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 Ain't no sushine - Bonnie

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Bonnie Armstrong
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DATE D'INSCRIPTION : 20/04/2019 MESSAGES : 150 POINTS : 807 AVATAR + CRÉDITS : Rose Leslie + moi-même LIEU D'HABITATION : Duplex à New Town EMPLOI/ÉTUDES : Avocate
MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyJeu 26 Sep - 17:32

Ain’t no sunshine

William & Bonnie
""

L’anecdote de William me laissa à la fois attendrie et un peu sur ma faim. La chanson d’amour devant une assemblée il fallait l’oser, mais je trouvais la performance de William à mon égard plus romantique et aventureuse. « Au moins t’as eu un verre. » Il n’avait pas tout perdu le William d’alors.

Je me gardai de dire à William que mes ambitions avaient pris du plomb dans l’aile avec la fin de mon épopée londonienne. Edimbourg avait beau être la capitale de l’Ecosse la portée de la ville sur le plan juridique et international était moins considérée que pour quelqu’un qui travaillait à la City. On m’avait appelé après mon départ pour me convaincre de revenir, le démarchage d’une telle ampleur m’avait même beaucoup surprise mais je n’avais pas la tête à ça. Je ne regrettais pas forcément mon choix avec le recul. Disons que j’avais pas mal revu mes priorités et que j’avais pas mal gagné en cadre de vie ici. Les dossiers étaients moins excitants mais le travail ne manquait pas. « y’a de ça oui, c’est vrai. »

Le mannequin n'avait pas prévu de récompense sucrée pour clore le dîner. Une petite faille dans son plan qui pouvait être aisément corrigée. Je me sentis alors investie par une mission presque divine, celle de me charger de concocter ce fameux dessert. Si j'avais eu des manches je les aurais retroussé mais à la place je me levais. « Je te laisse choisir le digestif, je m'occupe du dessert ! » fis-je avant de me lever de table, adresser un clin d'œil pour retourner dans la cuisine. Le changement de position me fit réaliser qu'assise je ressentais bien moins les effets de l'alcool que maintenant. Une sensation de flottement me transporta jusque devant les mystérieux placards où se cachaient les ressources pour la réalisation du dessert. Il me fallut d'abord trouver la vaisselle avant d'enfin trouver le coin épicerie de la cuisine. « Ah ! Voilà ! » m'exclamai-je entre mes dents avant de partir à la découverte de ces trésors. Outre tout ce concernait le salé l'épicerie sucrée était bien moins fournie qu'à la maison tout comme les ustensiles. Néanmoins, je parvins à dégoter de la farine, des œufs et une plaque de chocolat avec un peu de beurre. Je posais le tout sur le plan de travail quand William apparut avec notre nouveau poison à la main. « J’ai trouvé ce qu’il me faut » indiquai-je en désignant d’un petit mouvement de tête le fruit de mes recherches. « Mais je veux bien un coup de main pour les ustensiles » indiquai-je avant de lui énumérer ma liste de souhait. Un saladier, un bol et une spatule vinrent compléter mon attirail et je me mis à la tâche. Sans même prendre une balance, je découpai quelques carrés de beurre que je mis à faire fondre avec les carrés de chocolat au micro-ondes. Une fois le mélange liquéfié je le versai dans la jarre où j’avais mis un peu de farine et de levure. D’un mouvement d’abord doux puis énergique j’agglomérai les deux phases jusqu’à obtenir un appareil de la consistance d’une crème dessert. Un peu de beurre au fond des ramequins et j’y transvasai la pâte. L’opération me prit moins de dix minutes, la recette n’était pas bien compliquée et je savais exactement ce que je voulais obtenir comme type de pâte pour avoir un résultat optimal. Je tendis les deux ramequins à William pour qu’il se charge de les enfourner. Je lui indiquai la température et le temps à programmer. Il ne restait plus qu’à attendre. J’étais assez confiante sur l’issue du résultat. « Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire en attendant ces onze minutes... » fis-je en tapotant mon menton avec un doigt et en regardant le plafond, comme si j’étais à la recherche d’une idée lumineuse.



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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptySam 28 Sep - 14:58




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Son histoire qu’il pensait la plus folle pour impressionner une femme eut la conclusion parfaite donnée par la jolie rouquine.

Boisson gratuite ! Répondit-il en levant son verre pour en boire une gorgée, suivi d’un clin d’œil.

Autant être positif dans cette histoire, il s’était tourné en ridicule. Ce qu’il n’avait pas dit, c’était qu’il montait sur scène pour jouer un morceau de guitare. Il avait l’habitude de jouer tout seul, devant ses amis et sa famille mais pas devant un public. Il avait reçu quelques applaudissements mais n’avaient pas remarqué d’hystérie, ni de femmes enlevant culottes et sous-vêtements pour lui lancer dessus. Triste vie !

Bonnie fut vague dans sa réponse, coupant cours au sujet de son travail, de ce qu’elle aimait et d’un possible lien entre sa passion de trouver la vérité et son travail. William pensait qu’elle n’avait pas trouvé les bonnes raisons pour sortir la tête de ses livres mais peut-être qu’il avait tort. Il faudra qu’il soit persévérant si elle voulait bien de lui dans sa vie. La question du dessert vint et il se retrouva con, lui expliquant qu’il était tête en l’air, mais lui proposant de trouver de quoi faire un dessert, proposant à côté des digestifs si besoin.

Je comptais sur mon charme indéniable pour passer l’étape dessert, à croire que je suis un peu trop présomptueux !

Il plaisantait pour masquer son embarras de n’avoir pensé ni à une entrée, ni à un dessert, habitué à ne manger qu’un plat. Bonnie se leva soudainement, semblant soudainement prendre les choses en main, voulant s’occuper du dessert. Elle lui donna comme mission de choisir le digestif.

Oui, chef ! s’amusa-t-il à dire en se levant à son tour.

Le musicien attrapa les assiettes pour rassembler ce qu’il y avait sur la table, laissant le vin et les verres. Il se dirigea vers le bar et en sortie un des whiskys que le père de l’avocate lui avait montrés. Un blended malt, appréciable en digestif et que Bonnie avait dit apprécier comme digestif, du moins cette gamme là. Il en servit deux verres tandis qu’elle cherchait à trouver les ingrédients, toute seule, dans sa cuisine équipée. Au vu des placards ouverts et fermés qu’ils entendaient, elle avait rapidement fait le tour. Will arriva dans la cuisine, voyant ce qu’elle avait sorti tandis qu’il posait les verres sur le comptoir.

Une fois que tu auras fini, dit-il pour ne pas la déconcentrer et pour apprécier son verre après son effort.

Elle lui demanda de l’aide pour les ustensiles, les sortant les uns après les autres sous les ordres de l’Écossaise. Le mannequin alluma le four pour le faire préchauffer et gagner un peu de temps sur la cuisson. La préparation fut rapidement faite et il s’amusa à la déconcentrer, l’embrassant dans le cou et ses épaules fines, restant derrière elle, la tenant par la taille mais elle n’en démordait pas et tenait bon, bien décidé à préparer ce qui semblait être un gâteau au chocolat. Les deux ramequins furent remplis et enfournés par le blondinet, à la température et pour le temps donnés par l’avocate.

Hmm, je ne sais pas, répondit-il sur le même ton alors qu'elle lui demandait comment ils allaient s'occuper en attendant, on pourrait … Attendre sagement la cuisson sur le canapé, appréciant un whisky conseillé par un expert.

