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 Another year on the clock

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William B. Preston
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DATE D'INSCRIPTION : 20/04/2019 MESSAGES : 131 POINTS : 842 AVATAR + CRÉDITS : Ryan Gosling + eunoia LIEU D'HABITATION : Duplex à New Town EMPLOI/ÉTUDES : Musicien electro (Nox) et Model homme
MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock - Page 2 EmptyMar 13 Aoû - 6:54




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Bonnie le salua à son tour. Elle, non plus, n’avait pas assez dormi. Il ignorait à quelle heure ils s’étaient couchés mais ils semblaient être tous deux des lève-tôt. Le musicien remarqua le petit-déjeuner qu’elle était en train de préparer et dont les proportions semblaient être une invitation à petit-déjeuner.

Comme un prince, répondit-il à sa question, avec sa gueule enfarinée et son sourire qui indiquaient le parfait contraire.

À sa question de savoir s’il voulait du café, il hocha de la tête en retournant dans le salon prendre un mouchoir ainsi que son téléphone qu’il vérifia puis reposa sur la table basse. Maggie lui avait envoyé un message pour lui demander de confirmer s’il serait présent demain midi pour manger chez elle. Il y répondrait plus tard, quand il aura les idées plus claires. S’asseyant sur une chaise, le mannequin remercia la jeune femme lorsqu’elle lui remplit une tasse d’un café fumant qui devait sentir bon. Bonnie but une gorgée d’une mixture rouge, sûrement une autre recette de sa grand-mère, s’amusa-t-il à penser. Sorcière ! Il tenta d’humer le café par réflexe mais se rappela qu’il ne sentait rien. Elle l’invita à se servir, lui laissant le soin de prendre ce qu’il voulait. L’avocate avait préparé un petit-déjeuner complet qui le mit rapidement en appétit. Lorsqu’il avait de grosses journées de travail, il prenait le temps de se faire des petits-déjeuners copieux comme celui-ci, sautant le repas de midi par manque de temps. William se servit après lui avoir proposé de la servir en premier en fonction de ce qu’elle voulait ainsi que des quantités. Avant de commencer à manger, il se laissa le temps de boire quelques petites gorgées de café encore chaud.

La rouquine revint sur ce qui c’était passé hier soir, qui avait coupé court à leur conversation.

Des … ? Non, te n’en fait pas, dit-il simplement, se laissant le temps de réfléchir avant de reprendre : la boisson de ta grand-mère a achevé le peu de neurones que j’avais mais elle m’a sauvé d’un mal de gorge et d’une journée au lit. Une chose est sûre, je ne ferai pas carrière chez les humoristes.

Elle lui a surtout coupé l’envie de faire le mourant, cette exagération que les hommes avaient l’habitude de faire pour qu’on soit au petit soin pour eux mais il se garda de dire cela alors que la jeune femme faisait un pas vers lui. Il cacha son sourire après ses dernières paroles derrière la tasse de café mais ses yeux souriaient pour lui, malgré qu’il soit encore quelque peu endormi.

J’ai accumulé pas mal de fatigue ces derniers temps, ajouta-t-il, il faut que je me réhabitue de vivre dans cette région aussi, j’attrape tout et n’importe quoi. Entre ça, Carry qui me pompe l’air, la fatigue de la journée et le fait que je n’ai pas énormément mangé hier soir, je n’étais pas non plus dans mon état normal.

Mais il ne s’excuserait pas pour autant d’avoir cherché un rapprochement. William avait l’habitude que les choses soient simples quand il rencontrait une femme, non pas qu’elle soit difficile avec Bonnie, elles étaient juste différentes. Maggie me tuerait. Il pouvait être charmant comme il pouvait être un gosse.

Mais je dois reconnaître, tu vises plutôt bien, termina-t-il un sourire en coin, goûtant aux pancakes.

Alors qu’il entamait avec un peu plus d’ardeur son petit-déjeuner, Sympathy for the Devil des Rolling Stones se mit à retentir, provenant du salon. William regarda dans cette direction, mais ne se leva pour le couper. Il savait qui l’appelait à cette heure mais au lieu de bloquer le numéro, il avait mis une musique qu’il appréciait.

