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 Don't you cry no more | Romeoz

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Ozcar M. Gayet
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MessageSujet: Don't you cry no more | Romeoz   Don't you cry no more | Romeoz EmptySam 9 Nov - 17:20

— Don't you cry no more —

Romeo & Ozcar


Ça faisait quelques jours, presque deux semaines en fait. Bri et moi on avait décidé d'arrêter la. J'avais beaucoup d'affection pour elle, encore actuellement et c'était bien pour ça que j'avais préféré arrêté. Enfin c'était une décision d'un commun accord. Si nos sentiments avaient bel et bien été réels ils s'étaient petit à petit estompé, se transformant en une amitié plus qu'un amour. On s'en était rendu compte parce que l'un comme l'autre on s'était mis à ressentir de l'attirance pour d'autres hommes. Il était absolument hors de question que je la trompe, ça jamais de la vie ! Ça n'était pas moi, je ne pouvais moralement pas faire ça. Et vu ce qu'elle avait vécu ça n'était pas le style de Bri non plus. Heureusement on était pas du genre à tout garder pour nous, on savait communiqué, c'était peut-être pour ça que ça avait si bien marché avant que les sentiments ne dévient. Mine de rien ça m'avait un peu miné cette affaire. C'était mieux comme ça, il fallait que je me raccroche à ça. Comme souvent en ce moment je sortais en soirée. Dans des bars, ceux aux alentours la plus part du temps.

C'est seulement après une petite heure que je le repère, que mes yeux se posent sur lui. Cette petite barbe de deux jours, ses yeux si clairs, il n'avait absolument pas changer. La seule chose que je ne reconnaissais pas sur ce joli visage c'était ce petit air attristé, voir dévasté en fait. J'étais partagé. Romeo m'avait mentis. Il m'avait baratiné me faisant croire qu'il était l'ami d'enfance d'Oliver quand j'étais avec lui. Voulant organiser un anniversaire auquel il n'était jamais venu. Naïf je lui avais trouvé des excuses, je m'étais dis qu'il avait eu un empêchement, je m'étais même inquiété. Et puis récemment j'avais appris qu'il s'agissait de son ex en réalité. Son ex qui finalement n'avait encore d'yeux que pour lui vu leur rapprochement. Je m'étais sentis tellement con... humilié. Il avait dû bien rigoler en voyant que j'avalais toutes les couleuvres qu'il me balançait, même les plus grosses. Je lui en voulais de m'avoir utilisé comme un pion. Je lui en voulais pas comme un gros rageux mais je lui en voulais. Et pourtant en le voyant comme ça, si vulnérable, c'était un autre sentiment qui me gagnait. Je soupirais. Je m'agaçais moi même par moment. Sourcils légèrement froncés et visage fermé je m'avançais vers lui et m'asseyais à côté, posant mon verre sur le bar. En tournant ma tête vers lui et en ouvrant la bouche, finalement aucun son n'en sortis. Je pouvais pas lui balancer un reproche, il avait l'air mal. Quel genre de monstre je serais si je l'enfonçais encore plus. Après tout il avait fait tout ça par amour pour Oli... Mes sourcils se défroncèrent et je glissais ma main sur son dos pour lui caresser affectueusement "Hey... ça a pas l'air d'aller..." peut-être que j'y reviendrais plus tard à ce sale coup qu'il m'avait fait mais la.. la je pouvais pas.

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Roméo Turner
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MessageSujet: Re: Don't you cry no more | Romeoz   Don't you cry no more | Romeoz EmptySam 28 Déc - 18:41

Il avait presque réussi, il ne comprenait pas comment tout cela avait pu foiré, tout ce qu'il savait, c'est qu'il le tenait presque entre ses bras, mais qu'Oliver lui avait fui, qu'il avait compris. Comment avait-il fait ? Roméo avait pourtant fait attention. Enfin, jusqu'à ce que ses sentiments ne lui échappent, jusqu'à ce que sa jalousie maladive et son obsession refassent surface, en tout cas, il lui avait fait peur, et l'homme qu'il aimait ne voulait plus le voir, plus jamais. Il était évident que dans les semaines à venir, Roméo élaborerait un plan, comme il l'avait fait auparavant, pour le récupérer une nouvelle fois, mais pour l'instant, il était trop choqué, trop désemparé, et désespéré, incapable de penser à son ex qui lui échappait pour la seconde fois.