Il s’était rapproché d’elle, posant ses mains sur ses hanches pour venir se glisser dans la chute de ses reins pour réduire la distance entre eux petit à petit, un léger mouvement de bassin allant d’un côté à l’autre comme un enfant pris en faute. Ses lèvres se rapprochèrent des siennes, s’arrêtant à quelques millimètres des siennes, sentant le souffle de la belle femme contre lui, empêchant un baiser de s'échanger, joueur, attendant que les lèvres de la jolie rouquine happent les siennes par l’envie mordante que cela pouvait éveiller. Ses baisers se firent plus plus entreprenant tandis que ses mains s'appuyaient contre elle.

On oublie les whiskys, souffla-t-il dans le creux de son oreille.

Ses mains se glissèrent sur ses fesses, s’arrêtant un temps dessus avant de finir sur l'arrière de ses cuisses, l’attrapant comme tout à l’heure, lui murmurant de s’accrocher à son cou, le temps des quelques mètres à faire pour l’amener sur le canapé. Une fois devant, il l’amena en douceur à s’allonger dessus, sentant l’angle du meuble s’enfoncer dans son tibia, l’obligeant à retenir un juron alors que sa bouche était occupée à embrasser la jeune femme à hauteur qu’il pouvait. Un genou sur le canapé, il resta un temps ainsi avant de s’allonger sur elle, profitant d’avoir ses mains libres pour parcourir le corps de sa sorcière bien-aimée, découvrant des zones où il n’était pas encore allé. L’envie se réveillait exponentiellement aux découvertes que ses mains faisaient et il sentait qu’il lui serait difficile de ne pas craquer ce soir alors qu’il avait une femme comme elle chez lui mais cela attendrait la fin du repas. C’était un entracte, pour savoir s’ils pouvaient être compatibles, si elle ne se bloquait pas lorsque ses mains ou ses lèvres pressaient avec douceur sa poitrine, qu’elle enverrait tout péter au coup de rein chaste qu’il donnait pour lui faire comprendre qu’il la désirait plus qu’elle ne l’imaginait. Ses mains passèrent sous le vêtement pour y sentir sa peau douce et fébrile et il la mordit dans le cou pour se retenir de lui faire enlever. Dieu que ce serait sexy !

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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyDim 29 Sep - 10:30

Ain’t no sunshine  

William & Bonnie
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Malgré tous les efforts qu'il y mit William ne parvint pas à me détourner de la confection de fondants au chocolat. Il m'avait simplement fallu imaginer que ses délicates attentions étaient des encouragements au lieu d'une distraction. Je n'étais pas cependant pas dupe sur ses intentions et le sourire qui ne quittait plus mes lèvres depuis qu'il s'était mis à la tâche en témoignait. Je savais aussi qu'une fois que la pate serait tranquillement en train de cuire nous aurions tout un petit moment à occuper à siroter le whisky que mon expert de père avait recommandé à l'américain. Mais sitôt les ramequins au four je sentis que William avait comme une autre idée derrière la tête. Il proposa l'idée d'aller retrouver le canapé pour déguster le whisky en attendant le fameux "Ding" de fin de cuisson.

Ainsi il approcha mais au lieu de capturer mes lèvres comme je le supposais il s'arrêta à une distance déraisonnable comme pour me tester. Je n'avais pas peur du challenge et j'haussais un sourcil la mine malicieuse et prête à lui montrer que je savais jouer aussi. Ainsi ce ne fut que lorsque je le décidais que je vins goûter à nouveau à ses lèvres qui n'avaient plus la saveur d'alors. L'heure n'était plus tout à fait à la découverte et nos échanges prenaient une tournure plus fiévreuse, comme si la pause du repas n'avait servi qu'à aiguiser davantage notre appétit pour l'autre. Mes mains retrouvèrent un temps leur place dans la nuque du blondinet avant de descendre, sentant les muscles des épaules et les dorsaux. Je recourbais légèrement les doigts comme pour griffer à travers le tissu ce que je sentais. Je n'avais pas les ongles longs mais je dosais la pression pour être en mesure de sentir chaque contour du muscle. *Ce n'est pas ce que j'appelle être encrouté...* Je sentis les mains du musicien quitter le creux de mes reins, descendre lentement mais sûrement vers mes six heures où il s'attarda quelques instants avant de poursuivre leur route. Avec la même facilité que précédemment je quittai le sol et me retrouvai à une hauteur bien plus confortable pour embrasser le mannequin à loisir.

Sans me soucier de la destination, et ayant toute confiance je le laissai ainsi me déposer sur le canapé en douceur. Profitant de la distance nous séparant tandis qu'il avait son genou sur l'assise, je distinguais une petite ouverture. Mes mains se glissèrent ainsi sous le t-shirt de mode pour aller explorer d'un peu plus près ce que je n'avais pas pu toucher d'un peu plus près tout à l'heure. Mes doigts glissèrent ainsi sur les vallons dessinés par un six pack digne d'une couverture de magazine. William était trop modeste ou aveugle. L'ascension se poursuivit vers les pectoraux où j'aurais pu laisser ma tête reposer pendant des heures. Tout au long de mon périple je me fis la remarque que pour un homme, il avait la peau douce que ce n'était pas seulement ses mains qui étaient ainsi. Faisait-il des gommages ? Quel était son secret ? Et puis j'avais maintenant envie de voir et de constater ce que mes sens me décrivaient. J'avais chaud tout en frissonnant à la fois, je me sentais à la fois détendue et sur le qui-vive. J'en voulais davantage et William était tout à fait disposé à aller en ce sens. Ses mouvements de bassin et ses mains elles aussi baladeuses ne faisaient aucun doute. Je sentais bien que les attentions que nous nous efforcions à nous délivrer l'un et l'autre nous chargeaient d'une nouvelle énergie, peu importe la fatigue de l'heure qui avançait dans la nuit et l'alcool qui nous endormait en peu. Je me sentis me tendre légèrement sous l'effet de la douce morsure.  

Une séquence de bips aigu commença à résonner dans l'appartement et me parut comme lointain au point que je les ignorais en me disant que cela devait venir de dehors. Du bout d'un doigt, je ramenais le visage de l'américain proche du mien sans pour autant chercher à l'embrasser de nouveau. Le souffle un peu court, je plongeai mes prunelles dans les siennes. *My goodness c'est pas possible d'être aussi beau* « Comment suis-je censée t'aider à honorer ta promesse alors que je n'en ai pas du tout envie, mh ? » lui murmurai-je en lui caressant doucement la joue.


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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyLun 30 Sep - 15:51




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Oh. Mon. Dieu. Le musicien découvrait le corps de la jeune femme qui n’était pas en reste. Ses formes étaient agréables, sculptées par les années de sport qu’elle pratiquait mais avec les formes qu’il fallait pour avoir le plaisir à attraper quelque chose. L’avocate se montrait à son tour entreprenante, passant les mains sous son haut pour juger de la marchandise qu'il cachait par son vêtement. Il ne pensait plus à rien, son esprit était concentré sur ce qu'il était en train de vivre à l'instant. Au diable ses idées de vouloir rester sage quand il avait sous lui une femme comme elle, réceptive à ses baisers et ses caresses.