Entre le remède de ta grand-mère et ta mixture étrange, avoue… Tu es une sorcière ? Plaisanta-t-il lorsque la sonnerie s’arrêta, en la pointant de sa fourchette, un morceau d’œuf accroché encore dessus.

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock - Page 2 EmptyMar 13 Aoû - 10:36

Another year on the clock !  

William & Bonnie
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 La réponse de William ne m'étonna guère, au moins ils étaient deux à n'avoir pas pu se reposer comme ils le souhaitaient. Les nuits alcoolisées étaient généralement moins bonnes et réparatrices que les nuits classiques. Le corps était mis à rude épreuve et le fait de fermer les yeux ne suffisait pas à éliminer le mal. Après avoir balayé mes excuses, William loua bien volontiers les effets du grog de ma grand-mère qui avaient, semble-t-il, eu le mérite qu'il n'ait pas mal à la gorge ce matin. C'était déjà ça de pris. Il confessa ensuite qu'il n'était pas tout à fait au top de sa forme dernièrement en jonglant entre ses problèmes de santé, conjugaux et professionnels. « Je suis désolée, j'aurais peut-être dû te laisser rentrer chez toi pour que tu reposes plutôt que de te faire goûter aux coutumes locales. » Décidément je les avais accumulé la nuit dernière. « Qu'est-ce qu'il se passe avec Carry ? Enfin... Si tu veux en parler. » demandai-je d'une voix plus douce. S'il avait envie d'en discuter je lui ouvrais la porte il lui appartenait de la franchir ou non. Je ne prendrai pas mal qu'il refuse ma proposition. Après tout cela restait de l'ordre de sa vie privée et il n'avait peut-être pas envie de partager ça avec moi.

J'acceptais qu'il me serve une assiette du petit-déjeuner prenant une petite portion de chaque chose préparée en me gardant une place pour les pancakes en guise de dessert. Après le smoothie, les premières bouchées eurent un peu de mal à passer mais avec l'aide d'un peu de café tout rentra dans l'ordre. Le musicien souligna mes talents de visée car aussi bien avec le plaid qu'avec l'oreille j'avais fait mouche. Je souris tout en me grattant l'arrière de la tête un peu gênée. « J'ai quelques parties de ballon aux prisonniers dans les pattes. Je dois avoir quelques restes. » A la fin de ma phrase, une sonnerie de téléphone retentit dans l'appartement. Aux premières notes je ne reconnus pas les notes émises normalement par mon portable aussi j'en conclus qu'il s'agissait du téléphone de William qui ne daigna pas se lever pour aller répondre. Je me gardai de faire le moindre commentaire cela ne me regardait pas. Me pointant avec sa fourchette, William me soupçonna ensuite d'être une sorcière. « J'ai déjà eu pire comme qualificatif » fis-je en riant.  « Et tu n'es pas la première personne à me le dire... Tu devrais te méfier, je pourrais peut-être te jeter un sort. » Heureusement qu'elle était loin l'époque de l'inquisition, avec une pareille accusation j'aurais pu finir au BUCHEEEEEEER. Heureusement que nous n'étions pas non plus dans un dessin animé comme magical dorémi. Avec une phrase de ce genre j'aurais pu terminer transformée en grenouille. J'aurais eu l'air maligne tiens.


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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock - Page 2 EmptyMar 13 Aoû - 12:42




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L’avocate s’excusa de lui avoir proposer de monter chez elle ceux à quoi William répondit par un hochement de tête.

J’aurais refusé si j’avais voulu rentrer chez moi, dit-il simplement

Il avait des périodes où il aimait être bien seul, d’autres où il préférait la compagnie des gens bien qu’il ait souvent un agenda rempli entre sorties, soirées et instants détentes à jouer d’un instrument. Il passait même des soirées à composer quand l’inspiration lui venait. Il n’avait pas espéré autant venant de la rouquine car il fut même surpris de sa proposition. Bonnie lui demanda au sujet de son ex-femme ce qui se passait. Il n’était pas du genre à parler des heures de sa vie privée, bien que bavard sur d’autres sujets, il restait succinct lorsqu’il s’agissait de parler de ses problèmes.

