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 Another year on the clock

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Bonnie Armstrong
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MessageSujet: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 2 Juin - 17:51

Another year on the clock !  

William & Bonnie
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Fêter son anniversaire n'est jamais une mince affaire. Il y a bien sûr la date officielle et celles où on fête l'évènement. Car oui il n'est pas toujours évident d'arriver à réunir tout le monde au même endroit au même moment. Ce soir, il s'agissait de la soirée entre potes. Pour le lieu, pas d'ambiance boite de nuit, on voulait pouvoir boire, discuter et écouter de la bonne musique tranquillement. Le Jukebox s'était donc imposé à nous comme une évidence. Mais ayant conscience d'avoir dépassé la trentaine, pas question pour nous d'y aller le ventre vide. Au diable les adeptes du manger c'est tricher. Pour contenter les plus récalcitrants du groupe nous avions opté pour un restaurant vegan en vogue dans la partie vieille ville d'Edimbourg. Connaissant bien l'adresse j'avais toute confiance dans les talents de la cheffe pour faire changer les a priori des accros à la viande. Pour ma part aucun sectarisme j'étais une flexitarienne convaincue.

Peu avant vingt et une heure nous arrivions au Jukebox juste dans les temps pour s'installer au coin banquette que j'avais réservé pour notre petite troupe. Le spectacle sous des applaudissements nourris avec une reprise de "All about that bass" en version 60s "Mr. Postman". Il ne fallut pas attendre plus de quelques mesures pour que déjà quelques audacieux danseurs ouvrent le bal. Mais outre les jolis costumes du groupe mon attention fut attirée par le pianiste, un trentenaire blond aux yeux bleus que j'avais déjà eu l'occasion de croiser.

C'était quelques semaines auparavant au lancement d'un nouveau Gin dans la distillerie familiale. Si la rencontre avait été forcée par le destin, qui s'appelait en l'occurence Maggie, la conversation avait rapidement tourné vers l'étrange et le malaise compte tenu de qui nous étions vis à vis de l'intéressée. Son ex gendre et ma nounou... Si elle n'y avait pas vu de problème nous si. Enfin bien que cela nous ait dépassé. Impossible de me tromper sur le personnage, c'était William Preston. Il m'avait dit qu'il était musicien en plus d'être mannequin mais je ne m'attendais pas à le voir sur une scène en pleine performance. Il y avait peu de chance qu'il me reconnaisse de si loin et puis je n'étais pas tout à fait certaine qu'il ait très envie de venir me parler de toute façon.

« Quoi déjàààà ? Mais ils viennent à peine de commencer la deuxième chanson !» fis-je en voyant un mètre de shooter se présenter face à nous alors que nous n'avions même pas pris notre première consommation. Il était bien inutile d'essayer de lutter de toute manière. Et ce fut le coup d'envoi des "choses sérieuses" comment ils se plaisaient à l'appeler.



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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyLun 3 Juin - 5:23




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Looking in my own eyes, I can't find the love I want, someone better slap me before I start to rust, before I start to decompose, looking in my rear view mirror, I can make it disappear
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Le Juxebox. C’était là où il allait jouer avec ce groupe de jazz post modern qui reprenait des morceaux récents pour les jouer différemment avec un petit air jazzy. William avait énormément apprécié le concept et lorsqu’il avait vu l’annonce, il avait sauté sur l’occasion pour renouer avec un style qu’il n’avait plus touché depuis un moment. Le groupe cherchait un pianiste mais aussi un chanteur le temps de quelques mois afin de permettre à leur membre de se remettre d’un accident assez important pour les bloquer. Ils avaient insisté sur le fait que ce n’était que temporaire et que le blond ne devait pas s’attendre à avoir une place définitive. Ce dernier était à mille lieux de penser à cela, voulant simplement jouer et profiter de bons moments, le temps de retrouver l’inspiration pour que Nox revienne en grande pompe.

Le musicien avait pu entre temps, voir son fils, passer quelques jours avec lui sans pour autant qu’il puisse passer des nuits. Roy avait un bon fond, il n’était pas compliqué bien qu’il teste les limites et c’était difficile de lui refuser quoi que ce soit quand Will ne le voyait pas aussi souvent qu’il le souhaiterait. Alors Carry lui en voulait d’agir ainsi et lui faisait bien comprendre. Désemparé, le jeune homme ne savait pas comment lui faire comprendre qu’il voulait juste pouvoir avoir plus de temps avec son fils, l’avoir moins une semaine par mois si deux n’étaient pas possibles. Fatigué de se prendre la tête avec son ex-femme, il s’enferma un peu plus dans la musique pour composer mais rien n’était assez bien à ses yeux.

Alors heureusement qu’il y avait ce groupe qui bossait dur et qui avait régulièrement des soirées dans des petites salles de concert, des pubs, bars avec une scène. Ce n’était pas la première fois qu’ils allaient au Juxebox car ils avaient un piano là-bas, ce qui était beaucoup plus facile. William se prépara donc, revêtissant un trois pièce noirs élégant avec l’intérieur  de la veste en satin mauve. Il donna un coup de main à la chanteuse pour refermer sa robe dans le dos, dessinant ses formes plantureuses, tandis qu’elle finissait de préparer. Les autres musiciens finissaient de se préparer, de vérifier le listing des morceaux, leurs instruments afin qu’ils ne soient pas désaccordé, certains jouaient un peu tout en discutant de tout et de rien. Le petit concert commençait un peu avant 21H. La chanteuse fit un petit discours tandis que les autres musiciens prenaient place. William ouvrit son costume pour pouvoir s’asseoir aisément, il arrangea son micro, vérifia les partitions.

Le premier morceau commença avec « All about that bass », et rapidement des danseurs vinrent se poster non loin de la petite scène pour bouger au rythme, certain danser à deux, d’autres s’amuser simplement sans se soucier du rythme. La lumière en pleine face, il ne pouvait voir que les gens qui dansaient, le reste était plongé dans la pénombre. Le second morceau fut « Bad Romance », des gens dans le public reprenait l’air, suivi après de « Timber » où William chantait en fond, se donnait à fond, croisant de temps en temps les regards malicieux de la chanteuse. Il était dans un coin de la scène, suffisamment devant pour être vu. Il aura quelques morceaux où il serait le chanteur principal notamment la prochaine …


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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptySam 15 Juin - 17:22

Another year on the clock !  

William & Bonnie
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Bad Romance réveilla mes ardeurs et je descendis sur la piste de danse en compagnie de deux amies au moins aussi téméraires que moi. Cela donna un peu d'élan au reste du groupe qui finit par nous rejoindre peu après. Loin des beats d'électro effrénés il n'y avait pas besoin d'être dans la démonstration d'endurance et de cardio pour bouger au rythme du groupe sur scène. Je dois bien l'avouer cela me convenait parfaitement. Il fallait reconnaître que William n'était pas seulement doué pour choisir une tenue adéquate, il se débrouillait très bien au piano et au chant. Là encore j'étais loin d'être une experte pour juger mais d'après mon appréciation personnelle c'était très bien. La voix du mannequin s'harmonisait bien avec celle de la chanteuse et de ce que je pouvais observer il y avait une réelle alchimie entre eux, c'était indéniablement un plus pour le show.

A la fin d'une reprise de Old Town Road la chanteuse fit place à William qui quitta son instrument pour entrer un peu plus dans la lumière. Voilà qui allait être prometteur. Les premières notes d'Africa de Toto résonnèrent dans le Jukebox, immédiatement reconnues par l'assistance dont votre humble serviteuse. Dans cette reprise version années 50 le grand blond mit le feu. Reprenant en coeur avec William les paroles du refrain, le hasard fit que mon regard finit par croiser le sien à un moment. Je lui souris et lui adressai un clin d'oeil sans m'arrêter de chanter ni de danser. Loin de moi l'idée de le perturber davantage pendant qu'il travaillait. A la fin de la chanson, William reçut des applaudissements nourris et à mon sens amplement mérités.

Après tant d'émotions, nous avions besoin d'une pause. Ce fut le moment que choisi pour aller faire une pause autour de notre table pour aller commander quelques rafraîchissements.

« Bah dis-donc t'as un ticket avec le pianiste ! » me glissa Georgia du ton de la confidence. « Tu devrais tenter ta chance, il est pas mal. » ajouta-t-elle avec un regard qui en disait long sur ce qu'elle avait en tête. « Mais non tu n'y es pas du tout, on se connait. Je ne savais pas qu'il jouait ce soir » 

Enfin se connaître était un bien grand mot, mais ça Georgia n'avait pas besoin de le savoir. Après deux ou trois chansons de plus, une autre tournée de shots pour mon groupe, la chanteuse déclara l'heure de l'entracte. C'était à mon tour d'aller nous commander à boire aussi je quittai la table pour aller accomplir ma mission.


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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyJeu 20 Juin - 18:25




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Le regard malicieux que la chanteuse lui lançait, était lourd de sens, tant elle adorait l’alchimie qu’il y avait dans leur voix. William n’avait pas compris jusqu’à ce qu’un des musiciens lui fassent comprendre qu’il avait un ticket avec elle si jamais l’envie lui prenait. Belle, à la voix lui permettant de jouer dans plusieurs registres, l’idée de l’entendre faire d’autre vocalise lui avait traversé l’esprit même s’il avait vite calmé cette ardeur.

La chanson terminée, la chanteuse échangea de place avec le pianiste, les premières notes d’Africa furent acclamé par la foule. Le rythme du morceau était entraînant et il pouvait voir la foule danser et l'accompagner lorsque les refrains démarraient, donnant à l'ambiance une certaine frénésie qui le fit sourire. Parmi les spectateurs, il retrouva une tignasse rousse qu'il ne pensait pas revoir. Bonnie Armstrong, la fille de John Armstrong, des distilleries Armstrong. Une avocate qui avait décidé de consacrer sa vie à son travail et dont il ne doutait pas être excellente dans ce qu'elle faisait. Une jeune femme qui avait ce quelque chose de troublant bien qu'il y ait eu une sorte de froid lorsqu'ils ont compris leur lien par rapport à Maggie. Elle lui sourit auquel il répondit naturellement, comprenant que le froid n'avait été peut-être que dans sa tête. Cela lui donna l'envie étrange de chercher à l'impressionner. Le morceau se termina sous les applaudissements, voyant que la jeune prenait une pause pour disparaître dans le fond, accompagnée d'amie.

La chanteuse reprit sa place alors qu'il retournait au piano, cherchant au loin s'il parvenait à voir si Bonnie était encore là, assise quelque part ou si elle partait. Était-elle accompagnée ? Débile, elle ne t'a pas contacté. La chanson Crazy débuta, plus calme mais plus lancinante, forte en émotion grâce au duo. Feel Good Inc suivi peu après, les gens reprenaient le refrain à nouveau. William chanta la suivante, qui n'était autre que Thriller, la foule se mettant en dansant au rythme rapide. Il observait la foule, clairement ravi de voir la joie des gens à être là, à écouter ses reprises que tout le monde connaissait. Ses doigts jouaient sur le piano sans avoir besoin de consulter leur positionnement. Quelques chansons plus tard, la seule femme du groupe annonça une petite pause, laissant une musique sortant des baffles pour les autres danseurs infatigables. Le groupe de musique échangea quelques paroles avant de se fondre dans la foule. Il avait un quart d'heure avant de reprendre, libre de boire ensemble ou séparément. William s'excusa, voulant aller se griller une clope avec un verre à la main. Il hésita à faire le tour du bar pour retrouver la jolie avocate. Se répétant en boucle qu'elle n'avait pas cherché à le contacter, lui faisant clairement comprendre que la porte était fermée, il n'insisterait pas. Elle était sérieuse et lui ne voulait pas quelque chose de sérieux. Pas après l'échec de sa relation avec Carry.

Se dirigeant vers le bar, il la retrouva, accoudé au bar, à attendre sa commande. Regardant en l'air, ne voyant que le plafond, il se demanda si c'était un coup du destin ou si ce n'était qu'un heureux hasard que la seule place disponible au comptoir était à côté d'elle. Que dire ?

Avouez que vous m'avez épié pour savoir que je jouais ce soir et je paye cette tournée, lâcha-t-il taquin en faisant un signe de tête au barman qui le salua en retour alors qu'il était en train de servir les shots devant Bonnie.

Vu le nombre de verre, elle était venue avec du monde. William pencha la tête sur le côté pour jeter un coup d'œil en sa direction, sourire en coin. Il sortit son paquet de clopes, préparant sa sortie, commanda un verre de whisky, sachant qu'ils auraient un Armstrong dans leur stock.

Vous passez une bonne soirée ? demanda-t-il simplement.

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptySam 22 Juin - 18:50

Another year on the clock !  

William & Bonnie
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En attendant les shooters je remuais tranquillement le tête au rythme de la musique de fond qui avait résonné dans les lieux dès lors que le groupe avait quitté la scène. Dans ce genre de lieu public un silence complet aurait paru étrange et limite glauque à cette heure-ci. Ne reniant pas mes origines et connaissant les loustics avec qui je trainais ce soir, tous les shots étaient à base de gin, le barman de la soirée se chargeant d'ajouter une touche d'exotisme à chacun. J'eus un léger sursaut en entendant une voix venant de l'arrière et je vis le propriétaire de cette voix prendre place à mes côtés.