L'envie d'aller plus loin se faisait de plus en plus grande, bloquée par ses sous-vêtements qui gâchaient le plaisir de ses découvertes. L'envie de la posséder, de la sentir au plus profond, de l'entendre gémir, supplier même de ne pas s'arrêter, d'embrasser sa peau centimètre par centimètre, avait brutalement fait perdre les pédales au jeune homme. Ses gestes devenaient de plus en plus entreprenant sur un fond de musique que ses enceintes continuaient de passer mais qu'il avait oublié tant la jeune femme accaparait ses sens. Et malheureusement pour les deux, il ne put aller plus loin. La sonnerie du four retentit, ce qui l'arrêta dans son élan, poussant un grognement alors sa tête se reposait dans le creux du cou de la belle et délicieuse Bonnie.

C’est moi ou on a fait un bond dans le temps ? Souffla-t-il ronchon.

Un des mains de la jeune femme ramena le visage du mannequin vers elle, pour croiser son regard, regard qui brûlait d'envie d'oublier la sonnette pour l'emmener hors de ce salon et la faire monter à l'étage où le lit serait plus confortable. Les yeux de la belle Écossaise pétillaient et tout son corps semblait l'appeler à céder à ses pulsions. La voir ainsi toucha la corde sensible de l'artiste qui résidait en lui. Son sang pulsait, sa respiration était courte et il lui adressa un sourire gourmand quand elle lui demanda dans un murmure comment résister quand elle-même voulait céder à ses envies.

Je crois que je n'ai plus envie d'être sage, pas après ça, murmura-t-il en tournant légèrement la tête pour embrasser sa main. J'ai envie de toi, là, maintenant, mais terriblement envie de toi, tu ne peux pas savoir. Enfin si, tu peux et je suis sûre que ta curiosité à aller vérifier si j'ai bien un drapeau américain dans ma chambre est au summum. Il marqua une courte pause et sur un ton résigné et un regard sérieux sans trop l'être. Maiiiiis ... Nous devons faire honneur à ton dessert.

Il resta quelques instants ainsi, le bruit du four les rappelant à l'ordre. William grogna à nouveau avant de déposer un rapide baiser sur ses lèvres pour finir par se lever, replaçant son haut. Pense à quelque chose d'autre. Bicyclette! Non, ça marche pas. Le père Armstrong avec un fusil, pour de vrai. Ah tiens, y'a du progrès. Il laissa à la jeune femme le soin de se relever et se remettre sa robe convenablement en place pour aller éteindre la sonnerie, remettant au passage son pantalon dans lequel il n'était plus à l'aise. La sonnerie éteinte, la chaleur du four lui rappela la légère douleur à la main que l'adrénaline lui avait fait oublié. Les deux ramequins furent posés sur des dessous de plats et alors que la jeune femme revenait dans la cuisine, il lui dit:

Il va falloir me dire si c'est assez cuit, jolie demoiselle.

Une fois les plats vérifiés, ils n'auraient qu'à retourner dans le salon, profitant ainsi d'un dessert qui sentait agréablement bon et d'un verre qui n'attendait qu'à être goûté.

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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyMer 2 Oct - 17:41

Ain’t no sunshine  

William & Bonnie
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Je ne compris pas bien la réflexion du mannequin à propos du bon dans le temps. On s’amusait bien pourquoi fallait-il que l’on s’arrête déjà ? Dans mon esprit, nous ne faisions même que commencer et j’avais vraiment très très envie que nous poursuivions ce que nous avions entrepris. Il n’était pas humain de s’arrêter en si bon chemin. Surtout lorsque l’athlète au-dessus de moi témoignait au moins de la même envie d’aventures. Je souris à la remarque sur le drapeau américain potentiellement présent dans sa chambre. Evidemment que tout ce manège n’était qu’un prétexte pour découvrir si William Preston était un bon patriote. Je me fichais du reste. Bien en-ten-du. Les pensées pas très catholiques à propos d'un autre genre de drapeau qui me traversaient l'esprit en ce moment n'étaient sans doute qu'un leurre. J’avais envie d’envoyer valser ce t-shirt devenu encombrant pour ce qui se tramait à présent. Si j'avais été doté de pouvoirs magiques comme une vraie sorcière, d'un claquement de doigt ou d’un petit froncement de nez habile j'aurais volontiers fait disparaître le reste. Mais voilà, je n'étais qu'avocate et après m'avoir volé un ultime baiser le mannequin et sa chaleur s'éloignaient déjà. Je me sentis bête ainsi allongée sur le canapé à moitié débraillée. C’était comme une coupure pub en plein milieu d’une scène à suspense. *Mais qu'est-ce qui m'a pris de vouloir faire un dessert ?! Hein ? Il était très bien celui là !!!* pestai-je intérieurement. J'inspirais profondément en tâchant de reléguer le plus consciencieusement possible la frustration de ce moment écourté en arrière-plan. Une fois levée, j'arrangeai mes cheveux et ma robe pour avoir une allure à nouveau présentable avant de regagner la cuisine qui avait la fâcheuse manie de nous rapprocher.

En voyant les ramequins fumants posés sur le comptoir de la cuisine je réalisais combien ils ne m'intéressaient plus. Tout ce que je voulais se trouvait de l'autre côté du plan de travail. Néanmoins, puisque l'américain y tenait tant j'observais ma maudite œuvre. Les fondants avaient l'air parfait. Mon regard alla des petits gâteaux à coeur coulant à mon hôte en s’attardant davantage sur ce dernier. Résister était un supplice. J’en voulais plus que ce que je venais d’avoir. Je voulais que l’américain me dévoile une autre facette de sa personnalité. « A mon avis c'est bon mais ils sont trop chauds…  » J'eus soudain la mine malicieuse. Au diable mes principes et les siens. Je pris la main du musicien pour l'attirer vers moi tout en commençant à reculer vers le salon. « J'ai vraiment très envie d'aller visiter l'étage. Je suis sûre que les fondants n'en seront que meilleurs après... »

Comme il avait su démontrer qu'il était en forme, je bondis sur William croisant les jambes autour de ses hanches et mes bras retrouvant la nuque de l'intéressé. La réussite de la manoeuvre me fit rire. Je ne pensais pas pouvoir y parvenir aussi bien. Ce n’était pas tout à fait mon genre de faire quelque chose comme ça mais le vin et la bière ne devaient pas y être pour rien. J’initiai alors un nouveau ballet en posant mes lèvres sur les siennes avec une douceur contrastant avec tout à l’heure. J'espérais qu'il connaissait bien son appartement et qu'il saurait naviguer à l'aveugle car je n'avais pas envie de bouger. Le challenge de l'escalier ne me faisait pas peur et puis étant donné l'objectif que seraient ces quelques marches à gravir ?



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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyDim 6 Oct - 14:19




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Le plat était fumant et dégageait une bonne odeur de chocolat qui avait envahi peu à peu la cuisine et le salon. Bien qu'il ait envie de goûter au plat fait par Bonnie, son appétit pour l'avocate avait largement pris le dessus mais il devait bien se tenir, du moins essaierait-il. Will croisa le regard de la jeune femme qui constata que les ramequins étaient encore trop chauds pour être dégustés.

Je crois aussi...

Le hochement de tête un peu trop vif alors qu'il attestait que les fondants étaient encore trop chaud pour être mangés, montrait qu'il avait plus d'une idée derrière la tête, comme reprendre sa petite escapade en terrain inconnu avec la jeune femme. Cette dernière s'était suffisamment rapprochée pour attraper la main du musicien afin de le ramener à nouveau dans le salon. Le sourire aguicheur qu'il laissa sur son visage à mesure qu'il avançait avec la jeune femme en disait long sur ses pensées, hochant à nouveau de la tête quand Bonnie assurait que le dessert serait encore meilleur. Il avait un dessert en tête qui dépassait le reste haut la main : elle. L'Écossaise voulait passer aux choses sérieuses et il ne fallait pas le répéter deux fois pour que son désir qu'il avait pu calmer à coup de fusil imaginaire et de bicyclette, se réveillait plus ardent que jamais.