Ce coup-ci, pourtant, il s'était juré de ne pas s'enfermer chez lui, l'isolement l'avait rendu fou la première fois, il ne voulait pas reproduire les mêmes erreurs, il se disait peut-être que voir du monde lui ferait du bien. Il s'était trompé. Assis là, à la table d'un bar, Roméo guettait le vide, il ne regardait même pas son verre, n'avait même pas la force de le vider. Des larmes au coin des yeux, c'était comme si toute sa vie s'était mise en pause, et qu'il attendait qu'on vienne le redémarrer, le rembobiner, sans Oliver, il ne se sentait capable de rien, il n'avait même pas envie de rencontrer d'autres hommes pour noyer son chagrin, il n'y avait que Oli qui l'importait, le reste, il n'en n'avait absolument rien à faire.

Quelle ne fut pas sa surprise, alors, lorsqu'il sentit une main se poser sur son dos. D'un coup d'un seul, il se réveillait, sursautait, tournait la tête vers la personne qui l'avait dérangé dans sa contemplation de rien du tout. Ozcar.

Ozcar. Sérieusement. C'était clairement l'hôpital qui se foutait de la charité. Il n'avait pas envie de le voir lui, surtout pas, il n'avait pas envie non plus de lui inspirer de la pitié. Il l'avait toujours détesté, il se voyait mal lui parler de ses problèmes. "Ne me touche pas." Il lui répondait, sèchement, lui lançant un regard noir, il s'écartait, sans pour autant partir. Assez étrange comme réaction, lorsqu'on savait qu'il ne désirait pas vraiment lui parler, qu'il ne supportait pas son regard, ni même sa présence. Il aurait pu tout simplement partir, le laisser en plan, il était un pro, en plus, pour faire cela, et pourtant, il restait assis sur sa chaise. Peut-être bien qu'au fond, Roméo éprouvait le réel besoin de parler à quelqu'un, et peut-être bien que ce soir-là, ce quelqu'un était Ozcar.

D'ailleurs, le plus jeune ne comprenait pas bien pourquoi son vis-à-vis se souciait de lui, pourquoi avait-il pris la peine de s'asseoir à ses côtés, de le réconforter, alors qu'il savait à quel point Roméo l'avait prit pour un con. Quel genre d'abruti cherchait à consoler une personne qui éprouvait si peu d'intérêt pour lui qu'elle s'en était juste servi avant de le jeter à la poubelle ? Probablement un abruti comme Ozcar, probablement, oui. C'était incompréhensible, cette réaction. Tellement que finalement, ça avait piqué la curiosité de Roméo. "Qu'est-ce que tu me veux, en fait ? Tu sais comment je suis, ça t'a pas suffit, la dernière fois ? Tu veux que j'te fasse encore du mal ? Parce que ça arrivera, donc tu ferais mieux de te barrer en fait." Et de le laisser tranquille. Si seulement Ozcar savait tout ce dont Roméo était capable. S'il le savait, il ne l'aurait jamais approché.
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MessageSujet: Re: Don't you cry no more | Romeoz   Don't you cry no more | Romeoz EmptyDim 29 Déc - 23:27