Oh rien de fou, elle me reproche de trop gâter notre fils. À chaque fois que je le vois, ce qui n’est pas assez à mon goût, je lui offre ce qu’il veut. Je ne sais pas si ça marchera, mais Carrie finira par comprendre que je veux le garder plus qu’une journée de temps en temps.

William savait qu’il devrait s’affirmer et lui dire qu’il voulait son gosse la moitié du temps mais de par son métier et ses multiples voyages, Carrie justifiera que ce n’est pas possible, même s’il avait décidé de s’installer à Edimbourg. Elle était têtue et bien décidé à l’emmerder jusqu’au bout pour se venger de la vie qu’elle avait menée, vie qu’elle avait choisi en étant pleinement consciente des difficultés qu’ils devraient surmonter.

La routine quoi, conclut-il en souriant, bien qu’un peu amer, avant de prendre une bouchée d’un pancake, mélangeant sucré, salé avec appétit.

Bonnie lui affirma avoir quelques restes de ses parties de ballon aux prisonniers pour avoir réussi à viser alors qu’elle avait plusieurs verres dans le nez. Il put lire chez elle un semblant de gêne mais le musicien lui adressa un sourire bienveillant avant d’attaquer ses œufs brouillés.

Penses à une reconversion le jour où tu en as marre de ton métier et de bosser dans la distillerie. Tu ferais un malheur. Je n’imagine même pas ce que ça doit donner sobre.  

Le dodgeball, certes cela n’avait pas le même bois que le basket ou le football mais le blond avait entendu qu’il y avait un certain succès dans ce sport. William éternua à nouveau, se retournant pour éviter à la jeune femme de le voir dans ce piteuse état, se mouchant de plus belle, sentant son nez commencer à l’irriter. Il reprit son assiette, la sonnerie retentit et il garda pour lui son exaspération, attendant que le téléphone s’arrête pour plaisanter sur ses connaissances médicinales. Elle rit à ces paroles, lui apprenant par la même occasion qu’elle avait déjà entendu pire. Il faillit dire que c’était plutôt une jolie sorcière mais il préférait y aller avec des pincettes, le musicien avait peur de se recevoir le contenu de sa tasse de café en pleine tête. Bonnie plaisanta à son tour en le menaçant de lui jeter un sort.

Je suis déjà foutu alors un sort de plus. Balance-le, sorci … (il éternua) eh merde !

Inutile de lui lancer un sort, la magie avait déjà opéré.

De quoi a-t-on bien pu traiter ? demanda-t-il après avoir repris contenance.


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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock - Page 2 EmptyMar 13 Aoû - 13:45

Another year on the clock !  

William & Bonnie
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*C'est pas faux* songeai-je quand William me répondit que s'il avait voulu décliner ma proposition il l'aurait fait. Peut-être s'était-il attendu à autre chose de ma part ? Sans doute, un mec qui raccompagne une fille a toujours une idée en tête. Comment n'avais-je pas pensé à ça hier soir ? Cela faisait partie des règles de base pourtant. En tout cas, le mannequin avait été suffisamment gentleman pour ne pas tenter de forcer le destin, d'autres ne se seraient sans doute pas gênés. Je notai ceci dans un coin de mon esprit, tout en me réprimandant aussi de mon imprudence. Un bout d'oeufs brouillés plus tard et il me racontait sommairement ses mésaventures avec Carry. Je reconnus bien là la demoiselle avec laquelle j'avais grandi et j'étais presque désolée pour le mannequin que la situation se passe ainsi. Je ne me permettrai pas de juger la conduite de William avec son fils. Cela ne me regardait pas mais mes instincts d'avocate prirent le dessus.