Sans attendre la rouquine sauta sur lui avec cette insouciance lié au moment, William l'attrapa alors qu'elle se mettait à rire. Son action la fit sourire. La voir ainsi la rendait terriblement attachante. Ses lèvres goûtèrent à nouveau aux siennes avec cette douceur qui avait dépassés la fièvre du désir. Il avait commencé à se diriger lentement vers l'escalier en colimaçon assez spacieux, s'arrêtant quelques pas pour profiter de ces baisers qui ne tarissaient pas.

Allons-y , souffla-t-il en français entre deux baisers, sourire aux lèvres.

À l'inverse de Bonnie, l'escalier l'inquiétait parce qu'il n'avait jamais eu à le monter ainsi. Les premières marchent furent passer avec brio mais Will n'était pas au bout de ses peines quand les premiers tournants se montrèrent. Ses mains se raffermirent sur les cuisses de la jeune femme, s'assurant qu'elle tenait bon. Il dut s'éloigner de ses lèvres un instant pour assurer qu'il n'allait pas tomber. Il ne sut comment mais il arriva au dernier tournant. Ce foutu tournant ... Le mouvement qu'il fit pour reprendre fermement en main la jolie rouquine risquait de les couper dans leur élan. La tête de l'avocate rencontra la barrière de sécurité, sans trop de violence mais il y eut quand même un coup. Le coup se répercuta sur lui sans pour autant le blesser. Comment ? Le musicien l'ignorait et il devrait mettre sur le compte de l'alcool cette absence d'information.

Oh merde ! Pardon Bonnie, je suis trop désolé, dit-il en la relâchant s'assurant qu'elle avait posé ses pieds sur les dernières marches d'escalier, le dépassant à présent. Ça va aller ?

Dans le genre tue l'amour, cela ne pouvait pas être pire. Il l'invita à monter les dernières marches d'elle-même pour qu'il regarde la légère bosse qui risquait de pousser, restant contre elle, il déposa un baiser sur son front, s'excusant à nouveau, cherchant par ce contact un nouveau rapprochement pour reprendre l'échange de baiser où ils l'avaient laissés.

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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyDim 13 Oct - 15:26

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William & Bonnie
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*Allons-y Alonso !* pensai-je illico en réponse à la déclaration de l'américain. Une touche de Doctor Who venue de manière incongrue. La série avait bercé mon enfance mais surtout mon adolescence avec la reprise de ce monstre télévisuel au début des années 2000. Comme bon nombre de fans à travers le monde j'avais été devant mon poste de télévision lors de la diffusion de l'épisode du cinquantième anniversaire de la série. Aujourd'hui j'avais plus de mal à suivre une diffusion continue mais fort heureusement il y a avait toujours le Replay. En tout cas le dixième Doctor n'eut pas un effet suffisamment distrayant pour que je me détourne de William. Assurant ma position autour du mannequin je nouais mes chevilles l'une avec l'autre pour m'assurer de ne pas glisser. Même si avec la solide prise assurée par le blondinet j'avais peu de chance de tomber on n'était jamais trop prudent.

D'ailleurs pour ce qui était de la prudence… Vous vous imaginez bien qu'avant d'engager mon entreprise je n'avais pas envisagé tous les paramètres. L'idée folle qui m'avait traversée l'esprit n'avait pas le moins du monde songé à la difficulté de monter ainsi un escalier en colimaçon. Tout ce que je voulais était de monter enfin dans cette chambre pour vérifier le drapeau de l'américain. Et ce, sans attendre. Je n'aurais pas supporté une nouvelle interruption même pour un délicieux fondant au chocolat. Après avoir gâté généreusement les lèvres du musicien, et aussi pour lui offrir un semblant de visibilité j'avais changé de lieu, migrant vers son cou en m'amusant au passage avec le lobe de son oreille. En sentant la prise se raffermir sur mes cuisses j'y vis là une signe pour redoubler les petites attentions que je délivrais à mesure que la destination approchait à chaque nouvelle marche. Nous étions tout proche du but quand il y eut un choc. Un boum qui me fit lâcher un gémissement et qui quelques instants plus tard se transforma en une vive douleur au niveau du crâne. William décrypta plus vite que moi l'incident. L'américain me fit alors quitter mon perchoir tandis que je me frottais la zone de l'impact proche de mon implant tout en lançant un regard mauvais à la rambarde. La douleur irradiait largement plus que là où cela avait tapé mais il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Je grimpai les dernières marches par moi même en me sentant bête. « c'est rien, t'inquiète pas » fis-je pour rassurer l'américain. Je le laissais cependant jeter un oeil pour constater la non-ampleur des dégâts. « Je suis désolée, ce n'était clairement pas la meilleure idée que j'ai eu dernièrement » glissai-je à voix basse, une fois lovée contre le mannequin. *Note à moi-même : plus jamais de folies dans un escalier en colimaçon*

Après quelques instants ainsi je relevais la tête pour croiser le regard du blondinet tout penaud. Il était mignon ainsi et cela me tira un sourire. « Tu me fais visiter ? » demandais-je d'une petite voix avant de prendre sa main dans la mienne et qu'il me guide. Après tout, nous n'avions pas fait tout ça pour rien et même si je risquais d'avoir une bosse autant ne pas l'avoir pour rien.



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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyMar 15 Oct - 6:52




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Mais quelle idée ils eurent à monter des escaliers en colimaçon dans cette posture ! Ni elle, ni lui n’avaient songés un seul instant que cela pouvait être une mauvaise idée. Ils se retrouvaient alors au deuxième étage du duplex, avec une Bonnie qui avait pris un coup sur la tête. Entre ses baisers, son corps contre le sien et les complexités des marches, il n’y avait pas d’autre conclusion possible. Will regrettait pendant un instant de ne pas avoir trouvé un appartement avec un escalier droit. Il se sentait obligé de s’assurer qu’il n’y aurait pas d’autre séquelle qu’une jolie bosse cachée par ses cheveux. Il put sentir dans sa brève auscultation l’implant que la jeune femme portait pour entendre. Elle s’excusa d’avoir eu cette idée alors qu’elle se lovait contre lui, l’accueillant à bras ouverts pour l’étreindre, déposant un nouveau baiser dans son cuir chevelu. Cette étreinte avait quelque chose de rassurant, d’agréable, de confortable, ce quelque chose qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps dans les bras d'une femme.

Non, c’est vrai, mais je n’ai pas été des plus perspicaces pour le coup, murmura-t-il en réponse, un sourire aux lèvres.

William n’avait pas envie de lâcher la jeune femme, profitant de cet instant des plus doux, cassant par la brusquerie soudaine des escaliers. Ce fut l’avocate qui relevant la tête vers lui, lui demanda de lui faire visiter le deuxième étage. Le sourire du musicien s’agrandit à cette nouvelle invitation, laissant la jeune femme attraper sa main, prenant les devants pour lui présenter ce lieu encore inconnu et parce qu’il était taquin, il décida de montrer sa chambre en dernier. Ouvrant la première porte, c’était celle de Roy où il y avait quelques affaires qui pouvaient indiquer que c’était une chambre d’enfant.