— Don't you cry no more —

Romeo & Ozcar


Ma rancune s'effaçait si facilement face à la détresse d'un homme. Ou en tout cas à sa peine. Parce qu'il avait bel et bien l'air peiné. Et ça, ça m'attendrissait. Je ne le contrôlais pas. Alors mon objectif avait changé. Pour l'instant je voulais juste lui apporter un peu de soutient, le réconforter un peu, si je pouvais. "Ne me touche pas." je déglutissais et laissais retomber mon bras quand il s'éloignait quelque peu. D'accord je ne m'attendais peut-être pas à me faire rejeter de cette façon. Aussi froidement. Peut-être que j'aurais dû. Pourtant techniquement moi je ne lui avais rien fait. Enfin, si ça se trouve, ça n'était pas contre moi, il aurait peut-être envoyé chier n'importe qui. Je soupirais légèrement "Désolé.. je voulais pas te mettre mal à l'aise" j'étais tactile et j'avais tendance à oublier que ça n'était pas le cas de tout le monde. J'y pouvais rien ça venait naturellement. "Qu'est-ce que tu me veux, en fait ?" je relevais le regard sur lui "Tu sais comment je suis, ça t'a pas suffit, la dernière fois ? Tu veux que j'te fasse encore du mal ? Parce que ça arrivera, donc tu ferais mieux de te barrer en fait." je fronçais légèrement les sourcils. Pourquoi est ce qu'il se montrait si agressif ? C'est sûr que ça changeait du Roméo souriant et avenant que j'avais rencontré. Le contraste était violent "Non, non je veux pas que tu me fasses du mal, pourquoi ? Toi t'as envie ?" est ce que j'avais tant que ça une tête de maso ? Ou bien écris sur le front frappez moi ? Parce que j'allais finir par réellement me poser la question ! "Justement je sais comment t'es maintenant, je connais la vérité alors qu'est ce que tu pourrais bien faire de plus ?" J'allais pas me laisser avoir deux fois au même jeu non plus, j'étais pas naïf à ce point "Ce que je veux.. te réconforter" j'haussais les épaules "C'est si difficile à croire ?" ou bien c'était comprendre qui était compliqué. La dessus je pouvais être d'accord, vu que je lui en voulais encore quelques minutes plus tôt. "Enfin si tu veux que je me barre je vais pas m'imposer non plus" c'était pas mon genre "Mais je préférerais rester" je le regardais à nouveau "Ça a pas l'air d'aller, j'ai pas envie de te laisser comme ça" ouais il verrait sûrement ça comme de la pitié, c'était probablement ce que c'était. Mais c'était pas aussi négatif que la représentation que les gens s'en faisaient dans leur tête. C'était de la compassion. J'y pouvais rien, ça me faisait mal au cœur. "Qu'est ce qui t'arrives ?" ça avait peut-être un rapport avec Oliver...

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MessageSujet: Re: Don't you cry no more | Romeoz   Don't you cry no more | Romeoz EmptyDim 12 Jan - 6:54

La patience de Roméo était mise à rude épreuve. Si en temps normal, il savait garder son calme et jouer à être une personne totalement différente de ce qu'il était vraiment, ce soir-là, il n'y parvenait pas, il n'en n'avait même pas la volonté, et encore moins devant Ozcar. Alors, en un rien de temps, il avait fait tomber son masque de gentillesse, s'était révélé sous son vrai jour, et même si Oz devait se douter de la véritable personnalité du jeune homme, on pouvait facilement lire la surprise dans son regard lorsque ce dernier le repoussait froidement.Une question se posait assez vite : Pourquoi le libraire s'inquiétait de l'état de Roméo qui avait pourtant été un véritable connard avec lui ? Était-il stupide à ce point ? Le plus jeune pensait que oui, ce n'était pas possible, sinon. "C'est pas question de ça." Ça ne l'avait pas mis mal à l'aise, seulement agacé, il le détestait, autant qu'il détestait sa compassion sortie de nulle part. Et Ozcar enchaînait, continuant d'énoncer des stupidités, personne ne voulait souffrir, c'était juste évident, et le soulever comme ça, de manière si naïve, si candide, provoquait chez Roméo un énième rictus d'agacement. "Justement je sais comment t'es maintenant, je connais la vérité alors qu'est ce que tu pourrais bien faire de plus ?"  Si seulement il savait, s'il avait seulement conscience de tout ce que Roméo était capable. Il n'aurait pas dit ça s'il avait su que ce dernier avait stalké son ex pendant des années, qu'il l'avait enfermé pour le garder près de lui. Oui, Roméo avait des réactions extrêmes, et le plus dangereux, c'était qu'il n'en n'avait même pas conscience. Il ne pu retenir un soupir, et même un léger rire à cette phrase, il n'aurait jamais imaginé que l'homme face à lui était débile à ce point.