« Je ne sais pas quel jugement a été rendu suite à votre divorce pour la garde du petit, mais il... » Je m'interrompis soudain en réalisant mes propos. « Pardon, cela ne me regarde pas et ce n'est pas ma spécialité. Je ne voudrais pas remuer le couteau dans la plaie. Oublie ce que j'ai dit, c'est idiot. » Je remis le nez dans mon assiette en me maudissant d'avoir ouvert la bouche. William espérait sans doute juste une oreille attentive et moi je le dirigeais vers une piste qu'il ne voulait peut-être pas explorer *Eh bien je les accumule ce matin* Je me servis un fond de café filtre dans un mug et soufflait à la surface du liquide pour le faire refroidir.

William me suggéra une nouvelle piste de reconversion. Je crois que je n'étais plus vraiment faite pour ça. J'avais vu en zappant un soir tard qu'il existait des ligues de dodgeball, des championnats du monde et qu'il y avait même une ligue qui se jouait sur trampoline. Cette dernière aurait été celle qui m'aurait le plus tenté pour rigoler un peu avec des amis mais pour le reste j'avais déjà suffisamment à faire entre le yoga et le crossfit.

« Moui, je ne sais pas. Je garde l'idée en tête mais je ne suis pas sûre de me lasser des deux autres domaines de sitôt. » répondis-je avant que le musicien ne se remette à éternuer, m'inquiétant encore davantage sur son état de santé. Il avait vraiment du prendre froid à cause de moi. Je sortis d'un tiroir un paquet de mouchoirs et l'avançait vers lui la mine sincèrement désolée pour qu'il n'ait pas besoin d'aller jusqu'au salon pour en prendre un nouveau. J'allais ouvrir la bouche pour proposer quelque chose mais Sympathy for the Devil me coupa l'herbe sous le pied. Deux appels à si peu d'intervalle était peut-être synonyme de quelque chose d'important ? Au cas où il n'osait pas répondre en partie parce que j'étais là, même si j'étais touchée par sa politesse, cela ne me dérangeait pas. « Tu sais, je ne t'en voudrais pas si tu dois répondre. »

Il se déclara ainsi prêt à ce que je lui jette un so*atchooouuum*oort. « Je suis désolée... » répétai-je en le voyant en peine. « Je ne tombe pas malade très souvent mais je dois avoir quelque chose pour le nez. Tu veux que je regarde ? T'as de la fièvre ?» Instinctivement je me redressais sur mon siège pour poser ma main froide sur son front. En sentant la différence de température je sentis mes yeux s'écarquiller puis je me détendis un peu en mettant mes mains l'une contre l'autre, elles étaient glacées. Bon je n'étais pas plus avancée avec ça mais je devais bien avoir un thermomètre planqué quelque part dans la salle de bains, si jamais. « Au pire, tu veux encore une ration de la potion de Mamie ? » le taquinai-je gentiment.

Lorsqu'il me demanda de quoi on avait pu me traiter je lâchais un « Oula » qui indiquait que la liste risquait d'être longue. « Je crois que j'ai eu droit à peu près tout ce qu'on peut dire pour attaquer une femme sur son physique ou son caractère, trop petite, trop maigre, pas assez de formes, la couleur de mes cheveux, mes problèmes auditifs quand j'étais petite, trop froide, trop timide, trop gentille, pas assez féminine et la liste est encore longue » dis-je avec un certain détachement. J'imagine que cela avait eu du bon et m'avait forgé un certain caractère. Tout ça me passait complètement au-dessus à présent. « En somme rien qui ne vaille vraiment la peine d'être retenu. » ajoutai-je avant de finir la dernière part de mes oeufs pour pouvoir ma reporter sur les pancakes. Je pris quelques myrtilles et du coulis de fruits rouges pour les assaisonner et mordit dedans.


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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock - Page 2 EmptyMer 14 Aoû - 8:31




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Le musicien ignorait si le passage au tutoiement avait changé la donne mais la conversation était devenue plus simple, plus naturelle comme si la barrière du vouvoiement empêchait une certaine détente. Ce ne devait être qu’une impression, ses sécrétions nasales lui étaient certainement montées au cerveau. La discussion partit sur le sujet de son ex-femme, ex-femme que Bonnie connaissait un peu trop bien. Maggie les avait mis dans une situation déstabilisante pour le coup à vouloir les faire se rencontrer. La jeune femme, professionnelle avant tout, poussait la réflexion plus loin que William était capable d’entendre, ce qu’elle sentit en s’excusant.