Visite complète ma belle sorcière, murmura-t-il un sourire en coin. Tout est encore à faire mais je m’en occupe ce week-end avec Roy.

Il comptait acheter le mobilier que l’enfant souhaiterait, choisir les couleurs et repeindre quand son fils retournera chez sa mère. Puis il lui montra la salle de bain avec une douche à l’Italienne, s'imaginant bien des choses, puis une autre pièce ne comportant que des cartons.

Future chambre d'ami ou range bordel comme tu préfères.

Il ne resta pas longtemps pour finir par la pièce du fond où le lit était l'élément principal. Toujours dans l'épurée mais à l'ambiance plus japonaise dans la couleur et le choix des meubles. Le blond ne lui laissa pas vraiment le temps de chercher si un drapeau était posé quelque part, tenant toujours sa main dans la sienne, il l’attira vers lui, se penchant pour embrasser ses lèvres d’un baiser chaste qui perdit rapidement cette pudeur pour gagner en intensité, en fièvre alors qu’une de ses mains se glisser dans la nuque de la jeune femme, donnant un mouvement de jambes pour l’entraîner pas à pas vers le lit. Une fois que ses jambes butèrent contre le lit, il se laissa s’asseoir, embrassant la peau cachée par les vêtements qu’il avait à porter de lèvres. Ses mains tombèrent sur ses hanches pour l’inviter à le chevaucher, ayant ainsi bien plus de possibilités de mouvement pour caresser son corps.

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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptySam 19 Oct - 4:25

Ain’t no sunshine  

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L'expression ma belle sorcière me fit sourire. Ce n'était pas la première fois qu'il le disait et à force je me disais que l'américain devait vraiment le croire. *Il faut vraiment que je remette la main sur mon chapeau* songeai-je alors que nous approchions de la première porte. Derrière celle-ci se cachait un work in progress, la chambre à aménager pour Roy.La pièce était de taille moyenne et correcte pour une chambre d'enfant, avec le lit il restait encore suffisamment d'espace pour que le bambin puisse s'amuser tranquillement avec ses jouets.  J'avais presque oublié que William était le père du petit-fils de Maggie. Je me serais bien passée du mémo qui me rappelait des réflexions peu en adéquation avec nos plans pour la soirée. Tandis que la porte se refermait, je décidai de laisser ces mornes pensées dans la future chambre du petit. Je n'avais pas risqué le traumatisme crânien pour me laisser distraire par ces mauvaises ondes. J'exagérais à peine mais tout de même.

La pièce suivante dévoila la salle de bains avec douche à l'italienne. En l'observant je ne pus m'empêcher de penser que c'était décidément la grande mode des douches à l'italienne. Tous les appartements récents, ou rénovés depuis peu, que j'avais visité en étaient doté. Il est vrai que cela permet de gagner beaucoup de place et que c'est assez facile d'entretien. Mais je n'étais pas convaincu. J'avais toujours aimé les baignoires même pour seulement prendre une douche, mon côté vieux jeu sans doute. La prochaine porte donna sur un débarras dont le destin était soit de rester en l'état soit de devenir autre chose. L'idée n'était pas arrêtée mais je me disais que vu le nombre de cartons encore non déballé, cette pièce risquait de rester un grenier pendant encore un bon moment. L'appartement de William était bien plus spacieux que le mien ça c'était certain.

Enfin le clou du spectacle dévoila la chambre du maître des lieux. Toute en sobriété comme le reste de l'appartement mais avec un univers plus chaleureux, décoré avec soin. Du moins c'est ce qu'il me sembla car avant que j'ai pu éclaircir le mystère du drapeau Stars ans Stripes mon attention fut toute accaparée par le musicien. Il n'avait pas perdu le nord et malgré la petite douleur qui ne m'avait pas quitté depuis ma mésaventure dans les escaliers, je sentis que ma boussole interne se mit en phase avec la sienne. J'aimais la façon que William avait de m'embrasser, tout le monde n'était pas doué pour ça et lui le faisait suffisamment bien pour que je le remarque. En quelques instants je me retrouvais à califourchon sur le mannequin, ainsi j'étais presque plus grande que lui. Retrouvant ses lèvres, mes mains glissèrent bien vite de sa nuque vers ses épaules puis ses flancs pour saisir l'extrêmité de son t-shirt et débuter la séance d'effeuillage. J'envoyais valser la pièce de mode à côté du lit puis d'une petite pression sur les épaules invitait l'américain à s'allonger sur le dos. Je pris quelques instants pour observer dans la lumière tamisée le nouveau tableau qui m'était offert. *Oh boy...* Les spoilers du salon ne menaient pas à une fausse piste. *On dirait une couverture de magazine... Mais en vrai !* Je fis alors glisser la pulpe de mes doigts glisser lentement pour apprécier les reliefs de l'oeuvre d'art. Je restai quelques instants ainsi à contempler l'américain avant de me pencher en avant pour un bref baiser avant d'aller explorer de mes lèvres ces nouveaux sentiers enfin libérés. Laissant parfois traîner ma langue de manière hasardeuse ou mordillant parfois la peau je sentis aux frémissements de mes doux traitements une réponse favorable qui m'encourager à poursuivre la manoeuvre. A moins que je ne fasse fausse route et que ce ne soit que mes mains froides à l'origine de ces frissons...   



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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyVen 25 Oct - 10:42




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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptySam 26 Oct - 17:02

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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyMer 6 Nov - 9:39




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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptySam 9 Nov - 10:02

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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyMar 12 Nov - 11:36




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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyLun 18 Nov - 16:51

Ain’t no sunshine  

William & Bonnie
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Je refis surface lorsque le musicien nous sépara pour quelques instants. Sa courte absence me fit prendre conscience de la température ambiante soudainement moins chaleureuse. Lorsqu'il regagna le lit pour venir s'allonger à mes côtés, je ne me fis pas prier pour retrouver ses bras confortables et accueillants. Après qu'il ait déposé un baiser sur ma tempe je fis une brève recherche pour trouver l'endroit idéal où reposer ma tête. Une fois bien installée, ma main libre alla se poser sur le muscle pectoral libre pour en dessiner les contours en essayant d'imiter la douceur des caresses de William tout en sentant une douce léthargie s'emparer de moi, ne pensant à rien d'autre qu'au moment présent. Qu'il était bon de se sentir bercer ainsi, encore un peu et je pourrais rejoindre le pays des rêves.