William fit ainsi son apparition en supposant que la raison de ma présence ici ce soir venait d'un espionnage pour le retrouver. « Vous aimeriez bien, n'est-ce pas ? » répondis-je avec un sourire en coin.

Et le pianiste de la soirée se montra gentleman en offrant la tournée de shot que j'avais commandé.  « Merci ! » fis-je alors que les petits verres aux teintes colorées différentes se présentaient à moi je dis signe au barman pour attirer son attention « Ajoutez-en un pour notre généreux pianiste » Je n'allais pas argumenter sur le fait que j'étais amplement capable de payer cette tournée de shot à mes amis. Il faut parfois savoir accepter ce qu'on vous offre sans arrière pensée. Néanmoins, je notais ce geste dans un coin de ma mémoire en gardant tête que je devrais rendre la pareille.

« Je passe une très bonne soirée. Je dois avouer que le pianiste était un peu moins bon que d'habitude mais au fur et à mesure que la soirée passe, il devient meilleur. » le taquinai-je gentiment en lui faisant un clin d'oeil Je finis par lever les mains en signe de paix. Je ne voulais pas non plus vexer le grand blond après son acte de générosité. « C'est vous qui avez commencé » soulignai-je en faisant référence à son entrée en matière. Je présentai alors un shot face au trentenaire avant de m'en choisir un au hasard. « A la cette jolie soirée ? » proposai-je comme toast. « et encore merci » ajoutai-je avant de lever mon verre et de le boire cul-sec.

Reposant le cadavre du verre sur le comptoir je désignai d'un signe de tête le paquet de cigarettes. « Vous voulez peut-être profiter de l'entracte tranquille avant de remonter sur scène » Je ne voulais pas retenir le musicien et l'empêcher de profiter sereinement de sa pause. Son temps libre était compté.


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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptySam 29 Juin - 12:24




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La proposition d'offrir la tournée qui était sinequanone à l'aveu passa à la trappe. L'alcool devait commencer à faire ses effets sur la jolie rouquine accoudée au comptoir. Il répondit par un coup d'œil énigmatique, sans ajouter un mot. Il avait appris que parfois, il valait mieux se taire.

À la question de savoir si elle passait une bonne soirée. Bonnie lui confirma que sa soirée se passait bien malgré un pianiste il ne valait pas le précédant. Il rit de bon cœur, son rire noyé dans la musique qui les obligeait à parler toujours plus fort ou à se rapprocher pour s'entendre. L'avocate leva les mains en signe de paix, montrant qu'elle avait plus d'une corde a son arc, lui affirmant ne pas avoir commencé le premier. Et elle avait raison. Le musicien mit une main sur le cœur comme s'il était touché par une balle avant de dire :

Touché. Il est vrai que j'en ai entendu des meilleurs mais il ne faut pas lui en vouloir, des jeunes femmes se trémoussent non loin de lui et lui font des clins d'œil. Si j'avais été lui, j'aurais raté au moins une ou deux notes!

Se défendit-il sur un ton badin, restant dans le ton de l'échange. La jeune femme attrapa un des verres puis lui tendit en lui proposant un toast à cette soirée. Il hocha de la tête, trinqua avec elle, puis but cul sec le shot en même temps, appréciant la force de liquide coloré qui brûlait sa gorge sur son passage.

Bonnie remarqua le paquet de clopes. Il était vrai que c'était devenu machinale de le sortir dans les entractes, peut être un peu trop facile même, mais ce n'est pas ca qui le tuera de toute manière, se plaisait-il à penser lorsqu'il augmentait sa consommation. L' air frais de l'extérieur ferait du bien car bien que le bar rafraîchisse le lieu, il y régnait une certaine pesanteur qui, avec un costume trois pièces, était plus difficile à supporter.

J'allais prendre un peu l'air mais de la compagnie ne me dérange pas, au contraire. Ca vous dit ?

Qui ne tentait rien, n'avait rien. Et il s'attendait à un refus de la part de Bonnie, qui avait mieux à faire notamment passer du temps avec ses amis et profiter de la soirée. Le barman avait déjà terminé de servir la commande de la jeune femme, et venait de poser le verre de whisky non loin de lui, échangeant sa carte de paiement et un échange plus tard, il la rangeait dans son portefeuille fin, confortablement installé dans l'intérieur de sa veste. Il n'attendait que la réponse de l'avocate pour prendre la direction de la sortie.

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 30 Juin - 13:38

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William ne manquait pas de répartie non plus, une qualité de plus à ajouter à son capital sympathie. Si je m'étais demandée si le grand blond m'avait aperçu dans le public de danseur il me confirma que c'était le cas. Le doute était toujours permis dans ce genre de cas. Dans une foule, le chanteur ou le musicien peut regarder dans votre direction sans vous regarder vraiment et fixer son attention sur la personne juste derrière. Mais il fallait croire que ma chevelure flamboyante attirait l'oeil. « J'imagine qu'on peut lui pardonner » répondis-je d'un air confiant et tout en sachant pertinemment que William avait du faire un sans faute sur sa partition. En tout cas, je n'avais rien remarqué.

Après le shot je réalisais que j'empiétais sur le temps de pause du mannequin. Peut-être aspirait-il à passer ce temps seul ? La vie d'artiste m'était inconnue et malgré les anecdotes folles que Wyatt acceptait de me raconter sur ses talents cela ne suffisait pas à faire une généralité. J'imagine que chacun gère cet entre-deux moments à sa façon. Prête à libérer William de son obligation de politesse il me proposa de l'accompagner dehors pendant qu'il s'en grillait une. « Pourquoi pas ? Il commence à faire un peu chaud par ici » répondis-je avant d'emboiter le pas du musicien vers la sortie, le laissant ainsi ouvrir la voie. Une fois au-dehors une petite brise vînt nous rappeler que nous n'étions pas en Ecosse pour rien. Et encore nous étions relativement chanceux pour ce soir. Le saisissant contraste de température me fit prendre conscience qu'effectivement il faisait très chaud au Jukebox. Je suivis William jusqu'à ce que nous nous retrouvions un peu à l'écart des autres fumeurs. Je sortis de mon sac en bandoulière miniature le paquet de cigarettes qui occupait à lui seul trente pour cent de l'espace pour en sortir un vieux briquet et un bâton de nicotine. Plusieurs vaines tentatives ne parvinrent pas à tirer de flamme du briquet et il fallait que je me rende à l'évidence, il avait besoin d'être rechargé en combustible. Je me tournai alors vers William dans l'espoir qu'il puisse m'aider.  « Vous voulez bien me prêter votre briquet ? » 

Une fois le problème de feu résolu je croisais un bras sur mon ventre pour pouvoir y appuyer mon coude, tenant la cigarette en l'air avec m'avait-on dit une certaine grace et une certaine classe. Mes amis avaient décrété que j'avais attrapé ce tic de "bourge" lors de mes glorieuses années londoniennes. « Vous avez l'air bien intégré dans ce groupe, vous avez signé pour une durée indéterminée avec eux ?» 


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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 30 Juin - 15:06




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La demoiselle accepta sa proposition d'aller prendre l'air, laissant certainement le soin à ses amis de récupérer les verres pour continuer leur soirée. Agréablement surpris, il l'invitait d'un geste de la main à passer devant, croisant le regard de deux membres du groupe, la chanteuse et le batteur. Entre amertume non feinte pour l'une, et regard ambiguë pour l'autre, il leur adressa un simple signe de tête tout en poursuivant sa route.

Une fois dehors, William sentit immédiatement la différence de température sans pour autant que cela le gêne. Il commençait à avoir chaud et l'idée de faire tomber la veste, même si cela pouvait être une mauvaise idée, lui vint. Pourtant, il la garda sur les épaules, cherchant son zippo à l'intérieur de la veste, finissant par le trouver pour allumer sa clope. Ils firent quelques pas, s'éloignant de l'entrée, remarquant les quelques regards que les clients pouvaient porter sur eux. Le musicien pensa naturellement qu'ils observaient la jolie jeune femme qui l'accompagnait au lieu d'imaginer que c'était en partie pour lui que les regards se détournaient. Tirant une taf, il soupira à l'expiration, soulagé par son manque de nicotine. Bonnie sortit à son tour une cigarette de son petit sac à main accrochée en bandoulière. Le blond la regarda batailler avec son briquet qui ne voulait pas fonctionner, esquissant un faible sourire face à cette bataille déjà perdue. Il ne fut pas surpris de l'entendre lui demander de lui prêter le sien. Clope au bec, il avait toujours dans une main son verre et de l'autre, il retrouva son zippo puis l'alluma avec cette dextérité du fumeur de longue date. Une fois la cigarette allumée, la jeune femme lui posa une question, remarquant qu'il semblait avoir bien intégré ce groupe.

Oui et non, à durée indéterminée, tout dépendra de leur ami pianiste. Il a eu un accident et ils ne savent pas quand il va revenir. Je ne compte pas le remplacer, c'est plus un hobby pour moi qu'un travail à plein temps alors qu'ils cherchent à percer et faire carrière dedans. Il y a bientôt un festival de musique dans le coin et le groupe va jouer sur scène, c'est une belle opportunité, un tremplin pour eux. Du coup, ce soir et les autres soirs, c'est plus de l'entraînement.

Bien qu'il y avait eu des auditions parmi leur connaissance, peu avait réussi à toucher la sensibilité des musiciens. Pointilleux, rigoureux, difficile parfois, la facilité que William avait avec la musique lui avait permis de parer certains réactions car il les comprenait. Ils voulaient que tout soit parfait. Avec Nox, le jeune homme était aussi pareil, millimétré au poil de couilles, comme il dirait, afin d'en mettre plein les yeux et les oreilles aux spectateurs. Il amena le verre à ses lèvres pour y boire une gorgée, en sentant le vent frais s'infiltrer dans la rue. L'avocate, ravissante dans sa tenue, n'allait pas supporter longtemps cette petite sortie. Et s'il pouvait la garder quelques minutes de plus que le temps d'une simple clope, il le ferait. Il posa son verre sur une extension de muret.

Vous allez attraper la mort Bonnie, avec ce temps, tenez, mettez ma veste, lâcha-t-il en laissant tomber sa veste pour la poser sur les épaules de la rouquine. Ça serait dommage de foutre en l'air votre soirée à cause d'une crève.

Même si l'alcool réchauffait les cœurs. Le blond était d'un naturel attentionné envers les gens, même s'il ne les connaissait pas beaucoup. Avec son veston et sa chemise à manche longue, le mannequin aurait le temps avant de frissonner de froid, le temps qu'il faut pour remonter sur scène. Il avait tout dans sa veste, briquet, portefeuille, clé de son domicile, de sa voiture, pesant un peu plus sur les épaules frêles et délicates de l'avocate.

Alors, vous venez souvent ici ? Demanda-t-il en tirant à nouveau sur sa clope, se rendant compte qu'il n'était pas forcément très doué pour tenir une conversation.

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyLun 1 Juil - 16:53

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S'il existe plusieurs types de fumeurs, clairement je ne faisais pas partie de la même catégorie que William. J'aimais croire que je n'étais pas accro à la nicotine car je pouvais m'en passer et rester plusieurs jours sans toucher à une cigarette. Ma consommation était plutôt réservée aux soirées et à calmer quelques épisodes compliqués au travail. Cela expliquait pourquoi à la différence du musicien je n'étais pas aussi bien équipée que lui. S'il avait était un briquet de compétition le mien était tout ce qu'il y avait de plus rudimentaire et basique. Je devais peut-être avoir un second briquet dans la poche de mon manteau resté à l'intérieur mais ce n'était même pas sûr. Je remerciais poliment William pour son aide et inhalait la fumée tranquillement en l'écoutant répondre à ma question. J'appris ainsi qu'il n'était là que pour remplacer le pianiste habituel indisponible pour le moment.

« En tout cas, vous avez plutôt l'air rodé. On ne dirait pas que vous venez juste d'arriver dans le groupe. M'enfin ce n'est que mon humble avis.  » Et il ne comptait pas beaucoup dans la balance pour l'avenir de ce groupe malheureusement pour eux.

La brise allait et venait à son gré tantôt rafraîchissant l'air tantôt laissant la température printanière écossaise telle quelle. Distraite par un éclat de voix derrière nous je tournais la tête quelques instants et quand je revins vers mon interlocuteur celui-ci était déjà derrière moi pour poser sa veste sur mes épaules. Je n'avais pas froid, j'étais une fille du pays, par quatorze degré et sous une pluie battante je pouvais sortir en t-shirt. Bon c'était il y a tout de même quelques années de cela maintenant mais je ne devais pas avoir changé tant que cela. La prévenance que démontra William l'honorait, il n'avait pas que l'air d'un gentleman, il en avait aussi les manières. « Oh ne vous en faites pas, j'ai l'habitude. Il m'en faut plus que cela pour tomber malade. » lui fis-je remarquer d'un air confiante. « Mais c'est gentil, merci. » Je ne lui rendis pas sa veste pour autant, je ne voulais pas le casser dans un élan empli de bonnes intentions et me montrer mal polie. Mais my lord cette veste pesait lourd. J'imaginais que toute la vie du mannequin ou du moins ses effets personnels important devaient se trouver dans les poches de celle-ci.« Et maintenant je comprends pourquoi nous avons un sac à mains » dis-je en souriant.
 
