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 Don't threaten me with a good time (ft. Georgia)

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Jónas S. Valduson
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DATE D'INSCRIPTION : 15/06/2019 MESSAGES : 101 POINTS : 606 AVATAR + CRÉDITS : MGG - Me LIEU D'HABITATION : Un duplex dans New Town EMPLOI/ÉTUDES : PDG d'une société d'investissements
MessageSujet: Don't threaten me with a good time (ft. Georgia)   Don't threaten me with a good time (ft. Georgia) EmptyMar 8 Oct - 12:17


Don't threaten me with a good time

A trop accumuler, chaque être humain normalement constitué finissait à un moment par atteindre un certain point de rupture où il devenait nécessaire -voire même vital- de relâcher la pression, et chacun avait ses propres limites, son propre stade de ''trop plein''. L'Islandais ne dérogeait pas à cette règle, à son plus grand dam et, si le boulot était relativement gérable, l'habitude aidant, tous les à côté l'étaient nettement moins, principalement ses angoisses à dire vrai. Nées de cette crainte réellement phobique de mourir, Jónas pouvait passer des jours sans dormir, son esprit d'un coup trop malade le torturant bien trop pour qu'il parvienne à trouver le sommeil. Comme s'il risquait réellement de ne jamais se réveiller s'il fermait les yeux. Et rien qui penser suffisait à le mettre dans un état franchement catastrophique. Les médocs ne suffisaient pas à le faire dormir, calmant à peine ses angoisses, l'alcool non plus à dire vrai, mais au moins ces éléments aidaient-ils à ce qu'il ne vrille pas complètement. Évidemment, personne n'était au courant de cette phobie qui le rongeait et il était facile de mettre cela sur le coup d'un trop plein de boulot, son sale caractère étant de toute façon suffisamment présent chaque jour pour ne pas élever plus de soupçons que cela quant à ces autres facteurs. Seules les cernes considérables qui cerclaient son regard laissait supposer ce manque de sommeil.

Au matin, les mains tremblantes et es muscles bien trop tendus, le quarantenaire avait passé un coup de fil au spa où il se rendait d'habitude, affirmant qu'il avait besoin d'un rendez-vous au plus vite avec mis Pierce. Elle et personne d'autre, non négociable. Si la jeune femme lui tapait régulièrement sur le système, il ne pouvait nier qu'elle était celle qui parvenait le mieux à dénouer toutes les tensions qui se logeaient en lui. Hors de question donc de prendre le risque de tomber sur quelqu'un qui ne parvenait pas à faire le boulot. Après avoir insisté sans le moindre scrupule, il avait obtenu un créneau en fin d'après-midi. Il lui faudrait quitter le bureau plus tôt mais, après tout, il faisait bien ce qu'il souhaitait, c'était lui le patron, il n'avait aucun compte à rendre à qui que ce soit même si, au moins fallait-il lui laisser cela, il était un réel bourreau de travail et ne procrastinait que très rarement.

La journée était donc passée, à une lenteur outrageuse comme ç'aurait pu être prévisible, sans doute tant pour l'homme d'affaires que pour ses employés qui avaient eu à supporter son humeur de chien, surtout sa secrétaire. Sûr qu'ils devaient le maudire des fois, lui et son côté trop tyrannique, mais on ne faisait pas d'omelettes sans casser d’œufs, et lui ne s'était pas élevé à une telle posture en jouant au type sympa, loin de là. Heureusement pour eux -et surtout pour lui-, le moment de quitter le bureau était arrivé et sans plus attendre, le brun était retourné à sa voiture pour prendre la direction du salon, pestant déjà contre le trafic qui risquait de le retarder un brin, lui qui était de ceux à arriver parfaitement à l'heure.

Quatre minutes de retard. Pas une de plus et, pourtant, c'était déjà bien trop à ses yeux, de quoi l'agacer encore d'avantage. La jeune femme à l'accueil le fit placer dans l'une des salles de l'établissement, allongé sur cette table de massage, tête dans ses bras, Jónas n'avait plus qu'à attendre l'arrivée de Miss Pierce, et mieux valait qu'elle vienne rapidement si elle ne voulait pas se prendre une quelconque remarque salée. Quoi qu'à bien y penser, elle n'y échapperait peut-être de toute façon pas, au vu de son humeur franchement massacrante.