Le retour à la réalité vînt des paroles du mannequin. J'interrompis ma main dans son mouvement alors qu'il me proposait de rester passer la nuit chez lui. L'espace d'un moment j'avais oublié l'endroit où je me trouvais. Je n'étais pas chez moi mais une chose était sûre, je n'avais pas le moins du monde envie de quitter cette chambre pour aller affronter le froid automnal. Et rien ne m'obligeait à rentrer, personne ne m'y attendait. Mais puisque j'avais soit-disant abusé de lui, était-ce bien raisonnable de rester ? Je me redressai en m'appuyant sur mon coude pour pouvoir répondre et voir mon interlocuteur. Je ramenai une grosse mèche de cheveux vers l'arrière avant de me lancer « Je ne sais pas trop... Je n'ai pas de pyjama, ni de brosse à dents... » répondis-je avec en faisant la moue. « Ce n'est pas très raisonnable... Déjà que tu n'as pas été très sage... »

Après avoir laissé quelques secondes passer je repris finalement avec une mine innocente et en faisant courir mon index dans un dessin tortueux sur sa poitrine. « A moins que tu puisses arranger ça ? »



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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyJeu 21 Nov - 7:38




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Il n’était pas certain que ce soit le sexe qui lui manquait le plus, c’était la tendresse d’un échange après coup. Les filles qui voulaient juste s’amuser, c’était facile à trouver et il ne cherchait même pas à se montrer affectueux après, mais là, c’était l’occasion parfaite avec une fille parfaite. C’était évidemment l’émotion qui le faisait penser ainsi. Il poussa un soupira alors qu’elle se calait contre lui, confortablement et qu’il poursuivait ses caresses sur sa peau douce. Il se sentait partir, prêt à s’endormir alors qu’il restait des desserts à manger et des verres à descendre. Will lui demanda de rester pour la nuit. L’avocate se redressa pour lui faire face, enlevant une mèche de cheveux qui cachait son visage. Bonnie trouva les excuses bancales de ne pas avoir d’affaire, une légère moue, appuyant le fait que ce n’était pas raisonnable. Ils n’avaient pas été très sages, alors qu’il se l’était promis. Mais face à une séduisante femme comme elle, la raison et tout le bon sens qu’il pouvait avoir, partaient en courant

La faute à qui ? Murmura-t-il lui lança un regard accusateur, un demi-sourire.

Ses mains continuaient à se déplacer sur son corps, caressant du bout des doigts sa peau laiteuse. Bonnie finit par lui demander s’il pouvait arranger ça, semblant bien vouloir céder à l’appel de la tentation. Son sourire s’intensifia alors qu’il sentait un premier frisson le faire réagir. Il ne tarderait pas à lui proposer de se glisser sous les draps.

Ce n’est pas comme si j’avais des vêtements à te proposer pour dormir, bien que cette tenue te va à merveille. Quant à ta brosse à dent, je dois bien avoir un paquet neuf. Et au pire, si tu dois aller bosser demain, je te proposerai un autre sport matinal pour ne pas te faire rater une séance de crossfit ou de yoga, tu n’auras qu’à repasser chez toi pour te changer.

Le sourire mutin qu’il avait, lui proposant de faire un peu de sport de chambre, quelque peu gamin aurait de quoi faire lever les yeux au ciel ou faire sourire. Il ignorait la réaction que pourrait avoir l’avocate à ce sujet. L’envie de se mettre au chaud se fit plus grande et il finit par l’inviter à se mettre au chaud sous la couette, retrouvant la douce chaleur de sa peau contre la sienne. S’ils continuaient à parler, il pouvait rester éveiller mais ainsi, dans cette position aussi agréable, le sommeil finirait rapidement par venir.

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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptySam 23 Nov - 17:25

Ain’t no sunshine  

William & Bonnie
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« C'est toi qui m'a embrassé en premier » me défendis-je en ne faisant que lui remémorer ce qu'il s'était produit dans la cuisine un peu plus tôt. Je ne m'y étais pas opposée, au contraire, mais comme William cherchait à se défausser de la responsabilité de la situation autant lui rappeler les faits tels qu'ils s'étaient déroulés. Voyez-y peut-être une sorte de déformation professionnelle si vous voulez.

Le problème du pyjama ne semblait pas en être un car l'américain était tout disposé à me prêter de quoi me vêtir pour la nuit. Le musicien semblait avoir réponse à tout. Qu'y puis-je, si je n'ai jamais vraiment apprécié de dormir nue ? Même sous une chaleur caniculaire (fait très rare à Edimbourg je vous l'accorde), j'aime sentir le contact d'un vêtement. « Y'aura un drapeau américain sur mon pyj' ?» demandai-je avant de pouffer. « Pardon, je n'ai pas pu résister. » J'étais quasi certaine que ce ne serait pas le cas, le patriotisme de William ne semblait pas avoir atteint les côtes écossaises.

« En même temps, j'ai peut-être une brosse à dents dans mon sac... Il faudrait que je vérifie. » glissai-je finalement pour à nouveau taquiner mon hôte. C'était de bonne guerre et puis il ne fallait pas dévoiler tout son jeu d'emblée.

Et naturellement maintenant que les problèmes logistiques étaient évacués, le mannequin pensait déjà au futur et proposait même de remettre le couvert pour épancher ma soif de dépense sportive. Sa proposition me tira un nouveau sourire et me fit secouer doucement la tête. « Je doute que ça couvre la même dépense énergétique mais faute de mieux, je pourrais peut-être m'en contenter. Encore faudrait-il que tu sois suffisamment en forme demain matin pour suivre la cadence... » Car il pouvait fanfaronner maintenant dans la pleine satisfaction du devoir accompli mais une fois que la nuit aurait fait son oeuvre et remis les compteurs à zéro en nous faisant payer lourdement les excès de la soirée, il n'était pas dit que nous ayons alors la même vision des choses.

Après m'être glissée sous la couette je retrouvais aussitôt la proximité de mon partenaire appréciant de ne plus être ainsi exposé à la fraicheur de la pièce. Lovée ainsi, je repris mes caresses interrompues tout à l'heure, ne me lassant pas d'apprivoiser sous mes doigts la plastique parfaite du mannequin. Après un moment, une envie un peu pressante me tira du sentiment de léthargie dans lequel je m'étais drapé et à regrets, il me fallut quitter les bras du musicien « Je reviens » fis-je avant de déposer un rapide baiser sur les lèvres de l'américain. Au passage je parvins à mettre la main sur mon shorty que j'enfilais en me dirigeant vers la sortie. « Je compte sur toi pour un t-shirt » ajoutai-je en sentant bien que William était en bonne voie pour s'endormir.



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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptySam 30 Nov - 13:12




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Tu n'avais pas qu’à être aussi séduisante, répliqua-t-il un sourire satisfait de sa réponse.

Et encore, il n’était pas revenu sur ce presque baiser dans la distillerie où il était clairement évident que c’était Bonnie qui avait franchis le plus de distance entre les deux. Ce qu’il pouvait être de mauvaise foi des fois ! La jeune femme semblait s’inquiéter de ne pas avoir le matériel nécessaire pour passer une nuit ici et Will proposa des solutions, se permettant même une plaisanterie quant au sport qu’elle pratiquait chaque matin. Il fronça les sourcils, une petite moue amusée de l’entendre revenir sur le drapeau américain, levant les yeux au ciel lorsqu’elle s’excusa. Quant à sa brosse à dent, il haussa un sourcil en entendant qu’elle avait peut-être une brosse à dent dans son sac, ce qui serait à la fois surprenant sans l’être.

Comme c’est mal me connaître ma petite dame ! Lacha-t-il avec un sourire railleur. Promis, je te laisserai faire tout le travail, c’est pour toi que je le fais !

William gardait ce sourire enfantin, peut-être parce qu’il était tout simplement bien à cet instant, l’esprit vidé, au côté d’une belle jeune femme avec qui l’entente était naturelle, bien que pas certaine au départ. Cela faisait un moment qu’il ne s’était pas réveillé auprès de quelqu’un mais le désir qu’il éprouvait pour Bonnie arriverait à lui donner le coup de fouet nécessaire pour être au garde-à-vous le lendemain, surtout s’il n’avait qu’à mettre les mains derrière la tête et lui laissait faire tout le travail tout en admirant ce corps délicieusement sculpté par ses entraînements quotidiens.