« De temps en temps. Le Jukebox est un de mes points de chute. J'adore la déco et l'ambiance et surtout le fait qu'on puisse quand même discuter tout en écoutant de la bonne musique. Je viens quand la programmation me tente. Vous vous faites à la vie écossaise ? » 


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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 14 Juil - 15:52




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Bonnie trouva qu’il était à son aise dans le groupe. Le musicien était à l’aise partout à partir du moment où il se trouvait en présence de personne qui aimait jouer de la musique et qui ne cherchait pas à s’imposer pour avoir le beau rôle. Il avait eu l’occasion de croiser des personnes imbues d’eux-mêmes et les échanges n’avaient pas été nombreux. Avec son succès, il avait pu choisir avec qui travailler, même s’il gardait une certaine discrétion. Il pensait à des talents comme Maëlya McGregor qui avait une voix divine et avec qui il espérait par la suite retravailler.

Eh, je suis plutôt bon comédien alors, plaisanta-t-il en tirant une longue taffe, baissant la tête un sourire en coin.

L’avocate lui annonça avoir l'habitude du froid et expliquait y être peu sensible mais appréciait quand même le geste. Le musicien, peu embarrassé pour autant, fit un signe de tête à cette information. C'était lui qui finirait par attraper la crève avec ce temps. Mais malgré l'habitude, la jeune femme garda la veste sur les épaules, qu'importe la raison. Il fit à sa remarque concernant la lourdeur de sa veste, un simple sourire plein de malice. Il ne s'en rendait plus compte avec le temps mais c'était sa vie qu'il avait dedans. Il y avait laissé même son téléphone pour ne pas être dérangé lorsqu'il était assis devant le piano.

C'est parce que je n’ai pas voulu prendre ma banane, répondit-il avec le plus grand sérieux après avoir soufflé toute la fumée de ses poumons.

Bouffon. De peur qu’elle croit vraiment qu’il portait une banane autour de sa taille, il leva les mains tout en ajoutant qu’il plaisantait. Il but une nouvelle gorgée, descendant son verre à la moitié, jetant un rapide coup d’œil à sa montre pour ne pas se mettre en retard, espérant au fond que le temps ne passerait pas trop vite. La jeune femme répondit à sa question, lui affirmant venir de temps en temps en fonction des programmations, finissant par lui poser une question sur son quotidien.

J'avoue qu'ils ont une ambiance sympa assez atypique, j'essaierai de voir si je peux venir jouer en solo ici à l'occasion.

Parce qu’il aimait bien jouer des reprises d’autres musiciens, les siennes parce qu’il ne chantait jamais sur ses morceaux et que personne ne pourrait reconnaître sa voix, pas chez les fans du moins, et qu’ils aimaient entendre le public s’enthousiasmer pour quelques riffs et quelques solos.

Le temps ne m'avait pas manqué pour être honnête ! Mais je peux voir mon fils alors ça vaut largement le temps pluvieux, même si c'est pas autant que je le voudrais. Rappelez-moi les paroles dans quelques mois quand je râlerai contre le climat écossais et que j’aurai attrapé au moins trois fois une pneumonie.

Bien joué mon gars! C'était une proposition aussi discrète que possible. Une invitation à se revoir d'une manière ou d'une autre, vu que le hasard faisait bien les choses. Il finit son verre qu’il tenait contre lui, s’intéressant à la jeune femme dans un temps limité. Passer outre la gêne occasionnée de leur première rencontre, l’échange était agréable. Peut-être qu’avec un verre ou deux en plus, le mannequin se sentirait un peu plus à l’aise mais il ne manquait pas de spontanéité pour autant.

Et vous, la vie à Londres ne vous manque pas ? Demanda-t-il ne pouvant entendre la réponse de la jolie rouquine car une porte s’ouvrit et une élégante femme le héla.

Will, ça va reprendre !

Déjà !? Lâcha-t-il avec un agacement en ponçant sa clope pour finir par l’écraser du pied une fois jetée par terre. C'était trop court. Bonnie, à plus tard, peut-être, sinon passez une bonne soirée, je dirai au pianiste de faire un effort pour vous.

Un dernier sourire et il prit la direction de l’entrée, la laissant seule, avec sa veste et toutes ses affaires. La chanteuse l’attendait, attrapant son bras pour l’accompagner sur la scène. Il n’avait pas eu l’impression qu’une dizaine de minutes était passé mais entre le comptoir et l’extérieur, le temps était passé plus vite que prévu. William se réinstalla devant le piano et il remarqua avoir laissé sa veste sur les épaules de l’avocate. Mince. Pas le temps de réfléchir, le groupe reprit en commençant par Creep, puis par Seven Nation Army et d’autres reprises aussi connu les unes que les autres. Le musicien eut l’occasion de pousser la chansonnette comme une reprise de Rude, Call me maybe, assis à son piano, cherchant du regard la rouquine, sourire aux lèvres, ne faisant le lien avec leur histoire que maintenant. La soirée dura, et avec l’accord du bar et les appels du public, ils firent d’autres morceaux qu’ils avaient l’habitude de jouer lors des quelques répétitions qu’ils avaient. Shake It off fut au rendez-vous, reprise en cœur par le public.

Le dernier morceau s’acheva sous les applaudissements et les lumières qui les éclairèrent finirent par se tamiser, permettant au mannequin de chercher du regard Bonnie. Mais il ne la vit. Sauf qu’elle avait sa veste. Etait-elle partie ? Il s’adressa au barman pour savoir si on ne lui avait pas donné une veste mais il lui confirma que non. Après quelques verres, le blond discuta avec les membres de son groupe et la chanteuse attendit un moment où il était seul, dans un coin du bar, en train de surveiller les mouvements pour retrouver la jolie rousse. La chanteuse l’invita à dormir chez elle, s’il ne retrouvait pas « sa voleuse de veste », se collant à lui plus que de raison, prenant toute son attention par ses manières et son charisme naturel. Ses doigts jouaient sur son veston pour finir par se glisser sur son cou et il pouvait sentir son souffle sur lui et bien qu’il lui tenait la taille, il finit par reculer, repoussant le baiser qu'elle lui offrait, sentant une certaine amertume poindre son nez chez la chanteuse, vexée de se faire rejeter. Relevant le regard, il reconnut la petite robe noire légère que portait l’avocate, ainsi que son allure gracieuse partant à l’opposé de lui. Il laissa la chanteuse avec son aigreur pour se précipiter vers la rouquine qui avait un pas rapide, hélant la jeune femme pour l’arrêter.

Bonnie !

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 21 Juil - 6:04

Another year on the clock !  

William & Bonnie
""

J'acquiesçai à la remarque du pianiste sur ses talents de comédien avant de porter la cigarette à mes lèvres. Force était de constater qu'il donnait parfaitement le change. C'était comme s'il avait toujours fait partie de ce groupe. Et bien que je le taquinais par rapport à l'autre pianiste il était clairement aussi bon que lui. Peut-être meilleur ? Je l'ignorais mais l'alchimie fonctionnait bien sur scène, on passait un bon moment comme spectateur et c'était l'essentiel.

« Je ne vous juge pas » fis-je après une expiration emplie de fumée en levant les mains pour taquiner le mannequin quand celui-ci m'appris être ce genre d'homme. Vous savez ceux qui portent ces bananes, fameuses sacoches des années 80. Même s'il plaisantait je restais dans le ton de la taquinerie plutôt de mise entre nous. « D'ici quelques mois je suis sûre que ça va revenir à la mode et que vous pourrez pleinement assumer de la porter au grand jour » ajoutai-je avant de pouffer de rire. Après tout William était aussi mannequin, il avait tout à fait pu avoir une info tendance à l'occasion d'un shooting photo et s'être préparé en faisant le stock de bananes exclusives par de grands créateurs pour être au top lors de la sortie prochaine de celles-ci. Oh Lord, qu'est-ce que je raconte ? J'en suis à combien de verres déjà ? J'aspirai une nouvelle bouffée de nicotine comme pour me remettre les idées en place et cesser mes divagations.

Ah la météo écossaise ! Bien que celle de Londres soit tout de même assez proche, mon pays natal c'était tout de même autre chose. Inutile de se demander pourquoi l'herbe est si verte par chez nous. Et puis elle faisait partie intégrante de mon identité de fille du nord du Royaume Uni. Rousse à la peau claire le soleil n'est pas exactement fait pour moi. Le concept de bronzage ne m'est pas non plus familier, essayer de prendre des couleurs avec un indice 50 en permanence tartiné sur vous.

« Je peux comprendre. J'ai connu ça toute ma vie donc ça ne me dérange pas. Mais ne vous en faites pas, la pluie et le froid finiront par vous manquer.  » lui assurai-je quoi que moyennement convaincue par mes propos. William voyageait  souvent, il devait sûrement y avoir de bien meilleurs climats qui lui convenait sur le reste du globe. Qui ne rêve pas de passer son temps sur une île déserte paradisiaque comme dans les brochures d'agence de voyage?  «
Et puis à quoi pensez-vous que servent toutes ces distilleries ? On a bien du s'adapter à notre environnement »
 Il fallait bien se consoler comme on pouvait. Rien de tel que la chaleur d'un pub à l'automne ou en hiver pour réchauffer les coeurs.

J'exhalais un petit nuage de fumée vite dispersé dans l'air quand le musicien me demanda si la vie dans la capitale britannique ne me manquait pas trop. Je secouai légèrement la tête avant d'entamer la réponse mais quelqu'un héla mon interlocuteur au loin dans mon dos, m'interrompant au milieu de ma réponse je vis le grand blond s'échapper parce que the show must go on. « A plus tard ! » fis-je à William dans son dos alors qu'il s'éloignait déjà à grands pas. Je terminai la cigarette qu'il m'avait offert en rebroussant chemin vers l'entrée du Jukebox où des copines m'attendaient. Je ne pus échapper à leurs remarques et divers commentaires mais je balayai toute leurs jérémiades d'un revers de la main. Alors que je m'apprêtais à rentrer je vis le reste du groupe nous rejoindre la mine bien embêtée en soutenant Sarah notre amie enceinte.

 « Tout va bien ? » demandai-je tout en ayant le pressentiment que la réponse allait être négative.  « Sarah vient de perdre les eaux et la bonne nouvelle c'est qu'on ne part pas les mains vides ! » répondit Dan en brandissant fièrement une bouteille de gin pleine. Passé la surprise suivit une explosion de joie collective tandis que d'un seul homme nous nous retournions vers la rue en quête d'un taxi pour nous emmener à bon port. La chance fit qu'un taxi-van passa près du jukebox et qu'avec nos grands signes et nos sifflets il nous vit. Notre petit groupe s'entassa dans le véhicule et la bouteille de gin passa de mains en mains jusqu'à notre arrivée à la clinique. Un fois sur place Sarah disparut avec Dan le futur papa dans les couloirs du service de la maternité. Direction la salle d'attente où notre petite tribut prit place sous les yeux sceptiques des autres familles présentes qui ne s'attendaient pas à voir débarquer tant d'agitation. Au bout d'une heure, Dan revînt pour nous annoncer que la sage femme leur avait dit qu'il ne se passerait rien avant demain matin. Nous serions bien restés mais cela ne valait vraiment pas la peine aussi il fut décidé que nous reviendrions un peu plus tard le lendemain matin. Sur le parvis de la clinique en cherchant un itinéraire pour rentrer je mis la main dans la poche de la veste que j'avais dans les épaules et fronçai les sourcils en y trouvant un trousseau de clés. Mes clés étaient dans mon sac j'en étais certaine. Je baissais la tête pour m'observer quelques secondes et un déclic se produisit. Zut !!!!! J'avais toujours la veste de William sur le dos. Il fallait absolument que je retourne au Jukebox pour rendre celle-ci à son propriétaire. *Quelle gourde !* Pour quoi allais-je passer ? Sur une dernière lampée de gin pour terminer la bouteille sous la pression de mes amis je les quittai en montant dans un taxi qui n'allait pas me ramener à la maison.

Une fois arrivée au Jukebox, une bruine annonciatrice d'une pluie plus importante commença à tomber. Je passai l'agent de sécurité en lui expliquant ma situation et il me laissa bien volontiers rentrer même si au regard qu'il me fit j'eus l'impression de lui paraitre suspecte. Au vestiaire je finis par ôter la veste de William pour reprendre la mienne, mettant la sienne sur mon avant-bras. En approchant du comptoir les mots de Suzy dans la salle d'attente me revinrent. Bien curieuse elle avait tenté de me tirer les vers du nez à propos du pianiste avec qui j'étais partie m'isoler pour fumer une cigarette. Elle avait mis cette graine d'idée dans ma tête et je la sentais germer sans doute plus facilement qu'elle n'aurait du avec l'alcool absorbé au cours de la soirée. Je commençai à avoir la tête qui tournait mais après tout pourquoi pas ? Elle avait raison, Londres était loin à présent et peut-être que le temps était venu que je laisse quelqu'un approcher à nouveau. J'eus un petit sourire en songeant que ce quelqu'un pouvait être William. Après tout il était pas mal et n'avait pas l'air d'être une mauvaise personne. Pourquoi ne pas lui laisser sa chance ? Je pouvais au moins essayer d'apprendre à la connaître davantage.