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MessageSujet: Re: Don't threaten me with a good time (ft. Georgia)   Don't threaten me with a good time (ft. Georgia) EmptyVen 11 Oct - 19:55

Jónas & Georgia
Don't threaten me with a good time
Quand on dit que l’on court après le temps, c’est d’une véracité rare… Surtout avec Georgia ! Déjà elle avait manqué d’être en retard grâce à son chien, Oui son chien !, qui par elle ne savait quel miracle, avait réussi à subtiliser son téléphone pour le flanquer entre les coussins du canapé. Pas terrible lorsque l’on s'en sert en tant que réveil ! Enfin la chance voulu que son voisin fasse des travaux et lui donne un réveil express ! Pour dire elle n’avait pas même eu le temps de passer un savon à son chien et donc de déjeuner… La journée allait être longue… Très longue… Profitant enfin d’une pause bien méritée elle commença par s’étirer avant de s’étaler de tout son long dans le canapé de la salle de repos. Depuis ce matin elle avait enchaîné les rendez-vous, arrivant à se dégager à peine dix minutes pour avaler quelque chose et ne pas frôler l’hypoglycémie ! Elle regarde sa montre elle avait en tout et pour tout vingt petites minutes pour manger et y retourner. Elle commença à déballer son sandwich et alors qu’elle allait mordre dedans la porte s’ouvrit sur sa patronne. « Mademoiselle Pierce je vous cherchais… » Elle l’a cherché ? Parce que le spa était de la taille de la muraille de Chine ou quoi ? « Il y a eu un petit changement dans votre planning ! » Et allez ! Comme si elle n'avait pas l’habitude de l’entendre celle-là ! La dernière fois elle avait dû faire la fermeture, celle d’avant c’était la faire travailler lors de son jour de repos, mais elle pourrait le rattraper… Elle l’attendait encore ! « Vous allez devoir finir un peu plus tard aujourd’hui… » Euh non ?! C’est tout pas de je suis désolée ? Ou ça vous dérange pas ?

Avait-elle son mot à dire ? À priori non ce n’était pas au programme… « Monsieur Valduson a appelé, il fait parti de nos clients privilégiés. » Et hop elle était repartie la laissant comme deux ronds de flan avec son sandwich. Aucune excuse et le prétexte était « c’est un client privilégié » ? Elle allait lui mettre des lames de rasoir dans son café la prochaine fois oui ! Et puis pour Monsieur Valduson ? Non mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle avait fait dans sa vie antérieure pour être punie ainsi ? Elle dramatisait certes mais ce n’était pas sa journée ! La porte se rouvrit sur la réceptionniste « Je suis désolée Jo, je te jure j’ai essayé de l’orienter sur Rox’ ou Mel’ mais rien à faire… » Jo sentait toute sa détresse elle ne lui en voulait pas à elle ! « Et puis Cruella est passée par là… Elle a pris la conversation et voilà… » Jo esquissa un sourire en entendant l’emploi du surnom de leur patronne « T’en fais pas je sais que tu y es pour rien… Merci quand même d’avoir essayé ! » Son interlocutrice lui avait adressé un sourire contrit avant de retourner à son poste. Elle allait être encore plus longue cette journée…

***


« Merci encore vous avez des mains en or ! » Jo afficha un sourire rayonnant en tenant la porte de sortie à sa cliente « Je suis ravie que vous soyez satisfaite ! » « Vous êtes trop bien pour cet endroit notez bien ce que je dis ! » Elle laissa échapper un rire, elle l’adorait cette cliente ! Elle lui laissait toujours des bonus défiants la décence ! Et puis elle était d’un franc parler à toute épreuve, qui la faisait beaucoup rire, surtout lorsque sa patronne en subissait les frais ! Elle referma la porte et se retrouva nez à nez avec sa patronne. Décidément elle lui collait aux fesses aujourd’hui ! « Vous êtes encore là ? Votre client vous attend, vous êtes en retard ! » Travail esclave ! *coup de fouet retentissant* ! Un jour elle laisserait sa sœur s’occuper d’elle… Elle esquissa un magnifique sourire en imaginant toutes les tortures que sa sœur pourrait lui faire et se dirigea vers la cabine qu’elle lui indiquait. Elle inspira un grand coup avant d’entrer. « Monsieur Valduson quel plaisir de vous revoir… Je ne m’attendais pas à ce que ce soit si tôt ! » Vu le travail qu’elle avait fait à la session précédente elle espérait être tranquille pour au moins les deux mois à venir ! « Donc qu’elle est l’urgence du jour qui ne pouvait pas attendre ? » Ah bah autant savoir !