C’est neuf heures du matin, c’est trop tôt, et c’est le week-end, alors pas de boulot, dit-il avec le nez plein, neutre. Je reprendrai contact avec mon avocat si je n’arrive à rien avec elle.

À l’époque, il était tombé tellement de haut lorsqu’elle l’accusa de mille et une horreur, demandant par la même occasion le divorce, lui faisant comprendre qu’il allait payer pour quelque chose qu’en théorie, il avait fait … Dans l’esprit de Carry. Il avait eu des tentations, maintes fois, mais pourquoi tenter le diable quand il avait tout ce dont il avait besoin à la maison ? Il avait clairement dit à son avocat qu’il accepterait tout ce qu’elle voulait, bien qu’il tenta de lui faire entendre raison, Will avait insisté pour qu’il fasse les concessions qu’elle voulait. Le coup de couteau fut la garde exclusive de son fils, ce qui l’acheva et le fit devenir une épave les mois qui suivirent. Carry avait profité d’une année de tournée mondiale pour le mettre plus bas que terre, ne pouvant assumer son rôle de père.

William lui montra qu’il ne lui en voulait pas d’avoir des idées et de penser comme l’avocate qu’elle était. Il se doutait que s’il avait besoin, il pourrait passer par elle mais il préférait ne pas l’impliquer dans cette histoire, parce qu’elle connaissait Carry et qu’ils ne voulaient pas créer des tensions entre les deux femmes, si peu proche soient-elles. Il comprenait cette déformation professionnelle.

Il se mit à rire lorsqu’elle lui confirma garder son idée de reconversion même si elle doutait qu’elle ne se lasse de ses professions qui lui plaisaient. Il descendit à moitié la tasse de café qui lui permit de se réveiller un peu plus, sentant que son organisme avait besoin de nourriture et d’une hydratation. Dès qu’il serait sorti de ce gros rhume, il irait courir et se défouler dans une salle de sport. Son téléphone sonna une seconde fois et ce fut Bonnie qui lui glissa l’idée qu’il pouvait répondre. Secouant la tête, il se leva pour couper la sonnerie, tout en lui expliquant :

Non, ça pourra prendre du temps et je n’ai pas la tête à ça ni encore moins envie de me prendre la tête. Il attendra. Je vais le mettre en silencieux. Excuse-moi.

La jolie sorcière s’excusa platement alors qu’il éternuait à nouveau, pestant contre lui-même. Il lui fit un geste de la main pour qu’elle arrête de s’excuser. Elle affirma ne tomber que rarement malade, lui proposant par la même occasion d’aller voir si elle avait quelque chose pour l’aider à aller mieux. La dernière fois qu’il avait voulu qu’elle s’occupe de lui, il s’était pris un coussin dans le visage. Non, trop peur de prendre un truc dans la gueule. Il se réinstalla, la remerciant pour lui avoir apporté des mouchoirs et elle lui posa une main sur son front. Gelée !!!

Je pense pas, c’est juste un rhume, je finirai par en mourir mais c’est pas grave.

Mort étouffé dans sa morve, ça fera la une des journaux. Il ne pouvait s’empêcher de plaisanter pour s’empêcher d’être grognon. Cela ferait longtemps qu’il se serait allongé dans le canapé, en gémissant qu’il n’arrivait pas à respirer mais Bonnie était un remède à elle toute seule pour l’empêcher de brailler comme un gosse. Cette dernière lui proposa tout de même de rempiler avec un grog. Il rit silencieusement en terminant son café, se levant pour aller se servir un verre d’eau. Il ignorait si elle le prendrait pour elle ou non mais il ne voulait pas lui faire penser que c’était sa faute, la jeune femme s’était assez excusée comme ça. Il était sorti comme un grand la rejoindre pour s’expliquer sur ce qu’elle avait vu, car c’était important pour lui qu’elle ne pense pas qu’il était … Quoi d’ailleurs ? Pourquoi voulait-il qu'elle ne pense pas qu'il soit un homme peu sérieux ? Certes, elle lui plaisait, attisait sa curiosité mais son mode de vie le rappelait à chaque fois à l'ordre.