Et le voila qu''il lui annonçait qu'il voulait le réconforter. Il n’apprenait décidément rien de ses erreurs ! C'était incroyable, et même si Roméo était dans un sale état, même si en temps normal, il aurait pu tout simplement l'ignorer, là, il était surtout extrêmement surpris, et une partie de lui avait envie de crier à son vis-à-vis de fuir, car faire cela était une mauvaise idée, car il n'avait pas besoin d'aide, il n'avait pas besoin de pitié. "Ozcar. Tu es la personne la plus conne que j'ai rencontré dans ma vie." Et pourtant, il en connaissait, des personnes, mais aucune d’entre elles n'avaient été comme ça avec lui. A ce moment-là,, il se retrouvait assez dépourvu, car il n'avait plus besoin de jouer la comédie, de se mettre dans la peau du mec sympa et attentionné. Et ça l'avait perturbé. Il le laissait s'asseoir à ses côtés, sans doute car au fond, il éprouvait réellement le besoin de parler, même si ce n'était pas de lui, même s'il ne le ferait peut-être pas, même s'il ne comprenait pas d'où venait la compassion d'Ozcar à son égard. "A ton avis ? Ne me dis pas que t'es con à ce point." Car c'était déjà assez exceptionnel que l'homme laisse quelqu'un lui parler, discuter de ce qui n'allait pas, il n'allait pas non plus être sympathique avec lui, il ne fallait pas abuser.
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MessageSujet: Re: Don't you cry no more | Romeoz   Don't you cry no more | Romeoz EmptyVen 17 Jan - 0:55

— Don't you cry no more —

Romeo & Ozcar


Je ne me sentais pas vraiment le bienvenu. Faut dire que le brun avait un don pour faire comprendre ce à quoi il pensait. Enfin... Quand il ne jouait pas à l'ami parfait. "C'est pas question de ça." oui non c'est sûr.. Il n'était pas mal à l'aise, il voulait juste pas que je le touche. Il voulait même probablement que je dégage alors si ça ne menait à rien je dégagerais. Pas du genre à imposer ma présence à quelqu'un qui ne veut pas de moi "Ozcar. Tu es la personne la plus conne que j'ai rencontré dans ma vie." un pincement au cœur. Une petite moue accroché au visage. Ça avait beau être quelque chose que je connaissais bien, les insultes, ça restait assez vexant. Cette façon de me sortir ça en plus... Ouais c'était blessant. J'étais pas Einstein mais je ne me considérais pas comme con non plus. Pourquoi dès qu'on voulait prendre un peu soin des gens on était vite catégorisé comme naïf et con ? Je ne me décourageais pas pour autant. Pas pour ça, même si c'était pas agréable j'étais malheureusement habitué à encaisser. "A ton avis ? Ne me dis pas que t'es con à ce point." je soupirais légèrement. C'est vrai que la réponse était probablement la plus logique, celle qui me venait en tête. Mais sait-on jamais ça aurait pu être autre chose... "Désolé.. Je sais que c'est difficile une rupture quand on est amoureux" j'avais été dans le même cas avec la même personne. Même si, en l’occurrence, entre Oliver et moi ça s'était bien moins mal passé. On était d'ailleurs toujours très proches actuellement. J'haussais les épaules "Mais je suis pas sûr que rester seul à boire soit la meilleure solution" que ça soit pour aller mieux, penser à autre chose ou même passé à autre chose "Un peu de compagnie ça peut pas faire de mal non ?" je tournais la tête vers lui. pour le coup finalement je me sentais con oui. J'avais l'impression de pédaler dans la semoule. De ne pas savoir trouver les mots qui pourrait l'aider ou le réconforter "Je sors aussi d'une relation, on est un peu dans le même cas au final. Enfin... presque" je ne connaissais pas encore réellement les détails de leur rupture mais ce que je savais maintenant c'était qu'ils avaient déjà été en couple auparavant et qu'après ça Roméo avait essayé de le reconquérir et s'était même servis de moi "Je pense que cette fois si tu devrais vraiment tourner la page, ça sera mieux même pour toi, passe à autre chose, ouvre toi un peu aux autres. Tu te rendras compte que y'a d'autres personnes à qui s'attacher" c'était pas évident quand on était encore amoureux. On ne voyait que l'être aimé. "Et puis.. Je suis sûr que t'aurais aucun mal à trouver des bras pour te réconforter, pour ne pas rester seul" je disais pas ça dans un but de séduction, j'étais extrêmement mauvais dans cet exercice. Non c'était simplement sincère, il était bel homme, j'étais persuadé qu'il pourrait se trouver quelqu'un pour se consoler rien qu'avec un échange de regard. D'accord, j'exagérais peut-être mais je me mettais à la place de quelqu'un qui ne le connaissais pas et moi son regard il me ferait de l'effet, sans aucun doute.

