Lucrezio Gucciani | Giacomo Gianniotti

Âge : 24 ans Surnom(s) : Zio Date et lieu de naissance : 12/07/1994 à Gêne Nationalité/Origines : Italienne Orientation sexuelle : Hétéro Statut civil : Libre Type de logement : Grande maison qui sert aussi pour son associassion Vit avec : ses animaux Profession/Éudes : Gérant d'une associassion d'aide aux animaux  À Édimbourg depuis : 5 ans Signes particuliers : Un grain de beauté sur le coin de l'épaule gauche Petits secrets inavoués  : Il se sert de son associassion pour organiser des match clandestin chez lui le soir, des paris sur des compétitions d'animaux, ainsi qu'un marché noir de race pas toujours légalisées  Groupe : I don't care - Très jeune il a appris à ne pas se laisser influencer par le jugement des autres. Il mène sa vie sans même se rendre compte à quel point ses choix sont dangereux pour lui et osn entourage, et à aucun moment il n'a envie d'entendre ce que les autres penses de ça.

Placé depuis ma petite enfance dans une famille d’accueil, je n’ai pas eu le temps de connaitre mes parents. Même si je regarde loin en arrière, j’essaye de retrouver le sourire de ma mère, le regard pétillant de mon père, et si les dernières photos d’eux qu’on m’a fournis m’aide à mettre un visage sur eux, je n’ai connu de ma famille que cet héritage imposant.

J’aurais dû partager cet héritage avec ma petite sœur, elle avait seulement 6 mois le jour du drame, l’accident de voiture qui m’enlevait tout ceux que j’aimais, même si dans le fond, je ne me rappelle même pas les avoir aimés. Ma mère et ma sœur n’ont pas survécu, et mon père reste depuis ce jour là dans un coma léthargique.

On me plaçait chez les Ravera, une famille proche, assez pour que Don Ravera ait été désigné comme mon parrain à la naissance. Selon les disposition prise par mes parents prévoyants, il devenait mon tuteur légal, jusqu’à ce que mon père sorte du coma. L’ami de la famille avait même une procuration sur les avoirs des Gucciani, une façon légale de subvenir aux besoins de l’enfant, c’est-à-dire moi, dans un périmètre défini par une belle somme tous les ans.

Finalement j’ai grandi avec une nouvelle sœur, plus âgée que moi de 3 ans, et un frère à peine plus jeune, ils se rapprochent le plus de cette famille que j’aurais dû avoir. Si j’étais accepté si bien au sein de cette maison modeste c’était pour la somme généreuse prélevée tous les mois sur ce compte en banque qui ne serait mien que plus tard.

Je pense que ma sœur est la seule à m’avoir jamais aimé, le reste de la famille, aujourd’hui avec le recul je le sais, se sont toujours intéressé à moi que par dépit. Arabella Ravera, c’est la seule qui me manquerait lorsque j’aurais quitté le pays pour un autre où j’envisageais tout recommencer à zéro.

Pour se faire, je restais ce garçon sage, noble qu’on attendait de moi, je terminais dans les têtes de classe à chacune de mes matières, et c’est major de ma promotion que je décrochais un diplôme de commerce en écosse. J’avais enfin réussi à quitter ce pays qui me rappelait combien j’étais seul au monde.

J’avais de quoi débuter ma propre entreprise, n’importe quoi, avec le reste des économies d’une vie entière, celle que mon père n’aura pas eu le temps de dépenser avant que je sois en âge de décider de mettre fin à son coma dont il ne sortirait jamais. En déduisant les frais de scolarité, et ce que ma famille d’accueil avait pu m’extorquer, il me restait encore suffisamment pour acheter la grande et belle maison de mes rêves.

En souvenir de ma grande sœur, je mettais tout en œuvre pour pouvoir accueillir autant d’animaux divers et variés qu’il était possible d’en accueillir au sein d’un foyer et d’une maison particulière en ville. J’ouvrais ma fondation aux profits de cette association qui régirait bientôt ma vie. Au final je dépensais jusqu’au dernier centime, mais le résultat était plus que satisfaisant.

Je voulais qu’Arabella vienne un jour me voir, et ce rende compte de ce petit paradis que j’avais construit en pensant à elle. Je m’occupais des animaux la journée, en nourrissant, soignant chacun d’entre eux, avec même un peu d’aide d’autre bénévole parfois, pour laisser place le soir à des festivités qui allaient révolutionner ma petite vie tranquille.

Comment tout ça est arrivé ? Je me suis laissé embarqué par un fournisseur que je ne pouvais pas finir de payer. Il voulait organiser un combat de coq chez moi, et faire grimper les paris. J’ai commencé une fois, puis deux, par des concours simples, mais toujours dans un cercle restreint. Les paris me permettaient de continuer à faire vivre l’association, et la vente des animaux en dehors du circuit réglementé m’aidait à conserver ce train de vie que j’avais toujours connu.

La seule règle sur laquelle je ne transigeais pas, c’était la sécurité des animaux. Il n’y a jamais eu d’incident grave, et j’avais réussi à trouver un étudiant vétérinaire près assurer les soins nécessaires pour pouvoir payer ses études. Les combats s’arrêtent quand l’animal est jugé inapte à se défendre, et personne ne prends le départ d’une course s’il n’est pas examiné par le futur vétérinaire avant. Qui a dit que le marché noir devait se faire dans une anarchie totale et sans nom ?

Ça fait plusieurs années aujourd’hui que je me suis laissé prendre au jeu, et pour moi tout devenait parfaitement normal. Chaque soir dans les sous-sols de la maison était aménagé une soirée spéciale, j’avais pu aménager un bar et une pseudo salle de loisir, j’en venais même à payer une employée à plein temps qui s’occupait du bar à vendre des boissons sans permis, sans même me rendre compte que tout était en train d’aller beaucoup trop loin.

La journée j’ouvrais mon jardin au public, et ceux qui voulaient pouvait venir admirer les animaux, m’aider à les soigner, et d’une certaine façon c’était amusant de constater la différence, entre deux ambiances totalement différentes, la journée et la nuit dans ce même lieux. Mais ce qui ne changeait pas, c’était cette affection pour chacun de ses animaux dont je m’assurais les bons traitements. Même après céder un animal pour adoption, l’association conserve un droit de regard sur la vie de ce dernier, un droit de rétractation aussi.