Ils se retrouvèrent sous la couette, blottis l’un contre l’autre, il appréciait les caresses de la jeune femme, tandis que ses yeux se fermaient petit à petit, les siennes se faisant moins régulières, dessinant ses courbes, sentant sous la pulpe de ses doigts la douceur de sa peau. Pourtant, Bonnie finit par bouger, le faisant sortir de sa léthargie, lui annonçant qu’elle revenait, déposant un petit baiser avant de chercher à sortir du lit, cherchant son shorty. Il lui indiqua de quel côté il l’avait jeté, admirant au passage ses forces, son dos, ses fesses, redonnant un léger coup de fouet à sa vigueur. Mais le bâillement vainquit cette nouvelle érection qui aurait pu les faire repartir pour un tour. L’avocate lui rappela de lui trouver un haut pour la nuit. C’était avec un sourire qu’il lui répondit :

Je vais y réfléchir, j’aime beaucoup trop ce que je vois pour l’instant. Oh et ramène ta brosse à dent si tu veux, je veux voir ça !

Il lui adressa un sourire taquin, voulant voir si la jeune femme pensait à tout dans sa vie de tous les jours ou si elle laissait un peu de place à l’inconnu. Le musicien se doutait bien qu’elle pouvait en avoir besoin entre deux rendez-vous, ou après un repas. Il attendit qu’elle disparaisse pour se traîner hors du lit, enfiler son caleçon et se diriger vers son armoire pour trouver le premier haut qu’il avait sous la main avant de le déposer du côté où Bonnie s’était installée.

Tu sais ce que je me dis ? Demanda-t-il lorsqu’elle revint dans la chambre. On aura du gâteau demain matin pour le petit-déjeuner. Tu dois te lever à quelle heure demain ?

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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptySam 7 Déc - 12:01

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Je pris le compliment qu'en de telles circonstances tout en considérant que faute avouée était à moitié pardonnée. Néanmoins sa réplique suivante sur le scénario d'une remise du couvert le lendemain me tira une grimace perplexe. S'il donnait l'air de se sacrifier à la tâche, si je devais être la seule à bosser autant aller à la salle de sport directement. L'activité y serait certes moins agréable et en moins bonne compagnie mais j'avais suffisamment de résilience pour l'accepter. « Mouais... » fis-je la mine peu convaincue. « Si je dois tout faire moi-même autant ne pas changer mes habitudes et aller à la salle. » ajoutai-je en haussant les épaules. Sa mine de petit garçon espiègle faillit me faire perdre mon sérieux mais je tins bon.

Après un petit passage sous la couette fort bienvenue, impossible de me laisser aller vraiment, me sentant un peu incommodée. Quelques instants plus tard, je quittait ce petit écrin pour trouver à tâtons mon dernier sous-vêtement. Occupée à suivre les indications de l'américain pour mettre la main dessus, je ne le vis pas profiter allègrement de la vue mais à présent qu'il m'avait vue en tenue d'Eve, cela ne changeait plus grand chose. Je ne m'étais pas privée un peu plus tôt, c'était bien la moindre des choses. Je m'éclipsais alors de la chambre pour aller dans la salon retrouver mon sac à mains en me dépêchant. Il aurait été aussi plus sage de mettre autre chose avant de descendre mais je ne me voyais pas remettre ma robe pour cinq petites minutes. L'odeur des fondants au chocolat préparés toute à l'heure avait empli toute la pièce. J'en aurais bien croqué un morceau ou deux avant de remonter mais ce n'était pas très fair play. En même temps, une petite bouchée vite fait après tant d'efforts... Tandis que je remis la main sur mon téléphone portable je me dirigeais vers la cuisine. De nombreuses notifications m'attendaient mais rien qui ne soit de l'ordre à ne pas respecter le plan de passer la nuit sur place. Après avoir picoré je retournais dans le salon. Dans mon bourlingue je mis aussi la main sur le duo brosse à dents et dentifrice. Sentant un nouveau frisson me parcourir tout le corps je me dis qu'il était temps d'activer un peu le mouvement. Je regagnai alors la salle la salle de bains pour me "rafraîchir" ou me "repoudrer le nez" comme on dit de manière polie et me brosser les dents. Je revins dans la chambre en emmenant ma trouvaille pour la montrer à l'américain conformément à sa demande.

« Satisfait ? » demandais-je avant de poser ma brosse à dents sur la table de chevet avec mon portable. J'enfilais le tshirt dénué de tout drapeau américain et glissais sous les draps pour rejoindre William. Je me collais alors à lui pour retrouver un semblant de chaleur et peu importe si je venais perturber sa tranquillité en le refroidissant. Dans ces moments-là, il fallait savoir être égoïste.

« Yep ! Je serai réveillée aux aurores de toute façon, je n'ai pas besoin de mettre d'alarme. Et toi tu dois être levé à quelle heure ? » Je préférais ne pas mentionner l'heure à laquelle j'ouvrais les yeux par crainte de faire peur au musicien. Tout le monde n'est pas du matin.



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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyVen 20 Déc - 11:42




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La proposition qu’il fit à la jeune femme, de faire du sport de chambre, pour remplacer son sport matinal semblait ne pas avoir fait mouche. La mine peu convaincue brisa le petit cœur du blond qui mit une main sur ce dernier, l’air dramatiquement effarouché de voir et d’entendre qu’elle préférait garder ses habitudes.

Tu brises tous mes espoirs ! Lâcha-t-il un sourire taquin sur les lèvres.

Merde, c'était pas si bien que ça ? Ce n’était pas parce qu’il avait une certaine assurance qu’il ne doutait pas de ses capacités. Bien au contraire. Surtout avec le sérieux qu’elle avait, cela n’arrangeait rien à ses suspicions. Mais ce ne serait pas en lui demandant, même s’il se doutait qu’elle était capable d’une certaine franchise, qu’il saurait. Il le verrait si dans les semaines qui suivront, ils se reverront ou s’il allait tomber régulièrement, pour ne pas dire, toujours, sur son répondeur. À voir. Il ne se prendra pas la tête. Et puis pour ce sport, il ne résisterait pas à la réveiller par un câlin coquin, prendre les devants, face à un corps qui, contre le sien, risquait de réveiller bien des passions.

Bonnie partit de la chambre, faire ce qu’elle avait à faire, tandis qu’il préparait un haut pour elle, hésitant par la même occasion d’en enfiler un mais il laissa tomber au dernier moment. Peut-être pour impression la demoiselle ? Gros débile, elle a déjà tout vu. La rouquine revint et William lui adressa un sourire en voyant que l’avocate était parfaitement organisée. Il hocha de la tête à sa question, l’invitant d’un bras ouvert à la rejoindre pour se coller à lui une fois le t-shirt enfilé. Sexy. Un frisson le parcourut en sentant sa peau fraîche contre lui. L’enveloppant de ses bras, il reprit inconsciemment des caresses du pouce sur l’une de ses épaules.

En tout cas, il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui annonce une heure aussi matinale. Comment faisait-elle pour être en forme toute la journée ? Le blond n'était pas un lève-tard, plus depuis l'arrivée de Roy dans sa vie, mais avec son métier, il vivait plutôt la nuit. Ouais, peut-être qu’il n’arrivera pas à la réveiller avec des caresses en fait.

Je vais me brosser les dents, murmura-t-il en déposant un bref baiser sur une des tempes de la jeune femme. Même les week-ends, tu te réveilles l'aube ?