A moins que tu ne veuilles que je squatte ton canapé encore aujourd'hui, je me soignerai chez moi avec des remèdes d'homme moderne qui ne vont pas invoquer des démons à chaque gorgée, dit-il railleur en s’appuyant contre le meuble de la cuisine pour finir sa tasse d’eau.

De la soupe, du sprite et des gouttes !
Il avait une petite pharmacie qui lui permettrait de survivre les prochains jours, pharmacie qu’il avait aussi faite pour Roy, croyant innocemment que les choses allaient se passaient plus facilement. Il retourna s’asseoir pour reprendre la conversation, demandant à la jeune femme de quoi on avait bien pu la traiter. Elle garda un flegme à toute épreuve en lui expliquant les insultes qu’ils lui avaient été donnés d’entendre. Il s’arrêta de manger en l’entendant les énumérer. L’égalité homme-femme était encore loin. Ces paroles ne s’entendraient pas chez un homme, même si les attaques personnelles étaient monnaie courante, touchant des sujets qui les touchaient plus, comme par exemple leur virilité. Les gens étaient à faire n’importe quoi pour blesser une autre personne mais des femmes comme Bonnie, il lui était difficile d’entendre qu’elle puisse être critiqué. C’était une belle femme, intelligente aux formes agréables qui n’avait pas besoin de forcer pour être élégante, en dehors de ce pyjama sur lequel il ne reviendra pas. Il nota qu’elle avait eu des problèmes auditifs petites. Hochant de la tête pour la soutenir sur le fait qu’il n’y avait pas rien à retenir sur ses attaques personnelles.

Trop gentille, j’y crois pas, la taquina-t-il après s'être assuré que sa tasse de café soit vide.

Elle lui prouvait bien le contraire ce matin en lui proposant des remèdes. Bonnie devait être le genre de femme à ne rien laisser passer, à ne pas se laisser faire, qu’il fallait dompter pour s’approcher d’elle et connaître la personne derrière ses défenses.

Que comptes-tu faire de ton week-end ? Finit-il en terminant son assiette.

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MessageSujet: Re: Another year on the clock   Another year on the clock - Page 2 EmptyMer 14 Aoû - 9:53

Another year on the clock !  

William & Bonnie
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Il était intéressant de noter le contraste entre le William de cette nuit et celui qui s'était levé ce matin. Outre le rhume qui était en train de se développer dans son organisme il était beaucoup plus curieux qu'enclin à me parler de lui comme hier. Sans doute parce que le sujet touchait un aspect de sa personnalité qu'il ne voulait peut-être pas aborder avec moi ou en tout cas pour l'instant. Je devinais qu'il vivait mal la séparation avec son fils bien plus qu'il ne voulait le montrer et ces coups de téléphone ne me laissaient présager rien de bon. Chacun a sa part sombre mais j'avais la sensation de voir que le mannequin portait de lourds fardeaux sur ses épaules. Comme quoi il y avait quelque chose derrière la façade charmante et curieuse, ce n'était pas qu'une coquille vide qui n'aspirait qu'à s'envoyer en l'air. Ces pensées accompagnèrent William tandis qu'il allait couper le son de son téléphone pour ne plus être dérangé. Je secouai la tête alors qu'il s'excusait à son tour, il n'y avait pas de problème de mon côté. Il m'arrivait souvent d'être dérangée par des appels de clients à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit donc j'étais relativement tolérante avec les appels des autres.