Sur cette pensée, je relevai la tête pour chercher le mannequin du regard et je le vis à l'autre bout du grand comptoir au beau milieu d'un rapprochement avec la chanteuse du bar, leurs visages beaucoup trop proches à mon goût. Je sentis mes épaules s'affaisser tandis que l'amertume me gagnai. *Quelle idiote* Je fermais les yeux en m'en voulant d'avoir été si naïve. Suzy et ses idées à la noix. Je n'avais plus rien à faire ici, il ne me restait qu'à laisser la veste au vestiaire et rentrer chez moi. Je n'avais pas l'alcool triste mais j'avais envie de pleurer après cet soirée haute en couleurs, l'ascenseur émotionnel ne me réussissait pas. Après avoir fait volte face pour m'enfuir, car il s'agissait bien de cela j'entendis mon prénom dans mon dos. *Merde* Je pouvais prétendre ne pas avoir entendu mais cela n'aurait pas été très correct de ma part. Mais qu'est-ce que j'en avais à faire des manières dans un moment pareil. Je m'arrêtai. Quitte à partir, autant le faire avec classe, non ? Je respirai un bon coup, usant de mes talents d'avocate entraînée à la dure pour ne rien laisser paraître et fit face au pianiste. « William, je vous prie de m'excuser je ne voulais pas vous interrompre... Je suis navrée d'avoir pris votre veste en otage, la soirée a pris un tournant... Etrange... J'allais la laisser au vestiaire mais puisque vous êtes là, la voici. » Je lui tendis son bien. Et quand il l'eut entre les mains j'amorçai ma sortie  « Je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps, encore une fois toutes mes excuses pour cet inconvénient. Passez une bonne fin de soirée » ajoutai-je en forçant un sourire puis je repris ma route. Au dehors, la pluie qui tombait et humidifiait mes cheveux et le sommet de mon crâne me parut réconfortante. Rentrer à pieds allait me remettre les idées en place.


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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 21 Juil - 10:54




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Bonnie !

La jeune femme se figea alors que le mannequin avançait dans sa direction. Peu de doute qu'il se soit tromper, la coupe de cheveux, ses formes, il n'avait pas fallu longtemps au blond pour enregistrer la physionomie de la jeune femme et la reconnaître avec une certaine facilité. Bonnie s'arrêta d'avancer, prit une courte seconde avant de se retourner, ses traits légèrement tirés Merde. L'avocate devait avoir vu le rapprochement voulu par la chanteuse qui ne cachait pas son intérêt pour le musicien. Et bien qu'elle ne le laisse pas indifférent, William savait pertinemment que c'était, de toute évidence, une mauvaise idée, même avec un verre de plus dans le nez.

La rouquine s'excusa pour les avoir interrompus ainsi que pour avoir pris sa veste sous le regard interrogateur du mannequin. Elle lui tendit la veste, qu'il prit entendant que sa soirée avait pris un tournant étrange, ne comprenant pas ce qu'elle entendait par là, si c'était en lien avec eux ou si c'était personnel. Bonnie ne lui laissa pas le temps d'en placer une, s'excusant une dernière fois, lui souhaitant une bonne soirée avant de tourner les talons sans se retourner. Will la regarda partir, abasourdi, incapable de lui dire qu'elle faisait erreur. Elle devait avoir le don de savoir comment couper le souffle à quelqu'un. C'est peut-être pour ça qu'elle est avocate? Puis il jeta un coup d'œil en arrière, voyant la chanteuse lui jeter un regard ampli d'amertume. Il pesta intérieurement et partit voir la chanteuse pour s'expliquer et mettre les choses au clair. Prochainement, il y aura un festival et il ne voulait pas de tension à cause d'un refus de sa part. À présent qu'il avait récupéré sa veste, le jeune homme pouvait rentrer chez lui. La chanteuse se montra froide mais comprit que le groupe avait plus d'importance que le reste, omettant que si la jolie rousse n'avait pas pointé le bout de son nez à cette soirée, les choses auraient pu être complètement différente. Bonnie lui avait plus immédiatement, d'abord en photo et après de visu, mais il avait cru, et même être certain, que les manigances de Maggie avait réduit à néant ses chances. Chances que lui-même avaient mis de côté parce qu'il savait pertinemment que la vie qu'il menait était loin de tout repos. Carry avait subi ses déplacements et les fakes news des magazines à son sujet. Il ne pourrait rendre quelqu'un d'heureux mais l'envie irrépressible de prendre la jolie rousse dans ses bras se faisait sentir parce qu'elle avait su réveiller en lui, quelque chose de longtemps éteint.

D'un pas rapide, il prit la direction de la sortie et découvrit qu'une fine pluie tombait depuis un bon moment sur la ville au vu des quelques flaques qui commençaient à se former. William regarda autour de lui pour retrouver la jeune femme. Il n'avait aucun moyen de la contacter alors il devait la rattraper, ne voulant pas attendre que le destin les pousse à nouveau à se voir. Enfilant sa veste, il l'aperçut à l'autre bout de la rue. À pied ? Sous la pluie ? Seule ? Il se mit à courir, sentant la bruine s'écraser sur son visage, ses vêtements, le froid le frappant de plein fouet.

Bonnie, attendez! S'exclama-t-il alors qu'il était à quelques mètres d'elle, la dépassant pour l'arrêter. Vous n'allez pas rentrer toute seule, sous la pluie et en pleine nuit! Vous êtes peut-être une fille du pays mais je ne serai pas tranquille si je vous sais dehors par ce temps. Et nous n'avons pas fini notre conversation. Alors, laissez-moi, vous déposez chez vous. En plus, j'ai ma voiture pas loin. Refusez et je vous attrape comme un sac de patate pour vous mettre dans ma voiture ... Et là, c'est vraiment glauque ce que je dis.

Il grimaça, entendant et voyant le tonnerre éclatait suivi de près d'une pluie bien plus forte. Esquissant un sourire, ne sachant pas si sa plaisanterie allait atteindre l'avocate, William reprit sur un ton doux malgré la pluie qui commençait à bien les tremper.

Bonnie, vous n'avez rien interrompu tout à l'heure. Vous êtes venu, à point nommé, me sauver d'une situation embarrassante. Alors, merci. Ce qui veut dire que je vous en dois une. Je voulais vous offrir un verre, au moins pour finir la soirée et pour savoir si le pianiste avait été meilleur en deuxième partie mais ... ça me semble un peu compromis là ...

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 21 Juil - 15:55

Another year on the clock !  

William & Bonnie
""

La mine triste presque abattue j'entamai la route jusqu'à mon appartement. A vue de nez j'en avais pour une bonne demie-heure, rien qui ne soit insurmontable. Je sentais la pluie alourdir mon trench et mouiller chaque parcelle de ma peau exposée à l'air libre. Bientôt mes cheveux entièrement trempés offriraient à l'eau un nouveau terrain de jeu où les gouttes pourraient ruisseler à loisir.

Je repensais à ce que j'avais aperçu au Jukebox quelques instants plus tôt. Je mourrai d'envie d'envoyer un sms à Suzy pour lui dire que la prochaine fois qu'elle voulait me donner un conseil en matière d'homme elle pouvait se le carrer bien profond où je pensais. Mais je n'en fis rien, mon téléphone resta bien à l'abri dans ma poche. Je lui en voulais mais finalement je restais la fautive. Une part de moi avait voulu y croire et c'était surtout cela qui me chagrinait. L'alcool n'était jamais de bon conseil et je m'étais bêtement laissée influencer. Qu'est-ce qui m'avait pris de me laisser attendrir ainsi ? Jusqu'à ce soir la solitude dans ma vie sentimentale ne m'avait jamais dérangée outre mesure. Pourquoi m'étais-je donc sentie si mal en découvrant le pianiste et la chanteuse du groupe ? On se connaissait à peine, et pourtant... C'était comme si j'étais revenue au lycée ou à la fac et que j'avais vu le garçon qui me plaisait épris d'une autre fille. Je soupirais en secouant la tête. J'aurais pourtant du le savoir, William Preston était ce genre d'homme dont on rêve et qui vous est inaccessible. Son charme opérait sans doute sans qu'il n'ait besoin de se forcer et il devait rencontrer tout un tas de femmes sans que ce soit compliqué pour lui. Au diable Maggie aussi de l'avoir mis sur ma route. Tiens, voilà que je devenais amère.

A nouveau j'entendis mon prénom jusqu'à voir le grand blond surgir devant moi m'obligeant à m'arrêter pour ne pas lui rentrer dedans. Je n'étais pas sûre de savoir ce qu'il me voulait. Avais-je oublié de lui rendre quelque chose avec sa veste ? J'observais le blondinet me faire sa tirade les sourcils à la fois froncés à cause de la pluie et parce que je mettais un certain effort pour essayer de le comprendre. J'eus du mal à saisir pourquoi il m'avait couru après alors qu'il était clair qu'au Jukebox il avait d'autres plans. Il insistait pour me raccompagner chez moi. J'ouvris la bouche pour répondre mais le coup de tonnerre couvrit ma voix et cela laissa l'opportunité au mannequin de poursuivre. Il m'expliqua bien sûr que ce que j'avais vu n'était pas ce que je croyais et vu qu'il était devant moi j'aurais sans doute du penser en ce sens là. Mais les choses étaient confuses, je n'y comprenais plus rien et je n'étais pas sûre de pouvoir arriver à faire le bon discernement.

« Ecoutez William, vous n'avez pas à vous justifier, on se connaît à peine » répondis-je avec une voix plus cassée à l'accoutumée. Un second coup de tonnerre vînt retentir dans le ciel pluvieux.« Vous ne me devez rien. » lui assurai-je en ayant terriblement envie de le croire mais luttant de toutes mes forces pour repousser cette idée. « S'il vous plaît, rentrez vous mettre à l'abri, sinon vous allez attraper la pneumonie que vous redoutez tant. » Voyant que l'homme ne bougeait pas je fermai les yeux et les rouvrit quelques instants plus tard. Craignant pour la santé de William je dus me résoudre à aller dans son sens. « Vous ne bougerez pas tant que je ne monterai pas avec vous n'est-ce pas ?» Mais qu'avais-je fait pour que cette soirée vire de cette façon. « Okayy ! Très bien vous pouvez me raccompagner si cela peut soulager votre conscience. Mais n'espérez pas quoi que ce soit, je le fais uniquement parce que je m'en voudrais que vous tombiez malade à cause de votre entêtement. »



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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyMer 31 Juil - 9:31




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William n’était pas certain de toucher l’avocate avec ses paroles mais espérait que l’alcool qu’elle avait ingurgité allait l’aider à ne pas trop réfléchir pour accepter sa proposition. Peut-être avait-il tort mais elle était loin d’être saoule. La jeune femme insista sur le fait qu’il ne lui devait rien et qu’il n’avait pas à se justifier. Il leva les yeux au ciel, sentant les fouets de cette pluie devenue torrentielle, ignorant qu’ils allaient finir tremper et n’auraient plus qu’à presser leur vêtement pour enlever toute l’eau.

Je ne me justifie pas, j'explique ce que je n'ai pas eu le temps d'expliquer. Et ne dites pas que je ne vous dois rien, je commence une liste de ce que je vous dois Bonnie et en contrepartie, je n'ai rien à vous offrir dans mes champs de compétences qu'une piètre compagnie.

À côté, il considérait qu’il n’avait rien d’intéressant. Il ne pouvait parler de ses concerts. Bonnie, elle défendait des personnes, des entreprises, vivait des histoires plus passionnantes au quotidien. Quant à son monde, il n’était qu’un amas de fausseté, d’hypocrisie qu’il fuyait dès que possible ou l’argent était l’argument principal. Tant qu’il était bankable comme ses producteurs le disait, il n’avait à rien à craindre pour son avenir. Cette femme avait bien plus à raconter et était bien plus intelligente que lui. Le musicien considérait qu’aligner trois notes de musique qui semblaient aller bien ensemble n’était pas sorcier. Il avait toujours eu cette facilité et il était difficile de croire, pour lui, que les autres n’en étaient pas capables.

La rouquine insista en lui demander de rentrer, prétextant qu’il allait attraper cette fameuse pneumonie. Fronçant les sourcils pour protéger ses yeux, il posa ses mains sur ses hanches, ne bougeant pas d’un pouce. A sa question, Will lui adressa un sourire enfantin, riant en l’entendant pester, finissant par accepter de le suivre, fière d’avoir réussi à la convaincre même si ses arguments étaient bancals et n’avaient pas réussi à persuader.

Vous êtes trop bonne, Bonnie, lâcha-t-il un sourire goguenard sur les lèvres, une main sur le cœur. Au moins, vous ne culpabiliserez pas quand je serai mort de cette pneumonie. Vous aurez tout fait pour me sauver. Allez venez, je perds ma santé à chaque minute dehors.