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MessageSujet: Re: Don't threaten me with a good time (ft. Georgia)   Don't threaten me with a good time (ft. Georgia) EmptyLun 4 Nov - 18:47


Don't threaten me with a good time

Combien de temps d'attente avant que la porte ne s'ouvre et qu'enfin la voix de la masseuse se fasse entendre ? Trop, c'était aussi simple que cela, trop pour l'homme d'affaires qui n'avait pas la moindre patience. Il n'en n'avait déjà pas beaucoup en temps normal mais avec le manque de sommeil accumulé avec ses insomnies, autant dire qu'il était encore plus à cran. Au plus grand dam de tous ceux qui gravitaient autour de lui, mais inutile de se leurrer, Jónas n'était déjà pas réellement un cadeau en temps normal, du moins pas avec ses employés ni ceux avec qui il laissait par moment tomber le masque du type avenant et plein de contrôle. Ils étaient rares, ceux qui avaient pu voir son vrai visage, son regard menaçant, même son frère n'avait pas eu cette chance. Pour autant, le ton et les mots de la jeune femme manquèrent d'avoir raison de cette façade.

Quel plaisir de le revoir qu'elle disait, couplé à la fin de sa phrase, ces mots sonnaient avec une ironie qui poussa l'Islandais à inspirer alors qu'il relevait le nez vers elle. « Pardonnez-moi de ne pas partager votre plaisir, si j'étais en forme je ne serais pas là à attendre que vous veniez » rétorqua-t-il de ce ton plein de condescendance, ne prenant même pas la peine de gratifier la métisse d'un sourire quelconque sourire courtois. La question qui lui fut posée l'agaça encore d'avantage, comme si elle jugeait cette urgence futile, comme si elle avait mieux à faire que son boulot. « La même chose que d'habitude. Ma nuque me fait un mal de chien, je ressens des tensions jusqu'aux épaules et au bas du dos » expliqua-t-il en recalant sa tête comme avant qu'elle n'arrive.

S'il n'en montrait rien, du moins rien de perceptible sur ses traits, les tensions étaient réellement douloureuses, suffisamment pour réveiller cette panique en lui. Un foutu cercle vicieux duquel il ne parvenait à sortir que rarement. Moins il dormait plus il stressait d'aller mal et moins il dormait. Mais avouer cela à voix haute à qui que ce soit et risquer de briser son image, de lui associer une quelconque faiblesse n'était simplement pas acceptable. Les Hommes n'étaient-ils pas tous les mêmes ? Ne se servaient-ils pas des faiblesses de leurs pairs pour appuyer un certain pouvoir ? Lui le premier évidemment, et c'était bien pour cela qu'il voulait se préserver au maximum. C'était pourtant ces anxiétés qui l'avaient poussé à venir, en plus de la douleur, parce-qu'il valait mieux tuer dans l’œuf tout risque que cela ne s'aggrave et qu'il développe Dieu savait quelle maladie inconnue au bataillon. Quoi que même les connues ne le branchaient pas le moins du monde.