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MessageSujet: Re: Don't you cry no more | Romeoz   Don't you cry no more | Romeoz EmptyDim 26 Jan - 12:00

Il aurait aimé pouvoir s'enfuir, laisser le pauvre Ozcar en plan, il n'avait pas besoin de quelqu'un, et il avait encore moins besoin de lui pour aller mieux. Il l'avait aidé, il fut un temps, à l'époque où Roméo avait essayé de reconquérir Oliver, mais aujourd'hui, que pouvait-il lui apporter ? Absolument rien. Pourtant, il n'avait pas la force de partir, il n'avait la force de rien, juste de se lamenter dans sa tête. Il avait tout tenté pour récupérer Oliver, tout, et ça avait failli fonctionné, il ne comprenait pas à quel moment il s'était trompé, il ne voyait même pas à quel point son comportement était anormal, ou peut-être préférait-il simplement vivre dans le déni, se dire qu'il n'était pas malade, qu'il n'avait aucun problème. Ca l'aidait à moins culpabiliser, de penser que c'était les autres qui n'allaient pas bien, et que lui était parfaitement normal. "Désolé.. Je sais que c'est difficile une rupture quand on est amoureux" Roméo soupirait, il ne voulait pas avoir ce genre de discussion, surtout pas maintenant. C'était difficile une rupture, lorsque ça arrivait une fois, ça l'était encore plus lorsque ça arrivait une deuxième fois, avec la même personne. En y réfléchissant bien, Roméo n'avait vraiment connu qu'Oliver, ceux d'avant n'avaient pas compté, ceux d'après n'avaient pas su le remplacer. D'où son agacement, son regard noir lorsque Ozcar tentait tant bien que mal de le réconforter à coup de phrases bateau qui ne l'aidaient absolument pas à relativiser. "Je pense que cette fois si tu devrais vraiment tourner la page, ça sera mieux même pour toi, passe à autre chose, ouvre toi un peu aux autres. Tu te rendras compte que y'a d'autres personnes à qui s'attacher" Roméo ne pu s'empêcher de taper du poing sur la table. Il croyait que quoi ? Bien sûr qu'il avait essayé de l'oublier, de tourner la page, de passer à autre chose. Est-ce que ça avait l'air d'avoir marché ? Même pas un peu. Il n'y avait vraiment qu'Oliver qui comptait, le reste n'avait aucune importance, mais ce soir, il ne savait absolument pas comment il pourrait le récupérer après ce qu'il avait fait. "Et puis.. Je suis sûr que t'aurais aucun mal à trouver des bras pour te réconforter, pour ne pas rester seul" Ah ben ça, Roméo ne s'y attendait pas, son regard, un peu bouche bée, pouvait en témoigner. Il le draguait là ? Il espérait bien que non, car ce n'était absolument pas le moment, et il avait une estime d'Ozcar si basse que ça n'aurait jamais fonctionné, à quoi pensait-il ? Le plus jeune ne pu s'empêcher de rire, de se moquer, il se fichait vraiment de tout ce que son vis-à-vis pouvait ressentir, il se fichait vraiment de le toucher, de lui faire de la peine, car à ce moment-là, seule la sienne comptait. "J'te le dis direct, toi et moi, c'est mort, donc n'essaie pas d'me draguer en fait." Autant poser les bases directement. "Mais ouai, si tu l'dis, mais j'veux pas de quelqu'un d'autre en fait, t'as pas l'air de comprendre." Il se gardait bien de l'insulter une nouvelle fois. Ozcar avait sûrement compris. "T'façons, j'ai pas besoin des bras de quelqu'un pour aller mieux, tu vas trouver que j'exagères, mais j'ai juste besoin de lui." Et il ne pouvait pas s'en défaire, il en était incapable, il n'y avait qu'Oli qui pouvait l'aider, et il avait fait n'importe quoi.
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Ozcar M. Gayet
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MessageSujet: Re: Don't you cry no more | Romeoz   Don't you cry no more | Romeoz EmptyMer 29 Jan - 13:42