Il l’invita à le suivre, marchant à côté d’un pas pressé mais suivant le rythme de la rouquine pour ne pas la semer. Il aurait bien proposé de mettre sa veste au-dessus de leur tête mais ils étaient tous deux déjà bien mouillés. Deux rues plus loin, il avait miraculeusement trouvé une place avec sa Range Rover Sport noire, une voiture qui valait son pesant d’or. Il aimait bien les voitures, tout n’était que logique avec elles. Le mannequin déverrouilla la porte et la laissa entrer côté passé tandis qu’il s’engouffrait du côté conducteur. Le bruit de la pluie retentissait sur la carcasse de la voiture. Appuyant sur le bouton de démarrage, rien ne se passa. Il hésita à la regarder. Oh merde, je vais passer pour quoi maintenant ?! Deuxième, troisième tentative et il soupire en posant sa tête sur le volant, laissant un souffle amusé s’échapper, n’arrivant pas à comprendre l’ironie de la vie.

Je vous promets que je ne vous fais pas le coup de la panne, dit-il en réessayant de démarrer.

Après quelques tentatives de plus, la voiture finit par vrombir et un soulagement parut sur le visage du musicien qui ne se sentait pas d’ouvrir le capot pour trouver l’origine de la panne. Sortant de sa place, il demanda à la jeune femme son adresse ainsi que de lui indiquer le chemin.Après quelques minutes, il dit:

Je suis né à St Louis, je suis fils unique et j’ai arrêté mes études après mon diplôme, j’ai enchaîné des petits boulots jusqu’à tomber sur une agence de mannequinat. J’adore la musique mais ça vous avez dû le remarquer.

Il marqua une pause, jetant un coup d’œil vers la jeune femme.

Quoi, vous dites qu’on ne se connaît pas, c’est l’occasion, non ? Sauf si vous ne voulez pas.

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptySam 3 Aoû - 14:25

Another year on the clock !  

William & Bonnie
""

Je ne sais si c'était tout ce gin qui brouillait ma perception des évènements, mais de là où j'étais, le besoin qu'avait le mannequin d'expliquer ce qu'il n'avait pas eu le temps d'expliquer ressemblait tout de même sacrément à une justification. Et à nouveau je ne savais si c'était mon état général, mais la suite de sa tirade me parut encore plus obscure que la raison pour laquelle nous avions cette conversation à une heure aussi tardive sous la pluie tonitruante d'un orage de printemps. Comme je l'avais dit précédemment nous nous connaissions à peine et je ne voyais pas pourquoi il se mettait à évoquer qu'il voulait établir une liste comptable des choses qu'il me devait (et d'ailleurs par tous les dieux, lesquelles ?). Non vraiment cela venait-il de mes neurones aux connexions ralenties ? A moins que...

« Excusez-moi de vous poser cette question mais... Êtes-vous ivre ? » demandai-je en forçant sur ma voix alors qu'un nouveau coup de tonnerre résonnait au loin.

Comprenez-moi je ne pouvais pas croire que tout venait de moi, je me trouvais plutôt cohérente et en comparaison William lui pas du tout. Peut-être agissait-il souvent de la sorte ? Je n'en savais rien, mais seul un homme qui n'est pas tout à fait lucide aurait ce genre de comportement. Oui ce devait être ça. Il était un peu alcoolisé sinon qui partirait retrouver une femme pour lui expliquer qu'il y avait eu un quiproquo quelques minutes plus tôt et lui proposer ensuite de la raccompagner chez elle ? Un serial killer qui changerait de destination au dernier moment ? Non je ne voyais pas le musicien capable de commettre un tel acte. C'était peut-être naïf de ma part, après tout nombre de serial killer ne portent pas sur leur visage leurs méfaits. Un homme épris de la demoiselle ? Allons, on ne se connaît trop peu... Attendez une minute... A moins que... Non non non non et non ! C'était n'importe quoi, une pure divagation de mon esprit à cause du gin, rien de plus. Allez Bonnie, on ne se fait pas de film, on reste concentrée, rappelle toi ce que tu as vu au bar tout à l'heure. Oui mais...

En tout cas il n'avait pas perdu son esprit taquin dont il me gratifia de quelques vers après que j'accède à sa requête de me raccompagner chez moi. L'orage gagnait en intensité depuis qu'il m'avait rattrapé et il n'était plus tellement raisonnable de rentrer à pieds. Les gouttes d'eau fraîche qui martelaient mon visage et qui me faisaient froncer les sourcils me faisaient presque mal à chaque nouvel impact. « Je vous aurais cru plus fair play » fis-je en réponse à sa petite comédie, en essayant d'afficher une mine un peu déçue mais avec la pluie mon jeu d'actrice était loin d'être facilité.

Je pressai le pas aux côtés de William tout en repensant à la réflexion que je m'étais faite il y a quelques instants. Cela me paraissait être de plus en plus une hypothèse viable mais je me refusais à la considérer comme étant celle illustrant la vérité. Arrivant enfin à la voiture je notais que la carrière de mannequin du grand blond devait lui être tout à fait profitable. Mon frère s'était offert un modèle similaire il y a quelques mois et je savais qu'il avait voulu se faire un joli cadeau en l'achetant. Je notai ma remarque dans un coin de mon esprit et montait du côté passager en regrettant de risquer d'abimer les sièges en cuir de son bolide tout terrain. Sauf que celui-ci ne sembla pas vouloir remplir sa fonction pour nous véhiculer chez moi. Les lèvres pincées et évitant soigneusement de croiser le regard du pianiste j'écoutais ses vaines tentatives de démarrage. Du coin de l'oeil je le vis s'affaisser sur le volant en me jurant qu'il ne me faisait pas le fameux coup de la peine. Je ne pus plus me retenir davantage et devant l'absurdité de la situation j'éclatai de rire.  « Je suis désolée » fis-je plusieurs fois en essayant de me reprendre, j'avais peur qu'il se vexe et prenne mes rires pour de la moquerie. Alors que je me calmai, le moteur fini par démarrer pour le plus grand soulagement du mannequin. Après quelques instants passés dans un pesant silence seulement interrompu par mes discrètes indications pour aller chez moi William décidément plein de surprises me parla de lui. La tête tournée vers lui et un sourcil haussé je l'écoutai, un peu soupçonneuse. Que lui prenait-il à présent ? Pas besoin de lui demander il me la donna de lui-même  « Oh... » répondis-je surprise avant de secouer la tête.  « Non non vous pouvez continuer...» *Décidément les américains sont vraiment des gens étranges*  « J'imagine que pour que ça fonctionne il faut que je vous réponde... » glissai-je avant de reporter mon attention sur la route, ou du moins, le peu de route qu'il nous était permis de voir malgré le ballet énergique des essuies-glaces. « Je suis née ici, j'ai un frère plus âgé et une soeur plus jeune, et je suis devenue avocate. Nous y sommes. »  

Nous étions en effet arrivés devant le petit immeuble où se situait mon appartement. J'eus un moment d'hésitation et à nouveau il n'y eut plus d'autre bruit que la pluie sur la carrosserie et le ronronnement du moteur de la voiture.

« Vous voulez monter ? » proposai-je timidement en m'étonnant presque moi-même d'entendre ces mots sortir de ma bouche.  « Pour vous sécher je veux dire, je ne sais pas si vous habitez loin mais peut-être que pour éviter la pneumonie il vaudrait mieux que vous ne repartiez pas comme ça. Et j'ai un très bon remède préventif contre les pneumonies... Ahem... pardon je... euh... Enfin comme vous voulez.» *Mais pour l'amour du ciel TAIS-TOI*




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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptySam 10 Aoû - 7:05




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Ivre ? Avait-il demandé à sa question. Non, je suis en état de conduire, ne vous faites pas de soucis.

Le musicien pensait qu'elle inquiétait de le voir prendre le volant alors qu'il avait pris un verre. Même deux. Mais rien qui ne l'empêchait de rouler. William était parfaitement lucide et ignorait tout le cheminement que l'avocate avait eu dans sa réflexion pour en arriver à lui demander son état d'ivresse. Bonnie finit par accepter son aide alors que la pluie ne cessait de tomber. À sa réponse quant à sa mort prochaine à cause d'une pneumonie, le mannequin eut un sourit qui en disait long sur son fair-play.

Une fois dans la voiture, cette dernière ne voulait pas démarrer. Will se sentait soudainement mal à l'aise, alors la tête dans le guidon sans rajouter les rires de la rouquine qui n'arrangeait pas la situation. Mais pour cacher au mieux sa gêne et surtout son absurdité, il se mit à rire à son tour, d'un rire silencieux, des soubresauts qui donnait limite l'impression qu'il pleurait. Malgré cette légère complication, le musicien parvint tout de même à démarrer le moteur et la voiture prit la direction du domicile de Bonnie sous ses bonnes indications.

Le musicien pestait intérieurement en voyant la pluie s'abattre sur eux, les essuie-glaces avaient du mal à suivre le rythme qu'il leur imposait pour lui permettre de voir quelque chose. Comme vache qui pisse, hein ?

Pour donner une chance pour en apprendre un peu plus sur l'avocate, William commença à lui donner des informations sur lui, pour l'inciter à faire de même. Elle parut surprise mais joua le jeu. Le musicien cherchait seulement à en apprendre un peu plus à son sujet. Que cela soit amicale ou non, il avait bien besoin de personne terre-à-terre dans son entourage. Et bien que cela ne soit pas innocent, qu’il se disait que c’était une erreur, il ne pouvait s’en empêcher. Et cette demande était une façon détournée de savoir si elle avait un tant soit peu de curiosité à son égard. Bonnie lui donna quelques brides d'informations à son égard de même valeur.

Il fut surpris de la rapidité du trajet malgré la pluie et il retenu de tout son possible un "déjà" qui manqua de lui échapper mais sa tête était un livre ouvert. Ils étaient qu'au début du jeu qu'elle y mettait un terme, de par la rapidité du retour à son domicile. William resta silencieux, regardant l'immeuble où la rouquine habitait. Il n'y voyait pas grand chose. Le silence s'installa dans la voiture. Il voulait lui demander son numéro mais l’impression de lui imposer était trop présente pour oser le faire. Putain de confiance en soi. Il était étrange de voir que malgré ses atouts et les facilités qu’il avait pour attirer le regard et les belles femmes, il gardait une certaine timidité même s’il était un charmeur, il ne rentrait jamais dedans.

William s’attendait donc à ce qu’elle lui souhaite une bonne soirée et s’en aille mais l’avocate lui proposa de monter. Il ne cacha pas sa surprise et resta pantois, et vu la tête qu’il fit, Bonnie se justifia de sa demande. Un sourire mi-charmeur, mi-narquois apparut sur ses lèvres. Merci. Il était soudainement très curieux de connaître son remède pour prévenir des pneumonies. Si c’était une douche bien chaude et un câlin sous la couette, il était preneur. Mec, arrête de penser à ça.

J’habite dans la nouvelle ville à vrai dire, je ne suis pas encore rentré. Je suis curieux du remède, lâcha-t-il en la regardant, amusé. Il me faut juste trouver une place.

Il ne fit que quelques mètres et une voiture sortait de son emplacement. C’était le destin, se disait-il. Le musicien se gara rapidement malgré une place un peu serrée puis regarda à l’extérieur où il pleuvait toujours des cordes. Le cuir de sa voiture n’allait pas aimer leurs deux paires de fesses bien trempées. Tant pis, il s’en occuperait une prochaine fois. Ils sortirent tous deux de la voiture et pressèrent le pas pour rejoindre l’immeuble où logeait Bonnie. Il ne pouvait s’empêcher de penser à cette invitation. Était-ce une simple invitation ou plus ? William finirait par y voir des signes chez la jeune femme pour déceler si c’était vraiment pour qu’il ne meure pas d’une pneumonie ou si elle voulait faire plus amples connaissances. Une fois dans le hall de l’immeuble, il passa une main dans ses cheveux, les ramenant en arrière pour enlever l’eau accumulée. Alors qu’ils prenaient les escaliers, il reprit à voix basse pour continuer à faire connaissance.

J’aurais aimé avoir un frère ou une sœur. Et j’aurai voulu être aviateur mais ma vue m’a posée problème, du coup je porte des lunettes même si je n’en ai pas au quotidien, ça me donne trop l’air d’un intello, ça ne colle pas, plaisanta-t-il ne se gênant pas pour regarder discrètement la jeune femme de dos quelques marches plus haut. J’aime les chiens et j’aime bien cuisiner même si j’ai trop pris l’habitude de me commander à manger.

Des choses banales. On en parle de ses soirées à Sao Paulo ou à Tokyo où il faisait vibrer des milliers de personnes sur un rythme électro propre à son style, reconnaissable par la qualité de ses morceaux ? Non. Impossible.

Alors, qu’est-ce que c’est que ce remède préventif ? Demanda-t-il une fois devant sa porte.

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptySam 10 Aoû - 12:14

Another year on the clock !  