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MessageSujet: Re: Don't threaten me with a good time (ft. Georgia)   Don't threaten me with a good time (ft. Georgia) EmptyJeu 7 Nov - 6:58

Jónas & Georgia
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« Pardonnez-moi de ne pas partager votre plaisir, si j'étais en forme je ne serais pas là à attendre que vous veniez » Mais c’est qu’on est de bonne humeur comme d’habitude ! Ouh que ça allait être long… Pour le coup, elle se détestait d’être aussi douée de ses dix doigts et d’avoir des clients qui voulaient, ou pour certains n’exigeaient, à passer que par elle. Inspirer par le nez, souffler par la bouche et imaginer un million de scénario dans lequel il finirait par mourir dans d’atroces souffrances… Un exercice mental idéal pour calmer toute prémisse de colère et surtout envie de répartie cinglante. C’est un client… Elle esquissa son fameux sourire commercial « Monsieur, vous savez pertinemment que vous n’êtes pas mon seul client, et que je m’emploie à faire en sorte que chacun reparte satisfait sans avoir le nez sur l’horloge… Même lorsqu’il s’agit de ma dernière heure de la journée… Jusqu’ici je crois que vous êtes content de ce traitement n’est-il pas ? » Elle pariait sur le fait qu’il ne le reconnaîtrait pas, mais elle se satisfaisait très fortement de sa réponse ! Si elle avait pu elle lui aurait très clairement balancé que un il avait soûlé tout le monde à s’imposer, deux elle allait faire des heures supplémentaires, et puis trois non mais merde moins de cinq minutes de retard c’était supportable ! « La même chose que d'habitude. Ma nuque me fait un mal de chien, je ressens des tensions jusqu'aux épaules et au bas du dos » Non mais il s’essayait au pôle dance et n’était pas doué pour que ça soit si récurent ? D’accord cette vision l’amusa quelque peu, et heureusement qu’il avait recaler sa tête de sorte qu’il ne pouvait pas la voir, parce que le sourire qu’elle avait n’avait plus rien de commercial.

Elle se désinfecta les mains avant de se mettre sur le côté et d’observer le dos de son client, son regard remontant jusqu’à la nuque et les épaules. Même sans toucher elle pouvait facilement voir ses points de tensions… Ça n’allait pas être agréable du tout… Elle saisit une des huiles qu’elle affectionnait pour ce genre de problème car elle diffusait comme une sorte de douce chaleur. Après en avoir mis sur ses mains, elle se le frotta afin d’éviter qu’elles ne soient trop froides elle était bien trop gentille…. Elle était bien trop gentille, il avait été désagréable, elle pouvait exerçait une toute petite vengeance non ? Elle appuya fortement sur un point de tension à la base de la nuque, l’endroit idéal pour bien le ressentir dans tout le corps. C’était moche, petit, tout ce qu’on voulait, mais elle n’en émettrait pas le moindre regret. « Toutes mes excuses ! » Bluff ! Elle vint se positionner au niveau de sa tête et elle se jurait de la lui remettre en place s’il la relevait ! « Y’a-t-il une récurrence entre l’apparition des douleurs et une activité spécifique ? » Faites qu’il dise la pole dance ! Malgré tout elle cherchait à comprendre, déformation professionnelle sans doute. Elle déposa délicatement cette fois ses mains sur le haut de son dos afin de sentir l’ampleur de dégâts. Il y avait tellement de tensions disséminées qu’elle ne savait même pas par où commencer ! Comme d’hab ! Elle commença par des mouvements circulaires avec ses paumes sur les plus gros nœuds qu’elle pouvait sentir afin de les dénouer. Avec ça en moins déjà, elle y verrait un peu mieux…

Le seul bémol était que bien que les premiers mouvements qu’elle faisait semblait de surface, et ils l’étaient, il allait falloir à un moment qu’elle commence à appuyer dessus… Il n’y avait aucune logique, pour dissiper un nœud de tension il fallait en créer encore plus… « Bon… Vous connaissez la procédure… » La première fois avait été épique, maintenant il était habitué. Elle commença à exercer une pression plus forte avec ses pouces, et en plus il était chanceux… Juste à côté de sa colonne vertébrale… Sur une échelle de 1 à 10 elle tablerait sur un bon 8,5 pour les douleurs provoquées ! Elle sentit celui de droite partir d’un coup, mais celui de gauche opposait beaucoup plus de résistance, beaucoup trop. Au grands maux les grands remèdes ! « Je suis vraiment désolée… » Cette fois-ci elle le pensait réellement, et le fait qu’elle le dise avant quoique ce soit ça n’annonçait rien de bon… Elle se pencha un peu plus son coude remplaçant son pouce et s’appuyant de tout son poids. Ah elle le savait ce n’était pas agréable du tout, mais elle n’avait pas d’autres solutions, et après quelques minutes à s’acharner, elle remporta la manche non sans effort ! « Je vais vous laisser récupérer quelques minutes avant de continuer… ».