Après avoir proposé de lui apporter un peu d'aide pour combattre les microbes me répondit qu'ils auraient raison de lui mais que finalement ce n'était pas très grave. Je lui offris un sourire compatissant, je ne pouvais pas faire grand chose de plus ou lui. « Mais non, tu verras, il te rendra plus fort pour après » C'était sans doute le temps de l'acclimatation, son organisme n'était pas encore prêt à affronter la vie écossaise, il lui fallait encore un temps d'adaptation. Mais j'étais sûre qu'une fois qu'il aurait attrapé tous les rhumes du coin il aurait un système immunitaire en béton armé. « C'est étrange quand même, tu fais le tour du monde pour faire des photos et une petite pluie et c'est la catastrophe. Allez avoue, tes photos c'est surtout dans un studio à l'abri » me moquai-je gentiment. Après tout, il avait commencé en me traitant de sorcière. « Tu ne devrais pas mépriser les remèdes de ma grand-mère comme ça, c'est mal.  » répondis-je aux allusions de la médecine d'homme moderne. «Mais si tu veux rester, libre à toi »

Il doutait cependant que je sois une femme trop gentille. Il ne me connaissait pas assez c'était certain. Les yeux plissés et emplis de malice le musicien eut de la chance que je n'ai rien sous la main que je puisse lui envoyer à la figure sans lui faire mal. Mon regard se posa sur la tasse à café que j'avais sous la main. Non je l'aimais bien cette tasse. « T'as de la chance que le torchon soit trop loin » déclarai-je avant porter le mug à mes lèvres.

Quant à mon programme du week-end... Il était bien vague. D'instinct j'aurais bien passé la journée en mode hermits united, tranquillement assise dans mon canapé à lire un bouquin avec du thé à volonté. « Ma copine d'hier soir devait accoucher ce matin, j'attends un message du futur papa pour aller la voir à la maternité mais tant que je n'ai rien je ne bouge pas. Je devais peut-être aussi garder mon neveu ce soir mais cela dépendra de mon frère... Je suis censée aller m'entraîner pour le mud day demain matin mais je crois que mes coéquipiers ne sont pas hyper motivés. Mon père aura peut-être besoin d'aide pour faire des visites de la distillerie demain il doit me confirmer aussi. En somme, il y a beaucoup de choses en suspens et parmi tout cela il y a de grande chance que la moitié ne se réalise pas. Et toi ? Tu as des choses à faire ? »


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William lui lança un regard suspicieux quand elle sous-entendit que ce rhume le rendrait plus fort. Son organisme s’était habitué à tous ses changements lors de ses voyages, bien qu’il lui soit arrivé d’être malade certaines journées mais le blond n’avait qu’une seule explication : Bonnie m’a jeté un sort, voilà tout ! Bien qu’il soit plus logique que cela soit lié à l’accumulation de plusieurs choses fatiguant son corps et le rendant plus fragile. À l’autre bout du monde, il n’avait pas de stress, pas de pression en dehors de faire un show à la hauteur des espérances des spectateurs.

La rouquine en arriva à une conclusion à son tour. Son tour du monde n’était que du pipo. Il la regarda quelques secondes, surpris, avant de lâcher un rire franc, s’étouffant à moitié. Lorsqu’il parvint à reprendre sa respiration, il lui répondit :

Touché, je l’avoue, je le confesse. Je suis un pro de Photoshop et j’ai un excellent fond vert chez moi mais ne le dis à personne, il faut faire rêver les gens.

Il leva un doigt en l’air, se donnant l’air d’un savant mais il en était pourtant très loin. La jeune femme lui proposa d’aller chercher des remèdes pour l’aider à aller mieux mais le musicien préféra refuser, plaisantant sur ce qu’elle avait dans ses placards mais Bonnie se défendit et l’intima de ne pas dire du mal des remèdes de sa grand-mère.

Non c’est vrai, celui-là est un remède pour bien des soucis, par contre, le reste, me fait un peu peur. Tu es bien trop en forme, c’est louche. Il n’empêche que j’apprécie et que je suis même honoré d’avoir pu y goûter.

Le blond ne se souvenait pas de lui avoir dit la même chose la veille où c’était suffisamment flou pour lui rappeler qu’il était touché d’avoir pu goûter à ce grog alors qu’ils ne se connaissaient pas vraiment. Il entendit l’invitation à rester s’il le souhaitait et ne répondit pas tout de suite, ne faisant qu’un simple hochement de tête, continuant son petit-déjeuner presque sur la fin. Était-il bon de rester ? L’envie de rester était là pour profiter de ce moment pour en apprendre un peu plus et se faire dorloter par une Bonnie bien plus encline à être douce avec lui, pauvre âme malade mais une petite voix lui fit comprendre qu’il était plus sage de rester, car il finirait par être grognon et la jeune femme n’avait pas besoin de le voir ainsi.