William & Bonnie
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Il était effectivement plus sage pour William d'accepter ma proposition de se sécher que de risquer faire la route par un temps pareil tout en étant trempé comme nous l'étions. En toute honnêteté je m'attendais à recevoir un refus de sa part. Il commençait à se faire tard, il avait eu une soirée bien remplie et aurait eu toutes les raisons de vouloir simplement rentrer chez lui. Mais il ne fit rien de cela et accepta de me suivre là-haut dans mon petit duplex. Il nous fallu nous armer de toute notre courage pour aller à nouveau oser braver la pluie battante qui nous accompagnait depuis tout à l'heure. La sensation de retrouver l'eau glacée sur nos vêtements déjà bons à essorer ne fut pas la plus agréable mais elle resta de courte durée car le mannequin avait pu trouver une place pour se garer non loin. Après le coup de la presque panne de moteur je ne lui fis pas celui de la perte de mes clés. Alors que nous gravissions les trois étages menant à mon modeste appartement, William reprit son initiative entamée dans la voiture. Je cachai un sourire en l'écoutant jusqu'à arriver devant la porte de chez moi. Cherchant dans toutes les clés du trousseau le précieux sésame qui nous donnerait enfin accès au réconfort promis je lui répondis.  « Mon frère a toujours pris son rôle d'aîné très au sérieux et ma soeur a toujours adoré tout ce qui m'appartenait, je ne vous raconte pas l'ambiance à la maison pendant notre adolescence ! » chuchotai-je en trouvant THE clé. « J'ai une très bonne vue mais une ouïe défaillante. On ne peut pas tout avoir. Je n'ai jamais su ce que je voulais faire jusqu'à tard pendant mon adolescence. J'étais plus ou moins partie pour prendre la place qui m'attendait à la distillerie. Et puis le métier d'avocat s'est imposé à moi comme une évidence et je me suis lancée là-dedans. Mais bon la distillerie a toujours fait partie de ma vie, je ne sais pas si je serai avocate toute ma vie. Je pense qu'un jour ou l'autre je finirai bien par craquer et tout plaquer pour aller y travailler à temps plein. » Et la bobinette cherra. La porte s'ouvrit et je m'engouffrai
à l'intérieur pour pouvoir laisser un peu de place à William sur le paillasson. Il me demandait déjà la recette de mon remède miracle contre les pneumonies.

 « Ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler un secret ancestral de la famille Armstrong. Je tiens la recette de ma grand-mère et laissez moi vous dire que ce fut un travail de longue haleine de l'obtenir. » Et croyez le ou non mais tout était vrai. Il avait fallu que je me montre digne de confiance et que je passe un test pour qu'elle crache le morceau. Il en avait été de même pour mon frère et ma soeur, chacun le sien. Je quittai mes hauts talons et perdit une dizaine de centimetres de taille, dévoilant ainsi la vérité, je n'étais pas très grande. Accroché à la patère de l'entrée il y avait une serviette que je tendis à mon invité pour qu'il commence à se sécher  « Désolée pour le bazar, mon frère déménage bientôt et il stocke quelques affaires à la maison. » Il y avait en effet à côté de l'entrée deux ou trois piles de cartons. Je mis mon trench là où trônai précédemment la serviette pour qu'il s'égoutte dans la bassine juste en-dessous. Quand on avait l'habitude d'un temps pareil, on avait l'équipement adéquat à portée de mains.

 « Vous devriez aller prendre une douche pour vous réchauffer. La salle de bains est là-haut à côté de la chambre. Il y a des serviettes propres à côté de la douche. Vous pouvez laisser vos affaires à l'entrée, je devrais pouvoir vous trouver une tenue rechange dans les affaires de mon frère. Je les poserai sur le lit. » disai-je de la façon la plus innocente et naturelle qui soit. J'avais l'habitude de ces conditions météos après tout.

Alors que William filait pour aller prendre cette fameuse douche, j'allais de mon côté dans le petit coin qui faisait office de buanderie pour troquer mes affaires humides de soirée pour une tenue plus relax, à savoir un legging et un tshirt de sport moulants et des soquettes grises à pois blancs. J'enroulais mes cheveux dans une serviette façon turban et passai un châle tout doux et chaud autour de mes épaules. Quand je fus prête, j'allai prendre dans le buffet une bouteille de whisky sans étiquette pour aller préparer la potion magique des Armstrong. Je versai deux bonnes rasades de whisky dans une casserole et y fit infuser des rondelles de citron et... Non vous ne saurez pas la suite de la recette ! C'est un secret !

Comme promis dans les cartons de mon frère je dégotai pour le pianiste une tenue de rechange, un marcel blanc un peu échancré sur les côtés, un boxer tout neuf encore dans son emballage, un jean et un pull bleu marine. Je déposai le tout à l'endroit promis en entendant le jet de la douche encore fonctionner et redescendit pour servir la décoction fumante dans deux mugs que je posais sur la table basse. En attendant que le grand blond termine, je me lovai dans le fauteuil, ramenant mes pieds sur l'assise, un mug entre les mains pour profiter de sa chaleur.


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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptySam 10 Aoû - 14:59




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Bonnie sortit son trousseau de clé et les manipula jusqu'à trouver la clé qui ouvrait sa porte d'entrée tout en lui donnant quelques informations à son sujet. Il renâcla amusé en imaginant brièvement l'ambiance chez les Armstrong avec trois jeunes adolescents bourrés d'hormones en pleine crise identitaire. Ses informations lui amenaient des questions mais il la laissa terminer pour ne pas la couper. Entre son métier et son ouïe défaillante. Comment en était-elle arrivée à vouloir faire avocate ? Je voulais juste ressembler à Maverick, moi.

La porte s'ouvrit et la rouquine s'engouffra, profitant pour ôter ses talons. Il découvrit qu'elle faisait une tête de moins que lui tandis qu'elle lui expliquait qu'il n'aurait jamais la recette, secret ancestral de sa famille. Merde, c'est pas ce que j'avais prévu pour me réchauffer.

Je peux être très convaincant, quand je veux, dit-il moqueur et un regard qui en disait long et après une courte pause, une main sur le cœur, mais là, je serai sympa, je respecterai la tradition des Armstrong.

William remercia la jeune femme lorsqu'elle lui tendit une serviette. Il put découvrir un duplex, grand sans être spacieux pour autant, une décoration simple mais efficace qui montrait les goûts de la jeune femme sans pour autant affirmer un style à la façon des magasins suédois. Ses amis pourraient reconnaître certaines choses, mais pour le musicien tout était nouveau et amener à une certaine curiosité. Le canapé lui fit immédiatement de l'œil. Tout en se séchant, il apprit que les cartons qui traînaient, appartenaient à son frère.

Ce n'est rien, ça fait plusieurs mois que je me suis installée et je n'ai toujours pas fini d'ouvrir mes cartons.

Une excuse pour dire qu'il était bordélique et parfois feignant en ce qui concernait son domicile. L'avocate l'invita à aller prendre une douche, le guidant pour qu'il ne se perde pas. Hochant de la tête, le musicien la remercia à nouveau tandis qu'elle disparaissait dans une autre pièce. Il laissa tomber ses affaires pour n'être que garder qu'un boxer, les accrochant pour les laisser s'égoutter au-dessus d'une bassine à l'entrée. Sur les indications de Bonnie, il trouva la douche, ainsi que les serviettes. Un frisson parcourut son corps et une fois sous la douche, il soupira d'aise. Se savonnant rapidement, mais suffisamment longtemps pour être détendu et réchauffé, il se sécha puis passa la serviette autour de sa taille pour aller dans l'autre pièce, la chambre où devait y attendre des vêtements secs.

Il découvrit la chambre de la jeune femme, des plus simples, mais il y résidait certaines couleurs, certains objets qui montraient une autre femme que celle qu'elle montrait au premier abord. Celle qui aimait rire, qui aimait s'amusait et qui profitait à sa manière de la vie. Inutile de faire le tour du monde quand elle avait tout ce dont elle avait besoin ici.

Il enfila les vêtements, à l'aise dedans, sans être trop ample ou serré. Son frère et lui devaient faire, à peu près, la même taille et la même corpulence. Le pull ne fut pas de refus même s'il faisait bon dans l'appartement. Il n'allait pas tout dévoiler dès le premier soir. Il descendit au niveau inférieur et découvrit une tasse fumante qui l'attendait sur la table basse du salon. L'avocate en tenait une autre. Elle s'était changée et avait enfilé une tenue plus confortable, qui bien qu'agréable car près du corps, lui rappelait qu'il avait toujours eu un faible pour les robes et autres vêtements qui laissaient voir un peu de peau.

Je suis un homme tout neuf, merci à votre frère, j'espère que ça ne le dérangera pas, dit-il en s'approchant du canapé pour la rejoindre en s'asseyant dessus, s'enfonçant un peu et en poussant un nouveau soupir d'aise. Aaah bon dieu, je veux le même ! C'est le genre de fauteuil où je pourrai me caler toute une journée sans rien faire d'autre que jouer de la guitare dessus.

Il attrapa la tasse et huma son contenu sentant les effluves d'alcool prêtes à lui faire tourner la tête. Il goûta au grog fait maison et apprécia les saveurs qui s'en dégageaient. Pas difficile de reconnaître le whisky de leur distillerie.

J'aurai dû me douter que c'était à base d'alcool votre remède, dit-il en s'installant de façon à voir la jeune femme lovée dans le fauteuil. Et dire que je pensais à un rituel chamanique où il aurait fallu danser nu avec un chapeau en aluminium. J'avais un peu peur ...

Ferme là Will, ton imagination débile les fait toujours fuir quand tu es un peu trop à l'aise. Il secoua légèrement la tête, un demi-sourire sur les lèvres. Assis dans ce fauteuil, il commençait à sentir le poids de la journée s'abattre sur ses épaules mais cherchait à ne pas le montrer. Ce fauteuil est diabolique.

Qu'est-ce qui a fait que vous êtes parti sur des études de droit ? Demanda-t-il après une nouvelle gorgée, sentant le liquide le réchauffer de l'intérieur.

Il en avait oublié son jeu.

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 11 Aoû - 4:40

Another year on the clock !  

William & Bonnie
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Je ne doutais pas une seule seconde des capacités de persuasion de William. Surtout compte tenu de la façon dont il s'était retrouvé là. Voyant qu'il cédait les armes sans livrer bataille face aux poids de l'héritage je n'eus pas besoin de lui expliquer qu'entre lui et la vieille Armstrong c'était mon aïeule qui m'effrayait davantage que lui.

En attendant que William sorte de la douche je patientais dans le fauteuil en soufflant de temps en temps à la surface du mug pour refroidir un tant soit peu le mug. Mes pensées allèrent sur le chemin de la soirée comment elle avait commencé par un restaurant entre amis pour continuer au Jukebox avec un crochet à l'hôpital puis enfin retour ici en compagnie du pianiste. Il ne m'arrivait que rarement des aventures rocambolesques de ce genre. A part peut-être quand Darcy était dans les parages. Il est vrai qu'avec elle, il y en avait quelques escapade un peu folles quand nous étions étudiantes. Je soupirai, je me surpris un brinde mélancolie, la belle indienne me manquait. Pas le temps de me laisser abattre trop longtemps, William reparut dans les vêtements de mon frère. Par chance, ils ne lui allaient pas si mal. Mais il était étrange de voir le mannequin dans cette tenue. Les deux seules fois où je l'avais vu il avait toujours présenté une tenue impeccable, un costume à chaque fois. Là, il était plus couleur locale et le contraste me tira un sourire.  « Ne vous en faites pas pour ça, ça ne lui manquera pas » Et puis il y avait de grande chance pour qu'il ne s'aperçoive de rien de toute façon. La réaction de William en s'asseyant dans le canapé me fit hocher la tête.  « Je sais » lui fis-je en ayant l'habitude de ce genre de réaction. Contrairement à mon frère qui avait des enfants, je n'avais pas beaucoup d'affaires, je n'avais pas spécialement le temps d'accumuler et je m'étais vite rendue compte que je n'avais finalement pas besoin de grand chose. Cependant il y avait des choses avec lesquelles j'étais intransigeante le confort du canapé, des fauteuils et de mon lit. A vrai dire, le design passait au second plan. L'essentiel était d'être bien et j'avais fait de nombreuses boutiques jusqu'à trouver mon bonheur. Je passais finalement peu de temps dans mon appartement aussi quand j'y étais je tenais particulièrement à y être bien, comme dans un cocon. Nombre de mes ami.e.s m'enviaient mon canapé et certaines avaient même fini par me copier en s'en procurant un également.

« Hey, what did you expect ? » lui répondis-je quand après avoir gouté le grog Armstrong il réalisa que c'était une boisson pour adultes. A présent qu'il l'avait gouté j'en pris aussi une petite gorgée.  « Comme dit ma grand-mère : ça tue les microbes et ça chasse les mauvaises pensées ! » fis-je en forçant sur l'accent écossais comme la dame avait l'habitude de parler. Et William qui s'était imaginé tout une cérémonie pour parvenir à produire le délicieux breuvage. « Il va falloir vous y faire, on est rarement nus dans les rituels celtiques » commentai-je pour le suivre dans son idée tout en continuant de siroter tranquillement le grog.