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MessageSujet: Re: Don't threaten me with a good time (ft. Georgia)   Don't threaten me with a good time (ft. Georgia) EmptyMar 17 Déc - 17:11


Don't threaten me with a good time

« Les autres clients m'importent peu, Miss Pierce » avait marmonné le quarantenaire en réponse aux paroles de la masseuse, se fichant royalement de faire clairement transparaître son égoïsme, là. Son humeur était bien trop mauvaise et son dos trop douloureux pour qu'il daigne prendre des pincettes. Évidemment, si elle se retrouvait à bâcler ses prestations avec les autres pour être à l'heure aux siennes, elle risquait fort de perdre son boulot, et ce serait problématique puisqu'elle était la meilleure à son sens. Mais personne n'était irremplaçable, pas vrai ? Qu'importait. Il embraya rapidement sur la raison de sa présence, se gardant bien de justifier quoi que ce soit. S'il avait voulu le faire c'était un foutu psy qu'il irait voir, mais ça non plus, ce n'était pas une option envisageable, et jamais il ne se rabaisserait à un tel truc. Ceux qui disaient que tout le monde avait besoin de voir quelqu'un étaient précisément ceux qui essayaient de justifier cette faiblesse. Grand bien leur fasse, il ne voulait rien savoir ni même en entendre parler. De toute façon, qui pouvait bien lui suggérer de suivre une thérapie ? Personne ici n'avait connaissance de son traumatisme et des angoisses qui en avaient découlé, pas même sûr que quelqu'un l'était à Washington.

L'entendant préparer ce qu'il fallait pour commencer son travail, l'homme d'affaires inspirait, essayant de ne pas trop s'impatienter, de ne pas laisser non plus une chance à son anxiété de s'installer pour de bon sinon il serait sans aucun doute reparti pour de nouvelles nuits blanches malgré le massage. Et à la première pression, il ne pu s'empêcher de laisser filer un grognement mécontent, se fichant royalement de ses excuses. « Allez-y encore plus fort la prochaine fois peut-être que vous arriverez à briser mes cervicales » se plaignit-il en voulant relever la tête pour lui adresser un regard sombre, coupé toutefois dans son élan par la main de la jeune femme qui le forçait à garder la tête baissée. Il soupirait, fermant les yeux pour essayer d'encaisser tout ce qui suivrait. « Trop de travail et pas assez de sommeil. » Une réponse simple mais qui suffisait à son sens à expliquer son état. Son corps n'avait en effet pas l'occasion de se reposer comme il le faudrait, et les angoisses n'arrangeaient rien à la situation mais la brune ne devait pas être idiote, elle pourrait bien faire le rapprochement entre trop de boulot et du stress, même si ce n'était pas la cause exacte de cette fameuse nervosité.

Lorsqu'elle s'attaqua à son dos, il se crispa un instant, essayant malgré tout d'être le moins tendu possible. Fait assez compliqué en considérant l'état de son dos. Un simple « mh » approbateur suivit les mots de la professionnelle alors qu'il inspirait une nouvelle fois. Jónas était habitué depuis le temps mais il ne pouvait nier que, plus le temps passait, et plus certains points devenaient douloureux. Pour autant, il prenait sur lui pour ne pas trop broncher, crispant la mâchoire à s'en faire mal alors que ses mains étaient elles-aussi serrées en deux poings dont les phalanges blanchies laissaient entrevoir ce qu'il encaissait. Et à nouveau des excuses. Pour autant, il ne put se préparer réellement à ce qui suivit, les minutes s'égrenant bien trop lentement tandis que la douleur se faisait plus vive. Le nœud cédant enfin, l'Islandais se retrouva avec la respiration coupée quelques secondes, sa vue s'obscurcissant alors qu'il fixait le sol les yeux grands ouvert. Se calmer. Respirer tranquillement. Fermant les paupières, il tâchait de rester tranquille, de faire fi de la douleur encore lancinante dans son dos, récupérant un peu de cet air.