— Don't you cry no more —

Romeo & Ozcar


Son coup de poing sur la table me fis sursauter et je baissais automatiquement les yeux. Embarrassé. Je me sentais mal, à l'énerver alors que je voulais juste le réconforter... Je relevais les yeux sur lui en fronçant légèrement les sourcils d'incompréhension. Pourquoi riait-il ? Enfin c'était moqueur ça ça se sentait bien mais pourquoi ? Je n'avait fait que lui dire qu'il pouvait facilement plaire, en quoi était-ce risible ? "J'te le dis direct, toi et moi, c'est mort, donc n'essaie pas d'me draguer en fait." Je... Wow... bah ça c'était violent.. Au moins c'était clair "Je te draguais pas.." nan, certainement pas, j'aurais pas osé et de toute façon j'étais absolument nul pour ça. Donc je me serais bien passé de savoir que je ne lui plaisais pas. J'avais rien demandé moi... A la base c'était moi qui était énervé contre lui et maintenant je me faisais gronder par lui comme un gosse. De toute façon c'était toujours pareil.. "Mais ouai, si tu l'dis, mais j'veux pas de quelqu'un d'autre en fait, t'as pas l'air de comprendre." je soupirais légèrement. Si. Je comprenais. Mais lui il semblait ne pas comprendre certaines choses non plus "T'façons, j'ai pas besoin des bras de quelqu'un pour aller mieux, tu vas trouver que j'exagères, mais j'ai juste besoin de lui." je secouais la tête "Non je... Je trouve pas que t'exagères mais.." Je pris une grande inspiration "T'as pas le choix. C'est fini lui et toi, tu peux pas redépasser les limites comme tu l'as fait, tu peux pas le suivre encore, en plus t'as bien vu que ça t'aidais pas non plus. Fait ton deuil de cette relation. Si tu l'aimes alors faut le laisser partir" le harceler ça n'était pas la bonne solution. Se morfondre en pensant qu'à lui non plus "T'as besoin de lui pour aller bien mais ça n'est pas possible, donc il faut avancer et pour ça c'est pas de lui que t'as besoin. La phrase guérir le mal par le mal c'est des conneries ça marche pas" et j'en savais quelque chose. Ça n'était qu'empirer les choses. Il fallait qu'il accepte. Il y avait cinq étapes au deuil et la il était peut-être enfin temps de dépasser celle du dénis. Je soupirais à nouveau "Arrête d'espérer auprès de lui, je sais que c'est très dur mais dis moi que c'est finis sinon t'en sortira jamais" ça oui je le savais que c'était dur. Moi qui ne savait réellement perdre espoir. Jamais je ne prétendrais que c'était facile. Je déglutissais. J'avais un peu peur de m'adresser à un mur vu les réflexions que je m'étais pris avant.