 « Vous allez me trouver ridicule... » fis)je en regardant un peu honteusement mon mug quand le mannequin me demanda pourquoi j'étais devenue avocate. J'humectais mes lèvres avant de poursuivre « Un jour, un concurrent de mes parents a décidé de les attaquer en justice en disant qu'ils lui avaient volé une recette. Il y avait dans nos gammes de produits deux whisky très similaires et à l'époque on n'était pas aussi à cheval que maintenant sur les dépôts de brevets et les secrets de fabrication. Mes parents ont naturellement pris un avocat et se sont défendus. On a failli perdre l'entreprise familiale mais grâce à lui on a découvert qu'en réalité c'était lui qui avait volé notre recette et on a réussi à se sauver. Et en voyant ça, je me suis dit que je ne laisserais personne essayer de nous ruiner comme ce concurrent à voulu le faire et que je protègerai ma famille. » Je marquais une petite pause après mon histoire.  « C'est bête n'est-ce pas ? »

Si ça ne l'était pas c'était sans doute un peu niais voire même naïf mais quand on a quinze ans on l'est encore un peu.

 « Et vous, pourquoi le mannequinat ? Vous n'avez jamais voulu essayer de percer dans la musique ? »
 

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 11 Aoû - 9:00




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Le musicien était à deux doigts de se lever pour aller chercher sa guitare chez lui mais le confort du fauteuil fit taire sa soudaine motivation pour le forcer à s’enfoncer un peu plus dans le moelleux du dossier qui valait le confort d’une poitrine généreuse où il était bon de se perdre. La jeune femme devait avoir maintes fois entendu ce commentaire au vu de sa réaction.

La boisson chaude fut goûtée et Bonnie lui expliqua ce que sa grand-mère lui disait, en prenant un accent écossais qu’elle devait avoir, que ça nettoyait tout. Il émit un rire franc en reconnaissant que cela allait tout nettoyer et lui faire même oublier où il habitait. Entre la fatigue de sa journée, le coup de froid qu’il avait pris, un repas mangé sur le pouce ne s’attendant pas à faire un détour par le duplex de l’avocate, ce grog finirait par l’achever.

Ça chasse les pensées tout court, même, dit-il narquois.

Quant au rituel, il regrettait presque ce manque de nudité dans les rituels celtiques. Il est bien connu que sous les kilts, les hommes ne portaient rien, c’était déjà un début. Un nouveau frisson le parcourut alors qu’il reprenait une nouvelle gorgée, posant la question sur la raison qui avait poussé Bonnie à devenir avocate. Le musicien remarqua immédiatement la gêne qu’elle portait sur le visage, attisant un peu plus sa curiosité. Son histoire lui fit comprendre qu’elle voulait protéger sa famille, comme cette personne qui leur avait permis de garder leur entreprise. William fut touché par autant de bonté. La famille avant tout, même si elle ne travaillait pas tous les jours avec eux pour développer leur entreprise, elle avait fait ce qu’il fallait pour protéger les siens et leurs biens. Un sourire sur le visage, il regarda la jeune femme, se voulant neutre mais ne pouvant cacher une certaine douceur dans ses yeux.

Non, c’est loin d’être bête, au contraire. Vous vous êtes assuré d’avoir les armes nécessaires si cela devait se reproduire.

Il reprit une nouvelle gorgée de la boisson, en posant sa main libre sur l’accotoir du fauteuil. Tu es une belle personne Bonnie. Mais il le garda pour lui. Faire son choix de carrière pour sa famille et non pour soi, c’est une dévotion que même lui n’aurait pas pu avoir. Naturellement, la jeune femme posa la question du mannequinat, amenant la musique sur le tas. Cela ne pouvait aller que dans ce sens. Et dans ce sens-là, il y aurait des mensonges. Il eut un sourire vague, regardant par la fenêtre la pluie continuer de tomber. Même si une partie de lui ne voulait pas, il était possible qu’ils ne se revoient plus après cette soirée, alors lui dire qu’il était en fait un musicien reconnu de ses compères … C’était tout bonnement impossible. Il resta silencieux quelques instants avant de répondre, songeur.

Je sais reproduire une musique, quant à la créer, c’est autre chose. Ça me convient comme ça. J’ai failli faire partie d’un boys-band une fois, à l’époque où ces groupes étaient en vogue. Tous mannequins, belle gueule, sans aucun talent pour la musique mais qui avait au moins le sens du rythme pour danser sur un morceau. J’étais allé voir et j’avais flairé le nid à emmerdes. Je ne sais même plus leur nom mais ça n’a pas marché.

Le succès des morceaux de Nox, il ne le comprenait pas. Créer un morceau harmonieux, mélangeant divers styles rythmés par une ambiance électro, il le faisait avec facilité. Il était dur avec lui-même pour créer quelque chose qui lui plaisait, jetant le trois quart de ses compositions pour n’en retenir que quelques-unes, mais il ne se considérait pas comme un bon musicien, même quand il y avait des milliers de personnes qui hurlait son nom de scène pour entendre un dernier morceau de lui, alors caché derrière son masque de Rorschach.

Je n’ai jamais été très studieux à l’école, j’ai réussi à avoir mon diplôme, je ne sais comment. Je cherchais juste à me faire des sous, gagner mon indépendance et voir le monde. Une nana m’a proposé de faire des photos, un jour, pour une agence, après quelques essais, j’ai fini par avoir un book. Je pensais que c’était un taf facile où il fallait juste sourire et prendre la pause, enfin c’est le cas mais pas que … Le salaire valait le coup après quelques années d’expérience et disons que j’ai pu profiter d’un certain succès un peu partout dans le monde et auprès de la gent féminine. (il se mit à rire en secouant la tête, reprenant son sérieux) Mais à mes débuts, je ne me suis jamais senti aussi mal dans ma peau. On est considéré comme un morceau de viande, il faut garder une certaine forme pour ne pas être rejeté, à accepter les remarques désobligeantes, les commentaires sarcastiques. C’est des strass et paillettes mais je gagne suffisamment ma vie pour profiter et me faire fermer les yeux pour passer dessus tout ça. Après, je ne m’en plains pas, j’ai du temps pour moi. Aujourd’hui, j’ai inversé la tendance, c’est moi qui refuse des propositions de travail, même s’il ne faut pas trop dire non, sinon l’information est vite répandue. Ça m’arrive même de travailler avec des photographes pour des projets artistiques qui iront dans des expos. C'est plutôt sympa ... Et je parle vraiment trop …

Il se mit à rire en laissant tomber sa tête en arrière, croisant les jambes en posant sa cheville sur l’autre cuisse, à l’aise et détendu. Noyer le poisson, concernant la musique en parlant de son travail de mannequin. Le trois quart du temps, les gens n’y voyaient que du feu, le reste n’insistait pas. Il sentait l’alcool, mélangeait à bien des saveurs, commençait à faire son effet et à sentir une agréable chaleur l’envahir. Tournant simplement la tête vers la jeune femme, il lui demanda :

Qu’est-ce qui a fait que vous êtes revenu de Londres, des soucis dans l’entreprise de votre famille ? Ou la pluie n’était pas assez présente là-bas ? Ajouta-t-il taquin, un sourire en coin.

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 11 Aoû - 11:50

Another year on the clock !  

William & Bonnie
""

William ne se moqua pas de mon histoire. Je m'étonnai toujours de la réaction de mon auditoire lorsque je leur faisais pas de ce qui m'avais mis sur les rails du droit. Certains s'étaient allègrement moqués, d'autres étaient restés froids et parfois un peu plus compatissants. Avec le temps j'avais appris à faire fi des remarques désobligeantes. Chacun avait son histoire et tous ne venaient pas dans le droit pour les mêmes raisons. Certains se retrouvaient à éplucher les différents codes du droit pour faire plaisir à leur parents, d'autres pour l'argent, quand il y avait ceux qui rêvaient de défendre les opprimés face aux injustices. J'appartenais à la surface de ces derniers mais en entrant dans un grand cabinets d'affaires, j'avais été vite mise au pas, on ne défendait pas que des gens biens. Depuis que j'étais revenue à Edimbourg j'avais pu davantage choisir mes clients quitte à aller dans un domaine où je n'étais pas forcément spécialisée. Cela mettait un peu de challenge et c'était aussi plus intéressant. La rémunération était moindre, mais j'avais suffisamment bien gagné ma vie à Londres pour en avoir encore sous le coude à présent. Ce que je gagnais me suffisait et je savais que nombre de mes anciens collègues ne pouvaient pas le comprendre. J'acquiesçais à l'analyse synthétique du mannequin et repris une gorgée de ma potion magique. Je pouvais maintenant affirmer que je n'avais plus froid et le nouvel élan d'alcool qui venait s'ajouter à celui consommé dans la soirée relançait ses effets. Je sentais à nouveau cette impression de flottement et la chaleur dans laquelle j'étais emmitouflée me donnait la sensation d'être dans une agréable petite bulle. Un peu plus et j'aurais tranquillement pu commencer à m'endormir.

Quand ce fut au tour de William de répondre à ma question il eut cette attitude que j'avais déjà vu chez d'autres personnes, des clients notamment. Avais-je effleuré un sujet délicat ? Je vis son regard se détourner du mien pour observer la pluie au dehors. Je ne le connaissais pas assez pour décrypter son attitude et je me demandais bien ce qui lui passait par la tête. Il me raconta alors son parcours un peu plus en détail. Lui dans un boys band ? Je ne l'y voyais pas du tout. Peut-être que plus jeune j'aurais changé d'avis, allez savoir. J'essayais de l'imaginer à cette époque là en jean troué, ceinture à clous et marcel une taille trop petite pour lui aller mais qui était juste là pour souligner sa plastique. La pensée me tira un léger sourire mais je ne laissais pas mon esprit divaguer trop longtemps pour me raccrocher au fil de ce qu'il racontait. C'était une autre époque, sans doute avait-il bien fait de rester dans le mannequinat. La suite de son parcours nous emmena sur ses débuts en tant que modèle où il m'expliqua un peu le côté coulisse de ce métier. Son récit ne me surprit qu'à moitié. Tout ce qui était métier où usait de son image n'était pas des plus reluisant. Je me souvenais encore des colères que Darcy avait piqué en voyant son portrait retouché à l'extrême ou parce qu'on lui avait dit qu'elle n'arriverait à rien dans ce métier car elle n'était pas assez maigre pour rentrer dans une tenue de photoshoot. Finalement, ceux qui duraient dans le métier étaient les personnes les plus lucides.

« Non rassurez-vous, continuez... » répondis-je quand le musicien remarqua qu'il parlait trop. « C'est intéressant ce que vous dites »

Naturellement, William me demanda pourquoi j'avais quitté Londres. Je n'étais pas du genre à crier sur tous les toits que mon retour était dû à un coeur brisé. Je ne me sentais pas fière de m'être faite avoir par Leopold pendant autant de temps. Non pour expliquer mon retour aux sources j'avais une histoire toute prête que je servais à loisirs quand on me posait la question. « On peut dire ça comme ça. Disons qu'un jour j'ai réalisé que je n'étais pas aussi heureuse à Londres que je le pensais. La vie dans la sphère d'un grand cabinet là-bas n'a rien de très reluisant. C'est un peu comme la face cachée du mannequinat avec moins de projecteurs et d'appareils photos mais c'est tout aussi impitoyable. Les jeunes diplômés se font rapidement broyer, il faut toujours regarder par-dessus son épaule pour vérifier qu'un de vos collègues n'essaie pas de vous poignarder dans le dos pour se faire mieux voir auprès des associés. Il y a un fort turn-over. Non il était temps pour moi de rentrer à la maison. »


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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 11 Aoû - 13:37




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L'époque où son agence lui avait proposé d'intégrer une boys band remonte à presque une quinzaine d'années. William avait refusé alors qu'il planchait sur sa musique. Il avait mieux à faire et son agence n'avait pas compris ce refus. Ces souvenirs refaisaient surface et cela le faisait sourire mais il voyait qu'il prenait un peu trop de temps de parole alors qu'il cherchait à connaître un peu plus l'avocate. Maggie les avait fait se rencontrer et bien qu'aucun des deux n'avait voulu de ça, le blond ne cachait pas sa curiosité envers cette femme bienveillante et droite, qui, il était certain, derrière son sérieux, cachait une femme qui savait aussi s'amuser, qui savait aussi faire la part des choses.

Ce moment était agréable, simple et ce qui lui manquait parfois: une bonne compagnie et une bonne boisson à descendre. Une vie différente de ce qu'il avait. Bonnie lui demanda de continuer de parler mais il préféra se concentrer sur la jolie rouquine assise non loin de lui. William apprit qu'elle n'était finalement pas heureuse à Londres, dans une boite où il fallait être toujours sur ses gardes et prêt à se battre pour être le meilleur. Une concurrence rude qui devait plaire à certain mais qui, dans le cas de la jeune femme, n'apportait rien de positif. Le blond hocha de la tête, comprenant parfaitement cette face caché du métier.