Comme convenu, la jeune femme l'avait laissé récupérer quelques minutes, le brun ne prenant pas la peine de répondre à ces mots le temps de retrouver une respiration à peu près normale. Il ne lui fallut pas plus de temps pour se monter la tête tout seul, encore. Ça craignait sérieusement, à son âge, de souffrir de telles douleurs aussi constamment. Combien de temps lui restait-il avant de devoir passer sur le billard pour Dieu savait quoi ? Ou pire, avant d'être paralysé ? Maudissant intérieurement ses foutues angoisses dévorantes, il fermait un peu plus fort les yeux, déglutissant. « Vous avez des conseils pour essayer de retarder tout ça ? Si je continue comme ça je vais finir par venir toutes les semaines » demanda-t-il après ces quelques minutes, tâchant de garder sa voix la plus posée possible. Il avait déjà eu des conseil et avait lu tout un tas de trucs sur le net, mais Jónas étant ce qu'il était, il finissait toujours par replonger à un moment ou un autre.

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MessageSujet: Re: Don't threaten me with a good time (ft. Georgia)   Don't threaten me with a good time (ft. Georgia) EmptyVen 24 Jan - 12:01

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« Les autres clients m'importent peu, Miss Pierce » Non c’est vrai ? Mais quelle surprise ! Jamais elle n’aurait pu s’attendre à pareille réponse… L’ironie de son esprit estompée, elle pouvait lui accorder le fait qu’il était en accord avec sa personnalité ! Pas de faux semblants, ou de fausse gentillesse, malgré tout elle trouvait que c’était quelque part une qualité, une denrée si rare que l’honnêteté. Au moins elle savait à quoi s’en tenir, et parfois, comme ici ; elle pouvait même trouver cela un poil amusant, mais juste un tout petit peu et sur le court terme !. Elle ne prendrait pas le temps d’en informer la personne concernée, elle tenait encore bien trop à sa tranquillité d’esprit… Il n’était que moyennement étonnant qu’elle ait un tout petit appuyé là où ça faisait mal, juste moyennement, bien évidement la réaction ne se fit pas attendre . « Allez-y encore plus fort la prochaine fois peut-être que vous arriverez à briser mes cervicales » C’était un défi ? Elle se mordit la langue afin d’éviter de renchérir sur sa réponse, car elle était réellement tentante, mais vraiment… Autant qu’un verre d’alcool devant un alcoolique, il suffisait de tendre le bras pour attraper le verre… Non il fallait savoir rester professionnel, du moins un minimum ! Dommage ! C’était un client… Elle lui avait fait mal et s’en félicitait légèrement, elle laisserait donc passer cette phrase en se faisant toutes les répliques possibles à l’intérieur de sa tête. Même pas pour rire chéri ! Elle anticipa assez bien son envie de relever la tête, aussi sa main était parfaitement positionnée pour qu’il ne puisse pas aller au bout de son envie.

« Trop de travail et pas assez de sommeil. » Le long d’à peu près tous les travailleurs ! Elle la retenir cette réponse, elle était d’un flou extrême mais avait le mérite de renfermer une véracité que personne ne saurait remettre en doute. Et puis elle voulait bien qu’il pense qu’elle avait le quotient intellectuel d’une huître, mais pour se coltiner ce genre de tensions aussi régulièrement… Ce n’était pas du simple « trop de travail » ! Mais est-ce que ça la regardait ? Pas le moins du monde ! Admettons qu’elle y risque un doigt, elle allait se faire renvoyer dans ses vingt-deux en un millième de secondes ! Non elle allait jouer la carte du je prends au pied de la lettre. « Une activité physique avant de dormir, c’est très efficace ! » Okaaayyyy conseils de grand-mère… Et après on enchaîne sûr le thé à la camomille ? Ça c’est un conseil réellement nul ! Sujette aux insomnies depuis bon nombre d’année, ce n’était pas une foutue infusion qui aidait à vous endormir plus vite ou dormir mieux. « Ou des vacances… Enfin comme si ça faisait partie de votre vocabulaire... » Et on en parle du tiens ?! C’était réellement l’hôpital qui se foutait de la charité mais ça il ne le saurait jamais et ça lui avait permis un léger petit tacle qui l’avait amusé. Il est vrai qu’elle tendait le bâton pour se faire battre, mais ça en valait la peine., elle en assumerait pleinement les conséquences. C’était un peu son plaisir coupable… Il n’était pas avare de remarque alors elle avait pris le pli d’en faire de même, tout en respectant sa place d’employée… Enfin d’employée qui arrivait à le soulager, elle avait un tout mini passe-droit qu’elle s’appropriait.