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MessageSujet: Re: Don't you cry no more | Romeoz   Don't you cry no more | Romeoz EmptySam 7 Mar - 17:31

Roméo ne supportait pas vraiment Ozcar, pour de nombreuses choses. Car il était trop naïf, trop con, selon lui, mais aussi et surtout car il essayait de lui faire voir la vérité en face, et ça, c'était vraiment quelque chose que le jeune homme supportait difficilement. Il n'aimait pas qu'on lui dise à quel point il avait tort, il n'aimait pas qu'on essaie de lui faire comprendre des choses, car vivre dans le déni était bien plus confortable, croire qu'il pourrait encore tenter sa chance avec Oliver le faisait à la fois souffrir et rêver, il ne voulait pas se dire que c'était fini, pour de vrai, il n'arrivait pas à le chasser de sa tête, il avait été le seul qu'il avait aimé comme ça, et même lorsqu'il fermait les yeux, il le voyait encore, il ne pensait qu'à lui, qu'à Oliver.

Alors non, il n'acceptait pas qu'Ozcar lui rappelle encore une fois que cette histoire était vouée à l'échec, et qu'il valait mieux passer à autre chose. Il ne voulait pas non plus entendre ses phrases ponctuées d'optimisme alors qu'il n'allait pas bien du tout, il ne voulait pas de tout ça. Et pourtant. Pourtant, Ozcar avait raison, définitivement raison, Roméo devait passer à autre chose, enterrer cette relation qui lui faisait plus de bien que de mal, et même s'il ne voulait pas laisser tomber pour l'instant, il comprendrait plus tard qu'il valait mieux laisser tomber, pour l'instant, il n'était pas encore prêt, il était encore trop attaché à cet espoir qui s'en irait, petit à petit.

"Arrête d'espérer auprès de lui, je sais que c'est très dur mais dis moi que c'est finis sinon t'en sortira jamais"
Et Roméo soupirait, il ne voulait pas continuer à parler de ça, ou peut-être qu'il en ressentait le besoin ? C'était tellement compliqué, tout ça, c'était terrible, ce n'était pourtant pas si grave, au fond. "J'en suis pas capable, tu l'vois bien, Ozcar, j'en suis pas capable, pas maintenant." Il eut envie de rajouter un "sûrement jamais", mais il savait que son vis-à-vis continuerait à lui faire quelques leçons de moral, et il n'en n'avait clairement pas envie. "Tu sais, la première fois qu'on a été ensemble, tout s'passait si bien, j'étais pas... Comme ça... Au début." Et il commençait peut-être à comprendre que quelque chose n'allait pas chez lui, qu'il n'était pas si sain d'esprit, et ça n'était pas facile de l'accepter, ça non plus. "J'sais pas ce qui a vrillé dans ma tête, j'ai pas supporté qu'il me quitte comme ça, pour rien, ça m'a vraiment anéanti." Ce n'était clairement pas normal qu'il se livre ainsi, surtout pas à une personne qu'il ne supportait pas, peut-être était-ce les effets de l'alcool, mais aussi de sa détresse, qui se faisaient ressentir. "J'aurais du lui en vouloir, le détester, et j'ai jamais cessé de l'aimer, en fait." Et c'était bien ça qui était dramatique, qu'il ait été incapable de tourner la page.
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Ozcar M. Gayet
Ozcar M. Gayet
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MessageSujet: Re: Don't you cry no more | Romeoz   Don't you cry no more | Romeoz EmptyJeu 19 Mar - 11:29

