. À chaque marche j'avais senti mon cœur s'alourdir, ma respiration se faire moins fluide à chaque pas, mes muscles se crisper de plus en plus. La main de mon petit ami toujours dans la mienne, j'inspirais alors que l'infirmière demandait si nous étions prêts. Quelle question de merde. Qui était vraiment prêt à ça ? Pourtant je hochais la tête, crispant la mâchoire comme si cela suffirait à contenir toutes les émotions qui viendraient envenimer mon semblant de calme. À peine le drap fut-il soulevé, dévoilant le visage sans expression de Moira, ce teint bien plus pâle que d'habitude, que ma main se refermait un peu plus fort autour de celle de mon cadet. Plus de rêve, plus d'espoir, plus de doute : le cauchemar avait été transposé à la réalité. Brutalement, durement, de la pire manière qui soit. Prudemment je relâchais la main de Ciaràn, m'avançant vers le corps sans vie de ma mère. Toujours avec cette même lenteur, comme de peur de la briser, j'ôtais doucement de son visage une mèche de cheveux, déglutissant difficilement. La gorge bien trop nouée, l'envie de hurler, de cogner, de prendre sa place pour ne pas avoir à être à la mienne, et des larmes qui ne coulaient pourtant pas, mes yeux restant indéniablement secs, comme si j'en étais tout bonnement incapable. Trop intérioriser, tout le temps, pour ne pas risquer de perdre complètement le contrôle. « Y a-t-il des documents à signer ? » Une voix bien trop morne, automatique, une question en total décalage avec ce que devrait demander un fils dans ce type de situation, et pourtant tout était mieux que d'accepter les émotions qui se jouaient en moi.

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MessageSujet: Re: Step 1 : denial. (ft. K)   Step 1 : denial. (ft. K) EmptyMar 25 Fév - 10:14


Step 1 : denial.


On est jamais préparé à gérer la mort de quelqu’un. Pourtant on devrait, ça fait partie de la vie malheureusement. Et a part ces gens qui en font un business froid et sans coeur, une personne normale ne sait pas comment trouver les mots justes pour aider. C’est pour ça que la seule chose que peut faire Ciaràn c’est d’enlacer Nev, bien que ça ne sert à rien. Il le lâche quand ile demande à voir sa mère. Est-ce vraiment une bonne idée ? Il suivit donc Nev jusqu’à la chambre froide, pas très rassuré. Il n’aimait pas l’ambiance qui régnait ici. Ca le mettait mal-à-l’aise, il en avait la boule au ventre. Il luttait contre l’envie de fuir cet endroit pour ne pas lâcher Neven ici et le laisser seul face à cette épreuve, mais bon sang, cet endroit lui faisait froid dans le dos et lui donnait des palpitation. C’est que Ciaràn n’était pas connu pour sa bravoure, il avait facilement peur de tout et de rien. Alors une chambre froide, autant dire qu’il paniquait un peu. Kee ne s’était pas gêné pour pleurer, il ignorait comment Nev faisait pour rester de marbre, le choc, peut être. Mais lui n’en était pas capable. Il le regardait s’avancer vers sa mère, sortant un mouchoir de sa poche pour essuyer les larmes qui coulaient sur son visage, mais il ne s’approchait pas. Nev demandait s’il y avait des papiers à signer.

« Peut-être que ça peu attendre, juste le temps que passe le choc ? »

Il ne pouvait pas rester aussi calme face à une nouvelle aussi terrible. Kee avait l’impression que Nev venait de se transformer en Android. A croire qu’il ne ressentait plus rien. Il bloquait ses émotions, mais il fallait bien qu’elle sorte, il avait le droit d’être triste ou en colère. Kee le serait si c’était sa mère allongée là sur la table. Déjà qu’il était triste que ce soit celle de l’homme qu’il aimait. Perdre un parent, surtout comme ça, il n’arrivait vraiment pas à imaginer ce qu’il ressentirait à la place du brun. Mais il serait probablement à ramasser à la petite cuillère.

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