Bon la partie réjouissante pouvait commencer… S’il y avait bien un instinct ou elle aurait entendu ses longs râle de désapprobation c’était maintenant et pourtant elle ne l’entendait jamais. Il est vrai que ça en améliorait grandement son travail et qu’elle pouvait ainsi avoir le loisir de se concentrer sur ce qu’elle faisait, mais elle l’aurait compris. Il n’avait pas besoin de s’exprimer verbalement pour qu’elle sache à quel point il souffrait, son langage corporel en disait bien assez long. Si elle avait pu faire autrement elle l’aurait fait, ou ne serait-ce que diminuer un peu la douleur, mais malheureusement ce n’était pas dans ses attributions. Même elle fut soulagée d’être parvenue à enlever ce foutu nœud, méthode peu orthodoxe certes, mais qui venait largement de faire ses preuves. Se reculant de la table elle s’essuya les mains dans un torchon avant de détendre ses épaules avec quelques mouvements triviaux, laissant de longues minutes passer avant de se rapprocher une nouvelle fois de lui. « Vous avez des conseils pour essayer de retarder tout ça ? Si je continue comme ça je vais finir par venir toutes les semaines » Elle ne put s’empêcher de laisser échapper un léger rire « Si ce n’est que toutes les semaines vous aurez de la chance ! » Optimisme bonjour ! « A ce rythme ça va devenir tous les jours ! » Elle recommença à frotter ses mains l’une contre l’autre « Et non je me déplace pas à domicile ou au bureau ! » Elle reposa ses mains sur son dos, faisant glisser ses doigts le long de sa colonne vertébrale « Déjà pour donner des conseils utiles et adaptés il faudrait que j’ai mieux que « c’est dû au boulot et au manque de sommeil ! » et on sait tous les deux… Mettez-vous sur le côté droit j’ai deux côtes à vous replacer… Que ça n’arrivera pas… Enfin... C'est votre santé, pas la mienne ! » Elle se plaça sur le côté les mains sur les hanches attendant qu'il se tourne. Il était possible que la fin de sa phrase soit une légère pique à son ego, mais simplement possible...


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MessageSujet: Re: Don't threaten me with a good time (ft. Georgia)   Don't threaten me with a good time (ft. Georgia) EmptyMer 4 Mar - 7:18


Don't threaten me with a good time

Une activité physique avant de dormir. L'homme d'affaires ne prit même pas la peine de répondre à ce conseil, soufflant simplement d'un pseudo rire qui signifiait qu'il remettait franchement en doute ce qu'avait avancé sa masseuse. Après le boulot il avait surtout envie de se reposer, pas se crever encore plus. S'il y avait une nette différence initialement entre la fatigue physique et mentale, dans son cas à lui la seconde jouait bien trop sur la première, le simple fait qu'il ait eu à accourir ici à cause de ses muscles trop noués n'en n'était qu'une preuve évidente. Lorsqu'elle reprit, parlant de vacances en en profitant visiblement pour lui filer un petit pic à peine subtil, le même soufflement avait filé par son nez bien qu'il portait pour le coup une once d'amusement. Elle ne se laissait pas démonter, Miss Pierce, lui renvoyait par moment la balle sans pour autant outrepasser sa place d'employée. En somme elle avait son petit caractère, et s'il pouvait sérieusement s'en agacer, une part de lui appréciait la répartie. « Non en effet » avait-il répondu en toute franchise, bien trop conscient que les vacances n'étaient pas une réelle part de sa vie, pas même de simples congés. Toujours la tête dans le boulot, même lorsqu'il s'accordait des jours off, surtout alors qu'il avait implanté son entreprise ici que peu de temps auparavant. Depuis quand n'avait-il pas pris de vraies vacances ? Impossible à dire.