— Don't you cry no more —

Romeo & Ozcar


"J'en suis pas capable, tu l'vois bien, Ozcar, j'en suis pas capable, pas maintenant." Quelque chose venait de changer. D'un seul coup il avait l'impression qu'il arrêtait de le repousser lui et tout ce qu'il lui disait. Qu'il acceptait d'en parler et de s'ouvrir un peu. Et ça ça lui faisait plaisir au garçon même si, en revanche, ce qu'il lui disait le peinait un peu. Le peinait pour lui. Parce qu'il est comme ça Oz, une éponge à émotion. Se détresse au brun il l'a ressent si fort. Il aimerait pouvoir, d'un câlin tout apaiser. Lui qui ne se serait jamais imaginé vouloir le consoler en s'approchant de lui. Lui qui avait encore en travers de s'être fait prendre pour le roi des cons. Et pourtant la, en le voyant comme ça, il avait juste envie de donner tout ce qu'il pouvait pour qu'il aille mieux. "Tu sais, la première fois qu'on a été ensemble, tout s'passait si bien, j'étais pas... Comme ça... Au début." il baisse les yeux un instant l'égyptiens avant d'oser, timidement, avancer une main pour la poser sur son dos et le lui caresser affectueusement "J'imagine que certaines ruptures douloureuses peuvent parfois nous rendre excessif et nous faire perdre la raison oui" même si lui il n'avait jamais changé au point d'agir comme un psychopathe obsessionnel après une rupture. Ce qu'il comprenait c'était que ça puisse faire mal et ce qu'il savait c'était que tout le monde ne réagissait pas de la même façon. "J'sais pas ce qui a vrillé dans ma tête, j'ai pas supporté qu'il me quitte comme ça, pour rien, ça m'a vraiment anéanti." Il sait que c'est dur de devoir dire adieu à une relation avec Oliver, ça lui a brisé le cœur à l'époque, parce qu'il ressent tout beaucoup trop fort le métisse, intensément, et pourtant il était moins attaché que Roméo n'avait eu le temps de l'être. Ça avait dû être bien pire pour lui. Anéantis était probablement le mot juste oui "J'aurais du lui en vouloir, le détester, et j'ai jamais cessé de l'aimer, en fait." c'était la première fois qu'il le voyait comme ça, sous cet angle, sensible. C'était si beau ce qu'il lui disait "C'est pas un tors de pas en vouloir à quelqu'un, encore moins d'aimer" les conneries les plus excusables étaient celles qui étaient faites par amour non, plus que celles faites par haine en tout cas "T'as vraiment dû me détester en fait" lui qui n'avait pourtant fait que lui sourire et lui sortir de belles paroles sans aucune suite. Il avait dû être jaloux comme un poux. "Je pense que t'es une bonne personne au fond, qui a fait de mauvais choix en surface" probablement une bien plus belle personne que ce qu'il avait montré vu à quel point il était capable d'aimer. Il a envie de passer par dessus le jugement qu'il lui a imposé de par ses actes et de le comprendre, comprendre ce qu'il est réellement derrière tout ça. "T'as juste pas réussis à accepter que ça soit terminé et en voulant réparé t'as finalement empiré la situation. C'était.. juste maladroit" Oz.. et sa détermination à vouloir trouver des excuses à tout le monde même pour des actes parfois impardonnables. Un petit sourire étire ses lèvres et il pose cette fois ci sa main sur la sienne "Mais ça ira mieux okay ? Et pas parce que tu bois mais parce que peut-être que cette fois ci t'as compris que le meilleur moyen d'arrêter de souffrir c'est de faire le deuil de cette relation et passer à autre chose. Même si tu te penses pas encore prêt à ça, le simple fait que t'en ai conscience c'est déjà le premier pas, même si ça doit prendre du temps"

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