Simple curiosité, sans jugement ou autre connerie. Il sortit du lit à son tour, enfilant finalement un haut lui aussi.

Je dois récupérer Roy vers 11h, je n'ai pas d'autres impératifs ni de réveil à mettre.

Habituellement, il se réveillait naturellement aux alentours des huit, neuf heures, même si la nuit avait été courte, somnolent l’après-midi s’il était vraiment claqué. Il lui esquissa un dernier sourire suivi d’un clin d’œil puis partie à son tour se brosser les dents, vidanger sa vessie avant de revenir dans la chambre, sentant la fatigue commencer sérieusement à le tirailler.

Tu as besoin d’un moment pour être tranquille le matin ? Demanda-t-il une fois près d’elle, reprenant leur étreinte là où ils l’avaient laissé.

Question peut être conne, mais Carrie n’était pas du matin. Tant qu’elle n’avait pas bu son café, lui parler était impossible. Elle devenait très rapidement acariâtre, surtout quand elle n’avait pas eu ses heures de sommeil. Alors Will avait l’habitude de laisser l’autre tranquille, quitte à rester au lit ou s’occuper de son côté. Il serait arrangeant pour le coup car, à l’inverse les soirées où il était dans sa pièce à composer, il aimait être tranquille. Il y avait ses moments où Roy, petit, pleurait et que Carrie était épuisée qu’il laissait tomber ces moments pour être auprès d’elle, pour la soulager comme il pouvait, s’endormant finalement avec le petit sur lui, culpabilisant de ne pas pouvoir être plus souvent au côté de sa famille.

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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyDim 5 Jan - 16:08

Ain’t no sunshine  

William & Bonnie
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« Même les weekends, j'ai pris le rythme il y a longtemps » Mon horloge interne était ainsi réglée. Les weekends ne dérogeaient que rarement à la règle. Il n'y avait guère que lorsque je rentrai tard et pas tout à fait dans mon état normal que l'heure glissait. Et puis me dégager du temps le matin à l'aube était plus pratique avec un emploi du temps comme le mien. De manière générale, le matin je jouissais d'une plus grande liberté pour m'accorder une parenthèse personnelle. Mes clients ne me sollicitaient généralement qu'à partir du milieu de la matinée sur les coups de dix heures et plus tard en fin de journée. Ainsi de bonne heure, j'avais découvert que je pouvais être plus efficace.  « Mais ne t'inquiète pas, je ne t'obligerai pas à te lever comme moi. Je te laisserai profiter de ton sommeil » Je ne me voyais pas imposer mes habitudes au mannequin. Pour une fois, je pourrai traîner un peu au lit sagement en attendant que monsieur émerge.

Il quitta notre étreinte et je le vis quitter le lit à regrets, lui aussi ayant besoin de s'apprêter avant de glisser dans les bras de Morphée. J'eus un discret coup d'oeil pour la vue offerte, ne m'en lassant pas et regrettant qu'elle me soit ôtée si rapidement. Le mannequin me rappela qu'en dehors de ce cocon qui était le nôtre ce soir, il avait des obligations familiales que j'avais bien pris soin de chasser de mon esprit tout au long de la soirée. Sur ce, il s'éclipsa et je roulais sur le dos en serrant la couette au plus proche de mois, le regard au plafond, songeuse. Il était vrai qu'au dehors, la vie ne se résumait pas qu'à nous deux et à cette soirée. Je laissai échapper un long soupir en sentant des questionnements désagréables poindre le bout de leurs nez. Et je n'avais vraiment pas envie de m'endormir là-dessus car je savais que cela allait me faire passer une mauvaise nuit et me trotter dans la tête jusqu'au réveil. Fort heureusement, l'américain ne tarda pas trop à revenir.  

Après s'être glissé sous les draps, la question qu'il me posa ne manqua pas de me surprendre. S'inquiéter de savoir si je faisais partie de ces gens qui n'étaient pas de bonne humeur au réveil et qui avaient besoin d'un temps pour se réveiller me toucha. Ce devait bien être la première fois qu'on me posait la question. J'eus un nouveau sourire en trouvant l'attention touchante. William Preston était peut-être même plus qu'un gentleman.  « Pas vraiment... Du moment que tu ne me hurles pas dessus au réveil, je pense que tout ira pour le mieux. Et toi ? Es-tu ce genre de personnes qui se transforme en grizzli au saut du lit tant qu'il n'a pas bu son café ?  »

Par tant de prévenance, j'avais bien du mal à imaginer que le musicien appartenait à cette catégorie. Mais qui sait ? Peut-être posait-il la question parce qu'il avait besoin d'un temps pour lui avant d'être sociable. Non pas que je m'ennuyais mais je commençais à atteindre mes limites et le long bâillement que je laissais échapper après la réponse de William en était la preuve.  « Ne m'en veut pas mais je crois que je ne vais pas tarder à m'endormir... »  



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MessageSujet: Re: Ain't no sushine - Bonnie   Ain't no sushine - Bonnie - Page 2 EmptyLun 6 Jan - 9:13




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La jeune femme avait trouvé son rythme en se réveillant tôt le matin. C’était devenue une habitude. Il se considérait comme un lève-tôt mais au final, il y avait bien plus tôt que ces heures à lui. Comme quoi, il vivait dans des mondes différents. Bonnie le rassura quant à la possibilité qu’elle le réveille. Il risquait d’ouvrir un œil, la capturer dans ses bras et se rendormir. Il avait un sommeil léger, habitué à l’époque où il était là, à se lever pour s’occuper d’un petit brailleur qui voulait faire comme son père, pousser la chansonnette à pas d’heure pour signaler qu’il avait faim ou qu’il avait la couche pleine.

Il fit un passage à la salle de bain à son tour et revint rapidement pour retrouver la douce étreinte de cette amante d’un soir et peut-être plus. Rien n’était officiellement dit. Ils verraient demain et les autres jours si le feeling était toujours là, s’ils avaient envie de poursuivre leur temps à deux ou séparément. Après cette soirée, William, qui n’avait pas vécu cela depuis longtemps, avait, comme le romantique qu’il était au fond, envie de voir où cela les mènerait. Il ignorait pourquoi elle et pas une autre. Un sentiment qui le prenait aux tripes. C’était comme ça. Le musicien finit par lui demander si elle était du matin ou non, s’il allait avoir à faire à un ours matinal ou non. La réponse était positive, tant qu’on ne l’agressait pas de bon matin, il n’y avait pas de raison à ce qu’elle soit désagréable.

Je suis toujours un grizzli, tu ne l’as pas vu ? Plaisanta-t-il en se pressant un peu plus contre elle, déposant un baiser dans le creux de son cou. J’ai besoin d’un café pour avoir les idées en place mais je ne suis pas un sauvage matinal.

Et la conversation ne tarda pas à prendre fin, Bonnie baillait, l’entrainant aussi dans un bâillement. Il lui donna un dernier baiser et se pencha pour éteindre la lumière avant de lui souhaiter une bonne nuit. Le sommeil vint assez rapidement au final, parce qu’il était claqué de sa journée entre la découverte de la distillerie Armstrong et cette soirée forte en émotion où il avait pu découvrir la belle avocate sous un nouveau jour. Le lendemain, il ouvrit un œil pour découvrir la belle jeune femme déjà réveillée et ils n’eurent pas de difficulté à remettre le couvert une seconde fois, profitant d’un petit-déjeuner avec le gâteau fait la veille.

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