Après l’énumération des provocations faites à la jeune femme sur sa personne, William préféra partir sur une taquinerie pour la faire sourire mais il la vit regarder son mug quelques instants avant de le porter à ses lèvres, déclarant que le torchon était trop loin pour être lancé.

Dieu merci que tu aimes trop cette tasse! J’étais prêt à me jeter sur le sol. Brute! ça, je suis sûre qu’ils ne te l’ont jamais dit !

Il s’étouffa sur la fin de sa phrase, toussant et riant à moitié. Bien mérité! Elle démarrait au quart de tour et c’était plutôt plaisant de la voir aussi réactive bien qu’il espérait au fond qu’elle ne le prenne pas au sérieux. Elle ne le jeta pas dehors alors ce devait être bon. Will termina son assiette, lui posant la question de ce qu’elle comptait faire de son week-end et il semblait assez chargé, bien qu’il y ait pas mal d’activité qui risquait d’être annulé. Les week-end glandouilles, elle ne devait pas connaître au vu de tout ce qu’elle allait peut-être faire. La belle sorcière lui apprit qu’une de ses amies devait avoir accouché dans la matinée, ce qui sous-entendait avoir perdu les eaux, ce qui aurait pu expliquer sa disparition de la soirée pour ne pas l’avoir revu dans le bar après le concert.

Soit tu as un week-end chargé, soit tu te retrouves à ne rien faire.

Si jamais tu t’ennuies, tu peux venir t’occuper de moi. Mais sa pensée ne passa pas la barrière de sa bouche, préférant répondre à son tour à sa question:

Aujourd’hui, je devais aller répéter mais je vais annuler, je pense que je vais me vautrer devant des séries et glandouiller comme il faut. Je devais aller manger chez Maggie dimanche mais pareil, ça dépendra si j’arrive à respirer.

Un week-end tranquille sans grande folie. William s’intéressa alors à ce qu’elle allait faire, entre le mud day et les visites qu’elle faisait pour aider son père. Il la questionna sur son amie qui allait être maman, se remémorant sans en parler à Bonnie de l’accouchement de Carry, pour lequel, il avait tout fait pour être présent. Il s’était tellement fait insulter par son ex-femme, le jour de l’accouchement, l'entendant clamer haut et fort que plus jamais ils auraient d’enfant alors qu’elle avait pensé à en faire un deuxième quelques années plus tard. La conversation dura encore un temps avant que le blond ne décide de rentrer chez lui, sentant qu’il avait tous ses moyens pour rentrer chez lui, sain et sauf. Il la remercia pour la fin de soirée et ce petit-déjeuner copieux et passé en agréable compagnie.

Quand j’aurai ressuscité et que tu trouves un peu de temps dans ton agenda, fais-moi signe, si t’as envie, conclu-t-il ses affaires en main, portant encore les vêtements de son frère, un paquet de mouchoirs pour survivre le temps du trajet.

Il vérifia une dernière fois avoir toutes ses affaires quand Bonnie lui tendit une carte à la dactylographie impeccable où était inscrit son numéro. Il observa le bout de carton avant de la regarder, lui adressa un dernier sourire et lui fit un signe de main pour la saluer, retournant à sa voiture dont les sièges étaient encore un peu humides. Comme prévu, il se vautra dans son canapé, bien moins confortable, regrettant de ne pas être restée chez elle. Il finit par appeler son producteur pour mettre les choses au clair. La musique n’était pas prioritaire pour l’année qui allait suivre. Il continuera à composer mais il lui demanda de ne pas insister, brisant toute créativité avec ce harcèlement. Il était difficile d’être crédible en parlant du nez mais le message était passé, espérons seulement que son producteur l’ait entendu …

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Another year on the clock
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