La suite s'était avéré être nettement moins appréciable, amenant dans son corps une douleur bien différente de celle qu'il avait à supporter avec les tensions qui l'avaient poussé à venir ici. Le quarantenaire avait serré les dents, fermé fort les paupières, nul doute qu'il aurait pu geindre s'il ne s'était pas retrouvé le souffle coupé lorsque le nœud lâcha. Peut-être était-ce là également une raison qui faisait que même s'il se montrait désagréable, une part de lui appréciait la jeune femme : elle savait faire son boulot. Égoïste et condescendant, c'était un fait, mais ça ne l'empêchait pas de reconnaître qu'elle savait ce qu'elle faisait et qu'elle le faisait bien. Pourquoi insisterait-il pour avoir ses rendez-vous avec elle plutôt qu'avec quelqu'un d'autre si ce n'était pas le cas ? Peut-être que cette place de choix donnait une once de pouvoir à la métisse mais il ne serait pas celui qui lui dirait, préférant laisser croire que personne n'était irremplaçable tout en insistant à contrariant pour que ce soit elle qui s'occupe de son cas.

Son souffle reprit, il tâchait de ne pas trop se focaliser sur la douleur dans son dos et les angoisses qu'elle faisait naître, demandant un conseil qu'il espérait plus avisé que du sport avant de dormir. Les premières réponses lui arrachèrent une sorte de grognement mécontent, n'accentuant que d'avantage l'anxiété qui filait dans ses veines. Tous les jours, rien qu'imaginer le fait d'en arriver là le terrifiait sérieusement. Pour autant, quand Pierce avançait qu'elle ne se déplaçait pas à domicile ou au bureau, il laissait filer un « quel dommage » pas vraiment sérieux. Dans son fort intérieur, il y avait cette part de lui qui savait que tout s'achetait, qu'il suffisait d'y mettre le prix suffisant, mais il n'avait pour l'instant pas à en arriver là et se contentait de venir ici. Tant que ce n'était pas tous les jours. Inspirant alors qu'elle recalait ses mains sur son dos, se préparant à une nouvelle vague de douleur, l'Islandais écoutait, un frisson désagréable filant le long de sa colonne vertébrale à l'annonce de ces fameuses côtes à replacer. Le début de la fin. Il tombait en miettes. Combien de temps avant qu'il ferme effectivement les yeux pour la dernière fois ?

Un soupir alors qu'il se calait sur le côté comme demandé, essayant au mieux de contrôler l'angoisse destructrice qui se répandait en lui comme un poison. Peut-être était-ce le moment de parler, au moins un peu, sans en dire trop. D'une parce-qu'elle n'était pas psy, de deux parce-qu'il était hors de question qu'il côtoie que ce soit de près ou de lien un foutu psy. La laissant tout de même replacer ses côtes, ne retenant pas un nouveau grognement de douleur, il finit par inspirer un instant plus tard. « Je fais de sales périodes d'insomnie. Parfois ça ne dure qu'une nuit, d'autres je passe des jours entiers sans dormir. » Certes, insomnie n'était pas exactement le mot le plus adéquat, mais il n'allait clairement pas lui balancer qu'il était terrifié à l'idée de ne plus se réveiller et que son cerveau ne le lâchait pas avec cette idée. Il y avait d'ailleurs fort à parier que les nuits à venir seraient toutes aussi blanches que les précédentes. « Le boulot a une part de responsabilité dans ces tensions mais elle reste relativement moindre comparé aux répercussions de ces insomnies. » Son ton était dénué d'émotion, presque détaché, comme s'il se contentait de faire une analyse d'une personne qu'il ne connaissait pas le moins du monde. Tout pour ne pas laisser entrevoir cette faiblesse qu'il n'assumait absolument pas. Il en avait déjà trop dit, suffisamment pour qu'elle puisse s'en servir contre lui si elle le voulait. Parano ? Peut-être un peu.

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