Tenir six ans là-bas, c'est plutôt un bel exploit, dit-il se rappelant ce qu'elle lui avait dit lors de leur rencontre. J'imagine que les plus anciens font revivre aux nouveaux ce qu'ils ont vécu eux-mêmes à l'époque. Au lieu de briser le cercle, ils ne font que le perpétuer. C'est plutôt une bonne chose au final que vous soyez revenu. Je suis sûr que la ville est contente de récupérer un des siens.

T'es stupide quand tu t'y mets. Il eut un rire bref qu'il noya par une gorgée du grogs descendu à moitié et qui lui brûler la gorge mais qui le réchauffer. Il aurait presque envie de tomber le pull.

On peut peut-être oublier le vouvoiement non ? Demanda-t-il sans faire trop de détours.

C'était peut-être bête, mais il était chez elle, dans les vêtements de son frère, à boire une boisson alcoolisée. Le vouvoiement n'avait plus lieu d'être mais il respecterait sa décision.

Il ne le sentit pas venir mais soudainement, il éternua, surpris lui-même. Eh merde, j'ai la crève, c'est pas comme ça, que je vais la charmer, la goutte au nez. Putain de pluie de merde! Il pesta et sentit un nouveau frisson le parcourir alors qu'un éclair illuminé la pièce.

Ça y est, je vais mourir, c'est la fin pour moi ! Il y aura marqué sur ma tombe "Bonnie m'a tué". Je vois la lumière (alors qu'un nouveau coup de tonnerre éclairait la pièce). Adieu triste mooonde! Aaargh ! ...

Théâtralement, William fit le mort, ne bougeant pas et faisant au mieux pour ne pas réagir. L'alcool était décidément mauvais pour son sérieux.

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 11 Aoû - 14:49

Another year on the clock !  

William & Bonnie
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Je ne sais pas si mes six années en terres anglaises relevaient vraiment de l'exploit. Je devais reconnaître que parmi mes collègues je faisais un peu office d'ovni. Mon accent écossais était souvent moqué et j'avais même adapté ma façon de parler à l'époque pour mieux fondre dans le moule. La tentation d'accomplir les bassesses de mes pairs avait été grande mais j'avais toujours trouvé plus gratifiant de mettre un point d'honneur à ne pas devenir comme eux. Je voulais pouvoir rentrer chez moi le soir et me regarder encore dans la glace. Néanmoins je n'avais pas toujours été une sainte. Comme on dit, on ne part jamais à un combat de sorcières avec son coeur. Je m'étais retrouvée dans des situations où j'avais du montrer que moi aussi je pouvais être impitoyable et intraitable. Et c'est peut-être une facette de ma personnalité que je n'aime pas tellement côtoyer.

« Je ne sais pas. En tout cas je ne suis pas certaine que la ville y ait vraiment gagné mais je suis de retour de toute façon »

Je n'étais pas un membre important de la communauté, mon absence n'avait manqué qu'à mes proches et mes amis d'enfance, le reste de la ville se contrefichait éperdument des aventures de Bonnie Armstrong. Il fallait savoir aussi où était sa place.

J'acquiesçai lorsque William proposa d'abandonner le vouvoiement pour une forme un peu moins solennelle. « C'est généralement de mise après la potion de mère-grand. Seule une poignée d'élus peut se vanter de l'avoir dégusté » commentai-je avant que le pianiste n'éternue. Le son me surprit autant que lui, heureusement que mon mug était bientôt terminé. Je le vis alors jouer une petite comédie qui me laissa de marbre. Je n'y crus bien sûr pas une seule seconde et en aucun je ne voulus m'approcher. Malheureux je n'allais pas risquer la contagion, on ne savait jamais. « Je ne sais pas ce que vous espérez mais ça ne marchera pas... » Tandis qu'il feignait l'inconscience je me levai et pris un plaid plié sur l'accoudoir opposé. Il acheva sa course sur la tête de l'américain et je regagnai la cuisine pour mettre mon mug dans le lave vaisselle. Sur le trajet je récupérais un oreiller qui traversa la petite buanderie pour attérir au même endroit que le plaid, sur la tête de William.

« Finissez votre mug et reposez vous. ça passera. Bonne nuiit ! » déclarai-je en montant l'escalier avant de regagner ma chambre et de fermer la porte pour me laisser tomber sur mon lit, éreintée par toutes les émotions de la journée et de la soirée. Je me glissai telle quelle sous la couette, je ne me sentais vraiment pas le courage de me mettre en pyjama. Les bras de Morphée m'accueillirent pour un sommeil agité presque sans effort. Les songes qui m'accompagnèrent furent étranges peuplés de sentiments et de Leopold dont je me serai bien passée. Finalement la lumière du jour me tira de ce repos peu réparateur vers neuf heure le lendemain avec une barre sur le front digne des plus beaux lendemain de soirée. Je n'avais pas bien dormi et le manque de repos n'allais pas m'embellir auprès de mon invité. *Flûte William !* Soudain alors que les souvenirs de la soirée me prenaient de plein fouet. D'un coup d'oeil sur le côté je m'assurai qu'il n'était pas à mes côtés. *Ouf c'est déjà ça* Non pas que l'idée de passer la nuit avec lui soit désagréable mais qu'est-ce qui m'avait prise de le ramener chez moi ? Les mains devant la bouche j'étais presque outrée par mon propre comportement. Qu'allait-il penser de moi ? Après un long moment d'hésitation je me décidai enfin à quitter le lit pour aller affronter le salon. Avant de descendre je fis tout de même un passage par la salle de bain pour vérifier que je ne ressemblais pas non plus à une épave. Bon clairement le maquillage qui avait coulé ne me mettait pas à mon avantage. Je fis alors un brin de toilette pour m'éclaircir les idées et redescendre un peu plus réveillée que ce que je l'avais prévu.

Sur la pointe des pieds je descendis les marches de l'escalier en veillant à ce qu'il ne grince pas trop pour ne pas risquer de réveiller mon invité. De la même manière je regagnais la cuisine et préparai du café. A la respiration de l'américain, je compris tout de suite que le pauvre avait du attraper mal la veille. Le pauvre. Mais bon en même temps il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même, quelle idée aussi de me suivre sous la pluie ? Mais comme je me sentais un peu coupable quand je préparai le petit déjeuner plus que je ne le faisais pour moi habituellement avec des oeufs brouillés et toute la suite. ça n'enrayerait pas la maladie mais ça serait toujours un peu de réconfort...




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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyDim 11 Aoû - 16:39




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J’en suis honoré, dit-il en apprenant que peu avait eu l’occasion de goûter le remède sensé être préventif contre la pneumonie.

Cela n’empêcha pas le premier éternuement de venir, en tout cas. Il fut surpris, ne s’attendant pas à ce que la crève arrive aussi rapidement. Comme quoi, il était plus fatigué que prévu, plus sensible à toutes les germes qui passaient. Les prises de tête avec son ex-femme, le stress qu’elle lui mettait sur les épaules n’aidaient en rien. Il joua alors une petite comédie pour la faire rire ou du moins la faire réagir mais Bonnie fut à des kilomètres des réactions qu’il avait envisagées. Peut-être passait-il un peu trop de temps avec des filles frivoles qui ne cherchaient qu’à profiter de l’instant présent, oubliant qu’une personne avec un peu de jugeote n’allait pas s’approcher d’un malade. Je voulais juste me faire dorloter. Il ne bougea pas pour autant lorsqu’elle lui fit comprendre que ce qu’il entreprenait ne fonctionnerait pas. Elle bluffe.

Il se reçut le plaid en pleine tête. Les seules paroles réconfortantes qu’elle lui donna fut, « ça passera ». Will enleva le plaid de sa tête et reçut un nouveau projectile : un coussin qu’il enleva, sa tête valant le détour d'être vu, marqué par l'incompréhension figée. Mais Bonnie ne le verrait pas.

Bonne nuit ? Dit-il incertain de ce qu’il allait dire, n’ayant pas compris comment ils en étaient arrivés à se souhaiter une bonne nuit alors qu’ils échangeaient encore quelques secondes avant sur leur vie.

Le blond se redressa, laissant tomber la couverture et le coussin sur le côté, voyant la porte se fermer, comme se fermer l’espoir d’apprendre à connaître l’avocate au cours d’une soirée quelque peu arrosée. J’ai pas géré. Il soupira avant d’éternuer à nouveau, attrapant la boite de mouchoir sur la table basse pour se moucher un coup. Il regarda l’appartement tout en continuant de boire son grog, reniflant régulièrement. C’est moi où elle souffle le chaud et le froid ? Elle m’invite, okay, j’ai peut-être insisté pour la ramener, elle me fait boire, je tente une approche, okaaay, peut-être maladroite mais j’espérais juste un peu de douceur moi, pas un coussin dans la gueule. Décidément, je ne comprends rien aux femmes, j’aurai peut-être dû être homo, ça aurait été plus simple. C’est bon arrête de pleurer sur ton sort. C’est plus sage et tu le sais très bien, William Bradley Preston! C’est bon arrête de me faire la morale!

Après ce long monologue intérieur, il termina son grog et trouva rapidement le placard où était rangé le whisky pour se servir une dose dans le mug. Il ne toussait pas, c’était déjà ça, le grog aurait ça de bon, il n’aurait ni la voix d’un baryton ni d’un castrat demain matin. Il s’allongea alors, attrapa le plaid et posant sa tête sur son coussin. Il fredonna un air qu’il lui vint, les yeux mi-clos, pensant à cette femme quelques mètres plus loin. Il chercha alors son téléphone pour enregistrer son idée puis finit par s’endormir, la boite de mouchoir pas loin.

Ce fut une nuit courte, coupé par plusieurs réveils où il dut se moucher pour se rendormir aussitôt, la bouche ouverte pour arriver à respirer. Le jour se leva sans que cela ne le réveille, ce n’est que quelques heures plus tard que le bruit d’un placard qui se ferme, lui fit ouvrir un œil. Neuf heures passées. Will aurait dû sentir l’odeur du café et des œufs que l’on faisait cuire mais il n’entendit seulement que l’écoulement de liquide noirâtre dans la cafetière. Il se redressa, grogna en se passant une main sur son visage. Le mal de tête était bien présent entre l’alcool et les sinus. Les mouchoirs s’étaient entassés sur le sol. Il les ramassa en se redressant. L’envie d’une clope se fit sentir seulement son paquet de clopes risquait d’avoir pris la pluie lui aussi. Il fit quelques pas, jeta un coup d’œil par la fenêtre pour ne voir qu’un temps gris.

Bonjour, dit-il en s’approchant de la cuisine, baillant peu après, une main devant la bouche. Bien dormi ?

Question banale. Sa gorge ne lui brûlait pas, merci le grog. Il put voir la jeune femme, peu fraîche mais en meilleur état que lui. Lui, devait ressembler à clown, beau clown mais quand même.

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock EmptyLun 12 Aoû - 6:49

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William & Bonnie
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Je me versais une de ces fameuses potions magiques couleur betterave pour la gueule de bois dans un grand verre quand je vis le mannequin émerger. Moi-même encore vaseuse avec bon mal de crâne je ne voulais pas risquer de le brusquer. Il n'avait pas du très bien dormir je pouvais au moins respecter le temps qu'il prenait pour y voir un peu plus clair. Allait-il se souvenir de ce moment passé à discuter quelques heures plus tôt ? En tout cas il se dirigea vers la fenêtre pour y constater qu'après cette nuit d'orage le ciel ne s'était pas vraiment dégagé. Au moins il ne pleuvait plus. « Bonjour » répondis-je d'une voix un peu plus enrouée et grave qu'elle ne l'était naturellement. C'est à ce moment que je réalisais que j'avais dû pas mal parler fort la veille. Ce n'était pas douloureux mais c'était là. « Pas vraiment, et v... Et toi ? » Nous nous étions plus ou moins quittés sur la résolution de passer au tutoiement. Le voir bailler provoqua la même réaction chez moi et je sentis mes yeux s'humidifier légèrement. « Café ? » lui proposai-je tandis qu'il venait tout juste de finir de couler dans une cafetière qui avait largement passé l'âge de servir. La communication se limitait pour le moment à quelques échanges de mots. Mon cerveau fontionnait encore au ralenti, il fallait lui pardonner. Je me retournai pour prendre la verseuse et délivrer à William une bonne ration du nectar fumant. Pour ma part je me forçai à boire une première gorgée de ma mixture épaisse qui me tira une petite grimace. « Serv... Sers-toi si tu veux » me repris-je promptement. J'avais encore un peu de mal à m'y mettre mais je finirais par y arriver. Sur le plan de travail de la cuisine il y avait, entre autre choses, des oeufs brouillés, des pancakes et de quoi assaisonner le tout. Je prenais rarement le temps de prendre mon petit déjeuner à la maison. En semaine quand je n'allais pas à la distillerie, ma journée commençait par une séance de sport, soit du crossfit soit du yoga. Cela dépendait du jour et de l'humeur mais ces derniers temps j'avais plus pratiqué la seconde discipline que la première. Mais en lendemain de soirée, je trouvais quelque chose d'apaisant dans le fait de préparer à manger, comme pour faire pardonner à mon corps le mauvais traitement de la veille. « Je crois que je te dois des excuses pour hier soir, je n'étais pas tout à fait dans mon état normal... »


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